L'intimidation c'est moche... Mission de Rang C (solo)

I hate bullying!

Pour la première fois de ma vie, je n’arrivais pas à trouver le sommeil. Je me tournais et retournais dans mon lit avec mon chat qui n’arrêtait pas de venir me lécher la figure. Ce qui m’énervait le plus dans tout ça c’est que je ne sais même pas ce qu’il avait touché avec sa langue avec de la déposer sur mon visage. Ouais j’avoue… Ça me répugne. Finalement assis dans mon lit, je mis mon pull et montai sur le toit de la maison. J’avais les yeux qui me piquaient lorsque je vis le soleil se lever sur le village d’Iwa. Bah au moins je ne pourrai pas dire que je n’ai jamais vu un lever de Soleil. M’étirant de tout mon corps, j’entendis une voix de souris m’appeler. Faisant l’oreille sourde, je savais très bien qu’il s’agissait de ma petite sœur et pourtant, je lui ai dit bien des fois de ne pas corrompre mon sommeil réveillé. Lorsque je levais l’œil sur elle, je vis ses bras faire de grands gestes. Peut-être voulait-elle faire atterrir un avion? Mon regard se tourna subitement vers les cieux. Ah bah non! Descendant de mon perchoir, elle me montra un parchemin qu’elle avait en main. Le prenant par moi-même, je compris rapidement qu’il s’agissait d’une mission à mon nom. Si tôt? Peu importe, je me vêtis de mes vêtements habituels pour rencontrer le Tsuchikage afin de connaître les normes de cette mission. Je secouais les cheveux entremêlés de ma petite sœur avant d’avertir mes parents que je quittais le milieu familial. Le sac à l’épaule et une pomme à la main, je me dirigeai les yeux endoloris par le manque de sommeil vers le bureau de mon dirigeant. Après avoir cogné à sa porte, j’entendis sa voix rude et vieille m’inviter à entrer. Il n’a pas changé. J’ai toujours été obsédé par son énorme nez trapu et sa petite taille de nain. Il me faisait penser au lapin dans une histoire je crois que c’est Alice au pays des…des…bons peu importe il me fait penser à un petit lapin voilà tout! Je dois avouer qu’imaginer un Kage l’homme le plus fort du village en mammifère sur deux pattes c’est plutôt…insultant. Mais bon! Il ne lit pas dans mes pensées je suis bien le seul et unique à penser ce que je pense. Lorsqu’il m’annonça qu’une mission de rang C m’attendait j’étais plutôt déconcerté à l’idée d’avoir été rappelé pour ça. Je me suis demandé si j’apporte une carotte et apprivoise mon Kage avec va-t-il me donner une mission de plus haut rang humm…Enfin, cette idée farfelue s’éteint lorsque j’entendis les ordres de ma tâche.

Un enfant de l'académie subissait des sévices de la part de ses camarades de classe. Il a décidé de s'enfuir de chez lui, ça fait exactement une demi-journée que ses parents sont sans nouvelles. Retrouvez le plus vite possible, avant que le pire soit à venir..

Premièrement, le seul fait de savoir que cet enfant était intimidé me donnait mal au cœur. Je détestais l’intimidation. Une preuve de rabaissement et de domination, je trouve ça pathétique. Croire qu’on est parfait lorsqu’on écrase les autres avec nos paroles blessantes je trouve ça complètement stupide… À la fin du message, je froissai la feuille sans m’en rendre compte prit par une colère me rongeant les émotions. Le Tsuchikage l’avait bien vue, mais pourtant cela m’était égal. Tournant les talons, je sortis rapidement du bureau pour trouver au plus vite ce garçon. Ces enfoirés vont payer! Tout d’abord, je devrais questionner les proches de ce jeunot ensuite, je ferais un plan des secteurs qu’il a visité dernièrement et finalement, j’irai sérieusement à sa recherche. Je n’avais pas de temps à perdre, ses proches attendaient et lui périssait. Je croisais les doigts afin qu’il n’ait pas l’intention d’en finir avec sa propre vie. Il ne devait pas la gâcher pour ces minables qui l’ont insulté. Malgré le fait qu’on soit des ninjas, je crois que des choses comme celle-ci ne doivent pas être prises à la légère. Un cours là-dessus, une heure pour discuter de cela? Peu importe, certains revirent mal lorsqu’ils se font intimidés d’autres en souffrent et d’autres en meurent. Une chance pour moi, j’ai vécu avec des parents m’enseignant ce genre de chose qu’il était mal poli de ne pas dire bonjour que l’important c’était de participer et surtout de ne jamais intimidé. En gros, ne pas faire ce que tu aimerais que les autres te fassent (ça sonne plutôt croche, mais croyez-moi tout bon sens se retrouve derrière chaque phrase).

