Senju Kyosuke[en pause 65 %]

Où suis-je ? Pourquoi y suis-je ? Comme suis-je arrivé ici ? Trop de questions pour si peu de réponses... Voilà quelque temps que la grande guerre ninja créait ce traumatisme qui régnait partout sur nos terres, et pourtant ? Tout semblait avoir repris un rythme normal. Les bâtiments, les villages et leurs commerces ont revu le jour. Tout se passait comme si rien ne s'était passé. Phrase psychologique, mais qui relate tellement les faits. Est-ce qu'on doit faire comme si de rien était et vivre de nos vies avec l'espoir que rien ne se passe comme avant ? Je ne pense pas. Au contraire, on devrait se souvenir chaque jour, chaque heure de ce terrible bain de sang, afin de ne pas commette les mêmes erreurs. L'homme se croie au-dessus de ça, mais l'homme est stupide. Nous ne sommes pas à l'abri d'une nouvelle attaque... Mon histoire ? Une histoire peu banale, ou trop pour certains, elle commençait comme tout être humain. Inutile d'en faire toute une histoire me dirait vous ? Si j'en avais la possibilité je vous la conterais...

Mon enfance ? Mélangeons, abandon, solitude et adoption et vous obtiendrez une partie de mon histoire lorsque j'étais enfant. Tout commença à ma naissance. Des conditions peu orthodoxes, une mère en mauvaise santé, peu alimentée, plein de bleues, de coups reçu par mon ivrogne de père et son saké. Morte à la naissance m'ont-ils dis. Et moi ? Croyez-vous que mon père allait prendre son rôle ? Il l'a fait. Durant deux jours. Il s'est occupé de moi comme n'importe quel père l'aurait fait. Des coups de bâton quand je pleurais, des regards froids quand je le regardais et j'avais même le droit de garder mes couches après avoir fait dedans. Mais comment je pouvais me souvenir de ça ? Je ne m'en souviens pas, mais au bout de ces deux jours, mon père m'emmena en balade dans la forêt qui bordait notre village. Seulement mon père devait croire que j'aimais les loups, à tels points qu'il a osé me laisser seul dans la forêt. Je l'en remercierais jamais assez. Heureusement, ma mère avait des amis, de très bons amis, qui passait souvent me voir chez mon père pour s'occuper de moi. Se sont eux qui m'ont tout raconté il y a quelque année et surtout qui m'ont récupéré dans la forêt après avoir suivi mon père. Ils avaient flairé qu'il allait faire quelque chose avec moi. Il ne me sortait jamais habituellement. Depuis ce jour, mes nouveaux parents ont été de vrais parents, pas comme l'a été mon père ironiquement expliqué précédemment.

Mes parents adoptifs ont nié le début de ma vie lorsqu'ils m'ont éduqué. Ils se sont occupés de mon enseignement. J'étais parti pour vivre une vie paisible, loin du monde des ninjas. Le petit village où j'ai grandi s'appelle " Heiwa ", en gros, paix, tranquillité. Ça pour être tranquille, il était. Les gens se connaissaient tous. Ils étaient comme les deux doigts d'une main. Ça faisait plaisir à voir. Mon père adoptif, Shiju Kekei était cuisinier. Il faisait les meilleurs Okonomiyaki du village. Une sorte de crêpes avec des tonnes de trucs dedans, détail pas très important à vrai dire. Ma mère, Iwa Kekei était médecin. La seule kunoichi médecin du village, qui possédait quelque faculté à soigner des blessures bénignes. Et moi, j'étais à la maison la plupart du temps avec Kuronage, mon enseignant. Voici donc le contexte dans lequel j'ai vécu mes premières années.

