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 La botanique en terrain inapproprié.

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MessageSujet: La botanique en terrain inapproprié.   La botanique en terrain inapproprié. EmptyLun 17 Sep - 14:28



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La botanique en terrain inapproprié.




    Chapitre I : L'aube d'une journée






La nuit avait été rude. La température s'était étroitement rafraichie en cette période et surtout en cet environnement montagnard. Bien qu'abritée par une habitation rocheuse, le froid était bel et bien présent tout autour de moi me procurant bons nombres de frissons. Une fraicheur insoutenable qui m’empêchait de m'assoupir, de m'endormir. Il y eut une époque où je supportais très bien le froid l'affrontant sans le moindre mal. Toutefois, cela m'était désormais presque impossible. Plus je vieillissais et plus il m'était difficile de tenir un temps glacial. Bousculée par la température, c'est à l'aube d'une nouvelle journée que je m'étais levée prônant une apparence presque adulte. Ironie du sort, car le temps à l'extérieur n'était en aucun cas plus chaud. Malgré tout, je savais qu'en bougeant un petit peu et même si je ne faisais que marcher, la fraicheur me quitterait peu à peu. Le village était désert, pas le moindre villageois pour venir en bousculer un autre. Il était bien rare d'apercevoir Kumo de cette manière. Seuls quelques shinobis se relayant dans leurs rondes étaient positionnés à des endroits stratégiques de Kumogakure notamment aux portes ainsi qu'aux extérieurs du village. La guerre était quelque chose d'épuisant tant mentalement que physiquement et les premières victimes en étaient ces soldats. Au fur et à mesure que j'avançais, empruntant des ruelles sombres et étroites, mon corps en était comme réchauffé. Quand bien même le vent persistait à s'infiltrer dans le village parfois violemment, j'en étais momentanément immunisée. Il ne fallait pas que je m'arrête, c'était sans nul doute la seule solution pour ne pas à nouveau, mourir de froid. A mesure que j'avançais, je m'approchais des gigantesques montagnes jonchant Kumogakure. De hautes et périlleuses montagnes rocheuses ayant leur utilité. Après tout, chaque village avait ses défenses et celles de Kumo résidaient principalement sur sa position géographique. Les grandes portes principales étaient probablement le seul point d'attaque possible pour une masse d'ennemis. Non que les montagnes étaient infranchissables pour le reste du monde mais, attaquer par celles-ci était en aucun cas stratégique. Que du contraire d'ailleurs, l'ennemi se verrait obligé d'attaquer au compte goutte et contre un village tout entier c'était loin d'être la meilleure des solutions.

Finalement, j'avais vite eut fait d'atteindre les dernières habitations laissant place à un sol rocheux et aux diverses sources tant bouillantes que tempérées. La chaleur en cet endroit en était bien plus présente, plus importante. Je pouvais arborer un rythme de marche moins rapide sans frisonner pour autant. Pendant une minute ou deux, je m'étais assise sur une roche quelque peu surélevée miroitant l'une des sources chaudes, bercée par la vapeur qui s'en dégageait. Une eau si transparente, si pure qu'elle me fit replongée dans mes souvenirs. C'était en cet endroit même que j'avais fait la rencontre d'un affreux serpent géniteur. Un long et vigoureux vertébré tétrapode d'un blanc éclatant. Dans un certain, c'était ce que j'étais devenue au fil des années. Un affreux serpent aux traits identiques à la hantise de mes souvenirs. Afin d'empêcher un assoupissement trop important et d'éviter les inconvénients susceptibles à un réveil inconfortable, j'avais rapidement balayée mes pensées les plus lointaines pour me concentrer à nouveau sur l'instant présent. Observant ce ciel peu éclairé, je m'étais relevée déambulant sur le terrain butant par moment sur les roches plus imposantes. Il n'y avait pas que l'air qui était réchauffé par les sources environnantes mais, le sol lui-même en était chaud. On aurait pu s'y méprendre et il n'aurait pas été difficile de s'y endormir dessus. C'était seulement bien dommage que le confort n'y était pas. Cependant, toutes les conditions étaient réunies pour un décor désertique ou presque. Pour dire vrai, il n'y avait que très pu d'animaux dans le coin et seulement une poignée de végétaux.