©Naruto Sensou

Kaboum!

Toujours à la course, je me dirige vers la maison du garçon porté disparu depuis plus de 24 heures. Selon leur emplacement géographique et la qualité du quartier, même un idiot aurait pu savoir qu’il s’agissait d’un endroit défavorisé au niveau économique. Les plafonds ne peuvent à peine soutenir quelques branches d’arbres, la végétation se mourrait dans les gaz de puanteurs qui se promenaient dans l’air et les gens se vêtissent d’habits soit recyclé ou grandement usé. Avant de me rendre au domicile du jeune perdu, j’ai dû piler dans quelques petites choses de pas trop net… J’espère que « ces choses ne respiraient pas ». Lorsque je frappai à la porte, j’avais bien peur de cogner trop fort et de par la suite, fendre le bois de cette sortie/entrée. Dans la fente d’une des planches, j’aperçus un regard rouge. Mon premier réflexe fut de plier les yeux de peur qu’il s’agisse d’un Uchiha. Oui pensé stupide, mais on n’est jamais trop prévenant! Finalement, je vis dans l’une de ses mains un mouchoir en petit tapon. Effectivement, elle avait pleuré. À peine ai-je eu le temps de me présenter, elle me fit entrer ne pouvant perdre une minute de plus pour le retour de son fils. Soudainement, lorsque je regardais les parents les larmes aux yeux et le cœur fendu, un nœud se forma dans ma gorge. Je ne sais pas comment on se sent lorsqu’un être cher se trouve dans une phase de souffrance surtout qu’il était très jeune pour ce cas. Je ne savais pas comment aborder les choses par peur de les brusquer émotionnellement parlant. Prenant une méthode plus radicale et plus officielle, je me devais de les rassurer en leur montrant que j’avais confiance en ma réussite et que je retrouverai leur petit garçon. Commençant par les lieux, je m’assurai qu’il s’est bien et beau rendu à l’école avant d’avoir été proclamée disparu et ce fut également le cas. Selon moi, il ne s’agissait aucunement d'une fugue familiale, car questionner individuellement, les parents m’ont tous les deux parlé en bien l’un de l’autre est de leur comportement envers leur enfant. Pourquoi des questions individuellement? En cas d’embrouille conjugale peut-être que l’homme maltraitait sa famille ou la femme, or, individuellement en les assurant de toute confidentialité de leurs réponses cela s’annonçait positif. Ensuite, je posais des questions plus par rapport à leur enfant; s’il revenait les larmes aux yeux, peut-être avec quelques blessures mineures et des excuses anodines, etc. Lorsque la question fut lancée, les deux parents s’échangèrent un regard septique. Ils m’informèrent qu’effectivement il avait quelques fois de petites égratignures et quelques bleus, mais cela n’était pas fréquent. Posant d’autres questions par-ci par-là, j’en vins rapidement à la conclusion qu’il ne s’agissait nullement d'intimidation physiquement parlante. Or, un fait important fut déclaré avant mon départ. Les parents du garçon me dirent qu’il allait souvent voir son ami de classe Ryu cependant, il ne l’avait jamais vu. Peut-être ne voulait-il pas montrer son côté défavorisé me disais-je? Mieux vaut avoir la certitude. Remerciant les parents d’avoir répondu aux questions, je leur promis de retrouver leur fils sain et sauf. Lorsque je sortis de la maison, je fixai les cieux sachant maintenant qu’il y avait une bonne heure d’écoulée depuis mon arrivée dans ce quartier. Maintenant que cette partie de l’opération est effectuée, je me dirigeai vers l’école voyant qu’il ne restait qu’à peine deux, trois heures avant la fin des cours à l’académie cela me donnerait assez de temps pour interroger le directeur ainsi certains élèves spécifiques. Revenant au centre du village d’Iwa, je vis quelques gamins qui couraient se prenant pour des ninjas officiels. La bonne enfance quoi! Moi aussi, à leur âge, j’aimais bien me prendre pour un vrai Shinobi et jouer avec mes amis. Lorsqu’ils me virent arriver, certains s’arrêtèrent et me fixaient. Le sourcil arqué, je ne fis que passer par l’avant pour aller rejoindre le