Pourquoi ai-je un jour demander cela à mes parents ? Mais qu'ai-je bien pu donc demander ce jour-là ? Un jour, pour mes quatorze ans, je me baladais près des cerisiers, je ressentis une présence, comme si je comprenais quelque chose qui se situait dans mon entourage. J'avais déjà flairé qu'il y avait quelque chose de pas net avec moi. Les gens me regardaient pas de la même manière que les autres, je pouvais ressentir des choses provenant de la nature. Mais ce jour-là, alors que je regardais l'arbre nu de ses feuilles, à quelques pas de lui. Je ressenti sa souffrance. Voilà plus de dix ans que cet arbre était ainsi, près à craquer, à céder, il me témoignait ses dernières volontés. Dans mes mains, il fit tomber le dernier séchés qu'il avait sur lui depuis tant de jours... À ce moment, tout était clair dans ma tête, pourquoi suis-je le seul à pouvoir faire ça ? Alors que mes parents que je ne savais encore mes parents adoptifs ne pouvait en aucun cas ne serais-ce que ressentir un souffle qui déboussole une herbe. Mes parents m'ont tout raconté ce jour-là. Je ne suis pas le fruit de leur union, mais celui d'un infâme ivrogne avec la femme la plus magnifique à leurs yeux. Ma mère décédée, était tellement gentille avec son entourage, une vraie bienfaisance, toujours près à tout donner pour aider ses voisins. À tel point, qu'elle restait avec mon père pour faire de lui un homme meilleur un jour... un jour... Ce jour n'est jamais arrivé. On l'appelait Ten'shi no Sora, l'ange du ciel. Et mon père, Senju Gekido.

Après avoir fait des recherches dans la bibliothèque des grands clans de mon village, j'ai appris que le clan Senju était des ninjas connus pour leurs maîtrises du Mokuton, le bois qui est la combinaison du Suiton, l'eau et le Doton, la terre. Il était aussi écrit que le premier Hokage était descendant directement de la ligne des Senjus. Tout était maintenant plus lucide que jamais. Mon devoir était d'aller à Konoha et prouver à mon père que je valais mieux que lui.

D'après les écrits de mon petit village, il existait encore d'autre Senju au sein de Konoha. Notamment Yamato, qui a hérité des gênes du premier Hokage en personne par le biais d’expérience d'Orochimaru. J'avais tellement été en retrait de tout ça, que je ne savais même pas qui était ses personnes, qui pourtant semblaient être très connus dans le monde des Shinobis. Il était plus que temps que je serve à ma juste cause.

Mon chemin ne fût pas très long. Mon village ne se situait qu'à quelque kilomètres de Konoha. Si près et pourtant si loin. À tel point que nous n'avons même pas ressenti la guerre éclater à nos portes. Le chemin qui menait à Konoha était assez plaisant à voir. La foret longeait le tracer de terre de part et d'autre. On pouvait sentir le flan droit communiquer au gauche par le biais des courants d'air qui agressaient tout se qui se trouvait au centre. Je pu ressentir la souffrance que ses terres ont connu. Je senti des frissons parcourir mon organisme. Tant de malheur et de guerre... Et moi, j’avançais innocemment vers un village dont j'ignorais tout simplement tout...

Alors que je voyais, non loin de ma position, les portes grand ouvertes de Konoha, je pris un moment pour souffler, fermer les yeux et enfin me dire que là, après ces portes gigantesques allait commencer une ère où les actes sali de mon père allaient être balayé pour laisser les miens honorer mon clan et ma famille. J'imaginais bien que la vie ici allait être différente. Tant de personnes, et si peu où je vivais. J'avançais, pas à pas, je senti mon cœur s'emballer crescendo. Jusqu'au moment où mon premier pas franchissait le seuil du village. La première fois de ma vie que j'entrais dans un autre endroit que là où j'avais l'habitude de vivre. Loin des arbres à même les rues, pour laisser place à ce que je voyais autours de moi. Des maisons, des commerces, des gens, des gens et des gens et des maisons encore... De l'humour ? Non. J'étais d'habitude déjà assez ronchon, toujours à ce plaindre, mais là, c'était justifié. Peu importe. Je marchais sans savoir où aller. Demander à des gens mon chemin relève de compétence que je ne me sens pas prêt à acquérir. J'imaginais bien qu'au bout du chemin principal se trouverait le bureau des dirigeants. En parlant du dirigeant, les seules informations que je disposais pouvait se rédiger sur un post-it. Il s'agit d'une femme, plutôt âgée, au allure jeune, du nom de Tsunade. La bibliothèque de mon village m'a permis d'étudier avant mon départ sur les choses à savoir pour être un shinobi. Il fallait d'abords passer un test pour être Genin. Une suite de question sur l'environnement du ninja. Voilà quel sera ma première étape. Mais il restait une ambiguïté. Comment devait-on s'inscrire à l'académie pour pouvoir être un ninja à part entière ? Alors que je continuais à avancer dans l'ombre des pare soleil de la ranger de commerces, j'aperçu de jeunes gens, qui jouaient sur une petite place. Ils portaient tout les trois un bandeau représentant la feuille de Konoha. Je remua la tête et soupira un coup, avant de m'approcher d'eux.