Cela faisait aussi un drôle d'effet que de se retrouver seule éloignée de son village dans un endroit si paisible et extrêmement calme. De plus, le son de mes m'étaient renvoyés comme un écho par l'environnement. Ce jeu stylistique m'avait d'ailleurs poussé à la chansonnette. De simples et bancales petites chansons que j'avais entendu de la part de ma mère et d'autres villageois, des petites chanson familiales. Parfois triste et mélancolique, je ne prêtais guère attention aux sentiments que ces chansons faisaient passées. J'avais une voix qui s'accordait assez bien pour le chant et j'en profitais tout simplement. Toutefois, j'espérais que personne ne m'entende, car il n'est jamais appréciable qu'autrui nous écoute chantonner lorsqu'on en a pas réellement l'envie. Sans m'en rendre compte, guidée par mes pas et ma voix, je pataugeais dans une large flaque d'eau tout an dansant dans des gestes malencontreux. Toutefois, elle n''était pas profonde, du moins pour la taille que j'arborais. Certes de mon apparence enfantin, mes genoux en seraient déjà trempés mais, là l'eau ne montait qu'à hauteur de mes chevilles tout au plus. Fort heureusement, la chaleur s'y prêtait et je ne risquais pas d'attraper le moindre rhume. Néanmoins, le son provoqué par mes pieds humides dans mes chaussure était très désagréable me poussant à chantonner à un volume plus élevé afin de ne plus l'entendre.

Quand finalement un bruit suspect s'était fait entendre, je m'étais brusquement arrêtée me faufilant derrière une rocher de grande taille observant les alentours d'un œil hagard. Le bruit aurait pu être comparé à un semelle front vulgairement le sol mais, il n'y avait personnes à portée de vue alors que le bruit était tout près. Utilisant mon odorat, je me rendis vite compte de mon erreur. A mes pieds, un vulgaire vertébré qui ne faisait que passer. Un serpent ne mesurant pas plus de vingt centimètres. Je n'avais pas à m'inquiéter de ce genre de reptile. Ils étaient en quelques sortes des cousins si je pouvais dire ainsi. Au même moment, le ciel précédemment assombri s'était soudainement éclairé d'une couleur rougeoyante mêlée à d'ombres distordues. Le matin était à nos portes. L'astre solaire était en train de se lever et avec lui, sa chaleur incommensurable qui réchauffait le cadre contextuel. Mes pieds trempés en allaient rapidement séchés. J'étais ravie et cela se remarquait par mon visage qui s'illuminait par un léger sourire en même temps que le ville au loin s'éclairait peu à peu. Un levé de soleil, pour certain c'était une chose à voir quel qu'en soit le prix. Pour moi c'était bien différent, ce n'était pas si important que ça. Bien qu'une obligation pour un cycle de vie en bonne et due forme, la clarté aurait amplement suffit pour me rendre heureuse. Je n'avais pas besoin de tous ces rayons nocifs et embêtant pour la vue.

