Naruto Sensou
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 FlashBack - Une journée spéciale

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MessageSujet: FlashBack - Une journée spéciale   FlashBack - Une journée spéciale EmptyDim 23 Sep - 14:55



FlashBack - Une journée spéciale Serpent002


FlashBack - Une journée spéciale




    Chapitre I : Une journée ordinaire









C'était une journée comme toutes les autres. Ennuyeuse, monotone et répétitive. En définitif, toutes les journées se ressemblaient les unes aux autres. Hormis quelques petits détails partiellement futiles, les journées qui s'écoulaient avaient toutes un début et une fin. Chose similaire à la vie humaine, une naissance et une mort. Un battement de cœur frivole qui pouvait s'éteindre à tout moment. Tel était le destin de l'humanité. La guerre n'était pas exclue de ce dessein. Autant cette dernière pouvait perdurer une dizaine voir une centaine d'années, autant elle pouvait s'écouler sur un millier d'années mais, de toute évidence l'échéance était inévitable. En l’occurrence, là, c'était une toute nouvelle journée qui débutait et le bout n'en était pas encore visible. Le ciel était loin d'être dégagé, parsemé de multiples nuages grisâtre et sans nul doute remplis d'humidité. Une journée à rester au lit à se forcée à dormir jusqu'au lendemain ou plutôt vers un temps plus agréable. Fenêtre fermée, je ressentais dors et déjà la fraicheur présente à l'extérieure. Une fraicheur envoûtante presque glaciale m'hérissant les poils et me faisant frissonner. Les couettes étaient mes seules amies d'infortune. Des amies silencieuses et immortelles me recouvrant de tout mon long. Les frissons avaient tous disparu mais, il était impossible de me rendormir en pleine plénitude. Non, il était impossible de me rendormir tout simplement. Une fois réveillée, mon mécanisme d'assoupissement ne se réactivait qu'une fois la nuit tombée. De plus, l'heure était déjà bien avancée et si je ne me levais pas de mon plein gré, c'était la femme qui m'avait mise au monde qui allait émerger de mes rêves pour me bousculer. Ma sortie du lit fut périlleuse et très pénible alors que mon esprit n'était pas encore totalement réveillé. Immobile au milieu d'une chambre en désordre, j'en avais déjà la migraine. Des vêtements par-ci, des bouts de chiffons par-là. J'étais loin de ce qu'ils appellent une fée du logis. Ma spécialité à moi c'était la détente et le je-m'en foutisme, non le ménage. Bien que par moment il fallait s'y mettre si l'on ne voulait pas finir ensevelie sous une tonne de poussière et autres babioles encombrantes. Chez certains, une chambre en désordre les empêchaient de dormir tranquillement mais de mon côté, c'était loin d'être le cas. J'aurai aisément pu m'endormir sur un nid de vêtements sans m'en inquiéter plus que cela. Néanmoins, l'état de la pièce dans laquelle j'étais faisait réellement peur à voir. Pour preuve, les tiroirs ouverts étaient vides et leur contenu éparpillé dans tous les recoins. Il était grand besoin de faire un petit peu de nettoyage et surtout, un grand rangement. Seulement, je ne savais pas vraiment où débuter. Me penchant vers le sol, j'avais vite eue fait d'attraper les quelques vêtements autour de moi pour les stocker sur le lit. Je fis de même pour le reste de la pièce. Il y en avait partout même dans les recoins où je pensais qu'il n'y avait strictement rien. Des endroits insoupçonnés où la lumière n'a même jamais vue le jour.

