Qui aurait dit que tout aboutirait ainsi ? [PV Tsunade]
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Sujet: Qui aurait dit que tout aboutirait ainsi ? [PV Tsunade] Ven 31 Aoû - 22:46
Ce n'est pas encore la fin
La situation était plutôt ironique... ou peut-être pas du tout. En général, le ninja médecin était sensé être le dernier debout dans un combat et non pas le contraire. Et pourtant, aujourd’hui, Hikari faisait une nouvelle fois face à un état critique. La mission ne s’était pas terminée comme prévu et on avait tenté de mettre en premier hors d’état de nuire le médecin, ce qui au final avait bien réussi. Transportée sur une civière de fortune, la demoiselle luttait pour rester consciente, sachant que sombrer dans la perte de connaissance risquerait d’aggraver son état. Les yeux à demi entrouverts, une main posée contre son flanc qu’on avait maladroitement tenté de bandé faute de gens compétents dans le domaine, la kunoichi observait d’un œil vaporeux les membres de son équipe la conduire jusqu’à l’hôpital. L’adolescente aurait bien aimé que les choses se passent autrement, mais il fallait croire que la vie était due pour s’acharner sur elle. Mais qu’importe, elle était déjà morte une fois durant l’attaque de Pain, ce ne pouvait être pire.
Il fallait dire que notre jeune Chuunin avait du cran. Elle résistait ainsi depuis près d’une heure, mais son n’état n’allait pas en mieux. À mesure que le temps passait, sa respiration devenait sifflante et difficile, ce qui fit douter la jeune fille pour une hémorragie interne. Peut-être que ses poumons étaient en train de se noyer dans le sang, qui savait… Sans le diagnostique, c’était plutôt difficile, elle ne pouvait que théoriser sur les dégâts intérieurs.Quand on poussa les portes de l’hôpital, ce ne prit pas de temps avant que les Eisei-nin s’affère autour d’elle. On la transporta dans une salle d’opération pour plus de commodité et il lui sembla entendre quelques brides de conversation, bien que le tout resta étrangement flou pour cause d’un état de conscience assez précaire. Néanmoins il lui sembla entendre le nom de son Hokage, haussant péniblement un sourcil, Hikari se demanda qu’est-ce que Tsunade pouvait bien avoir à faire là-dedans ? Était-ce si grave pour qu’on fasse appel à elle ? Peut-être bien au final…
Les Konohajin qui s’afféraient autour d’elle semblaient davantage tenter de la stabiliser. Que se passait-il. Lorsqu’elle tenta de bouger, on l’immobilisa aussitôt, déclarant qu’elle devait impérativement rester allongée. L’adolescente afficha une grimace de douleur et se résigna à leur obéir. Mais qu’importe, elle n’était pas prête à mourir maintenant, la kunoichi comptait bien se battre jusqu’au bout. C’était hors de question que cela se termine ainsi, pas maintenant. Fermant doucement les yeux, juste un moment, pour arrêter sa tête de tourner, la demoiselle sentait son souffle raccourcir à mesure que les minutes s’écroulaient. Elle avait cette désagréable impression de se noyer. Rouvrant ses paupières au bout d’un moment, ses pupilles embrouillées commençaient à voir flou, mais Hikari était trop bornée à rester éveillée. Tant dis que les médecins faisaient de leur mieux à stabiliser son cas, les minutes fatidiques s’écoulaient.
