Hiren Kuchuu, 100%

- Maman ?

Les couloirs de la maison étaient sombres, quelques rayons lumineux venant de la lune passaient entre les volets de bois. Les pas de la jeune fille raisonnaient sur le plancher craquant de celle-ci. Pieds nus sur le bois humide, la jeune fille avançait craintive vers la chambre de sa mère où elle avait entendu quelque chose de lourd tomber. L’appelant à quelques reprises mais sans réponse, cette dernière commençait à ralentir pour s’attarder d’avantage sur les bruits qu’il y avait autour d’elle. Son coeur battait terriblement fort, sa respiration faisait bourdonner ses oreilles. Incapable de fermer les yeux, Hiren en avait les larmes aux yeux. La gamine s’arrêtait devant la porte de la chambre maîtresse de la maison avec son doudou dans les bras. La main tremblante, elle l’avançait vers la poignée pour ensuite l’entourer de ses doigts frivoles. L’enfant ravalait sa salive et au moment où elle vint à tourner la poigné, la porte s’ouvrit tirant l’enfant avec elle. Perdant l’équilibre, la jeune fille fit deux pas vers l’avant avec la tête baissés. Cette dernière n’eut pas le temps de crier ni même la force dalleurs, qu’elle se cognait contre quelque chose qui arrêtait sa chute. Ce quelque chose l’avait empoigné par le bras et la levait brutalement. Dans ce mouvement, Hiren se mettait à pleurer. C’est alors que celle-ci levait les yeux au dessus de l’épaule de son agresseur voyant le corps inanimé de sa mère sur le plancher de sa chambre baignant dans son propre sang. À ce moment là, la gamine se mit à paniquer. Celle-ci hurlait de peur, pleurait et bougeait dans tous les sens pour qu’il finisse par la lâcher. Cet homme à la peau bleu et au visage lui faisant penser à un requin se mit à sourire d’un air malsain en la fixant. Hiren eut un fixe sur ses dents pointues ce qui la paralysait. C’est alors que ce dernier commençait à dégainer une arme de son dos.

C’est alors qu’un bruit vraiment faible mais rapide vint à passer tout près de l’oreille de la jeune fille pour ensuite blesser l’homme requin qui la tenait. C’est à ce moment qu’il la lâchait la laissant tomber dans les bras de quelqu’un d’autre qui l’amenait hors de la maison. Par-dessus l’épaule de l’homme qui l’avait sauvé de son agresseur, cette dernière remarquait deux hommes face au requin avec leurs armes dressés puis ensuite elle ne voyait plus. Encore sous le choque, la gamine levait les yeux vers la personne l’ayant sauvé. Silencieuse, cette dernière l’observait. Celui-ci se tenait la tête bien haute pour regarder son chemin. Sur son front un large bandeau avec dessus une plaque de métal miroitante qui attirait son attention. L’emblème du village de Kiri y était même gravé. Selon ce qu’elle connaissait de la hiérarchie sociale de son village, les hommes portant de tels bandeaux étaient des ninjas. Des gens ayant la capacité d’utiliser leurs chakra pour en exploiter son pouvoir afin de l’utiliser pour protéger son village et ses habitants ou encore, certains comme l’homme requin, les utilises pour faire le mal et leurs propres idéaux. Mais ce qui est rassurant, c’est qu’ils ne sont pas tous méchant. L’homme amenait la gamine en lieux sur au village, il la faisait entrer dans la tour du Mizukage et l’installait sur un petit canapé dans une sorte de salle de détente pour employés. C’est alors qu’après lui avoir laissé un petit sourire pour la réconforter, l’homme quittait la pièce. Le doudou encore entre ses mains, celle-ci le serrait très fort contre elle en se recroquevillant dans le coin du canapé cachée dans les coussins. Celle-ci en vint même jusqu’à s’endormir dans les bras de Morphée.

En se réveillant le lendemain matin, la jeune fille était dans une petite salle toute blanche avec une grande fenêtre fermée par où entrait quelques rayons de soleil, enfin, les plus forts qui réussissaient à passer à travers l’épaisse brume de Kiri. De grands néons bourdonnaient au plafond et autour d’elle des machines médicales pas en marche. La jeune fille regardait ensuite dans quoi elle était couchée et pouvait remarquer qu’elle ne portait plus sa tenue de nuit bleu ciel mais un vêtement hermétique assez inconfortable et sans véritable esthétique. Pensant avoir fait un horrible rêve la nuit dernière, la jeune fille commençait maintenant à craindre que cela s’était peut-être bien passé. Les larmes aux yeux, Hiren commençait à s’énerver et bondit du lit de l’infirmerie pour être par terre et se mit à avancer vers la porte de cette chambre et c’est alors qu’elle s’ouvrait devant elle. La gamine se mit à crier de peur se souvenant de l’homme requin la veille et l’infirmière à son tour se mit à crier ne s’attendant pas du tout à la voir debout à cette heure et encore moins devant la porte pour sortir. La femme entrait pour ensuite fermer derrière elle et l’inviter à s’assoir sur le lit. N’ayant d’autres choix que de faire ce que la dame lui demandait, l’enfant prenait place sur le lit et écoutait le discours de la demoiselle. Cette dernière lui demandait comment elle allait, si elle avait mal ou quoi que ce soit sur sa santé avant d’aborder le sujet de la nuit passée. C’est alors qu’après quelques minutes, cette dernière venait au fait que la mère de la gamine était décédé et qu’ils lui avaient trouvé un endroit où vivre et qu’elle ne serait pas seul. Toutes ces paroles ne faisait que lui faire peur d’avantage, ses larmes roulaient telles des perles salés le long de ses joues séchant sous son menton.

Hiren n’a jamais été un enfant à problème. C’était une jeune fille sage qui passait la plus part de son temps à observer les papillons et les bercer sur ses doigts. Calme et en paix avec elle-même. Cette dernière était toujours souriante et riait toujours. Mais depuis la mort de sa mère, sa joie de vivre s’était légèrement dissipée. Mais une fois son deuil fait après quelques mois dans sa nouvelle famille, on peut remarquer quelques changements, déjà, elle était plus souriante et plus heureuse. Par moments même elle tentait de dire des blagues mais sans gros succès ou réussites mais le fait de la voir ainsi les rendait tous émus. Lorsqu’elle était dehors, celle-ci passait son temps à admirer les papillons alors que les autres jouaient à des jeux plus violents ou à s’entraîner car ils étudiaient à l’académie. Hiren n’avait pas vraiment d’ami à cause de son comportement distant et lunatique mais pourtant, elle était capable de vivre avec les autres et de socialiser comme tout le monde. C’est alors qu’après quelques temps après avoir observé les ninjas et les élèves faire des travaux dans le village, s’entraîner et aider les gens, cette dernière commençait à s’en intéresser. C’est donc lors du repas qu’Hiren en abordait le sujet comme quoi elle aimerait s’inscrire à l’académie et poursuivre la voie du ninja pour servir et protéger les résidants du village de Kiri. C’était de biens belles paroles qu’elle leur disait. Cependant, il n’était pas seulement question d’aider les gens, ce chemin était bien dangereux et c’était ce qui inquiétait ses beaux parents. Mais lui refuser serait dommage aussi. C’est donc avec hésitation que ceux-ci décidèrent de l’inscrire à l’académie pour la nouvelle année. Par seulement pour qu’elle devienne ninja mais aussi pour l’intégrer dans le village pour qu’elle ait d’autres amis que les insectes et les animaux. Pour qu’elle apprenne à vivre avec les autres et s’amuser avec eux. Cela allait lui être bénéfique en beaucoup de choses, bien plus qu’elle ne le croyait.