La journée ne faisait que débuter et bien des choses pouvaient encore m'attendre. Je me moquais bien de savoir quoi évidemment. La surprise résidait justement dans ce sentiment d'inconnu et d'inattendu. Si mes journées auraient déjà été toutes tracées et que l'effet de surprise n'existerait plus, j'aurai vite eut fait de mettre fin à mes jours. Des journées ennuyeuses, très peu pour moi. Tâtant l'une des source de la paume de ma main afin de déceler sa température exact, j'avais vite eut fait de me dévêtir partiellement pour m'y installer prenant soin de mettre mes vêtements à l’abri de toute éclaboussure et surtout des insectes et reptiles avoisinants. L'eau arborait une température adéquate à la détente et en un rien de temps, j'étais prise par une atmosphère reposante. Loin de toute l'agitation matinale du village, pour une fois, la journée débutait sereinement. Ce qui était assez rare en ces temps-ci plus particulièrement. Se reposer et se ressourcer était presque interdit dans une certaine mesure. Après tout, les forces militaires de Kumo étaient perpétuellement en mouvement et les missions à l'appelle. Dans tous les cas, j'étais bien loin de tout cela et le repos était bien mérité. Même si récemment je n'étais pas partie en mission, j'avais escortée un gamin à l'infirmerie et c'était bien suffisant pour ma part. Mes vieux os avaient besoin d'un petit peu de repos. Plusieurs dictons étaient d'adéquation comme par exemple : Mieux vaut prévenir que guérir.



Dernière édition par Suruga Shinobu le Sam 6 Oct - 15:59, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La botanique en terrain inapproprié.   La botanique en terrain inapproprié. EmptyLun 17 Sep - 21:42




Bivouaquer dans un arbre. Ouh la merveilleuse idée! Liilu... irrécupérable. Non, elle a une excuse, enfin un semblant d'excuse. Elle avait la flemme de dormir au sol, et de ne devoir le faire que d'un seul oeil. Elle n'aurait pas pu récupérer, et vu son taux de fatigue extrème, elle avait opté pour... bah un arbre. Gros, moche, avec des branches qui ne ressemblaient à rien, sans feuilles, où une ou deux charognes devaient avoir crevé en son pied , vu l'odeur douteuse que dégageait les racines. Non, elle ne s'était pas mis à quatre pattes pour sentir, elle le captait d'ici , et ça l’irritait d'ailleurs. Autant monter plus haut, et puis le sol était humide et dégueulasse. C'était quoi cette région. Bon , c'était moins pire que le pays des neiges, mais tout de même. De la boue et des cailloux. En fait c'était un Suna, mais avec du froid et de la pluie. Les gens devaient avoir la peau toute fripée dans cette région.

Toute une nuit à dormir comme un panda sur une énorme branche, attaché par une sangle à la taille , contre l'énorme bras, les bras sous le visage , et les jambes accrochés par les pieds en arrière, contre le tronc principal. Elle avait vu directement sur le sol et la pente. Derrière elle à deux pics de là , le village de Kumo. Elle y serait dans peu de temps. Son réveil avait été assez brutal. Un gros ours venait de passer en dessous, avec une corbeille d'osier explosée, et grognait à chaque expiration, comme sorti d'une longue fuite avec son butin. Au loin, on entendit rapidement deux gros balourds gueuler comme des vikings, et arriver à grands pas, passant sous l'arbre de Liilu sans même la remarquer vu qu'elle ne bougeait pas. Elle avait callé son menton sur ses mains, vautré de tout son long. Ses pupilles juste réveillées et étonnées suivirent d'un regard curieux et un peu ébahis les deux pas aidés, qui avaient limite du mal à trouver par où s'était enfui l'ours, alors qu'il y avait une énorme trainée enfoncée dans la boue et des pattes partout. Eh ben... Tu parles de super guerriers. Elle les observa s'éloigner, comme un gros chat paresseux , et une de ses jambes finit par pendre dans le vide. Elle se laissa glisser , pour atterrir avec souplesse sur le sol. Elle regarda la branche plusieurs mètres plus haut et puis fixa ses mains, elles avaient les traces de l'écorce, son ventre aussi d'ailleurs. Elle le remarqua en souleva son haut court, blanc et rouge, sanglé sur les hanches. C'était du propre.