Lorsque la totalité de ce qui se trouvait autrefois dans mes tiroirs et armoires furent enfin sur le lit sous forme d'une minuscule montagne, je pu enfin me charger de trier et de ranger le tout. Seulement, en voyant l'énorme quantité de vêtement accumulés, j'en perdais mon courage. Attrapant le premier tissu en face de moi, j'avais commencer mon pliage et rangement. Dans ma commode, le premier tiroir était consacré aux sous-vêtements, le second aux accessoires et le troisième était consacré aux accoutrement n'entrant pas dans les deux premières catégories et n'ayant plus leur place dans le dressing. Ce dernier lui était immense et fut rapidement rempli. En vérité je n'étais pas de celles qui possédaient des tenues par milliers mais, mon petit problème m'obligeait à conserver des vêtements de toutes tailles. Après tout, une jupe de taille adulte ne m'allait aucunement lorsque j'arborais une taille enfantine. Ce qui était très problématique et surtout très onéreux. Mes fringues furent donc au final très rapidement rangées et la pièce nettement plus claire. Il ne me restait plus qu'à faire disparaitre toutes cette poussière et ces bouts de papiers de part et d'autres. Pour ne pas être intoxiquée, j'avais rapidement ouvert la fenêtre. Toutefois, ça n'avait pas été utile, car au moindre mouvement du plumeau l'air ambiant en était étouffant. J'avais bon balayer la poussière des meubles et autres, elle était toujours présente bien qu'au fil du temps, elle finissait par s'échapper par la fenêtre. Quant à moi, je ne devais pas m'arrêter de bouger, car à contrario de la poussière, le froid lui rentrait dans la pièce. Ce n'est qu'au bout d'une trentaine de minutes que l'ensemble de la chambre fut enfin libéré de toute cette invasion poussiéreuse. Il ne me restait plus grand chose pour terminer ce ménage effroyable, passer de l'eau au sol et le tour était joué. Cependant, je n'avais pas de temps à perdre et au lieu de remplir un seau d'eau entier, j'avais simplement passer la serpillère légèrement humide. Évidemment je l'humidifiais de temps à autres mais, je n'utilisais pas d'eau en grande quantité, je ne voulais pas passer la raclette par la suite. La fraicheur ambiante allait justement servir à cela. Avec le passage de la serpillière et le rangement, le ménage était fait pour ma part ! Certes ce n'était pas ce que l'on pouvait appeler le "grand" nettoyage mais, c'était le ménage à la manière Shinobu et ça me contentait amplement.

Avec toute cette crasse accumulée sur mon être, une douche était de mise. Passant dans la pièce à côté, je fis rapidement coulée l'eau me déshabillant sur le côté le temps que celle-ci soit à bonne température. Du moins une température agréable, il ne fallait pas que je meurt de froid ni que la chaleur me pousse à rester sous la douche une demi-heure. Au bout du compte, aussitôt déshabillée, je pu entrer dans la cabine de douche me relaxer quelques instants. L'eau était modérée et agréable au toucher. Remuant ma tête de droite à gauche, je profitais de cette sensation de pureté qu'offrait l'instant présent. Je n'aimais pas particulièrement l'eau mais, je devais avouer qu'une douche me faisait le plus grand bien. Certes les sources chaudes étaient l'une de mes occupations préférées mais, on ne va pas dans une source pour se laver. Attrapant le shampoing situé dans la cabine sur un rebord d'angle droit, j'avais vite eue fait de me mousser le cuir chevelu avant de rincer le tout inlassablement. Mes yeux en avaient prit un coup comme attaqués par le produit et j'avais beaucoup de mal à les ouvrir de nouveau. Je due d'ailleurs attendre quelques bonnes minutes à les rincer abondamment avant de les rouvrir sans craintes. Je savais pertinemment que si je ne me dépêchais pas de me savonner pour sortir assez vite, j'allais rester là des plombes. Par ce fait, j'avais rapidement attraper les produits nécessaires pour venir à bout de la crasse surplombant ma douce et délicate peau pâle me donnant ainsi la possibilité de sortir de la cabine vêtue d'un essuie de bain bleuâtre. Cet essuie était assez grand et tombait sur mes genoux alors qu'il débutait au-dessus de ma poitrine. Le temps qui s'était écoulé entre l'essuyage et le rhabillage pour une tenue plus chaude c'est à dire l'accoutrement kaki basique de la kunoichi, fut extrêmement rapide. Pour cause, la fenêtre était grande ouverte et étant trempée, si je n'étais pas rapide, j'aurai vite eue fait d'attraper un rhume ou une autre saloperie.