Lors de sa première année à l’académie, cette dernière apprenait à maîtriser son chakra, à ouvrir ses flux pour les exploiter. Ce qu’elle aimait particulièrement de ses entraiment, c’était lorsqu’elle montait dans les arbres ou marchait sur l’eau. Pour y arriver, les ninjas devaient surtout se concentrer pour bien doser leur chakra mais pour Hiren, tout semblait plus facile car elle en était fascinée et sa détermination à vouloir réussir rendait tout si facile qu’elle n’avait pas à y mettre les mêmes efforts que les autres. C’est ensuite que vers la fin des cours d’aspirant ninjas, tous durent prendre dans leurs mains une feuille de chakra qui allait leur révéler la nature de leur chakra. Dans le cas de la jeune fille, cette dernière possédait l’élément mère du feu. Celle-ci différente de tous les autres ninjas se faisait drôlement regarder. Déjà qu’elle ne vivait pas avec ses vrais parents, on commençait à beaucoup parler à son sujet, on en disait de choses assez horribles même. Mais la critique ne la touchait pas, ce qu’on pensait d’elle, elle ne s’en faisait pas sachant qu’ils ignoraient tous le fond de l’histoire, le plus important, c’était qu’elle ne l’oubliait pas. Mais il était vrai qu’Hiren se demandait pourquoi est-ce qu’elle possédait l’affinité Katon alors que tous les autres possédaient le suiton. Il y avait forcément quelque chose qui pouvait expliquer ce phénomène en quelque part. C’est alors que lors de la saison d’apprentissage, les équipes respectives de jeunes ninjas étaient chargés d’accomplir de diverses missions telles : Retrouver un chat, nettoyer les rues du village caché de Kiri, enlever les mauvais herbes d’un jardin, escorter une femme âgé à son domicile et encore bien d’autre missions qui servait surtout d’aide humanitaires aux citoyens mais avec au bout de la ligne, une petite compensation en ryos pour les remercier. Aussi, plus ils accomplissaient des missions, plus ils se faisaient un nom pour avoir des chances de passer au rang suivant et également être référés à des missions plus importantes qui pourrait les amenés à sortir du village.

Le soir, il lui arrivait également de s’entraîner chez elle dans la cour arrière à maîtriser son élément mère, le katon. Cependant, ce genre de pratique rendait ses beaux parents nerveux en vue de tout voir brûler suite à un accident. Une chose qu’Hiren comprenait bien dalleurs et c’est pourquoi que celle-ci commençait à voir des amis avec qui elle allait s’entraîner à la salle d’entraînement devant respecter un couvre-feu pour ne pas que ceux-ci soient inquiets. Toujours ponctuelle et en un morceau, ils n’avaient rien à lui reproché et rien à lui en vouloir. Tout ce qu’elle faisait était respecté et dans l’ordre que ces derniers voulaient qu’elle le fasse. Sans se plaindre elle obéissait n’ayant pas vraiment de crises pour révoquer le changement en ces lieux. Dalleurs, elle se voyait mal de leur reprocher quoi que ce soit. Après tout, ils étaient correcte avec elle, ils l’avaient hébergés, ils l’ont nourrit, vêtu et blanchit. Ils s’en sont occupés comme si elle était leur propre enfant et comme si elle était de la famille depuis toujours. Alors pourquoi leur en voudrait-elle ? On dit que c’est un cheminement normal pour chaque jeune adolescent, seulement, Hiren n’avait rien à dire sur sa situation car elle était déjà très bien ainsi. Ses entraînements avec ses camarades ainsi que son équipe finissaient par avoir de bons résultats et à la rendre meilleur encore qu’elle ne l’était avant. Ayant beaucoup travaillée avec des ninjas utilisant des techniques suiton, celle-ci pouvait remarquer en elle, une certaine volonté venant de son chakra incapable de deviner s’il était prêt à accueillir le suiton comme seconde affinité. Mais pour le savoir, la jeune fille devait d’abord maîtriser parfaitement son katon avant de se lancer dans d’autres projets aussi grands les uns que les autres. Quelques temps après ceux-ci avaient passés l’examen genin les amenant à faire des missions plus importantes cette fois. À quelques reprises, elle et sont équipent avaient étés envoyé dans des missions qui les obligeait à sortir du village pour la mener à bien. Le genre de missions exécutés hors du village était des escortes, retrouver un enfant en fugue, monter la garde. Le genre de mission qui dérangeait un peu ses parents mais qui ne les faisait pas trop réagir puisqu’ils avaient confiance et qu’il ne semblait jamais y avoir trop de problèmes jusqu’au jour où des déserteurs se sont dressés devant eux pour s’emparer de quelque chose en particulier.

Cette dernière ainsi que son équipe marchait sur une des Îles de Mizu no kuni. Ceux-ci étaient à la recherche de deux frères et sœur d’un assez jeune âge qui avait disparut en fin de journée. Cela faisait déjà quelques heures qu’ils les cherchaient et toujours sans succès. Même Hiren avec ses techniques sensorielles n’arrivait pas à les localiser par leur chakra. Craignant horriblement qu’ils étaient morts, les ninjas de l’équipe deux fouillaient les bois de fond en comble en les appelant par leur nom. Même le juunin l’accompagnant craignait le pire. Tous se questionnaient sur la façon dont ils allaient s’y prendre pour expliquer à la famille la mort de leurs enfants. Mais ce qui était sur, c’est qu’ils n’allaient pas quitter les Îles sans leurs corps morts ou vifs. Les heures passaient mais toujours rien hors, une petite vague de chakra attirant l’attention de la kunoichi. Rapidement, celle-ci entraînait son équipe avec quelle dans la direction en question. Après quelques secondes de course pour s’y rendre, le juunin de l’équipe deux se plaçait devant ses ninjas pour les arrêtés. Hiren la première se cognait contre l’homme en autorité suivit des deux autres genins. Des bruits étouffés attiraient l’attention des jeunes adolescents qui tournaient la tête vers ceci. Les deux jeune gens qui avaient étés porté disparut se trouvait devant eux ligotés des bien aux épaules avec un bandeau sur la bouche les empêchant de crier. Après une courte réflexion sur la situation, la kunoichi sensorielle comprenait qu’ils étaient prit dans une entrave dissimulant leurs chakra. Puis sautant d’un arbre, un grand homme tout de noir vêtu atterrissait devant l’équipe avec un horrible sourire à la bouche. L’homme levait la tête vers le juunin et lui tendit la main pour lui demander :

- Faisons un marché, je te rends ces gamins sans importances et tu la rend !

