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| Un désir inatendu. | |
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Invité Invité
| Sujet: Un désir inatendu. Lun 8 Oct - 17:15 | |
| Chapitre I : La convoitise sur le rebord d'une fontaine.
Le balancement brillant des reflets du soleil sur la surface aqueuse contenue dans la fontaine au centre du village de Kumo était fort sympathique à regardée à cette heure matinale. Comme d'habitude, là où la terre se confondait aux habitation du village caché de la foudre, les passants et marchands voyageaient en abondance. Ils étaient paisibles se réconfortant dans leurs petites habitudes ne se souciant guère de la guère actuelle. Accoudée sur le rebord de la fontaine ne représentant rien de particulier si ce n'est une femme nue portant un jarre d'où s'échappaient l'élément fluide, j'observais toutes ces personnes insouciantes. Des enfants qui déliraient à jouer aux ninjas, des parents trop occupés à se disputer le repas du soir et même des shinobis tout simplement trop occupés à se remplir le ventre. Quoi que ces derniers n'avaient pas réellement le choix et c'était bien les derniers à blâmer. La plupart d'entre nous, je pense, avaient un paradis secret mais, en général, il s'agissait plus d'un pays imaginaire. De ce point de vue je pouvais comprendre toutes ces personnes ne s'inquiétant de rien continuant leur petit train de vie mais, d'un autre j'avais plus de chance. Mon pays secret existait bel et bien, il fallait juste que je le trouve ce fameux temple, cette fameuse origine.
Grimaçant légèrement à la vue de tous, c'était bien la toute première qu'une envie particulière d’exécuter une mission de mon propre gré naissait dans mon esprit. Jusqu'à présent je n'avais en vérité encore jamais entrepris une mission en pleine compassion de service mais, aujourd'hui l'envie existait bel et bien. comme une impression de devenir peu à peu de plus en plus niaise. Ce qui ne devait certainement pas arriver si je souhaitais être en pleine possession de mes moyen le jour fatidique. D'un mouvement de balancier, je fus en un rien de temps en marche dans une direction linéaire. Un tout droit vers le bâtiment administratif du village. Enfin, le tout droit était surtout une expression, car pour m'y rendre il y avait bien des carrefours et des embouchures. Ce qui était fort contraignant cela dit. Toutefois, ce n'était pas comme si j'avais réellement le choix.
Prônant ruelles après ruelles, mon désir de me rendre au bureau du Raikage pour quémander une mission ne fléchissait pas. D'ailleurs, je me demandais bien quelle genre de missions il lui restait à ce vieux barbu. Une mission de faible importance m'aurait parfaitement comblée. Quelque chose de périlleux n'était guère adéquat à mon état d'esprit. A vrai dire ces moment-ci j'étais plus opté dans l'apprentissage et le perfectionnement de mes jutsus qu'à risquer ma vie dans un pays quelconque. Comme excuse je pouvais citer ma maman et le besoin perpétuel qu'elle éprouvait de me savoir à ses côtés. Un mensonge simple qui pouvait dissuader même le cœur le plus impénétrable. Avec un visage d'ange et une mine abattue, ça pouvait le faire.
Aussi haut que mon moral se situait, je paraissais bien minuscule en bas du gigantesque bâtiment administratif. Cette structure déjà bien en place avant ma naissance en avait impressionné plus d'un. Mêmes ces escaliers ne menant qu'au rez-de-chaussé étaient immenses et sublimement taillés. Un pas devant l'autre, il était presque prestigieux et gracieux de les escalader. Malgré tout, bien que le bâtiment inspirait un respect incommensurable, l'intérieur de ce dernier était loin d'être le cas. On se serait cru dans une clinique ou un établissement de ce genre à tel point que tout était propre et bien rangé. Certes il s'agissait dans un premier temps de simples couloirs mais, aucune fresque n'était de travers ou autres. Quelque chose de bien carré et nickel chrome. A en donner la chaire de poule.
Continuant mon avancée dans ce bâtiment que je côtoyais assurément souvent, mes pas me menaient vers le bureau du Raikage. Pas à pas, je ressentais déjà son chakra incommensurablement puissant. Cette énergie qui parcourait tout mon être en était mouvementée. La porte de son bureau était à portée de vue, j'avais presque envie de courir vers elle mais, je ne fis rien si ce n'est continuer d'avancer au même rythme. Un, deux trois. Trois frappes de la main furent rapidement données sur le grand bois rectangulaire jusqu'à ce qu'une vois masculine m'ordonna d'entrer.