« Shinobu ! A table ! » S'écria ma mère en bas de l'escalier. Le repas était déjà prêt, combien de temps avais-je bien pu passer dans cette foutue chambre !? Dans un élan d'excentricité, je m'étais dépêcher de descendre les marches deux par deux afin d'atteindre plus rapidement la cuisine. Là-même où la table était déjà dressée et où deux bols de nouilles était installés. Entre les deux, il y avait ce fameux cru datant de quelques dizaines d'années que ma mère avait acquise lors de l'une de ses missions d'antan. Pourtant, elle s'était jurée d'ouvrir la bouteille pour une occasion spéciale et uniquement. M'installant en face de l'un des bols, je lui posais la question fâcheuse. « Maman ? Que se passe-t-il ? Pourquoi sers-tu cette bouteille alors que tu l'as conservée aussi longtemps ? » Dis-je d'un ton amusé. Il y avait de quoi poser la question en effet. Toutefois, je ne m'attendais pas à la réponse qu'elle me donna. « Si même toi tu ne te souviens pas de quel jour nous sommes, ça rend ce jour très spécial, ennuyeux et monotone. De toute manière pour moi, il est spécial. Ça fait vingt ans déjà ma petite Shinobu ! » Cela me fit "tilt" aussitôt. Même moi je ne m'en souvenais pas ... C'était bien vrai et elle avait peut-être raison, cette journée n'était pas comme toutes les autres après tout. Pour ma part du moins, car c'était le jour même de ma naissance il y avait de cela vingt années. De quoi festoyer un court instant ! J'étais assise et prendre ma mère dans les bras aurait été difficile mais, je l'a remercia assez par la paroles. Néanmoins, j'avais une grande faim et avant même de toucher à la moindre goutte d'alcool, je dégustais mes nouilles. La bouteille, je lui laissa d'ailleurs la dé-bouchonner et nous servir toutes les deux. Ma mère était du genre à boire une fois le repas terminé mais moi, c'était tout autre. A vrai dire je buvais et mangeais en même temps, j'étais multitâche. Une bouchée de nouilles, une gorgée d'alcool ... Mon visage était devenu bleu puis violet. « Qu'est-ce qu'il se passe, ce n'est pas bon ? Tu aime mes nouilles d'habitude. » Dit-elle avant que je reprenne la parole aussi vite. « Non non ! C'est très bon ! » Je mentais inlassablement. Certes ses nouilles étaient toujours aussi délicieuses, indiscutablement exquise mais ce vin ... Oui, car c'était du vin, il avait été conservé bien trop longtemps et avait terminé par pourrir. Le goût en était horrible, à vomir ! Pour faire passer ce fameux goût, je devais reprendre deux bouchées de nouilles avant de me resservir à nouveau. Heureusement pour ma mère, elle n'y avait pas encore goûtée étant donner que son premier bol de nouilles n'était pas encore terminé alors que j'en étais déjà à mon deuxième. Je m'étais resservie un verre puis deux ne laissant que le culot de la bouteille. Simultanément, deux bols de nouilles y étaient passés. « Eh bien merci ... J'ai à peine le temps de finir un bol que tu en as déjà terminé deux ! Et ce n'est pas tout, tu ne me laisse même pas goûter mon cru ! C'est si bon que ça ? » Dit-elle avant de porter à ses lèvres son verre de vin. « Non ! Ne le boit pas ! » M'exclamais-je de vive voix. Malgré mon conseil virant à un ordre, elle s'était empressée de finir son verre avant de tout comme moi, virer de teint. « Désolée j'ai voulue te prévenir mais, tu ne m'as pas écoutée ... » Dis-je avant que nous ne rigolions ensemble dans la plus grande complicité. Le ventre bien rempli et l'après midi qui allait débuté, il était temps de se bouger à l'entraînement. Je n'en étais pas exempt même si c'était le jour de mon anniversaire. « Merci pour ce repas mais, je vais devoir aller à l'entrainement, je vais le commencer tard aujourd'hui ... Ce soir nous festoyons toutes les deux sois en certaine ! A toute à l'heure ! » Dis-je avant de m'en aller sous une baisé volant de la part de ma mère. Entre nous deux, c'était bien plus que de la simple complicité.