Le maître de l’équipe deux prit Hiren par le poignet en se reculant et se penchait lentement au dessus d’elle pour lui dire à voix basse :

-Lorsque je te le dirai, cours et ne t’arrêtes surtout pas. Suite à ces paroles, l’homme au bandeau rayé se mit à rire aux éclats et à s’approcher du juunin qui commençait à se redresser se plaçant d’avantage devant Hiren pour la protéger :

- Crois-tu vraiment qu’elle sera capable de me fuir ? C’est alors que ce dernier se penchait au niveau de la genin en lui tendant la main :

- Viens avec moi Hiren, il n’y a que moi qui peux te protéger dans ce monde. Après tout, qui peut mieux protéger les siens que la famille ?

Ces paroles vinrent à la perturber. Est-ce que ce dernier insinuait-il qu’ils étaient de la même famille ? Pourtant, ses grands yeux d’un bleu très pâle et ses cheveux blonds ne semblaient pas mentir mais ce n’était pourtant pas une grande preuve génétique. La genin baissait la tête vers sa main pour relever les yeux vers ceux du ninja qui dans un élan commençait à vouloir se jeter sur elle. Rapidement, son sensei lui criait de courir avant de prendre l’homme par la gorge. Ayant pivotée pour se mettre à courir, la jeune fille partait se perdre dans les bois suivant une route dérisoire. Affolée, Hiren ne savait pas où elle allait et ne se sentait vraiment pas en sécurité. Trop préoccupée à courir, celle-ci ne portait pas attention au chakra qui l’entourait. La brume l’empêchait de voir à cinq mètres d’elle jusqu’à arriver entre quelques arbre où elle ne voyait même pas à un mètre d’elle. La brume était bien plus épaisse et froide. C’est alors que devant elle, celle-ci entendit la voix de l’homme s’exclamer le nom d’une technique katon que la kunoichi ne connaissait pas : Katon, les lanternes démoniaques. Derrière le nuage de brume, celle-ci réussissait à voir de petites auras claires au sol et des lueurs rouges monter pour sortir de la brume afin de se jeter vers la genin. Hiren se jetait au sol pour les éviter et ces petits visages de démons enflammés suivaient leurs chemins pour se jeter plus loin. Couchée par terre les bras allongés devant elle, la jeune fille levait la tête pour regarder devant elle où l’homme sortait de la brume qu’il avait créé afin de la piéger. Dressé devant elle, l’homme prétendant être dans sa famille l’aidait à se relever et glissait sa main dans la lourde tignasse blonde de la jeune fille. Ne sachant pas trop comment réagir face à cela, la kunoichi ne faisait que tourner la tête vers sa main pour l’empêcher de continuer. D’un air inquiet cette dernière le regardait ayant presque envie de pleurer :

- Je te le demande une dernière fois Hiren, viens avec moi. Les femmes de notre clan sont très rares de nos jour et si précieuse. Je ne peux pas te laisser seule et risquer de te perdre.

Se reculant brusquement celle-ci se mit à se secouer la tête ne comprenant pas trop ce qu’il voulait dire mais se doutant qu’il la désirait. Et si c’était vrai et qu’elle faisait vraiment partie d’un clan où les femmes seraient d’une certaine importance, peut-être que cela pourrait expliquer l’assassinat de sa mère cette nuit là et aussi, le comportement de son sensei avant qu’elle n’eut le choix de s’enfuir. C’est alors que la genin décidait de piétiner sa peur pour s’adresser à cet homme pour lui demander de sa petite voix :

- Qui es-tu et que veux-tu ?!

D’un sourire malsain, l’homme s’approchait de la jeune fille qui elle reculait de deux pas avant de s’arrêter contre un arbre. L’homme aux cheveux blond posait ses mains contre le tronc de chaque coté de la kunoichi pour se tenir au dessus d’elle, son regard plongé dans le sien, l’homme prit la parole faisant tomber son haleine sur elle comme la rosé :

- Je m’appel Dren Kuchuu, et ce que je veux… Il est vrai que tu es un peu jeune mais… L’homme glissait sa main sur la joue de la jeune fille avant de reprendre : - Dans quelques années, nous pourrons accomplir notre devoir pour empêcher l’extermination de notre clan.

Hiren avait peur de comprendre ce qu’il voulait dire par « empêcher l’extermination de leur clan » de plus, le fait qu’il portait le même nom de famille qu’elle lui faisait croire d’avantage qu’ils étaient du même clan et l’inquiétait sérieusement. Pliant les genoux en tremblant, la jeune fille regardait toujours l’homme dans les yeux jusqu’à ce que celui-ci perde l’équilibre et se rapproche un peu de la kunoichi en poussant un gémissement de douleur et fermant les yeux. Dans une fumée brumeuse, l’homme disparut et au loin, celle-ci pouvait entendre des pas de courses. Deux juunin partirent chacun dans une direction différente pour tenter de suivre Dren et le sensei de la genin s’avançait vers elle pour la prendre dans ses bras et lui demander comme elle allait. Ne répondant pas, cette dernière se contentait de se blottir entre ses bras en fermant les yeux tentant de retenir ses larmes dans quelques reniflements. Les juunins revenaient après quelques minutes répondant négativement au sensei expliquant que l’homme s’était enfuit. Ceux-ci escortèrent la jeune fille jusqu’au village afin de la ramener chez ses beaux parents et leurs expliquer la situation ainsi que ce qui venait de ce produire. En peine la femme prit Hiren dans ses bras et lui caressait les cheveux en lui offrant quelques choux baisés sur le front. L’homme tant qu’à lui continuait de questionner le juunin sur ce qui ce passait en caressant le dos de la genin. La situation était délicate et allait le devenir d’avantage lorsque cette dernière grandira car elle sera de plus en plus apte à servir de mère pour les prochains membres du clan et Dren ne serra forcément pas le seul à la convoiter s’il y en avait d’autres comme eux.