On lui avait retiré son bandage pour une meilleure évaluation de ses blessures. Et à voir le visage des Eisei, la brunette comprenait bien que ce n’était pas bon signe… il y avait une raison, après tout, pour laquelle le nom de Tsunade était ressorti, sans doute l’avait-on déjà contactée. La jeune fille ne pouvait que patienter et lutter. La respiration sifflante et le corps en sueur, la demoiselle se disait qu’elle en aurait bien pour quelques jours de convalescence… quelle galère… Qu’allait-elle faire pendant ce temps ? Peut-être pourrait-elle pratiquer son Iroujutsu quand même… Tout du moins, elle le souhaitait bien…
Il était clair à son esprit et à son regard qu’elle n’était pas prête à mourir aujourd’hui…
Sujet: Re: Qui aurait dit que tout aboutirait ainsi ? [PV Tsunade] Sam 1 Sep - 17:31
Pour une troisième fois, la réunion de Kage prit fin! Rapidement, la Sannin salua les autres dirigeants et sortit à l’extérieur. Shizune son assistante, avait peine à la suivre étant partie sur un enjambé rapide. À maintes reprises tenta telle d’arrêter son maître pour lui demander ce qu’elle faisait. Avant qu’elle ne prononce un autre mot, un déchainement terrestre se produit en quelques secondes. Désespérée, Shizune se rendit jusqu’à la source et vit l’Hokage qui prenait de grande respiration non par la fatigue, mais afin de garder tout son calme. Son assistante savait très bien que les réunions fastidieuses et interminables ne lui faisaient pas. Malgré son rôle important, cette femme de haut rang avait besoin de prendre l’air pour se changer les idées. Voyant qu’aucune rage ne traversait le visage de Tsunade, Shizune lui proposa de partir le plus tôt possible pour regagner le village caché de la feuille. Acquiesçant, elle la suivi sans ronchonne. Rapatriant tous ses effets personnels, elle marcha au côté de Shizune et d’autres ninjas comme escortes. Les jours furent longs mes brefs, la température quant à elle, elle n’était pas des plus joyeuses.
Après quelques jours de marche, ils arrivèrent finalement aux portes du village. Comme à l’habitude, la Godaime y retrouva les deux gardes s’inclinant devant elle par preuve de respect. Elle leur fit signe de se relever et continua son chemin vers son bureau. Les ruelles étaient emplies de joie et de bonheur; des enfants rieurs, des marchands criant pour faire de la publicité, de jeune Genin courant dans les rues. Malgré cette attaque surprise de la part de l’Akatsuki, le village caché de la feuille à sue préserver sa gaieté. Le sentiment de chez soi donna chaud au cœur de la princesse. Toutes ses images… elle ne voulait pas les voir disparaître avec cette guerre qui arrivait à grands pas; elle s’en voudrait même de l’au-delà. Laissant cette merveilleuse scène derrière elle, elle chemina vers sa tour pour y entreprendre de nouveau sa paperasse qui avait surement augmenté depuis son départ.
Elle retrouva finalement son bon vieux bureau où elle avait passé des heures et des heures assise à remplir des documents et des formulaires pour le village de Konoha. Prenant une bonne bouffée d’air, elle se concentra mentalement pour se préparer à une bonne heure assise avec une plume à la main. Comme à l’habitude, Shizune lui apporta une tasse de thé pour la détendre et la centraliser sur son travail. Quelques minutes après son arrivée, elle entendit cogner à sa porte. Relevant la tête de son travail, elle invita l’étranger derrière la porte. Vêtu d’un habit bien différent des autres ninjas du village, elle comprit qu’il s’agissait en fait d’un ninja médical; celui-ci annonça le manque d’effectifs à l’hôpital de Konoha. Certains étaient malades, d’autres en congé et d’autres en mission. Prenant le temps d’inspirer et d’expirer cette nouvelle affectante, elle dit à Shizune qu’elle devra oublier les papiers à remplir pour aujourd’hui pour aller aider les autres ninjas médicaux. Cela surpris non seulement le shinobi qui était rentré mais aussi son assistante. Ne voulant pas la remettre en question, sa nièce la suivit jusqu’à l’hôpital pour donner à son tour son aide. Beaucoup de patients ont été blessé durant soit leurs missions ou lorsqu’ils transportaient des planches de bois pour aider à la reconstruction des maisons du village. Après l’arrivée de la Sannin, déjà plusieurs patients étaient en quelques sortent guérit il ne fallait que le temps pour compléter sa tâche. Or, lorsqu’elle longeait les corridors du bâtiment, elle vit une jeune fille dans un lit mobile. Son corps s’emblait inerte et blême, elle décida de suivre les médecins qui étaient à son chevet. Elle demanda aux Shinobis qui l’assistaient de vérifier son pouls et voir ses blessures. Les ninjas médicaux dirent à la petite fille qu’elle ne pouvait pas bouger afin d’éviter le plus de dommage au cas où certains os seraient fracassés. Tsunade s’approcha de la jeune fille sentant son chakra diminuer elle essaya de stabiliser sa force et son battement de cœur. Une fois fait, il ne restait qu’à attendre son réveil pour vérifier son état de santé. Assise près du lit de la jeune fille, Tsunade discuta avec les autres ninjas médicaux de la situation.