Le temps à l'extérieur était loin d'y être propice. Cependant, je devais de nouveau m'entrainer à l'affinité Fuuton que je tentais de maitriser depuis quelques semaines déjà. Une affinité que j'étais forcée de maitriser si je souhaitais aller plus loin encore. A force de persévérance, j'allais y parvenir.

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MessageSujet: Re: FlashBack - Une journée spéciale   FlashBack - Une journée spéciale EmptyDim 23 Sep - 14:57



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    Chapitre II : Le son d'un orgue










« AAATCCCHOUUUMMM !! » Ma voix ou plutôt le bruit sorti du plus profond de ma gorge se faisait entendre à quelques mètres tout autour de moi résonnant dans la même lancée, dans les ruelles vides du village. Il était clair que par bon temps, le village était bondé de villageois mais, il était tout aussi clair que par temps maussade et ce même en début d'après midi, les villageois restaient chez eux. Certes il y avait tout de mêmes des personnes de sorties mais, pas de quoi fouetté un chat. Loin de là d'ailleurs. Malgré mon accoutrement prévu pour la température, il ne faisait pas bon de rester sur place. Traversant le village assez rapidement, il ne fallait pas plus de temps pour atteindre un environnement rocheux jonchant une large plaine verdoyante elle-même accostée au abords d'une immense forêt. L'herbe refoulée s’affaissant sous les bourrasques de vent m'inspiraient tant de choses. Ce vent ... je m'en inspirais et j'essayais de le comprendre mais, je ne parvenais pas encore à le maitriser totalement. Avec le temps je parvenais juste à pourfendre des feuilles d'arbres ou à déplacer légèrement un amas de feuilles de mortes. En cette journée quelques peu spéciale, je devais commencer à me prendre en main et venir à bout une fois pour toute de cette affinité. Avançant d'un pas assuré je traversais les environnement en pleine quiétude avec pour objectif atteindre la grande forêt. Là où mon entrainement allait être à son apogée. Au moment où j'allais atteindre le seuil de cette étendue sylvestre, un son incommensurablement puissant avait retentit. Le son, tout d'abord profond et vibrant comme un orgue, commençant sur une note basse, monta, s'amplifia et s'amplifia encore jusqu'à ce que la terre et le ciel soient ébranlés par sa puissance. Jailli de cette colline il se propagea à travers toute la plaine. Au seuil de la forêt, je m'étais réveillée comme sortie d'une constante fatigue, pâle comme une morte et saisie précipitamment mes armes. Encore plus bas, dans les grandes montagnes rocheuses, qui connaissaient à ce moment là leur heure la plus froide, les têtes et les épaules de certains reptiles ainsi que les autres vertébrés émergèrent de l'onde. Au-delà dans toutes la prairie, les petits animaux se dressèrent hors de leurs trous. Les têtes endormies des oiseaux sortirent de l'abri de leurs ailes, les hiboux hululèrent, les renards glapirent, les hérissons grognèrent leurs bébés et les arbres remuèrent.