Fringué d'un short blanc, de bas résille, rehaussé sous des bas de laine blanches, une cape blanche , chaude en dedans lui couvrait à moitié le corps. Ses pieds commencèrent à gravir les rochets sans trop de mal. Le vent aussi fort puisse-t-il être , n'était pas un problème pour elle, elle avait vu bien pire à Suna, mais c'était la température qui faisait la différence. Elle savait qu'elle ne devait pas aller jusqu'à Kumo, mais s'arrêter avant. Elle devait trouver des sources chaudes et y plonger les pattes pour récolter une algues bleutée et en faire un baume contre les engelures, mais... non seulement son guide à la frontière du pays de la Foudre, mais en plus, elle détestait l'eau, alors s'il fallait plonger, elle aurait un sérieux problème. Elle ne savait pas nager. Vous lui achetez une piscine souterraine à Noel, et elle promet d'essayer de peut être apprendre. Du coup, elle se dirigeait vers les sources chaudes, vers un pic, qu'elle avait repéré sur une carte qu'elle avait en poche, et pour le moment , elle cherchait le Nord.

Son regard se blasa. Le soleil, il se lève à l'ouest ou à l'est déjà ? A Suna, c'était plus facile, il se leva par sa fenêtre de chambre. C'était pas trop compliqué. Sauf qu'au pays de la foudre, non seulement les montagnes cachent le soleil , mais en plus on voit une fois sur dix le soleil, à cause de cette foutue brume matinale. Elle replia la carte et décida de grimper le massif, sentant l'eau chaude à plein nez. Elle la connaissait bien cette odeur, à Suna, l'eau était rarement froide. Sauf celle qu'on buvait , venant droit des caves, ou celles des douches, tiréE par des puits ultra profonds. Le reste , elle s'évaporait vite, et bouillait sans problème au soleil. Question économie , on pouvait faire cuire des pâtes en plein soleil et des oeufs sans même les mettre sur le feu. Sachant qu'elle était nulle en orientation, le mieux était de se fier à son instinct et ses sens. Au bout de quelques heures, elle arriva en haut d'une petite crête, qui donnait sur un renfoncement où plusieurs sources d'eau chaude étaient visibles, des gros rochets, des buissons épineux, mais riches en vitamines dans leurs feuilles, et quand il avait des buissons, aussi rustiques fussent-ils, les insectes n'étaient pas loin. Intéressant finalement.

Elle sauta dans la pente caillouteuse et se laissa dévaler la pente, entre les graviers et la poussière épaisse, pour atterrir en bas et s'éloigner par des pas de coté du petit nuage , secouant la main gauche, la posant ensuite sur son nez, sa main droite posée sur sa lourde besace de voyage, contenant tout le nécessaire pour la récolte. Elle avança sur ses gardes, gardant en tête qu'un lieu comme celui là , bien qu'hostile, offrait un endroit de chaleur certain dans un environnement aussi froid et désertique. Habitué à ce genre de relief et climat difficile, elle savait comment survivre, mais les autres, potentiellement là , pouvaient très bien sauter sur tout ce qui passaient pour pouvoir mieux survivre. D'un oeil méfiant , elle s'accroupit au bord d'une source et y trempa un bâton, en regardant derrière elle, scrutant un peu partout et le ressortit pour le sentir. Ok , c'était juste des sources chaudes, pas des bassins d'acide et de souffre corrosif issu d'un massif volcanique. Le but du jeu n'était pas de perdre un membre, mais de prélever des échantillons de plantes rares. Elle posa lentement la besace au sol , dans un renfoncement de rochet qui pourrait la cacher de nouveaux venus, mais aussi de la pluie éventuelle, et l'ouvrit pour commencer à préparer tout son matériel de récupérable. Le kunai entre les dents, elle arracha de la mousse d'un rochet pour la sentir et la décortiquer, toujours sous son petit abri , puis la rangea dans un petit sachet de peau... Pour toucher le sol de ses doigts nus, et sortit lentement sans cesser d'être sur ses gardes. Elle s'arrêta le long de deux petits buissons, qui ressemblaient à des acacias miniatures. Comestibles ou pas? Rah , cela aurait été tellement plus facile, si ce fichu guide avait été au rendez vous.