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Sujet: Re: Qui aurait dit que tout aboutirait ainsi ? [PV Tsunade] Dim 2 Sep - 16:48
Un sourire pour contrer la douleur
L’arrivée de Tsunade créa un effet de soulagement au sein des médecins lorsque celle-ci se présenta près de l’adolescente. La demoiselle avait perdu connaissance entre temps, sans doute à cause de la douleur. Bien que s’afférant autour de la blessée, les ninjas médicaux laissèrent plus de place à la Sannin pour qu’elle puisse entreprendre ses soins. Une fois la kunoichi stabilisée, ils lui expliquèrent brièvement ce qu’ils savaient sur la situation. Ce serait apparemment le résultat d’une mission qui aurait mal terminée et la jeune fille, ici, du nom d’Hikari, aurait été la seule médical-nin sur les lieux et, de ce fait, l’aide approprié n’était pas là à ce moment pour stabiliser son état qui se serait aggravé au cours du voyage jusqu’au village. Une blessure ouverte au flanc droit aurait causé une hémorragie interne qui se serait propagé jusqu’aux poumons, les emplissant de sang et rendant sa respiration plus difficile. Les Eisei-nin avaient dû pratiquer une incision au niveau du poumon sur le côté pour faire écouler le liquide qui menaçait de l’étouffer. Néanmoins, elle était davantage stabiliser et il serait donc plus facile d’évaluer les dégâts.
Au bout d’un moment, les doigts de la jeune fille semblèrent s’agiter un peu et elle ouvrit brusquement les yeux en prenant une inspiration comme si elle avait manqué d’air. Lorsqu’elle réalisa qu’il était plus facile pour elle de respirer, la brunette reprit rapidement ses esprit et sa vision se clarifia peu à peu. La première chose qu’elle aperçut fut une tête blonde qui se révéla peu à peu être son Hokage. La kunoichi afficha alors un air surpris. Elle observa autour d’elle, mais une douleur la ramena bien vite à la réalité et elle grimaça. C’était désagréable, il fallait l’avouer. Recrachant un peu de sang résiduel de ses poumons, elle reposa sa tête contre le coussin, mais malgré tout, un faible sourire apparut sur son visage. Malgré ses blessures, elle semblait bien confiante de la situation… après tout, elle était entre les mêmes du meilleur médecin de Konoha… ce ne pouvait pas mal se terminer.
Elle aurait bien voulu ouvrir la bouche pour dire quelque chose, mais c’était plutôt difficile, il fallait l’avouer. Les souvenirs des derniers évènements lui revenaient en mémoire un à un comme un film. Elle aurait voulu trouvé la force de dire quelques mots, mais le simple fait de devoir mouvoir ses muscles simplement pour faire ressortir un son était trop douloureux. Alors elle se contenta d’observer Tsunade d’un regard brillant d’une lueur étrangement radieuse même pour la situation. Qui aurait cru qu’elle aurait pu paraître si ensoleillée dans un état comme celui-ci ? Et pourtant, c’était le cas. Ses lèvres remuèrent faiblement, elle semblait trouver un peu d’énergie pour finalement articuler quelques mots.
- C’est… grave ?
Il lui semblait encore de se rappeler comme si c’était hier, du moment où elle était morte lors de l’attaque de Pain. Tout cela s’était produit il y avait peu de temps encore… Elle ne s’en était pas totalement remise, il fallait dire. Mourir était particulier après tout… habituellement on n’en revenait pas. Mais elle était toujours là aujourd’hui. Y avait-il une raison à cela ? La brunette se le demandait bien. Serrant un peu les dents pour faire passer la sensation d’une brûlure vive qui la tenaillait au flanc, son regard marron se posa alors un moment sur les médecins. Elle ne pouvait que patienter pour le moment.
Sujet: Re: Qui aurait dit que tout aboutirait ainsi ? [PV Tsunade] Lun 3 Sep - 21:10
Après une bonne heure, les battements du cœur de la jeune fille devinrent plus réguliers. Sa peau semblait moins blême et son visage moins rassasié par ses forces qui la rongeaient afin de rester en vie. L’Hokage était toujours près de son chevet, elle discutait avec son assistante du bilan de la jeune fille. D’après certaines observations, son système respiratoire semblait être affecté dut à des blessures profondes qui ont causées une forte hémorragie interne. Le regard lourd, la Godaime soupira les yeux fermés essayant de se rafraichir l’esprit de toute ce poids pesant sur ses épaules; la réunion, le village, les villageois, les ninjas… Sans même y porter le moindre regard, elle entendit des bruits d'une personne qui essayait de reprendre son souffle. Il s'agissait en effet de la petite Chunin qui s'agitait sous l'effet de choc. Peu après, malgré le peu d'énergie qu'elle avait, la voix salit par la fatique, mais douce dut à sa jeunesse s'anima.