Ce que je vis à ce moment là, était quelque chose de gris qui de presque toutes les directions, venait vers moi en cheminant à travers les arbres. On aurait dit tout d'abord une brume noire glissant au ras du sol, puis les vagues houleuse d'une mer sombre et de plus en plus déchaînée au fur et à mesure qu'elle approchait. Et finalement, des feuilles soufflées qui avançaient en ma direction. J'avais l'impression que toutes les feuilles du monde se précipitaient vers moi mais en m'approchant, elles ressemblaient beaucoup moins à des feuilles. On aurait plutôt dit des sphère minuscules ayant une composition venteuse très condensée. Plongeant au sol m'accrochant fermement à l'herbe sous moi, je résistais à la haut pression qui tentait de me souffler vers d'autres horizons. Le vent violent avait cessé mais, la mélodie orchestrale avait continuée en provenance du centre de cette forêt. Lorsque le premier pas fut entrepris en sa direction, j'étais déjà plongée dans l'euphorie de l'angoisse. Certes j'étais courageuse et surtout très curieuse mais, dans un certain sens j'étais très angoissée à l'idée même de ce que je pouvais y trouver là-bas. Plus je m'approchais et plus le son en devenait fort, puissant. Presque tétanisée, j'avançais centimètre par centimètre plongeant mon regard sur la droite et sur la gauche. Je n'étais pas sereine, quelque chose me tracassait. Au moindre bruit, à la moindre branche craquelant, j'usais de ma faible puissance Fuuton en la direction du fond sonore. Plus je m'approchais alors que j'arrivais presque à destination, des sueurs froides commençaient à prendre naissance en mon être. Kunai placé à l'horizontale devant moi, j'avançais encore et encore. Jusqu'à ce que la provenance du son soit visible, j'étais sur mes gardes les plus impénétrables. Il s'agissait en vérité d'un simple adolescent d'un peu moins de vingt ans assis sur un tabouret alors que ses doigts tapotaient un orgue gigantesque. Je ne m'étais pas demandée sur le coup ce que pouvait bien faire ce genre de machines instrumentale en pleine forêt mais, ce que faisait plus précisément ce gosse ! Baissant quelque peu ma garde, je m'approchais de lui. Il ne faisait aucunement attention à moi continuant inlassablement de tapoter sur ses gigantesques touches. Posant une main sur l'instrument, de mon autre main j'avais attrapée son bras pour qu'il arrête momentanément de jouer. J'étais loin de m'imaginer sa réaction, j'aurai peut-être due être plus sur mes gardes, car au moment où ma main fut posée sur son bras, il m'avait tendu son autre bras pour venir me gifler. Par réflexe, je l'avais claquer marquant sur sa joue gauche la marque rosée de ma main.

Ce n'était pas tout, car je n'en restais pas là. Je l'avais lâché me remettant aussitôt en garde avant de prendre la parole. « Qui es-tu ? » Dis-je d'une voix angoissée. Sans même me répondre, l'adolescent avait porté la paume de sa main en ma direction me balayant d'une bourrasque de vent me fracassant contre le tronc d'une arbre. L'affinité Fuuton ... Lui semblait maitriser cet élément à la perfection. Me relevant difficilement, je tentais à nouveau de communiquer avec lui mais, rien n'y faisait. Soit il était sourd soit il ne voulait simplement pas me répondre. Déduction simple et rationnelle. Lui lançant un Kunai, il avait vite eu fait de le balayé grâce à sa maitrise du vent. Toutefois je n'allais pas en rester là encore une fois. Si lui son affinité était à raison de l'élément venteux, moi je ne me débrouillais pas trop mal avec l'électricité. Exécutant de rapides mudras, un clone de ma personne empli de particules positives rayonnant d'une aura bleutée avait prit forme en face de moi se jetant aussitôt sur mon adversaire. Dans l'incapacité d'esquiver, il fut faiblement électrocuté. Je n'y avais pas chargée une quantité énorme de chakra, car mon but n'était pas de le tuer mais de discuter avec lui. « Es-tu venue pour détruire cet orgue ? » Dit-il d'un ton calme et complètement abattu. « Pas vraiment. Je venais juste m'entraîner dans un endroit calme jusqu'à ce que j'entende le son d'une mélodie assez bruyante je dois dire. Cela semble être toi ... » Dis-je d'un léger rictus au coin des lèvres. Il était bien la source de ce fond sonore mais, plus important, il était aussi un Shinobi et aucun bandeau ou quoi que ce soit pouvait le relier à un quelconque village. De plus, ses capacités m'intriguais et simultanément, elles me fascinaient. « Je vois, tant mieux. Si tu serai venue toucher à cet orgue, j'aurai été obligé de te tuer tout simplement. » Arrogant qui plus. Me tuer sans même me connaitre, c'était bien futile et fébrile. La rencontre avait été improbable mais, je ne pouvais pas juste m'en aller c'était bien trop incohérent. Lui énonçant d'une voix vive mon nom, j'attendais qu'il me donne le sien histoire de débuter une conversation plus constructive. « Koyomi. » Un prénom très peu courant bien qu'assez joli à l'oreille. « C'est peut-être normal pour toi Koyomi mais pour moi, croiser un shinobi qui joue de l'orgue en pleine forêt en toute quiétude c'est loin d'être normal ! De quel village es-tu déjà ? » Dis-je de vive voix pleine excentricité.