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MessageSujet: Re: La botanique en terrain inapproprié.   La botanique en terrain inapproprié. EmptyMer 19 Sep - 17:50



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    Chapitre II : Un Kunai à l'aveugle






Magnifique ou pas, la température était montée à un niveau Celsius très élevé dans ce petit coin reculé de Kumo. Mon corps et mon teint pâle étaient d'ailleurs victimes de ces puissants rayons solaire brûlants. Toutefois, les sources chaudes étaient agréables que je m'étais complètement endormie simplement accoudée contre le rebord rocheux. Que je m'étais endormie ne voulait pas dire que je ne faisais pas attention à l'environnement et tout ce qui pouvait se trouver aux alentours. En vérité, j'avais le sommeil très léger et le moindre bruit pouvait me réveiller. Bien qu'après réflexion, il était tout de même idiot de s'endormir si éloignée de son village en temps si propices au combat et à la barbarie. Les sources possédaient un véritable pouvoir curatif. Elles soignaient non seulement l'accumulation de stress plongeant leurs sujets dans le sérénité mais, soignait aussi les petites plaies dues aux entrainements à répétitions. Ce qui était fort agréable. Si j'en avais la possibilité, j'y plongerai tous les jours ou plutôt chaque matin pour cassé la misère glaciale.

Néanmoins, la possibilité n'y était pas. Du moins pas aujourd'hui, car hormis ces quelques heures matinales il y avait un taux de possibilité important d'être conviée à l'entraînement forcé. Ce n'était pas seulement valable pour moi seule mais, pour bons nombres de shinobis de Kumogakure. Au fur et à mesure que le temps s'écoulait, la température de cette source augmentait et à ce rythme elle allait rapidement devenir impraticable. Avant que cela n'arrive, un bruit m'avait fait sortir de mes songes. Une sonorité identique à celle d'un chimpanzé se baladant de branches en branches, le choc entre le feuillage et l'air ambiant. D'où cela venait, j'en avais une brève idée. En vérité ça ne pouvait venir que d'un seul endroit quelques mètres derrière moi. J'étais loin d'avoir des capacités de senseurs ou autre, juste que c'était le seul endroit ou de la verdure y était en abondance plus importante sous formes mêmes parfois d’arbuste miniature ou de buissons. Sans hésiter la moindre seconde, écarquillant pleinement les yeux, je m'étais rapidement mise à chercher ma petite sacoche d'armes située à une vingtaine de centimètre derrière ma tête. J'avais rangée mes affaires de sortes à ce que cette dernière soit accessible si une situation de ce genre devait se présenter. Visiblement, j'avais bien fait. Un kunai de taille moyenne entre les mains, j'avais mon arme et d'un mouvement bref et exécutif, il avait été envoyé en direction de la sonorité, en direction des deux buissons.

Ce n'est qu'après coup que je m'étais rendue compte de mon erreur. Ou pas bien évidemment. Le Kunai fonçait droit vers un gosse qui selon l'insigne sur son bandeau semblait provenir du village de Suna. Là-bas, le sable jouissait d'une abondance certaine. Cependant, il n'y faisait pas bon d'y vivre. Après tout, bien que le paysage lui-même en était magnifique voir même splendide pour la vue, il n'était pas moins bombardé et ce fréquemment par de violentes tempêtes de sables. Du moins, c'était mon avis et mon avis était très particulier sur la chose. Je préférerai vivre dans une caverne humide qu'au village de Suna, à titre de comparaison. Malgré tout, que pouvait faire un shinobi de Sunagakure aux alentours de Kumo ? Si bien évidemment c'en était un véritable. Là était toute la question. D'ailleurs c'était un gosse d'apparence une dizaine d'années, rien de bien méchant.

