Sujet: Shirogami, le démon blanc. [Entraînement-Solo] Lun 20 Mai - 20:42
- Rengoku no michi -
Reprise de l'entraînement
Jellal furieux à son éveil, broya presque ses doigts contre le mur sur lequel son divan de fortune était appuyé. Dépité d’avoir du prendre la fuite, le bellâtre se leva presque dégouté, le moral en berne, bref sans réel motivation. Le désespoir tordait son ventre et la brusque poussée d’adrénaline avait rendu ses jambes quelque peu flageolantes. Où était-il ?! Que faisait-il ici ?! Tant de question qui restèrent sans réponse , du moins sur l’instant. Après quelques secondes, les portes grinçantes de la cabane s’ouvrirent. Un homme ancien, couvert de neige, émergea par-delà la lumière aveuglante. Les bras couverts de provision, sur son minois âgé se profilèrent une flopée de rides.
« Déjà debout, eh, tu m'impressionnes ! » Prononça le vieillard surpris de constater que le Konohajin était d'ores et déjà remit sur pied. Le dompteur des vents avait en tout franchise que faire des commentaires d'un tel peureux et se dirigea en direction des bains se purifier de la crasse l'acheté qui collait à sa peau. Bien qu'il était quelqu'un de relativement sournois, usant de techniques inimaginables pour surprendre son opposant, la fuite restait à son estime le plus grand des déshonneurs. Le fait que son opposant, le déserteur, soit un épéiste lui aussi rendit la pilule plus « amère » à ingurgiter. Ladite salle de purification était éclairée par un simple et vulgaire spot d'une lumière semblable à celle du soleil. Les yeux éblouis, Mystogan les orienta en direction du sol pour y découvrir que ce dernier n'était pas en béton comme dans le reste du logis de campagne, mais en bois. Une herbe céladon y poussait dans chaque recoin de la pièce. À cet instant il comprit que le lieu n'était plus tout neuf et qu'il devait probablement s'agir d'un abri de fortune perdu au beau milieu d'une des campagnes enneigées. Ne prenant que quelques secondes pour se dévêtir, le bellâtre se posa dans la baignoire. Un vif frisson affola brièvement les nerfs de son épiderme. L'eau mit quelques instants, non... plutôt quelques minutes avant qu'elle ne soit au gout du bretteur. Pupilles closes, le vingtenaire trouvait enfin le sommeil peu à peu. Laissant lentement couler son corps dans l'eau bouillante de la cuve en cuivre, le « poisson » fut extirpé de son repos par le guerrier lâche.
«Tu ne souhaites donc pas savoir ce qu’il s’est passé durant ton sommeil ? Toisa le général samouraï. Qu’as-tu besoin d’ajouter vielle homme ? Vous avez déblatérer sur moi. tu n’es plus véritablement en état de combattre et tu aurais demandé aux hérissons un délai, je présume ?! rétorqua le Shinobi originaire de la feuille sans qu’une réponse lui soit donnée.
Extirpant son corps du liquide bouillant, le dompteur des cieux, se mit en marche vers l’évier. Un miroir brisé en nombreux point s’y trouvait. Une main postée sur son menton grattant la barbe qu’y s’y trouvait… « Quoi attend…. Attend, une barbe ?! blanche ?! Oy le vieux, j’ai dormis depuis combien de temps ? Depuis quand ai-je la chevelure blanchâtre ?! hurla le comateux. « Pour être franc, je dirais, un mois voir deux. Je t’ai coupé les cheveux, et il semblerait que ces derniers n’ont depuis repris leurs couleurs d’origine. Bref, c’est pas tout dépeché toi donc, je t’attends dehors on a autre chose à faire ».
La porte s’ouvrit à nouveau laissant entrer de puissante bourrasque glaciale dans l’abri de fortune. Qui était véritablement ce type et surtout, que désirait-il obtenir de la part de Jellal ?