« J'avoue, même pour moi ce serait étrange de croiser quelqu'un qui joue de l'orgue en pleine forêt ! Mais je ne suis pas spécialement un shinobi, juste un nomade passionné. » Rétorquait-il. Je faisais comme si je n'avais pas bien entendu. Qu'il soit Nukenin ou véritablement un simple nomade voyageant aux quatre coins du monde, j'en avais rien à faire. Toutefois, c'est le destin qui nous faisait se rencontrer en ce jour. J'étais justement venue m'entraîner à la maitrise du Fuuton et par le plus grand des hasards, j'étais tombée sur une personne maitrisant cet élément ! J'avais de quoi être ravie à souhait. Fallait-il encore qu'il accepte de lâcher quelques heures son instrument pour m'aider à me perfectionner. Si c'était un réel passionné, il l'aurait fait sans même hésiter. « Les coïncidences nous mènent parfois à des rencontres inattendues. Je n'ai pas l'intention de toucher à ton orgue mais, vu que tu semble posséder une bonne maitrise de l'affinité Fuuton, accepterais-tu de ... ? » Dis-je d'un ton interrogateur. Évidemment et sans grande surprise il avait accepté avant que je termine ma phrase. Un inconnu acceptait de m'entrainer quelques long moments à la maitrise d'un élément. C'était loin d'être courant. J'étais débutante mais, je connaissais tout de même les bases il fallait juste que je parvienne à maitriser un tant soit peu l'élément afin d'aller encore plus loin. Les exercices qu'il me proposait étaient assez simple mais, je n'y parvenais pas dés le premier coup. Il fallait que je m'y prenne à deux ou trois fois afin d'y parvenir. Apparemment, d'après lui, ce n'était pas ma maitrise qui était faible mais, la manière dont je souhaitais l'utiliser. Certes le Fuuton était surtout un élément offensif mais, d'une certaine façon je me réservais au côté défensif tentant de balayer les assauts qui m'étais lancés. Au début ce n'était que de simples petits cailloux mais au fil de l'entraînement ces petits cailloux s'étaient rapidement transformés en des armes tranchantes comme des shurikens ou des kunais m'obligeant ainsi à ne pas louper mon coup. Outre le fait de tenter d'expulser les projectiles sur le côté, je mettais en pratique ses paroles prenant ces fameux projectiles comme des ennemis les attaquants par de légères bourrasques venteuses. De ce fait, c'était lui qui devenait la cible de ses propres armes mais, il les repoussaient avec facilité cela va de soi. Il m'entrainait de diverses manières mais, cette méthode me poussant dans mes derniers retranchements afin de ne pas être touchée par ses armes était la plus concluante. A la longue, c'en était même devenu très facile et nous pouvions blaguer sur des sujets et d'autres. « Serais-tu épuisé ? Tes techniques sont de plus en plus faibles Ahah ! » dis-je pour blaguer tout en ricanant. Il l'avait mal prit sur le coup et étrangement ses armes de jets en étaient beaucoup plus violentes comme transportées par un puissant courant d'air. Dans l’incapacité d'esquiver ces dernières, j'avais été obligée de me jeter au sol. « Tu disais ? » Dit-il avant qu'ensemble nous ne rigolions à nouveau. C'était très plaisant de s'entrainer avec lui. Au moins je n'étais pas seule et en plus, il était très agréable. Ce qui était dommage c'est qu'il ne comptait pas rester trop longtemps il avait encore du chemin à parcourir. Après discussion d'ailleurs, il s'était avéré que l'orgue sur lequel il jouait n'était même pas à lui. Il l'avait simplement trouvé tout comme moi, en pleine forêt enseveli cependant de branches et de lierres qu'il avait du dégager. Ce qui était encore plus étrange ...