Depuis ce jour, les beaux parents de la jeune fille semblaient réticents à l’idée de la laisser partir hors des limites du village mais ils devaient garder ce mal en patience car depuis, rien de semblable ne s’était reproduit. De plus, s’ils voulaient qu’Hiren poursuive son rêve de devenir ninja et ainsi gravir les échelons, ils ne pouvaient pas la garder captive chez elle dans le village, car dans ce cas, elle serait malheureuse. Continuant donc à vivre normalement avec toujours cette crainte de devoir affronter à nouveau cet homme, ceci la motivait d’avantage à s’entraîner et apprendre. Les missions défilaient devant son équipe, leur dossier de recommandation grossissait à vue d’œil tout comme leur compte de banque. Leur sensei vint même à recommander l’équipe deux à passer le prochain examen chuunin qu’il y aurait lieu sachant qu’ils étaient tous prêt. Une bonne équipe et des ninjas dévoués pour leur village. Pour se préparer d’avantage pour cet examen, les ninjas devaient faire preuve de volonté et devaient s’entraîner d’avantage, surtout pour leur travaille d’équipe bien qu’il ne soit pas médiocre non plus. Seulement, le juunin responsable de l’équipe les avait bien avertit à ce sujet et serait bien important qu’ils s’entendent bien et soient capable de bien coopérés. Et comme ils avaient un ninja sensorielle, un de Taijutsu et un autre de type genjutsu, il serait facile d’user de stratégie. De plus, bien qu’ils viennent tous de Kiri, l’équipe bénéficiait des éléments : feu, eau terre. En combinant tous leurs forces, ils arriveraient certainement à un bon niveau. Les hauts placés du village n’avaient aucune crainte face au niveau de ceux-ci ainsi qu’à leurs compétences. Seulement, on craignait que Dren ne vienne troubler cet examen pour Hiren.

Passant au dessus de leurs craintes, ceux-ci envoyèrent l’équipe deux à l’examen, la première équipe genin envoyée si tôt à ce examen, le seconde serait dans trois autres saisons. Suite à l’inscription, ils durent passer un petit teste théorique afin d’éliminer quelques ninjas avant de passer à la seconde partie de l’examen. Dans cet examen, le but était de tricher sans se faire repérer. Pour ce faire, ils attendirent que l’examen soit presque terminé pour que l’un des membres de l’équipe ne se lève en levant son crayon, ce dernier s’écriait quelque chose pour attirer l’attention de tous qui se mirent inconsciemment à fixer le crayon les faisant plonger dans un genjutsu. Hiren à son tour s’assurait que tous soient prient de ce genjutsu avant qu’ils ne se lèvent pour prendre des réponses. Lorsqu’ils furent assit à nouveau, l’illusion fut levée et tous pouvaient continuer comme si rien ne s’était jamais passé. Des évaluateurs se sont mit à noter ensuite et ils passèrent la première partie. En second lieu, ceux-ci devaient s’aventurer en équipe dans la forêt de la mort pour s’affronter aux équipes restantes et ramener deux parchemins à la tour central du site. Chaque équipe allait commencer avec un parchemin, celui du ciel pour l’équipe deux et ils leurs faillaient donc trouver celui de la terre. Ceux-ci devaient réussir en un temps limite cette mission et survivre également. Après avoir signés les décharges de risques et responsabilités, ces derniers furent envoyés sur le terrain. Hiren portait sur elle le parchemin, si bien caché sous sa chevelure. La deuxième partie était alors commencée. Pour le moment tout ce passait à merveille, ils établissaient des stratégies et utilisaient des moyens pour ne pas être bernés. De plus, avec un ninja sensoriel, il était difficile de se faire avoir. Le plus difficile était surement de se trouver de la nourriture dans cette immense forêt et encore, ils n’avaient toujours pas rencontré d’ennemis.

Les heures passaient et les ninjas commençaient à être fatigués. Il était donc l’heure de s’arrêter pour camper. Ils devaient aussi établir des heures de couchés et de levés pour tous car ils ne pouvaient pas tous dormir et risquer de se faire attaqués pendant. Donc le chiffre de garde avait été établi, Hiren pouvait aller dormir en premier lieu avec l’autre ninja alors qu’un restait éveillé. Au deuxième chiffre, il allait réveiller le genin qui s’était endormit avec elle pour ensuite en pleine nuit vers deux heures du matin, il allait réveiller la jeune fille. Le temps avançait, mais sans rien à signaler. C’est alors qu’après quelques heures, Hiren devait se lever pour son tour de garde jusqu’au matin là où ils allaient reprendre la marche. Habillée et debout, la jeune fille commençait son tour de gai avec les nerfs au vif. Mais de quoi s’inquiétait-elle ?

Seule dans la nuit, la jeune kunoichi s’aventurait dans le périmètre établit autour du campement pour y retourner. Seuls ses pas résonnaient dans le silence ainsi que les claquements du bois qui brûlait dans le feu. Les mouvements des flammes créaient des ombres mouvantes faisant voir à celle-ci plusieurs choses irréelles. S’assurant à tous les cinq minutes qu’elle n’était pas sous l’emprise d’un genjutsu, elle utilisait ses techniques sensorielles pour arrêtés de s’inquiéter pour rien. Les minutes semblaient être des heures mais pourtant, la lune n’avait toujours pas changé d’alignement avec les étoiles. S’éloignant un peu du feu pour regarder autour du campement et surtout pour ne pas s’endormir face à cette chaleur, Hiren établissait la sécurité du périmètre craignant de tomber sur des ennemis et devoir réveiller son équipe pour se battre. Mais pour le moment, tout semblait bien calme. L’adolescente revenait vers son territoire mais commençait à ressentir une présence. Un chakra qu’elle connaissait déjà, quelque chose qui ne pouvait qu’être mauvais signe et qui l’effrayait. Restant immobile, la peur la paralysait et c’est alors qu’un petit courant d’air venait à lui caresser la nuque sous sa lourde et épaisse chevelure blonde. Suite à ce contacte, la genin pivotait pour regarder derrière elle sans rien y voir et c’est alors que quelque chose la prit de dos dans son étreinte en posant rapidement une main sur sa bouche. Elle sentait également quelque chose se coller contre ses cheveux et le bruit d’une inspiration profonde comme si ce qui la retenait et l’empêchait de crier la humait. Cette personne semblait la caresser tendrement entre ses bras tout en faisant preuve d’agressivité vue la façon dont il la tenait.

Hiren tentait avec ses mains de dégager la sienne en lui prenant ses doigts entre les siens et tentait de tirer pour les dégager. C’est alors que cette personne prenait les poignait de l’adolescente pour les tirer puis les baisser au niveau de sa poitrine les collant contre elle en lui susurrant quelques petits « chuut, chuuut… » pour qu’elle se calme. Le petit résonnement dans ses « chuut » lui rappelait une voix qu’elle avait déjà entendue mais ne pouvait en être sure. Pourtant, son chakra ne semblait pas mentir non plus mais elle devait voir son visage pour en être sure. De ce fait, l’homme la relevait de terre pour rapidement s’approcher d’un arbre pour la faire tourner sur elle-même et l’adosser contre un tronc pour être face à elle. L’homme avait toujours sa main contre ses lèvres et l’autre autour de ses poignets et la fixait dans les yeux. En le voyant, la jeune fille se mettait à paniquer et bouger dans tous les sens. Pour tenter de l’immobiliser, l’homme se collait contre elle en avançant son visage du sien et fit pivoter sa main de sorte à ce que ses doigts lâchent sa bouche et aillent se glisser sous son menton pour le saisir entre son index et son pouce pour lui relever la tête :

- Comme tu vieillis bien Hiren, tu commences à devenir une femme et tout ces changements… Hmmm, tu es en beauté dis-moi.