- Eh bien je suis sure que tu n’es pas ici parce que tu as fait des siennes. Alors qu’est-ce qui t’emmène de si bon temps? me demanda-t-il en se grattant la barbe.
Je ne pouvais pas arrêter de fixer cette barbe...si longue…si grise…Voyant qu’il me regardait je secouais ma tête légèrement revenant à la réalité.

- Disons que je suis en ce moment-même à la recherche d’un des élèves portés officiellement disparu depuis 24 heures et plus. Or, je suis venue vous voir afin de vous demander la permission d’interroger vous ainsi que certains de vos élèves pour retrouver le garçon perdu lui dis-je avec le plus grand sérieux (enfin presque).

Comme j’ai fait pour les parents du garçon (Mika), je lui ai posé des questions à savoir; quand l’avait-il vu avant sa disparition, avait-il quitté les cours avant d’être Porté Disparu et s’il se retrouvait souvent dans son bureau ou avec un autre membre du personnel. Il me spécifia la consultation fréquente du psychologue de l’école ainsi que le fait qu’il n’avait pas revu le garçon depuis la fin des classes avant sa disparition officielle. Le remerciant de cette courte rencontre, il me fit signe que je pouvais le voir quand je voulais. Ça sonne plutôt pédophile, mais ne vous inquiétez pas c’est tout à fait net ! Cela faisait longtemps que je n’avais pas longé ses couloirs qui m’étaient durement familiers. Lorsque je vis l’enseigne de PSYCHOLOGUE je me doutais bien qu’il devait se trouver ici. C’est fou comme je peux être perspicace des fois n’est-ce pas! Les jambes croisées, les lunettes sur le bout du nez, il lisait les actualités avec un crayon à la bouche. Cognant même si la porte était ouverte, il me fit signe d’entrée. Toujours aussi souriant, il me demandait ce qu’il pouvait faire pour moi. J’hésitais à lui demander un sandwich au jambon avec salade et une petite boisson gazeuse, mais je me suis retenue une petite gêne… Lui posant des questions sur le jeune Mika, il fut très ouvert à me raconter ce la plupart de ses séances avec lui ne voulant que le bien pour ce garçon. Selon ce qu’il sait, il paraît que le garçon n’aurait qu’un seul ami. Mika l’introduisait souvent dans les conversations avec le psychologue en le décrivant comme un garçon exceptionnel qui comprend tout ce qu’il lui disait. Cependant, il ne voulait ni lui dire où il habitait, ni lui dire s’il était à l’école. Lui serrant la main, je sortis afin de continuer mon enquête sur sa disparition. Arrivée à la maison, je me fis un sandwich rapide avec une canette de boisson gazeuse et je réfléchissais tranquillement à l’endroit où il pouvait bien se cacher. Malheureusement, je n’ai pas eu le temps d’aller interroger les élèves, par contre, j’irais faire un petit coucou à l’idiot ou les idiots qui ont osé l’intimider…