- C’est grave…
Le sourcil arquée, la princesse se releva et se dirigea vers la jeune Chunin. Portant sa main à son front, elle utilisa une technique d’Irou Ninjutsu pour enlever ses maux de tête. Poussant un autre soupir, elle essaya de rassurer la jeune fille avec ses paroles. Elle s'avait très bien que son rôle de Sannin donnait une certaine assurance psycologique aux personnes souffrant d'une grave maladie ou étant gravement blessé sachant très bien qui elle était auparavant. Or, son titre de meilleure Eisei-nin du village persistait encore et encore.
- Et bien pour l’instant, nous avons réussi à disons…enlever le plus gros il suffit de laisser le temps faire le reste du boulot et si ton état en pire tu n’as pas à t’inquiéter moi et une équipe de ninja médicale s’occupera de toi dit-elle avec un certain malaise ne sachant pas comment aborder cette situation.
Sentant le rythme cardiaque de la jeune fille ralentir légèrement elle comprit qu’elle avait réussi à la rassurer. Elle prit place à ses côtés pour s’assurer qu’il n’y ait aucun changement au niveau de sa santé. La kunoichi demanda également à son assistante de lui apporter des tasses de thés bien chaudes pour leur rafraîchir l’esprit. Une fois à nouveau, un silence régna dans la salle cependant, il semblait moins morbide que les heures précédentes. Profitant de ce moment de repos et de conscience par rapport à la jeune fille, l’Hokage décida de lui poser quelques questions face à son état critique.
- Dit moi, te souviens –tu où t’as t’ont blessé et quand? demanda-t-elle calmement.
Elle savait très bien que sa patiente ne pourrait pas répondre immédiatement, mais pourtant, il était question de sécurité pour elle et pour le village. S’il s’agissait d’une « vengeance » envers la jeune fille, l’Hokage se devait de connaître la source de cette vendetta pour ensuite agir en conséquence soit contre son assaillant ou contre la jeune fille. Par contre, s’il s’agissait d’un autre assaut sur Konoha, elle devra donc non seulement envoyer des ninjas à la frontière, mais elle devra également prévoir un plan d’attaque et de défense pour sécuriser le périmètre et éviter que les seigneurs du feu s’en mêlent. Les bras croisés, la Godaime attendit patiemment que la Chunin explique les faits. Entre-temps, Shizune revint avec trois tasses de thés bien chaudes. Tsunade ne la remarqua pas tout de suite étant trop préoccupée par cette mystérieuse attaque. Elle vit que son assistante n’avait aucune idée de ce soudain silence venant de sa part. La princesse ne voulait aucunement que la patiente soit informée de ses informations non seulement parce qu’elles la concernaient, mais aussi parce qu’il s’agissait d’informations privées. Une fois les pensées de l’Hokage partagées, les deux femmes se rassirent sur leurs chaises et attendirent la réponse d’Hikari.
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Sujet: Re: Qui aurait dit que tout aboutirait ainsi ? [PV Tsunade] Ven 7 Sep - 1:45
Un traite dans l'Alliance ?
Les évènements des dernières heures lui étaient plutôt flous et les remettre en place relevait pour elle d’un certain effort. L’adolescente avait été démolie lors d’un combat solo qui n’aurait pas dû en être un et pourtant… Elle n’avait pas honte. Des obstacles, elle en avait surmonté et elle en surmonterait encore. À présent, il n’y avait que le temps pour guérir ses blessures. Combien de jours serait-elle clouée au lit ? Elle se le demandait bien, mais préférait on fond ne pas le savoir. Son hémorragie interne s’était calmée, libérant ses poumons du liquide qui l’empêchait de respirer confortablement. Tsunade lui avait brièvement expliqué sa condition, mais sembla vouloir rester à ses côtés alors que son assistante était partie chercher du thé. Tant mieux, elle en avait grand besoin. Un bon liquide chaud la réconforterait grandement. Les évènements la dépassaient encore, elle aurait voulu comprendre son erreur… Comment avait-elle fait pour être séparée de son équipe ? Fermant doucement les yeux, elle chercha à savoir. Elle se revoyait, comme si elle vivait la scène en direct. Du bruit qui l’avait attirée elle, mais visiblement pas les autres… La brunette avait cru qu’ils la suivraient… C’était-elle trompée ? Avait-elle oubliée de les avertir avant de suivre la piste ? Ou ne l’avaient-ils jamais entendue ? Elle l’ignorait franchement… ce point de sa mission était floue.