Les sourcils de la jeune femme virent à se froncer lui donnant un air fâché presque mignon. Cette dernière tentait de le bousculer mais il était bien plus fort qu’elle et faisait preuve d’une trop grande résistance pour que cette dernière puisse le dégager. C’est donc dans un petit élan de courage que la kunoichi s’adressait avec autorité envers Dren :

- Lâches-moi, je ne t’appartiens pas et je ne serai jamais pour toi !

L’homme semblait trouver ce petit jeu amusant et c’est ce qui inquiétait la jeune fille. Restant contre elle, ce dernier la lâchait et glissait sa main dans une poche de son pantalon. L’attention d’Hiren se faisait captive de ce que Dren faisait, c’est alors qu’il sortit de celle-ci le parchemin de la terre et commençait à l’avancer vers elle pour qu’elle le prenne. Lorsqu’elle s’élançait pour le prendre dans une main, celui-ci au dernier moment le retirait pour le cacher dans son dos et la regardait avec un vilain sourire pas très réconfortant pour cette dernière :

- Pour l’avoir, tu devras faire quelque chose pour moi.

La jeune fille s’adossait lentement contre l’arbre en le regardant étrangement, doutant de ce qu’il voulait. Ce dernier approchait sa bouche de celle de la jeune femme comme pour vouloir l’embrasser et lui demandait :

- Je te le donnerai si tu me promets qu’un jour tu me laisseras te prouver que je serai capable de prendre soin de toi.

Les yeux de la jeune fille s’arrondirent. Comment ce pouvait-il qu’un tel homme pouvait portant tant d’importance à une fille comme elle. Bien sur, il voulait un jour agrandir leur clan avec elle ce qui obligeait la jeune femme à entretenir des moments plus qu’intime avec lui mais… La façon dont agissait Dren, cela lui amenait à croire qu’il ne la voulait pas que pour fonder une famille, mais aussi parce qu’il voulait peut-être l’aimer ou vivre avec elle quelque chose que seul un couple pourrait vivre. Voulait-il des sentiments avec cette histoire ? Si elle ne le laissait pas faire, elle ne le saurait jamais, mais en même temps, Hiren n’était pas du genre à dire oui si facilement et ne fait jamais de promesses en l’air. Après tout, il ne semblait pas si dangereux lorsqu’elle était seule avec lui et le moment où il décidera de lui rendre visite afin de faire ses preuves, elle serait assez forte pour le faire partir et le bousculer maintenant. C’est alors qu’après quelques minutes de réflexion, la jeune fille baissait la tête pour amener ses lèvres à dire :

- Je te promets de te laisser cette chance, à condition que tu ne viennes pas avant quatre ans.

Avec un grand sourire aux lèvres, ce dernier prit la main de la jeune fille de quinze ans dans la sienne et y déposait le parchemin entre les doigts refermant ensuite la main de l’adolescente autour. Il faisait ensuite relever la tête d’Hiren pour lui déposer un baisé sur le front avant de la lâcher complètement et de s’éloigner en la regardant :

- Comme tu le voudras.

C’est alors que dans un nuage de brume, ce dernier disparut. C’est lorsqu’il disparut enfin que cette dernière s’écroulait pour tomber à genoux au pied de l’arbre. Hiren ignorait comment l’homme avait faire pour lui dégotter ce parchemin et elle ne voulait pas le savoir. Ce qui était important, c’était qu’il n’allait pas l’harceler pendant un bon moment et qu’elle avait la victoire assurée pour l’examen chuunin. La jeune femme prit le parchemin du ciel pour les mettre à cotés et les regardait. Il était maintenant temps de rejoindre l’équipe et leur annoncer la nouvelle et aussi leur parler de la dernière visite de Dren ainsi que sa venue en ces lieux. Il était temps de gagner la partie et terminer l’examen.

C’est encore après quelques heures qu’ils eurent rejoint la tour centrale afin de compléter la dernière étape. Ceux-ci premier avec un très bon temps même, ceux-ci avaient puent se reposer jusqu’à ce que la dernière équipe ne termine. Dalleurs, c’était avec chance qu’ils eurent terminée cette étape, sans Dren, ils auraient probablement eut plus de difficultés. Lorsque la dernière équipe gagnante eut fait son entré, on déclenchait la dernière partie de l’examen chuunin. Des évaluateurs expliquaient la suite des évènements pour en venir au fait où les genin qui se trouvaient en ces lieux, devaient affronter un ninja de n’importe quel Pays et de n’importe quelle équipe, les noms allaient figurer sur un tableau et les adversaires devaient se rejoindre sur la place centrale pour un combat. Bien des gens semblaient à ce moment, craindre de devoir affronter l’équipe de Kiri, premièrement, parce qu’ils avaient terminés l’épreuve en premier lieux, mais aussi à cause de ces anciennes et horribles traditions qui autre fois obligeaient les genin de Kiri à s’entre tuer pour passer au rang suivant. Mais depuis un certains homme qu’on surnommait le démon, cette loi avait été abolie car il avait éliminés tous les genins de l’épreuve un à un. Ces souvenirs sanglant et écœurants étaient loin de fais la fierté du village caché de la brume mais pourtant, c’était toujours de cette façon que les gens les voyait. À l’unique vue de ce bandeau frontal, on y plaçait cette étiquette.

Il était vrai que dans les veines d’encore bien des jeunes ninjas de ce village coulait ce venin qui leurs donne tous cette envie de tuer, comme s’ils ne contrôlaient plus leurs corps car depuis bien des générations, c’était dans leurs nature de survivre et d’éliminer. Mais quand même beaucoup d’entre eux savaient se retenir. Mais dans le cas d’Hiren, celle-ci l’ignorait car jamais elle ne s’était réellement battue à un point elle d’en arriver là, même lors de la précédente partie de l’examen elle n’avait pas eut recourt à la violence une seule fois. Donc cette fois allait pour elle ceci allait être la première fois où elle allait réellement combattre et voir ce dont elle était capable. Cependant, elle doutait fort de ses capacités mais son sensei l’encourageait ainsi que ses coéquipiers. Pendant ce temps, des noms se défilaient et des combats s’engageaient un à la suite de l’autre ne faisant qu’un unique vainqueur à chaque fois. Certains abandonnaient et d’autres passaient près de la mort. C’est alors que ses deux coéquipiers passèrent ne restant plus qu’elle à attendre. Ses alliés avaient réussit leurs combats ne manquant plus qu’à elle de se battre contre un ninja aléatoire d’un autre pays. La tension et l’énervement semblaient monter graduellement, était-ce le bon moment de lui faire passer cette épreuve ? Après tout, rien n’arrive jamais pour rien, jamais elle n’avait fait recourt à la violence hors pour s’entraîner et envers Dren pour se protéger. Alors utiliser ses techniques pour s’en prendre à un adversaire allait être quelque chose de nouveau. Elle tout comme son sensei, allaient être impatients de voir et vivre ce moment.