Sans m'éterniser sur la question, je souhaitais reprendre l'entraînement. Je ne savais pas encore combien de minutes allait-il rester en ma compagnie et je voulais profiter de chaque seconde de son enseignement. Je ne l'avais pas remarquer dés le début mais, les arbres aux alentours, par notre fautes, n'avaient presque plus de feuilles sur la tête. C'était assez ironique et vraiment pas joli à voir. L'environnement si verdoyant respirant la fraicheur de vivre en devenait macabre et morbide. L'orgue au milieu du jeu de quille donnait à ce décor une certaine poésie. Un art subtilement perceptible.

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    Chapitre III : Vingt ans, ça se fête











Les heures s'étaient rapidement écoulées et l'averse avait rapidement prit le dessus. L'obscurité avait quant à elle prit le dessus sur la clarté. Les conditions avaient rapidement changées qu'il nous était presque impossible de continuer l'entraînement sans que nous nous blessions mutuellement. Mais dans l'esprit secret et magique et cette étendue sylvestre, il était rapidement venu l'heure de se quitter. Lui devait continuer son voyage et quant à moi je devais rapidement rejoindre Kumo avant qu'il ne fasse complètement nuit et que j'attrape un rhume encore plus grave. De toute évidence, cette rencontre étrange fut des plus instructive. prônant une nouvelle fois le sentier devenu boueux, je filais entre les arbres d'une vitesse lente. Il ne fallait pas que j'accélère, car j'aurai rapidement put être couverte de boue. Quoi que dans l'état humide dans lequel j'étais, cela n'aurait pas changer énormément. Une rivière. Oui voilà le terme exact pour décrire le chantier sur lequel j'étais posée, une rivière de boue. C'était loin d'être une petite averse qui me tombait sur la tête mais un torrent de pluie ! Mes pas s’imprégnaient au sol laissant mon emprunte bien marquée avant d'être aussitôt balayée, ensevelie sous une marrée boueuse. J'avais la macabre impression que les arbres m'observais prêts à me tomber dessus.

Une impression qui fut rapidement envolée par le bruit du tonnerre grondant. Si j'avais su, je ne serai même pas sortie à l'entraînement. Bien que j'aurai sans doute louper ce mystérieux jeune homme qui m'avait été bien utile. Dans tous les cas, il fallait que je me dépêche de rentrer et le chemin le plus court était un simple tout droit. Il n'était pas aisé de se repérer dans une forêt si immense mais, je n'avais pas réellement le choix. Pressant le pas entre les branches chargées de fruits, j'atteignais rapidement l'un des arbres les plus grands de cette étendue sylvestre. Il était vieux, démoli par endroits, couvert de mousse et de giroflées grimpantes mais, il dominait tout ce qui l'entourait à l'exception de cette pluie démentielle. Lorsque je fus assez proche, je pus découvrir un grand trou en son centre qui jadis avait certainement été un passage mais qui à présent était obstrué par le plus énorme de tous les pommiers des environs. Je due briser quelques branches afin de passer au travers. Une fois parvenue, j'avais été dans l'obligation de cligner des yeux, parce que la lumière de cet astre lunaire était devenue brusquement beaucoup plus brillante. J'étais enfin arrivée dans la gigantesque plaine par laquelle j'étais venue, cette plaine à ciel ouvert.