Quoi que ... Dans tous les cas, là n'était pas le sujet étant donné que je savais même pas encore son nom et si il n'esquivait pas rapidement le kunai, je ne le saurai peut-être jamais. Mes cheveux abondamment humides, j'avais pris appui sur le rebord rocheux pour légèrement sortir mon buste de l'eau. A hauteur légèrement supérieure à celle de ma poitrine pour être exact. Seules mes épaules sortaient véritablement du bassin et en étaient donc visibles. « Attention !! » M'écriais-je à haute voix pour qu'elle puisse voir venir le Kunai jaillissant tel un éclair et ce de nul part pour sa personne. D'un œil extérieur, la situation pouvait rapidement en être troublante bien qu'ironiquement contradictoire. J'attaquais et je prévenais ma cible la conseillant même de faire attention à l'arme de jet. Il y avait une raison à cette contradiction, je n'étais pas devenue folle. En l'instant je ne savais pas si le petit garçon était véritablement de Suna mais, s'il l'était, il fallait se mettre en tête que tous shinobis de de ce village des sables faisaient partie de l'alliance.

Des alliés s'entretuant pourrait créer d'innombrables discordes dans la fameuse équipe composées des cinq grands villages. Une équipe destinée à la guerre, prônant la fin de celle-ci. J’appréhendais déjà quelque peu la réaction du petit s'il venait à se sortir de la situation. Si je me mettais à sa place, je connaissais déjà la réaction : J'aurais répliquer par les mêmes armes. Toutefois, une personne n'était pas l'autre et donc, les réactions n'étaient jamais identiques. Je ne redoutais pas sa répartit bien entendu et j'étais prête à encaisser n'importe quoi si mon corps me le permettait. De toute évidence, j'étais assez ressourcée et peu importe la raison pour laquelle ce jeune Sunajin était venu en ces lieux, j'allais être obligée de me revêtir. Chose qu'il aurait de toute manière due être faite à un moment ou un autre. Les bonnes choses avaient toujours une fin. Néanmoins, avant de perdre du temps à sortir de l'eau et me rhabiller, j'étais sur mes gardes attendant la réaction du shinobi en face de moi et surtout la conclusion au lancé de kunai. Les kunai ... Depuis peu à chaque fois que j'avais un kunai en main je ne pouvais m'empêcher de me remémorer cette journée avec le jeune Ayano Kichi. Le fameux descendant de ces armuriers presque légendaires dans le village de Kumo. Quant lui-même, il ne m'évoquait pas grand chose et avait juste une histoire intrigante.



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MessageSujet: Re: La botanique en terrain inapproprié.   La botanique en terrain inapproprié. EmptySam 6 Oct - 20:24



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    Chapitre III : De minuscules ennuis






Expulsé par un nombre important de pierres et de petits cailloux en provenance inconnue, le Kunai avait été envoyé sur le côté épargnant sa cible. Profitant de la huée, j'avais rapidement enfiler mon accoutrement alors que le jeune garçon de derrière les buissons restait fixe et choqué d'avoir frôlé la mort. A cet instant, j'avais eue un doute sur sa véritable appartenance à l'alliance Shinobi. Toutefois, il n'était pas seul et bon nombre de ses camarades étaient venus à la rescousse. c'était d'ailleurs eux qui m'avaient bombardés de pierres et cailloux. Ceux-là portaient des bandeaux de villages situées un peu partout dans le monde. Plus qu'intriguée, j'étais complètement troublée. « Dites moi, que faites-vous ici et est-ce que vous êtes réellement des ninjas ? » Dis-je d'une voix calme face à ces enfants bas-âge. « On est repérés !! Je le savais que ça fonctionnerait pas nos faux bandeaux !! Tout est fichu !! » S'écriait l'un d'eux avant d'être mis à mal par ses compatriotes lui quémandant de se taire une bonne fois pour toute. Un rire s'était échappé de mon être. Si imprudent et surtout si idiot. Qu'est-ce qu'ils espéraient à se camoufler de la sorte ? dans tous les cas usurpé une identité était un crime qui devait être puni.