Cette dernière serrait entre ses doigts moites observant avec nervosité la pancarte où s’affichaient les noms. C’est alors qu’à la fin du précédent combat, le nom d’un ninja qu’elle ne connaissait pas s’affichait suivit du sien. La jeune fille se mit à serrer ses dents et à fermer les yeux. Pour la sortir de cet état, son sensei la secouait lentement pour la faire revenir à elle. Cette dernière quittait donc son perchoir pour descendre vers l’arène central. Le ninja était un ninja du village caché du son, il avait un drôle d’allure et lui faisait un peu peur. Ce ninja se cachait tout le visage et était habillé en noir et en bandage. Seul sa bouche était visible, même qu’Hiren se demandait comme il faisait pour voir. Un sourire aux lèvres, son adversaire se tenait devant elle avec une allure fière et calme. Tant qu’à elle, celle-ci tremblait presque et ravalait sa salive. Le juunin évaluateur s’avançait pour commencer le combat après avoir lancé le combat. À ce même moment, le ninja adversaire sautait en l’air en déliant ses bandages pour découvrir ses bras. Des portés musicaux y étaient tatoués. Les yeux ronds, cette dernières regardait les notes avec de grands yeux ronds se demandant en quoi cela pouvait bien lui être utile. C’est alors que l’homme se mit à rapidement toucher des notes sur ses avants bras en prononçant le nom d’une technique étrange. Est-ce que toucher les notes était ce qui remplaçait les mudras ? Rapidement, ce dernier invoquait trois créatures assez grandes et celle-ci ce tenait haute devant elle. La jeune fille ravalait sa salive en les regardant, aussi hautes et aussi larges. C’est alors que l’écho d’une flûte de pan se mit à résonner dans l’arène. C’est alors que l’un des titans se mit à avancer vers la jeune fille quand même assez rapidement dressant en l’air ses bras pour s’élancer afin de frapper… Non, plutôt écraser la genin sous ses bras. Rapidement, cette dernière se jetait plus loin pour rouler au sol afin d’éviter le coup violent du géant.

Rapidement, cette dernière se relevait sortant d’une pochette un kunai relié à un fil assez rigide. La kunoichi envoyait le kunai sur le géant se plantant ensuite dans son bras et aucune réaction face à la douleur. C’est alors qu’un autre géant se jetait vers elle afin de l’écraser maintenant sous un grand bâton. Sautant vers l’arrière pour l’éviter, Hiren faisait une autre roulade pour être sur de bien éviter le coup et envoyait une kunai sur son bras, lui relié au bras de l’autre. Avant que le dernier ne soit commandé à l’attaquer, la jeune fille n’attendit pas pour lui envoyer le troisième kunai. Tous reliés au même fil, les mouvements qu’on leur commandait semblaient plus difficile car il y avait toujours un bras qui ne bougeait pas et s’il voulait qu’un bras bouge, il devait faire bouger l’autre et ainsi de suite. Avant que son adversaire ne réussisse à bien les faire bouger ou bien briser le fil, la jeune fille faisait des mudras en criant le nom de la technique de la balsamine afin de les lui envoyer. Relevant les yeux de sa flûte, ce dernier eut le temps d’esquiver les deux premières boules de feu avant de tomber et se les prendre une après l’autre. Se sentant assez mal tout d’un coup, Hiren arrêtait de combattre et le regardait. Celui-ci se relevait difficilement en regardant ses bras. Une grande partie de sa peau était brûlée et les écrits qu’il y avait sur ses bras étaient bien moins visibles. En état de panique, le jeune homme levait les yeux vers la kunoichi. Ce dernier sortait un kunai de sa poche et se mit à courir vers le ninja en hurlant. Rapidement, cette dernière sortait un kunai afin de le placer droit devant elle pointant vers le bas pour bloquer son coup.

Se reculant rapidement, l’adversaire relançait les assauts rapidement en gémissant. Dans d’aussi grands efforts, Hiren bloquait ses coups en gémissant un peu à son tour. Les coups des deux ninjas se faisait bien rapidement même si jusqu’à l’heure, le jeune fille ne faisait que se défendre tentant entre quelques coups en envoyer un faisant presque attention pour ne pas le toucher. Le genin de son coté continuait les assauts et allait même jusqu’à sauter au dessus d’elle pour reprendre dans son dos. Faisant pivoter ses pieds sur le sable de l’arène, cette dernière faisait relever un peu de poussière. Après l’avoir remarquée, celle-ci commençait à faire des pas rapides mais forts pour esquiver et avancer faisant relever de plus en plus la poussière jusqu’à affecter leur vue. La poussière commençait à entrer dans leurs vois respiratoires laissant le jeune s’étouffer, celle-ci contrairement à lui ne respirait pas au même rythme et prenait son temps et faisait de plus grandes expirations jusqu’à ce que la poussière s’élève assez pour leurs piquer les yeux. S’efforçant de bloquer, cette dernière cherchait aussi un moyen de lui agripper le poignet. Mais ne voyant que trop rien, cette dernière avait bien du mal à s’aligner vers celui-ci. C’est alors que le jeune homme lui envoyait un coup et sans vraiment penser aux conséquences, Hiren attrapait la lame avec sa main bloquant toutes les prochains assauts du jeune homme. La poussière retournait lentement au sol découvrant les deux genins face à face se regardant dans les yeux. Le jeune homme tentait de ramener sa lame vers lui mais la kunoichi la tenait toujours bien fermement entre ses doigts faisant perler son sang sur le sable.

Dans ces mêmes efforts, l’adolescente tirait le kunai vers elle amenant avec lui son propriétaire et s’élançait de son autre bras pour lui fracasser son poing contre son visage. C’est suite à ce violent contacte que le genin lâchait prise et tombait sur le dos relevant à lui seul une grande quantité de poussière le long de sa route. S’arrêtant deux mètres plus loin, ce dernier se voyait incapable de se relever. Replié sur lui-même, il se tenait le visage et semblait avoir mal au dos. Après avoir jeté un dernier regard sur lui, Hiren baissait les yeux vers sa main avec le kunai et le relâchait lentement pour le faire tomber par terre. La lame était tâchée de son sang, ainsi que le sol. Relevant la tête vers le juunin qui arbitrait le combat, cette dernière ravalait sa salive. C’est alors qu’en lui dédiant un petit sourire, l’homme baissait les yeux vers l’adversaire avant de la pointer la déclarant aussitôt victorieuse de ce combat. À la fois heureuse et désolé pour ce jeune homme, cette dernière retournait vers son équipe pour se faire féliciter par son sensei et les autres. Bien qu’Hiren n’était pas d’un naturel violent, celle-ci commençait à prendre goût aux petits combats en arène, non seulement pour se battre, mais ressentir cette adrénaline, cette force l’envahir, c’était plus que satisfaisant, c’était agréable. Alors peut-être qu’un jour, son coté ninja aura raison de son incontestable sensibilité ce qui lui donnera d’autres limites et améliorera sa perception des gens et du monde ninja.