J’accélérais encore et encore le pas, me mouvant tel un serpent sur cette étendue verdoyante où la pluie me frappait de plus en plus fort. Autant jusqu'à présent j'avais été couverte par le nombre important d’arbre me protégeant, autant j'étais désormais démunie de toute protection. La plaine fut traversée en un rien temps. Pressée, j'en avais d'ailleurs perdue un kunai en route et il m'étais impossible de le retrouver et qui plus est, je n'en avais pas l'envie. L'envie ... Je n'en avais qu'une et c'était celle de rentrer chez moi, car en cette si maussade journée, c'était mon anniversaire et je me devais de le fêter un temps sois peu avec ma mère. Il faisait très froid et il régnait un tel silence sous cette pluie battante que l'on pouvait entendre le souffle de notre propre respiration. Les montagnes pour le retour étaient plus abruptes que prévu. A de nombreuses fois j'avais glissée heurtant mes genoux contre leur parois. Rien de grave certes mais, humidifiées, il était difficile de les gravirs. Heureusement, elles n'étaient pas gigantesque et donc l'autre côté fut rapidement atteint par mes petites mimines. Toutefois, il me restait encore un sacré bout de chemin pour atteindre le village de Kumo. Là-même d'où j'étais partie en plein début d'après-midi.

La vue troublée par cette pluie et surtout l'odorat déboussolé par l'odeur de cette dernière, j'avais grand mal à me repérer. Néanmoins je savais qu'en continuant tout droit, j'allais un moment ou un autre tomber sur les sources chaudes avoisinant Kumogakure. De là-bas, il n'était pas très difficile de rejoindre le village qui en était réellement très proche. Peu à peu, au fur et à mesure que j'approchais, non seulement l'odeur mais aussi la sensation au toucher de l'air en devenait de plus en plus tropical. Preuve que les sources chaudes n'étaient plus très loin et à en juger par cette sensation assez forte, le territoire était déjà atteint. Il ne fallait surtout pas que je sois tête en l'air et il fallait forcément que je regarde où je posais les pieds si je ne voulais pas tomber dans l'un de ces gigantesques bassins d'eau bouillante. Engagée, mes yeux étaient rivés sur le sol, c'était là la seule solution que j'avais trouvée. cependant, si un shinobi avait décider de m'attaquer entre-temps, il aurait sans nul doute fait mouche, car je n'étais en aucun cas en position défensive et quand bien même, cette pluie ne me permettait pas de rétorquer d'une quelque manière que ce soit.

Éternuant à tout va, j'étais parvenue à me mouvoir jusqu’au village traversant ce gruyère de sources. J'en étais fort bien heureuse et pleinement satisfaite. D'un autre côté, j'étais rassurée. Au moins, il ne pouvait plus rien m'arriver. Traversant les ruelles vides et sombres bien qu'éclairées par moment par des lampadaires et autres sources de lumières toutes aussi ambiguës les unes que les autres, je filais en direction de ma propre maison. De cette dernières, d'innombrables faisceaux lumineux s'en dégageaient preuves que ma mère ne s'était pas encore couchée. De toute évidence, elle devait m'attendre. « Je suis rentrée ! Je vais vite prendre une douche et me changée, je suis trempée jusqu'aux os ! » Dis-je franchissant avec férocité le seuil de le demeure. Je n’avais obtenue aucune réponse et à vrai dire, je n'y avais pas prêtée attention directement, car mon but premier était de rejoindre la salle de bain pour m'y rincer rapidement avant de changer de tenue pour quelque chose de plus décontracter. Avec le rangement du matin, il était très facile de trouver une tenue adéquate. Au moins, je n'avais pas à farfouiller le sol à la rechercher d'une robe ou d'un pantalon plus confortable. De même pour les sous-vêtements, ils étaient maintenant accessibles aisément. Il était désormais temps de rejoindre celle qui m'avait mise au monde pour célébrer mon vingtième anniversaire.


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