Alors que je m'avançais tranquillement vers eux, la demi-douzaine qu'ils étaient se mirent tous à me bombarder une nouvelle fois d'ustensiles trouvés au sol. Évidemment, c'était sans mal que je les avaient esquivés ou encore repoussés par le biais d'un simple kunai. Avant qu'ils ne puissent reprendre de nouvelles armes, je leur balançais une technique de type Fuuton. Modérée bien évidemment. Les mettre hors d'état de nuire était mon but mais les tuer était loin de l'être. Après tout si je venais à les tuer, c'était moi qui commettait un crime et qui allait être sévèrement punie voir bannie tout bonnement.

Soufflés faiblement quelques mètres en arrières, ils avaient déjà grand mal à se relever. Le premier debout, vêtu d'un short et d'un simple t-shirt bleuâtre, s'était mis à parler à ses camarades. « C'est qu'une pimbêche ! Relevez-vous ! » Comment osait-il cet insolent. Arquant un sourcil de manière agressive, il devenait ma nouvelle cible. Alors que ses camarades se trouvaient toujours au sol, j'avais accourue vers lui pour tout simplement l'y repoussé. Sa tête frappant le sol avec violence faisait naître en moi un plaisir incommensurable. J'étais satisfaite de sa douleur à ce misérable.

Plus important que de les faire souffrir, la raison de leur présence ici était suspecte et plutôt absurde vu leur comportement. « Bon vous êtes quoi au final ? Des gamins qui jouent au ninjas ou bien des petits emmerdeurs ? » Dis-je au groupe au sol. Dans le premier cas, j'aurai simplement continuée ma route mais, dans le second cas, j'en serais revenue à ma première pensée. Question de principe. « Laisse nous tranquille ! C'pas toi qui va nous arrêter dans notre but ! » Ces paroles provenait encore et toujours du même insolent. Quant aux autres garçons, ils étaient beaucoup moins excités et prenaient comptes de mes conseils de rester tranquille. Ils s'escrimaient déjà contre le sol pour se relever sans même l'envie de continuer. Difficile de ne pas situer le chef de bande. A vrai dire, le seul à hurler pour un rien.

Un bruit de chariot se fit entendre assez loin derrière. Quelqu'un était en approche mais, ma vision ne me permettait pas encore de déceler ce que c'était très exactement. De toute évidence, je n'allais pas tarder à le savoir. Il fallait que je maitrise ces joyeux lurons avant toute chose. cinq d'entre-eux avaient déjà perdus toute envie de se battre mais, un restait de marbre, même au sol il ne comptait pas se rendre. Se relevant griffés et couvert de bleus, il se mit à courir vers ma personne comme un taureau chargerait sa cible.



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MessageSujet: Re: La botanique en terrain inapproprié.   La botanique en terrain inapproprié. EmptySam 6 Oct - 22:02



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    Chapitre IV : Une mission ? What !?






C'est sans surprise que cet humanoïde qui me chargeait avait fini par encore une fois, rencontrer le sol poussiéreux et surtout rocheux. Son visage était en sang mais, malgré ces blessure bien présentes, il ne comptait probablement pas abandonné, quelle tête de mule celui-là. Toutes ses attaques finissaient dans le même état mais, sa hargne ne cessait d'augmenter devant les yeux ébahis de ses camarades. Il leur redonnait presque l'envie de se battre mais, un simple regard de ma part les en dissuadait. Peu importe le nombre de fois que le gamin rencontrait le sol, il se relevait encore et encore bien plus amoché que la fois précédente. Son nez éclaté et la bouche recouverte de sang, il avait une apparence vampirique. Quant au bruit de chariot précédemment entendu, il n'était vraiment plus très loin à une vingtaine de mètres tout au plus. Mes yeux pouvaient aisément apercevoir de quoi il s'agissait réellement. Pour dire vrai, il n'y avait pas de quoi s'inquiéter, loin de là.