Sujet: Re: Shirogami, le démon blanc. [Entraînement-Solo] Mer 22 Mai - 23:30
-Sous le mont Fuji-
Lorsque sang et pluie ne font plus qu'un
Un homme gisait au milieu de cadavres. Il y en avait une dizaine...Non une centaine voir, des milliers. Lui-même, le corps meurtri ressemblait à l'un des nombreux corps dénudés de toute vie qui l'entourait. Ne sentant plus ses membres inférieures, il essaya de lever la tête, sans succès. Il ne parvint à la soulever que de quelques centimètres avant qu'elle se s'écrase à nouveau tel une cloche contre sol. Jamais de sa vie de samouraï il ne s'était senti ainsi, faible n'attendant que la mort comme un lâche. Son crâne se tourna sur la gauche, un tas de mouches se repurent de la carcasse de son meilleur ami. Le tas d'insectes vint bourdonner autour de sa tête chantonnant dans ses oreilles la douce mélodie de la mort. Il voulut les chasser, mais n'eut même pas la force de lever ses membres supérieures. Ces derniers raides, fragiles, comme le reste de son corps. Mourir ainsi, tel quel, aurait été le plus grand des déshonneur. Décidé à vivre, gesticulant de gauche à droite. Le guerrier parvint à se tourner, se relevant d'une traite. Du haut de ses jambes, le bretteur surplombait tel Apollon le champ de bataille.
Des nuages bas, sombres, menaçants, traversaient le ciel. Le sol humide indiquait que durant la nuit de violentes pluies diluviennes avaient inondé la plaine de Tetsugawara. Le soleil indiquait au comateux qu'il devait être environ onze heures ou plutôt midi enfin bref. Une nouvelle pluie s'abattait sur les lieux l'inondant lui et la flopée de cadavres qui l'entourait. C'était il y a maintenant plus de trente ans, le simple humain était dès lors âgé de quinze ans. La tornade qu'était la guerre avait beau être passée, de temps à autre de nouveaux crimes étaient commis, ainsi les conflits continuaient sans cesse, un véritable cercle infernal où la mort en était l'unique et véritable délivrance. Son camp venait d'essuyer une cuisante défaite. Quelques flashs de souvenir lui revinrent de temps en temps à l'esprit. L'image de son père Tadeyoki. D'un père lâche qui se ligua sans hésiter avec l'armée opposée, permettant à cette dernière de lancer un assaut au crépuscule tandis que les troupes s'éveillaient. Fils d'un traître, l'épéiste que j'étais n'avait nulle d'autres choix que de s'immiscer sur le chemin du carnage et de la vengeance, massacrer un père dont le déshonneur coûta la vie à tant de gens, mon oncle, mon frère tous avaient péri de par sa faute. Pris aux dépourvus, il ne fallut à cette époque pas plus d'une demi-journée de combat pour régler la question de savoir qui dorénavant serait à la tête du pays. Les images s'effacèrent de son esprit. Comme éveillé d'entre les morts, debout, il reprit ses esprits sous la pluie battante, puis tourna la tête. Un homme hurlait son nom, c'était Kisuke, son frangin. Puis ! La terre se mit à gronder comme un chaudron en ébullition. Des files de Samouraïs à l'armure noirs foncèrent sur eux. Saisissant la cheville de son cadet, presque au point de la lui briser et le plaqua face contre terre.
En un instant la cavalerie passa au-dessus de leurs boites crâniennes. Des centaines, voir des milliers de sabots boueux , mortels, galopant à vive allure en formation de combat foulant ses amis tombés, décédés sur le champ de bataille ! Cris de victoire aux lèvres, chantonnant avec fierté leur victoire lâchement acquise. À plat ventre, pupilles closes, le cadet priait les cieux d'épargner leurs vies , tandis que l'aîné bouillonnait, voulant réparer l'injustice et obtenir son dû. Les salops, passèrent si prêt qu'il était même possible pour eux de humer l'odeur crasseuse du déshonneur émaner de leurs armures. Ces types-là n'avaient rien à faire du code d'honneur des Samouraïs, du Bushido ! Lentement, au fil des heures, ils se frayèrent un chemin à travers le champ de bataille adverse, à l'abri dans les hautes collines boisées, en clopinant et se tenant par les épaules. Une fois hors de tout danger, ils s'écroulèrent tel un vulgaire château de cartes. Deux nuits passèrent, le duo rentra sain et sauf, du moins leurs corps. Quant à l'esprit ce fut tout autre. Détruit, ronger par la haine l'aîné n'arrivait point à tenir entre ses mains un morceau de pain.
" Ils manquent des pages là ? ! et pas qu'une seule même !" Toisa Mystogan avant de poursuivre sa lecture sur le peu de pages qu'il restait.
Sujet: Re: Shirogami, le démon blanc. [Entraînement-Solo] Jeu 23 Mai - 0:31
- Nin Ten Ryu -
Duel au Bokken
Vingt-cinq années passèrent. À la fin de l'automne, celui qui tentait au court de son existence, de suivre à la lettre l'enseignement du guerrier le Bushido, était las de la vie. Las des combats, des affrontements, qui au fil des années ôtèrent la vie de son frère. Engagé auprès de l'alliance Shinobi, auprès du commandant Mifune, ce même homme...