Puis l’image de cet homme lui revint… Sa chevelure rousse… son air hautain et fendant… Cela lui fit froncer des sourcils, les arquant vers l’intérieur. Juste à le voir, elle ne l’aimait pas… Puis elle le détailla davantage, ses vêtements, ses traits durs et son bandeau… La jeune fille eut l’impression qu’on la frappa au visage. Non c’était impossible. Elle devait rêver. Ce ne pouvait pas être ça… Et pourtant, la sensation était forte… elle ne pouvait point se tromper… C’était Kirijin… Qu’est-ce que tout cela signifiait ? Y avait-il des maillons faibles dans l’Alliance ? Des traitres peut-être… ou un village se jouait-il dans leur dos ? La Mizukage savait-elle seulement qu’un membre de sa patrie avait sauvagement attaqué sans réelles raisons apparentes une jeune Konohajin ? Le rythme cardiaque de la Chuunin s’accéléra momentanément à cette idée. La voix de l’Hokage la ramena à la réalité lorsqu’elle lui demanda ce qui s’était passé. Hikari ouvrit brusquement les yeux, étrangement nerveuse. La Princesse n’allait pas aimer ce qui allait suivre… Les lèvres de la demoiselle tremblèrent légèrement. Et sa voix résonna comme un souffle.
« Vous n’allez pas aimer ce qui va suivre… Tsunade-sama… Il s’appelle Amatera Hatoma… Et il portait le bandeau de Kiri… »
Elle prit une pause, ravalant sa salive difficilement.
« Tsunade-sama… Je crois qu’il y a des traites dans l’Alliance… »
Ses mots étaient tombés comme une fatalité. Elle connaissait les circonstances du combat. Il n’avait pas de raison de l’attaquer de cette façon. La demoiselle était en mission pour patrouiller les frontières avec une équipe de Jonin, l’affrontement n’aurait logiquement jamais dû s’engager entre eux deux… Que lui avait-il dit déjà ? Elle ne s’en rappelait plus totalement… La brunette savait seulement qu’il avait été étonnamment agressif à son égard et ne s’attendant pas à cela de sa part, elle s’était bêtement fait prendre par surprise. Fallait-il se méfier même de ses alliés maintenant ?
Sujet: Re: Qui aurait dit que tout aboutirait ainsi ? [PV Tsunade] Ven 14 Sep - 21:49
« Vous n’allez pas aimer ce qui va suivre… Tsunade-sama… Il s’appelle Amatera Hatoma… Et il portait le bandeau de Kiri… »
Elle prit une pause, ravalant sa salive difficilement.
« Tsunade-sama… Je crois qu’il y a des traites dans l’Alliance… »
Pourtant, ses paroles si bonnement prononcées ne la surprenaient nullement. Elle savait qu’avec cette guerre qui était prévue depuis longtemps il y allait avoir des traitres. Certains en avaient après leur patrie, d’autres voulaient se venger face à leur dure passée, les raisons étaient incalculables. Cependant, Konoha était dans un état piteux or, ce n'étais pas le moment de tombé dans une phase de fusillade ou quelconque attaque de ce genre. Non seulement la majorité des ninjas sont hospitalisés, mais en plus, le village se trouve être en reconstruction.La Godaime avait les yeux rivés dans le vide or, ses lèvres bougèrent sans même que son regard bouge vers son interlocutrice.
- Shizune, averti immédiatement le Mizukage de cet incident par la suite, je viendrais te rejoindre dans mon bureau pour faire quelques petites recherches à propos de cet homme de Kiri souffla-t-elle épuisée de ce cercle vicieux de vengeance.