Bien des jours, des semaines, des mois et même quelques années avaient passées suite à l’examen chuunin. Pendant ces dernières années, Hiren et son équipe excellaient dans les missions qui se passaient hors du village et tout cela sans croiser Dren une seule fois. Coriace et sanguinaire, cet homme semblait être prêt à relever tous les défis ce qui n’allait pas être une chose très faicile pour la jeune femme de maintenant dix-neuf ans. Ce n’était qu’une question de quelques semaines avant que ce dernier ne fasse surface et qu’il ne revienne troubler la jeune femme qui ignore toujours si elle devrait le repousser ou se blottir contre lui. Mais seul le temps l’aidera à prendre un décision. Ayant bien grandit et vieillit, ce n’était pas seulement l’attention de Dren qu’elle attirait mais aussi celle des autres hommes, ce n’était pas vraiment un problème, mais pour une jeune adulte qui a peur de blesser les autres et qui est assez naïve, le chemin n’allait pas être facile. De plus, suite à toutes ces années de recommandations et à toutes ces missions pour prouver sa fidélité envers le village ainsi que sa force, le rang de Juunin n’allait pas être loin, même qu’il n’allait probablement pas tarder selon les dires de son sensei. Alors à quand allait-être cette collation de grade avec les autres ? Et allait-elle vraiment monter au rang de juunin ? Ce n’était qu’une question de temps avant qu’elle n’apprenne la nouvelle et qu’on la juge apte à ce niveau.

Physique;
Se sentir apaiser seulement en posant les yeux sur quelque chose de doux et frêle, quelque chose de joyeux et reposant. La beauté souvent apaise les maux et fait sourire. Certains plus expressifs que d’autre à la vue d’une belle créature mais tous réagissent. Hommes ou femmes nous réagissons tous face à la beauté et à ce qui nous plait de quelque chose que ce soit son apparence ou le trésor caché à l’intérieur. Dans le cas des gens cela amène également de l’attirance, plus souvent envers le sexe opposé ou contrairement, la réaction des autres serait de le jalouser. L’envie de prendre une personne dans ses bras pour se l’acquérir et l’aimer à en être égoïste, l’envie de ne plus jamais fermer les yeux pour risquer de manquer son sourire ou tout simplement faire disparaître son doux visage dans cette brève obscurité. Parfois, seulement plonger dans son regard nous noie, étouffé par sa beauté on ne trouve plus notre souffle et c’est à ce moment que nos joues deviennent rouges et notre chaleur corporelle augmente. Ces changements soudains sont une autre réaction que notre corps nous fait sentir lorsque la beauté nous hypnotise. Pour vous, quel est la beauté qui vous attire ? Quelle partie du corps qui vous rend plus en adoration envers quelqu’un ? Si ce n’était que de quelques secondes, qu’elle personne voudriez-vous posséder pour une nuit ou pour une vie ? Pensez-y et imaginez ce moment.

Par simple curiosité, une femme que l’on décrirait douce et féline par ses mouvements et légère dans sa démarche, la tête haute et les épaules droites malgré sa timidité d’interagir. Une jeune femme de dix-neuf ans avec des formes envoutantes, au regard perçant et à la chevelure de sirène. Une demoiselle assez petite malgré ses longues jambes interminable. Mesurant un mètre et soixante-quatre centimètre, soit cinq pieds et quatre pouces. De poids, elle ne ferait pas plus de cinquante-quatre kilos, l’équivalence de cent-vingt livres. Un visage aux traits très doux, sur l’entièreté de son crâne trône fièrement une lourde tignasse en pagaille, que même toutes ces années d’application de solutions n’ont toujours pas finit par la dompter. Cette brillante chevelure d’un blond que l’on retrouve dans la lueur des étoiles, lui permettant d’accentuer le caractère doux de cette personne. Longue ? Ho oui, sa chevelure dépasse la longueur de beaucoup, des cheveux ondulant le long de son dos qui peut-être s’arrêteront sous ses cuisses. Si lourde mais pourtant si belle et soyeuse qu’on a du mal à ne pas les envier. Des grands yeux ornés de longs cils noirs et maquillés de rose, ceux-ci cachent deux splendides joyaux d’un bleu cristallin si pur et pâle dans lesquels se cachent plusieurs reflets clairs et brillants. Dans ce regard de biche, on peut y lire sa détermination seulement en voyant comment est-ce qu’elle regarde devant elle, son courage ainsi que sa bonne humeur. Même si parfois cette jeune femme peut être effrayée ou même triste. Cette femme possèderait un petit nez droit nous amenant ensuite à sa bouche, cette étrange caverne renfermant en elle bien des secrets, gardée par deux belles lèvres pulpeuses et douces, celles-ci gardent l’entrer, méfiante de tout danger pouvant nuire à la pureté de celle-ci. Lorsqu’elle sourit, ses lèvre s’étirent et s’arc de façon à montrer une partie de ses dents que parfois elle entre ouvre lorsqu’elle est si heureuse. Pour ce si joli visage, il est dure de ne pas imaginer notre main frôler sa joue qui rougira au moindre touché.

Suivant le court de sa gorge, on peut y voir le fruit de plusieurs années d’adolescence mûrit, cette poitrine de jeune femme n’est ni imposante ni invisible, on la mesurerait : 65 C soit 30 C. Une taille raisonnable et considérable sans surplus. De plus, ce n’est pas le genre d’atout qu’elle aime montrer, bien réservée et confiante, elle garde cette beauté pour elle et peut-être un jour pour celui qui le méritera. Tout comme le reste de son corps d’ailleurs qu’elle cache sous des vêtements. Après toutes ces journées de conditionnement, elle en est venue à avoir un ventre plat avec une faible démarcation abdominal non négligée, un petit fessier ferme et de délicieuses jambes longues et en santé. Une peau de pêche à l’arome sucrée, douce et un petit teint bronzé malgré la pureté de cette peau. Cependant, sur cette peau ce trouve une petite marque blanche quoi que subtile elle attire l’attention pour ceux qui ont la chance de la voir. Car n’étant pas de nature à se montrer, il est rare qu’une personne puisse un jour admirer le creux qu’il y a entre le bas de son dos et son bassin. À cet endroit précis se trouve une petite marque blanche circulaire bien particulière (celle dans la signature) qui est sans aucun doute une tache de naissance mais aussi la marque de son clan. Une jeune femme délicate et sensible, une demoiselle d’une délicatesse rare de qui même les papillons sont attirés souvent posés sur ses bras ou ses cheveux. Cette dernière se vêtit normalement d’un pantalon foncé tout de même serré mais sans déranger et un chandail bleu azure et blanc au col, un chandail lui dévoilant les épaules qu’elle couvre avec sa chevelure. Celle-ci porte normalement un petit soulier plat qui se tient bien et qui est également confortable. Cette douceur ne l’est pas qu’en apparence, car timide et réservée, elle laisse aux autres une lueur de gentillesse et beaucoup d’humanité dans ses paroles. Des mots dis d’une voix jeune et romantique, cette voix qui borde nos oreilles de tendresse et de caresses, l’écho de l’océan et du vent, tout simplement, un son que l’on apprécie.