Le bretteur de Konoha, stoppa net, le carnet dont l'état était clairement misérable ne semblait comporter de suite ni de fin lisible, avec pour couronner le tout de nombreuses pages manquantes. Tant de feuilles et tant d'information manquaient à l'écrit sans titre. Attisé par un profond désir de curiosité, le bellâtre sortit de l'habitat. Poussant la porte avec force, un tas de neige suspendu par le toit chuta sur ses épaules dévêtues, le faisant frissonner par la même occasion. Le quadragénaire, le Samouraï eut trouvé refuges à seulement quelques encablures du refuge. Dos à un arbre, pupilles closes, jambes entrecroisées, l'homme méditait. Son faciès des plus impartial semblait indiquer qu'il se trouvait en pleine concentration, plongé dans un amas de réflexion.
"Ahhh ! Dis-moi tu en as mis du temps ! es-tu fin prêt à débuter l'entraînement ?!" Affirma d'une voix forte le bretteur du pays du fer. "Hoy ! Vieux débris, depuis quand es-tu mon Sensei ?! Ne me sous-estime pas ! Que peut donc m'enseigner un vieux débris qui fuit le combat ?!" Rétorqua le Shinobi. Sa voix sèche et franche ne fit en outre mesure, point scintiller le maître de l'épée. Décroisant ses jambes et se tenant en position de duel, ce dernier invitait son client à un petit duel au Bokken. "Humpf, tu penses avec ton bras restant pouvoir me vaincre, bien que mon œil n'est encore parfaitement rétabli, tu risques d'avoir bien des difficultés à me tenir tête. De plus un sabre contre..."La ferme ! Montre-moi au lieu de déblatérer sans cesse !
Immobile devant son opposant, armé et prêt à se lancer à l'assaut, notre protagoniste tentait d'évaluer les possibles tics que pouvait laisser transparaitre la garde du vieillard. Soudainement, l'apprenti bretteur fléchit les jambes et se rua presque bêtement sans véritablement tenir en estime son adversaire. Ses deux Bokkens pointés vers la droite laissaient supposer à une tentative d'attaque latérale, visant les flancs et plus précisément les côtes de son adversaire. Une fois de plus le bellâtre de Konoha faisait preuve de jugeote, identifiant clairement les points faibles de son adversaire avant de se ruer sur ce dernier. Soudainement ! Le maître épéiste arbora une posture des plus particulière. Son bras orienté vers la droite, le côté où notre jeune héros comptait attaquer, puis se rua au dernier instant sur le jeune fou.
"Rengoku No Oni Giri !".
Son Bokken fit un mouvement décroisé, bloquant littéralement les deux lames du vingtenaire. Les bras de notre jeune héros tremblotaient littéralement. En effet, la force déployée par le bretteur fut tel qu'il brisa littéralement les deux Bokken, puis porta un sérieux coup au bellâtre. Prosternée à terre, la tête dans les nuages, les oreilles sifflantes, le regard tourné vers le sol enneigé, Jellal se dut d'admettre sa défaite. Son honneur fut mis à mal par un homme au bras amputé, "Eh bien.... Je dois avouer votre technique m'impressionne, puissante imparable. !"
« Je ne suis lâche contrairement à ce que tu penses. Le livre que tu trouvas sur la table est de moi, il sagit d’un récit s’inspirant principalement de ma vie, mon triste est douloureux passée. Ma si triste vie qui fut parfumée de l’odeur amère du sang et de la mort ! Ne me traite donc plus de la sorte gamin ! »
Le Fernandes colla sa tête blanchâtre contre terre, jambes pliées arborant la posture utilisée lorsqu’une requête émanait du fond du cœur. Se pensant idiot de ne pas y avoir pensés plutôt il implorait à genoux son client, m’étant de coté sa fierté.. Ses bras tremblotants désireux de puissance ne réclamaient qu'un seul et unique désir, l'envie de combattre, de gouter à nouveau aux joies de la victoire.