De sa vision périphérique, elle vit la Chunin qui creusait jusqu’à s’en faire mal, l’intérieur de sa cervelle afin de se souvenir de cet évènement qui l’avait mis ce sal état. Pour la princesse, il était sur que ces informations pouvaient l’aider pour appuyer le point des faits qu’il ait blessé un de ses ninjas. Cependant, ce n’était pas une question de vie ou de mort après tout, il suffisait de la regarder pour s’en rendre compte. La Godaime savait très bien que d'autres Shinobis pourront faire ce travail sans problème espérant qu'ils seront disponible...
- Je sais que cela peut te paraître difficile cependant, il est mieux pour toi de ne pas penser à ce qu’il s’est passé et de te reposer au lieu de te faire du mal prononça-t-elle en s’adressant à la blessée.
Malgré ses paroles du moins rassurantes, la Sannin n’avait pas osé dévoiler ses inquiétudes face à cette situation. En partant, le fait de savoir que certains ninjas s’amusent à trahir l’alliance et que par la suite, les autres Shinobis de l’alliance subissent leurs déboires, cela ne lui plaisait pas du tout! Se rongeant l’ongle de pouce, elle fit les cent pas dans la petite salle. Elle vit qu’Hikari la suivait du regard et se décida à arrêter. Lorsqu’elle la regarda droit dans les yeux, celle-ci baissa son regard. Tsunade reconnu ce visage affligé par l’impuissance de pouvoir protéger sa propre patrie. Pourtant, la jeune Chunin luttait pour paraître forte et résistante à cette attaque. Elle ne faisait pas uniquement paraître, aux yeux de la princesse, elle l’était. Le souvenir de Sakura qui est venue à son bureau pour lui demander d’être son élève submergea son esprit. Plus elle y pensait, plus cette étrange idée de l’avoir sous l’aile lui vint en tête. Dans son dossier, elle avait vu qu’elle pratiquait l’Irou Ninjutsu ce qui était déjà une très bonne chose. Il ne resterait plus qu’à perfectionner certaines techniques et de transférer son savoir à cette nouvelle recrue. La Godaime croisait les doigts depuis longtemps pour qu’il y ait de plus en plus de ninjas médicaux à la disposition des équipes pour assurer un plus grand pourcentage de survie.
- D’ici une semaine, je veux te voir devant mon bureau à la même heure dit-elle fermement.
L’Hokage savait qu’elle ne comprendrait rien mais elle savait également qu’elle lui obéirait sans discuter. Tout comme elle l’avait fait avec Sakura, elle prévoyait un entraînement rude et sans merci. Comme prévu, elle vint cogner pile à l’heure à son bureau. Vêtu de ses habits réguliers, celle-ci n’était plus la même fille qu’avait autrefois connue Tsunade. Elle paraissait plus sûre d’elle et plus résistante que jamais. Un sourire vint rapidement se dessiner sur les lèvres de la kunoichi. Ne voulant pas la faire attendre davantage, elle lui donna un bref aperçu de cette demande.
- Lors de ton hospitalisation, j’ai pris la peine de regarder en profondeur ton dossier pour vérifier qu’il n’y est aucune mauvaise trace. Après tout, nous ne savons jamais. Heureusement, je n’ai rien trouvé de suspecte cependant, je m’étonne que tu connaisses le nom de ton agresseur. Peut-être l’a tu connu autrefois dans ton passé? Demanda-t-elle debout les bras croisés et le visage reposé. Enfin, tout ce que je souhaite, c’est que tu viennes m’en parler s’il y a quoi que ce soit qui pourrait nous mettre sur la piste de cet étranger. J’ai également remarqué sur ton dossier que tu pratiquais l’Irou Ninjutsu et je voulais savoir si cela t’intéresserait de t’y perfectionner en suivant un entraînement en ma compagnie? Éventuellement, je ne te demande pas d’accepter c’est une proposition.
Pendant qu’elle attendait sa réponse, elle se contenta de siroter son thé.