©Naruto Sensou

Imagine - John Lenon

Le col de ma chemise déboutonné, les cheveux ébouriffés et le café à mes lèvres, je venais de compléter ce schéma qui n’en finissait plus. La chambre en désordre, j’avais de la misère à me retrouver dans toute cette mission. Même s’il s’agissait d’une mission de rang C, je voulais être sure de mon coup et ne pas foncer s’en avoir réfléchit. L’humour n’y était plus pour ce genre de mission. J’y tenais et j’allais la réussir. Reprenant, une feuille vierge et un crayon dans ma bouche, je fis le résumé de mes résultats. Le jeune garçon, Mika, aurait disparu peu après avoir fini les cours à l’académie. Celui-ci vit dans un quartier défavoriser à quelques mètres de son milieu scolaire qui est au centre du village. Donc, soit il se serait fait attaquer, soit il se serait enfui pour mettre fin à ses jours. Cependant, ce qui m’étonnait c’était cette disparition sans lettre pour ses proches ou même ses parents. De plus, un autre point m’échappait. Ce fameux « ami », que les parents de Mika n’avaient jamais rencontré auparavant et dont la complicité et les liens en étaient très fort quand est-il? J’avais posé quelques questions à ce propos au psychologue ainsi qu’au directeur ni un ni l’autre n’affirme connaître ce garçon. Un hors la loi? Peu importe qui est cet ami d’une façon ou d’une autre, il est en danger. Prit dans ses songes d’horreurs, ma mère me fit signe de venir dans la cuisine, quelqu’un était à l’appareil à mon insu. Il s’agissait du directeur de l’académie que j’avais récemment rencontré dans la journée. Le foulard du jeune garçon aurait été retrouvé dans les sentiers par une bande de gamin de l’école. Septique, je me dirigeai sans plus tardé à l’école. Le groupe de garçon vint à ma rencontre et me montra l’écharpe. Je demandai à la bande de gamin de me conduire à l’endroit où ils avaient trouvé l’écharpe. Plus on marchait, plus j’avais l’impression que ces garçons se foutaient de moi. Je changeai rapidement d’avis lorsque je vis le jeune garçon en bas d’une falaise sur l’un des paliers de celle-ci. Lorsque mon regard se porta un peu plus loin, je remarquai le rapide qui s’y trouvait. Mouais…Mieux valait faire vite! Sortant de ma pochette d’arme un kunai relié à un fil, je le plantai dans la terre et demanda à la bande de gamin de s’assurer qu’il ne tombe pas. Le chakra à mes pieds, je descendis tranquillement vers le garçon inconscient. Malgré le fait que je ne sois pas spécialisé dans l’Irou Ninjutsu, je savais très bien qu’il fallait vérifier le pouls de la personne pour savoir si elle était toujours consciente ou plutôt en vie. Je ne suis pas si colon que ça quoi! Comme vous vous en doutez bien, il respirait encore. Le prenant sur mon dos, je revins auprès des autres garçons toujours avec Mika. Nous revînmes sur nos pas avec un rythme plus accéléré en direction de l’hôpital d’Iwa. Assis dans une chaise d’attente, je vis les parents de Mika arrivée. Je leurs serrèrent la main et ils me remercièrent. Cela s’arrêta la et je retournai au bureau du Tsuchikage pour lui faire mon rapport. Une semaine plus tard, je vins cogner à nouveau à cette porte que dont j’avais vu le regard attristé des parents du garçon disparu. Maintenant, ils étaient pétillant de bonheur ce qui me valut un sourire. Lorsque le jeune Mika me vit, il s’inclina en guise de remerciement. J’annonçai à ses parents que je l’accompagnerai pour son retour à l’école je devais avoir une petite conversation avec quelques personnes…Certains me reconnurent dans la cour d’autres étaient surpris de ma venue en compagnie du garçon. Ébouriffant ses cheveux, je lui souhaitai une bonne journée en rajoutant « petit frère ». Soudainement, je pouvais presque entendre la gorge de certains se nouées. Le sourire aux lèvres, je revins le soir lorsqu’il finit les cours. Marchant à ses côtés, nous nous arrêtions prêt dans le gazon pour discuter. Ce garçon m’intriguait.

« Je n’ai jamais compris comment ton petit corps a bien pu se ramasser au bas de cette falaise dis-je en jouant avec des brindilles. »

« Disons que…j’ai essayé de suivre mon ami…me répondit-il dans un murmure à peine percevable »

« Ton ami? C’est bizarre je ne l’ai pas vue dis-je d’ironie voulant savoir plutôt qui était cet ami »

« Eh bien cet ami…il est imaginaire. Je n’ai jamais eu un vrai ami…Je croyais combler ce vide en m’imaginant ce parfait ami. Rapidement, je devins fou avec toute cette idée d’ami inexistant… »

Riant de bon cœur, je lui ébouriffai les cheveux à nouveaux.

« Ah oui et moi je suis quoi alors? Lui demandais-je. »

Nous avons passé toute la fin d’après-midi dans l’herbe. Je le raccompagnai chez lui et depuis ce temps, il devint comme un petit frère pour moi.

©Naruto Sensou

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