Sujet: Re: Shirogami, le démon blanc. [Entraînement-Solo] Jeu 23 Mai - 23:49
- Nin Ten Ryu -
Rengoku No Oni Giri
Kaïdo Miyamoto, de son véritable nom, dont le minois ne manifestait de surprise particulière, ni même la moindre émotion, parut hésiter à enrôler sous son aile le bellâtre de Konoha. Il inclina la tête en silence, puis son regard se tourna à nouveau vers l'apprenti bretteur. L'homme fut simplement vêtu d'un Kimono surement emprunté à l'un des nombreux temples des montagnes, attaché par une étroite ceinture d'où il arborait le manche de son Bokken. Puis, tandis qu'il se dirigeait vers l'arbre aux feuillages rosés, l'ancien procéda à une brève explication. Sa voix, presque tremblante invitait son élève à se remettre en question, non seulement son Style de vie, mais, tout bonnement son style de combat.
"Écoute-moi bien, dans ce monde, il existe des épéistes qui ne peuvent rien trancher. Plus frêles que les feuilles de cet arbre, ils ignorent l’existence même des objets, le souffle de la nature. Rengoku No Oni Giri est une technique qui consiste à contrer le souffle des sabres où objets voir le corps adverse. Tu croises les bras, bon comme tu peux le constater ceci ne m'est désormais plus possible." Ces mots parurent dénués de sens aux yeux du bretteur, qui ne comprenait pas un traitre mot. "Hoy, c'est quoi ton explication vaseuse, vieux fou ! La force du sabre provient des bras et des mouvements du corps. Mon arme Mugen, mon sabre divin est là l'unique arme dont j'ai besoin pour décapiter mon opposant. " Le jeunot semblait vouloir n'en faire qu'a sa tête ignorant clairement les enseignements de son tuteur. Le vent soufflant du nord se faisait de plus en plus insistant, forçant Jellal à presser son tuteur à lui montrer en somme le fameux mouvement.
Alors, tout en reprenant la même posture qu'il y a quelques instants. Ses bras, croisés au maximum, les muscles tendus sans y ajouter la moindre quantité de chakra. C'est ainsi que l'homme brisa de son vulgaire Bokken au tranchant douteux, l'arbre qui se trouvait devant eux.
" D'un bras je fus capable de briser l'arbre, prend donc ta fameuse lame, Mugen et tente la même sur l'arbre suivant. Pour toi qui disposes de deux mains cela devrait être du gateau" Il ne fallut pas plus d'un mot pour que Mystogan ne parte récupérer ses armes Fuuton. Une fois ladite besogne faite, le vingtenaire à la chevelure blanchâtre prit position. Imitant la posture du tuteur, puis croisant ses bras à son tours.
"Vois-tu, la différence se situe là." L'arbre tenu le coup, tranché à moitié, il continuait à vivre, narguant contre vent et neige, le Chuunin de Konoha. Kaido retira la lame de l'écorce, puis disparut presque immédiatement. Le retraité utilisa à nouveau son Shunshin, ce fichu mouvement surprenait à chaque fois le Konohajin, d'autant plus que le papy semblait avoir perfectionné la technique. Bref, ce dernier porta un coup à la nuque de notre protagoniste qui s'étala face contre neige telle un arbre déraciné.
À son réveil, ce fut un ourson qui l'éveilla à coup de griffe sur la joue. Suffisant pour extirper le comateux de ses rêves interminables. "Il va me le payer ce vieux débris" râla le vingtenaire. Et tandis qu'il essayait de reprendre une pleine possession de ses moyens, Jellal observa sur le sol du vestibule, une lettre laissée à son intention.
"Jeune bretteur, retrouve-moi au temple Shötei dans la montagne. Ah plusieurs autres temples se trouvent dans les hauteurs de Fuji. Là-bas tu y verras des Döjo, tout un tas d'enfants entraîner au style du Kenjutsu par différents maîtres et tuteurs. Provoque-les dans un dojo yaburi. Cela désigne le fait de défier un dojo afin de battre ses instructeurs et élèves. Tu pourras y affirmer les techniques de ton propre style de combat contre celui pratiqué par les disciples de l'enseigne et par la même occasion, pourquoi ne pas y apprendre d’autres mouvements ?!"
Agacé par le je-m'en-foutisme évident de Kaïdo, Mystogan déchira, puis brûla, carbonisa, réduisit à l'état de particule ledit écrit. Ignorant totalement l'où pouvait bien se trouver ce fameux temple. Levant paresseusement les yeux vers les nuages une pensée se fit jour avec lenteur "Mugen ! Bordel, il s'est tiré avec mes sabres le fou !". Le bretteur se rua en direction des hauteurs nuageuses, déterminé à récupérer ses lames dans les plus brefs délais.