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Sujet: Re: Qui aurait dit que tout aboutirait ainsi ? [PV Tsunade] Jeu 4 Oct - 15:25
Milleeees pardoooon pour le retaaard @_____@
Un nouveau sensei
Il est parfois étrange comment les choses peuvent tourner au final sans qu’on s’y attende et que, du jour au lendemain, tout bascule au point d’en faire volte-face. Lorsque Hikari était partie en mission ce jour-là pour patrouiller aux frontières du pays du Feu, jamais elle ne se serait attendue à revenir d’urgence à l’hôpital. Jamais encore moins à ce rebondissement, ni même à la traitrise d’un membre de Kirigakure, l’idée était pratiquement absurde en soi. Et pourtant, c’était la réalité, une dure réalité. De savoir qu’au cœur de l’Alliance il persistait des maillons faibles et des noyaux pourris qui menaçaient de faire tout éclater. Quand était-il si la Mizukage refusait la viridité de ses informations et accusait Konoha de vouloir faire un coup monté ? Les tensions entre village existaient-elles encore ? Ou tout cela avait-il été réellement mis de côté ? Elle l’ignorait à vrai dire. La demoiselle n’était qu’une chuunin à qui on avait dit si peu, un soldat parmi la masse qui défendait sa contrée. Mais pour le moment, le rôle lui convenait amplement. Certes, elle aspirait à un peu plus, mais rien ne pressait. Puis, c’était la guerre.
Hikari trouva cela à priori étrange que l’Hokage n’eut pas plus de réactions que cela, comme si c’était normal qu’il y ait une ou des pommes pourries parmi le lot. Mais la brunette ne le voyait pas ainsi. Ce n’était pas sensé être une normalité, ça ne devrait pas être une normalité. Bien qu’au fond, elle ne pouvait y faire grand-chose, elle se contenta de simplement observer sans ne rien dire. Puis Tsunade lui demanda alors quelque chose qui la laissa perplexe. Venir la voir ? Dans une semaine à son bureau ? La Chuunin ne demanda pas plus de détails, sachant que si elle avait voulu lui en donner davantage, elle l’aurait fait. Alors elle n’ajouta aucune interrogation, puis elle observa la Princesse repartir. Que devait-elle y comprendre là-dedans ? Elle n’y voyait absolument rien et il fallait avouer qu’elle n’avait pas particulièrement envie de se casser la tête… Elle le saurait en temps et lieu. Stabilisée niveau santé, elle se contenta de se rendormir pour prendre le plus de repos et de guérison possible avant leur prochaine rencontre qui promettait sans doute quelque chose de bien.
Le temps passe toujours plus vite qu’on ne le croit. Les heures filent rapidement et la vie avance sans nous si on ne la suit pas. Elle a trop de gens à mener pour qu’elle s’arrête pour une seule personne. Le sablier coule toujours. La semaine s’était écoulée sans que la brunette ne le réalise vraiment. L’adolescente avait pu commencer à marcher un peu, ayant entamé sa réhabilitation depuis deux jours seulement. Néanmoins, son corps s’en remettait bien. Elle avait recommencé à marcher deux lunes auparavant, alors il lui était nécessaire de porter encore des béquilles, mas les médecins avaient déclarés que si elle continuait comme ça, elle n’en aurait plus besoin d’ici le lendemain. Malgré sa condition, Hikari s’était rendue au bureau de Tsunade, ayant obtenu son congé de l’hôpital. En poussant la porte, elle aperçut l’Hokage assise sur sa chaise. Elle en vint directement au fait.
Sur le coup, la demoiselle fut troublée de savoir qu’on avait douté d’elle. Croyait-on vraiment qu’elle avait un lien quelconque avec cet individu ? C’était parfaitement absurde… Néanmoins, son expression resta de marbre, se contentant de fixer l’Hokage alors qu’elle continuait son monologue. Certes, elle n’avait rien trouvé à son sujet, mais évidement qu’elle n’avait rien trouvé puisqu’il n’y avait rien ! Mais ce qui la surprit le plus, ce fut la proposition finale de Tsunade d’améliorer son Iroujutsu en sa compagnie. Elle faillit bien en perdre l’équilibre.
« Bien… tout d’abord… L’homme que j’ai rencontré est particulier en son genre. Je sais simplement son nom parce qu’il me l’a gueulé en plein milieu du combat et il portait le bandeau de Kiri… C’est rien de plus. Je ne le connais pas. »
Elle s’était tue, pesant ses mots. Son regard n’avait pas dérogé de l’Hokage, elle ne voulait pas qu’elle pense qu’elle mente.
« C’est aussi un utilisateur du son. »
L’adolescente fit quelques pas, ses béquilles claquant contre le plancher du bureau. Elle marchait à priori seule, mais avait besoin d’un petit support encore pour donner du repos à ses blessures internes qui n’étaient pas encore complètement rétablies.
« Et oui… ça m’intéresserait beaucoup… de suivre un entrainement avec vous… »