« Hm, excusez moi. Vous êtes des ninjas ? Je recherche comment m'inscrire à l'académie afin de passer l'examen de Genin .»
« Hi hi, quel âge tu as l'ringuard ?! »
« Rin... quoi ? J'ai quinze ans et toutes mes dents par rapport à vous ! »
« Tu dois passer par l'chemin là-bas, et demander à l’intérieur de l'académie. On voulait pas vous énerver monsieur. Nous n'avons que 9 ans, on est pas vraiment des ninjas, ces bandeaux sont des faux. Mais bientôt nous passeront Genin et alors des tonnes de missions pourra nous être donné ! Pas vrai les z'amis ?! " OUI ! " »
« Merci »

Je parti vers la direction qu'il m'a indiqué. Un chemin assez étroit, où l'on pouvait voir en son bout une immense bâtisse. Une énorme pancarte en dessus de la porte indiqué l'académie des ninjas de Konoha.

Comment je me décrierais physiquement... Si vous pensez que je passe des heures devant un miroir pour voir à quoi je ressemble. Vous vous trompez lourdement. Je mixe deux états d'esprits.

Premièrement, je n'accorde pas réellement d'importance à ma tenue vestimentaire, ou encore à la manière dont je suis coiffé. Voyez le par vous-même, cette tignasse que j'ai sur le crane est tout ébouriffée. Ils sont mi-longs je dirais, brun. Je porte souvent des vêtements légers, short, débardeurs et des petites baskets voir quelquefois des tongs.

Deuxièmement, je suis d'avis qu'il faut garder au minimum une forme physique. Je me situerais dans la catégorie des moyens. Taille normale, un mètre quatre-vingt-cinq pour quatre-vingts kilos. Ma musculature reste visible, sans pour autant montrer une extravagance démesurée.

Et si vous voulez en savoir plus. Va falloir que je vous tue après. Je ne me mets jamais nu au premier rendez-vous.


Comment je me décrierais mentalement ? Si c'est une question piège, laissez-moi réfléchir... Tout d'abord, je pense avoir une personnalité assez froide. Toutes ses questions sur ma naissance, fait d'avoir quitté mon foyer, m'ont enfermé dans une coquille. Un zeste introverti, un autre réservé et vous en confluerez que je suis asocial. Un bien grand mot et conclusion un peu hâtive. Mon soucis ne se situe pas au niveau du dialogue, mais plus sur l'approche des gens. On vient me parler, ou on ne me parle pas du tout. Voilà la phrase qui résumera parfaitement mon état d'esprit sur le sujet.

Est-ce que j'ai déjà pensé à l'amour ? Je ne me suis jamais posé la question à vrai dire. Dans ma vie d'avant, peut être l'amour avait une place dans ma vie. Au sein du village, l'ambiance était paisible, loin des guerres ninjas et de la corruption, mais ceci n'était pas ma voie. Dans celle que j'ai choisi. Mes entraînements et mes missions risquées ne font pas bon ménage avec les relations conjugales. Mais j'y ai pensé... En tant que Senju de racine, il est de mon devoir de faire continuer notre ligné. Indirectement c'est ce que mon ivrogne de père a fait.

Comment est ma personnalité ? Je suis de nature aventureuse, je n'ai pas peur de la mort et je suis prêt à braver les danger pour mener à bien mon but. Je suis pour l'instant sentimentalement inaccessible. Je déteste être en retard mais être avance me dérange aussi. Je me pose généralement beaucoup de questions à moi-même. Je pense que vous ne le remarquerez pas, ça se voit à peine. Mais il y a une raison à cela. Ça me permet d'avoir une meilleure anticipation sur les évènements. Si je fais ça, il va se passer ça, mais si je fais ça, ça ne se passera pas. Un circuit logique qui fait mes méninges du matin au soir.