Des petits pieds et des petites mains, une silhouette fine et une démarche féline, des yeux magnifique avec un regard curieux, des lèvres gardiennes de sensualité et un cœur à mériter. Une chevelure de lin et une peau de pêche de quel femme pourrait-il bien s’agir, celle de qui vous rêver ou seulement une passagère à bord de votre bateau de la vie ? Non, cette jeune femme est tout simplement Hiren Kuchuu, dernière femme toujours en vie de ce clan maintenant presque éteint jusqu’à ce jour.

Autant que physiquement, Hiren est une jeune femme douce et sensible. Celle-ci n’a pas une très grande réputation hors parlé de son physique, ses cheveux, ses yeux ou tout simplement son petit coté si timide. C’est surtout lorsqu’elle ne connait pas la personne avec laquelle elle interagit, les premières fois qu’elle lui parle sont souvent plus froides et difficiles. Non ce n’est pas qu’elle se ferme aux gens et qu’elle les évite parce qu’elle ne veut pas, mais simplement parce qu’elle a peur. Cette dernière n’est pas super confiante en elle-même et a souvent peur de déranger. Trop souvent dans sa tête et pas assez avec les autres elle a plutôt du mal à s’intégrer mais malgré cela, elle n’est pas malheureuse même qu’elle est assez joyeuse. Cependant, lorsqu’elle connait bien une personne, Hiren devient assez extravertie et amusante. C’est une jeune femme qui aime rire et s’amuser et en même temps, qui aime la solitude et le calme. C’est en quelques parts une personne assez mélangée. Du jour au lendemain ou même dans la même heure, cette dernière peut rapidement changer d’idée et facilement hésiter encore et encore car elle a souvent du mal à prendre des décisions seule. Seulement, lorsqu’elle fait quelque chose d’important où que cela concerne plusieurs personnes, c’est à ce moment qu’elle place ses préoccupation dans la sécurité de tous et chacun. Un grand cœur et beaucoup de sensibilité, cette jeune femme n’est pas le genre de personne à laisser quelqu’un derrière elle ou bien sacrifier des gens pour survivre. Au contraire, Hiren est surtout du genre à se jeter devant les forts pour protéger les faibles ou bien risquer sa vie pour ses coéquipiers. Il est rare qu’elle fuie, même si elle semble être le genre de fille à courir et crier devant un petit rien, sa curiosité la force à rester et son courage la retient d’avantage. Tête baissée et avec un minimum de réflexion, voilà comment elle fonce et si cela venait à mal tourner, elle improviserait pour que tout tourne en sa faveur.

Un jour, sa gentillesse et son humanité la tuera. Ce genre de comportement est le genre de choses à ne pas faire lorsqu’on est ninja d’un village caché. Hiren est surtout du genre à ne pas juger les gens par leur apparence ou par leurs statues. Elle préfère grandement rencontrer les gens et se faire une propre idée d’eux sans se fier aux autres. Bien sur, elle sera méfiante et sera sur ses gardes si la personne en question est un criminel classé S et qu’il est réputé dangereux, mais ce n’est pas pour autant qu’elle voudra le chasser. S’il ne lui a rien fait en particulier, elle est prête à l’apprécier même. Pour elle tous commencent au même pied d’égalité malgré les choix qu’ils ont fait dans leur vie. De toute façon, ce sont leurs choix et pas les siens alors elle n’a rien à leur reprocher ce sont leur vie. Par contre, dépendamment comment la personne agit avec elle, cette dernière sera très réceptive. Même si elle a l’air beaucoup trop gentille et sensible, Hiren est capable d’être aussi méchante que n’importe qui si c’est pour se protéger ou pour protéger les autres. Sous ce morceau de soie pourrait se cacher toute la brutalité d’un animal sauvage. Il faut seulement savoir l’éveiller pour le croire. Serait-ce une jeune fille violente sous cette allure de jeune femme sans défense ? Oui, il lui arrive de frapper au visage ceux qui le cherchent. Non ce n’est jamais gratuitement, mais surtout un réflexe face au manque de respect et à l’envahissement. Car même si elle semble bien confiante elle demeure toujours sur ses gardes sachant elle-même qu’elle est assez naïve et qu’elle pourrait suivre n’importe qui si on lui demanderait. C’est pour cela qu’Hiren en développer une protection pour ce sauvé de ces manipulateurs qui pourraient se servir d’elle sans qu’elle ne s’en doute. Jeune fille, curieuse, honnête, naïve au grand cœur et dotée d’une grande compréhension. Cependant violente bien que courageuse.

Sous cette allure de sainte-ni-touche, ce trouverait-il quelque chose de plus doux et chaleureux, quelque chose de plus accueillant et plaisant ? Qui sait, personne n’a su être aimé par cette jeune femme, alors qui aurait peut se rendre jusqu’à la dévergonder ? Beaucoup de choses de cette créature restent secrètes et encore jusqu’à ce jour non découvertes. Hiren est en quelques sortes, une femme mystérieuse, et on la dit même insondable. Après, elle veut bien le croire car pour elle-même, Hiren demeure un mystère. Cette dernière est le genre de personne qui sait où aller dans la vie et comment se rendre tout en utilisant les moyens qu’elle sait prendre. Énigmes, mystères, problèmes insolubles… Donnes lui en, son esprit entrera en ébullition. Elle donnera tous les efforts possibles pour les résoudre et y parviendra. Celle-ci est le genre de personne qui vit de défis et d’adrénaline, les obstacles on tendances à la motiver et c’est pourquoi est-ce qu’elle aime tant être ninja. Pour résumer, on pourrait dire de cette jeune femme, qu’elle est une passionnée flegmatique : calme et mesurée en apparence, magmatique et intense à l’intérieur. Apprendre à vivre avec une jeune femme telle qu’elle peut-être quelque chose de difficile puisqu’elle ne parle jamais de ce qu’elle ressent et le garde pour elle, probablement l’un de ses plus grands défauts avec l’orgueil. Bien qu’elle soit très gênée, celle-ci est assez sociable mais a beaucoup trop peur de s’exprimer d’avantage. Mais peut-être qu’en se sentant plus à l’aise, elle parviendrait à dire plus que deux ou trois mots avant de rougir. Lorsqu’on la regarde dans les yeux, c’est à ce moment qu’elle se sent fondre et gênée. Mais un jour, Hiren arrivera surement à passer à travers sa timidité pour devenir plus stable et faire ressortir ce petit coté caché, séductrice ? Du moins, pas loin de l’être probablement.

Un cœur en or, une voix renversante, un regard honnête, des mots justes, une pensée ouverte. De tendres caresses encourageantes, une épaule pour pleurer, des oreilles pour écouter et des lèvres pour pardonner. Toutes de si belles choses dans une seule femme, une perle rare parmi tant d’autres. Triste ou heureux, il n’y a jamais un instant où il n’est pas bon de la voir sourire ou rougir, pas un instant où l’on trouverait sa présence gênante ou désagréable. Voici Hiren Kuchuu, kunoichi de kiri, fidèle à son village.