Le bruit ne provenait que d'un petit chariot de provision poussé par un marchand du village voisin certainement venu faire un échange économique. Néanmoins, c'était son attitude qui m'intriguait au plus haut point. En effet, il ne semblait pas avoir l'esprit tranquille posant son regard à droite à gauche jusqu'à ce qu'il nous aperçoive. « S'il vous plait, ne me faites pas de mal ! » Dit-il s'agenouillant devant ces gamins et moi-même. Eux baissaient leurs têtes comme signe de rédemption tandis que moi, j'étais encore plus troublée. « Ahah ! Voilà quelqu'un qui a tout compris, fait de même vieille folle ! » Des paroles insensées avant que leur destinataire ne refoule encore une fois ses pensées poisseuses au sol. D'un voix douce et sereine, je m'étais mise à questionner la marchand qui dans son élan de crainte s'était relevé m'expliquant le réel fond du problème. Ces gamins n'étaient ni shinobis ni des enfants en train de s'amuser mais, de réelles embrouilles pour leur village natale, le village caché de la foudre.

« Cela fait quelques semaines déjà que ces gosses rôdent près d'ici interceptant tous transports de marchandises envers Kumo. Et c'est qu'ils sont robustes. D'ailleurs cette livraison allait être la dernière si un incident s'était encore produit ! L'économie de Kumo allait en prendre un grand coup croyez moi. vous devriez d'ailleurs emmenés ces garnements auprès du Raikage, il me semble qu'un avis de recherche ai été lancé. » C'était clair comme de l'eau de roche désormais. Alors que je laissais ce marchand continuer sa route, je transmettais à ces gamin mes futures actions. « Eh bien vous l'avez entendu n'est-ce pas, en route mes p'tits ! » Cinq d'entre-eux, les plus, sages, prenaient la tête tandis que le sixième continuait de m'attaquer en vain. C'était à croire qu'eux avait simplement été attiré dans cet attirail d'ennuis par le même gars alors qu'ils n'en avaient pas la réelle envie. Afin d'être tranquille pour le voyage, un grand coup sur la tête du plus turbulent avait suffit amplement pour le mettre KO obligeant ainsi ses camarades à le transporter.

La route ne fut donc pas très rapide, car ils avaient tous du mal à le porter et ce même à plusieurs. A croire qu'ils n'étaient pas seulement plein de courage mais aussi pleins d'autres choses. Au villages, tous les yeux étaient rivés sur nous et j’entendais mêmes les villageois murmurer des choses abjectes à mon égard. Comme quoi il était honteux de mener des enfants ainsi. s'il savaient au moins de quoi ils parlaient ceux-là ... Malgré tout et surtout malgré le transport encombrant, notre arrivée au bâtiment principal fut comme un soulagement.

Il y eut un seul problème, le gamin turbulent s'était réveillé de son coma temporaire. Troublé dans un début par l'environnement changé, il fut par la suite encore plus enragé. Toutefois, sa rage fut interrompue par une voix masculine et extrêmement grave de derrière lui. Il s'agissait de l'un des hauts dirigeant du pays de la foudre qui n'était pas méconnu de ces gamins, car même le plus hargneux d'entre-eux était comme un toutou devant lui. « Ceux-là posaient quelques soucis à l'ouest du village ... » Dis-je d'un ton ironique et tout sourire. Il était forcément au courant, car il m'avait convié à son bureau dans un espace temps postérieur afin de recevoir une récompense pour cette inopinée mission qui m'avait été inconnue.

Ces gamins je ne donnais pas cher de leur peau bien que je pense qu'ils n'en sont pas à leur première bêtise par le même instigateur de soucis. De toute manière, la suite ne me regardait pas. Prônant une direction complètement opposée, je me dirigeais vers mon habitation afin de changer tenue. La journée qui s'annonçait paisible avait été bien ennuyeuse au final, car ces fichus gamins étaient parvenu à interrompre un moment de détente crucial.


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