Assis en face de derrière son bureau, cet énigmatique chef shinobi. Ce kage du pays de la foudre était loin d'aspirer du respect en mon être. M'inclinant tout en m'excusant de le déranger, je lui fis part de ma convoitise du jour. Lui ça ne lui faisait certainement rien mais, moi j'en étais toute émue. Ma toute première mission volontaire. J'avais peu de choix. Seulement 3 missions m'avaient été proposées. Une surveillance, une chasse à l'homme et du vandalisme. Le troisième choix fut mon option. Non que le vandalisme était mon fort mais, c'était la mission qui se trouvait le proche du village et qui sait combien de temps mon envie allait encore durée. Acceptant indéniablement, je pris rapidement congé pour sortir de ce bâtiment lugubre à une vitesse bien plus folle que celle à laquelle j'y étais montée.
Cinq bonnes minutes plus tard, j'étais déjà au milieu du village me dirigeant vers l'ouest. Emprunter les grandes portes était contraignant même pour une kunoichi de Kumo. Il fallait remplir de la paperasse et encore de la paperasse. Pour contrer tout ce temps perdu, j'allais couper par la pleine rocheuse pour emprunter une route annexe en direction du village marchand. C'était bien là que se déroulait l'intrigue principale. Une petite bande de jeunes vagabonds y posaient problèmes depuis quelque jours dans l'une des salles de jeux les plus populaires. Une petite bande d'inconscient prenant la désolation des personnes attaquées pour seule source de satisfaction. Rien ne s'annonçait très périlleux et j'en étais fort bien heureuse. Après tout, il ne s'agissait qu'une mission de rang C, pas de quoi fouetter un chat ou un poisson qui fait de l'ombre selon certains. Connaissant parfaitement l'environnement dans lequel je m'aventurais, je n'avais eue aucun mal à prendre la route tant désirée.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un désir inatendu. Lun 8 Oct - 19:14 | |
| Chapitre II : Un visage d'ange et des idées perverties.
Sur le trajet jusqu’au petit village marchand je n'avais n'avais croisée strictement personne si ce n'est deux ou trois villageois qui eux aussi se rendaient au petit village voisin. J'avais d'ailleurs fait quelques dizaines de mètres avec l'un d'eux. Une jeune homme au teint hâlé fort sympathique. Toutefois, la rencontre fut tellement courte que je n'avais même pas pris la peine de prendre son nom avec moi. Au pied du village, je n'en croyais pas mes yeux ou plutôt, mon odorat ! Il y avait un mélange subtile de toutes les saveurs je ne me souvenais aucunement d'un village si riche. C'était d'ailleurs très agréable et cela me donnait l'eau à la bouche. Et pas seulement d'ailleurs, car lors de mon passage dans l'allée principale, tous les marchands côtiers criaient à la huée pour vendre leur marchandise. Certains par moment n'hésitaient pas à faire goûter leur travail à ce qui serait peut-être leur futur client. Joyeux gourmet que j'étais, j'avais forcément goûter tout ce qui m'avait été proposer. De la boisson à la nourriture, tout avait été ingurgité. Au moins je savais où me rendre la prochaine que ma mère souhaitait que j'aille faire les courses. Généralement je me rendais dans le centre de Kumo là où était situées les marchands qui vendaient de tout en vrac mais ici, il y avait tout sans exception. Même des produits importés d'ailleurs ! De plus, j'avais la nette impression que les saveurs des aliments en étaient bien plus riches et bien plus gouteuses au goût. Pour quelques kilomètres à faire cela en valait réellement la peine de venir ici pour choisir de quoi préparer son repas du soir. Une petite pensées me revenait quant au couple du matin qui s'était disputer pour la composition de leur repas.
Déambulant dans les allées avec toujours un morceau de quoi manger ou de quoi boire entre les mains, je n'essayais même pas de me renseigner sur les vandales ou même la salle de jeu d'où il était question d'y pénétrer. J'allais finir par la trouver de toute manière, car le village n'était pas extrêmement grand. Mon esprit était bien trop occupé ailleurs. Néanmoins, lorsque l'idée de grossir m'était traversée l'esprit, j'avais cessée toute dégustation comme un mépris de moi-même. Manger c'était bien et surtout pour ma part, cela faisait passer le temps mais, cela avait aussi bon nombre de contraintes. Non que je m'inquiétais pour mon apparence physique, loin de là d'ailleurs. Cependant, si je venais à prendre du poids, mon agilité allait forcément diminuée et avec elle, mes compétences de kunoichi. Ce qui ne m'allait pas du tout. Refusant toutes les avances de nourritures qui m'étaient proposées, j'avançais d'un pas beaucoup plus rapide dans la pénombres de villageois.
Je n'avais plus que la salle de jeu en tête. Lorsque je vis un bâtiment bondés d'où s'échappaient des faisceaux lumineux de toutes les couleurs, il n'y avait plus de doute. Bousculant les petits jeunots à l'entrée, j'avais vite eue fait de rejoindre le service clientèle. Il s'agissait en vérité d'un grand castard vêtu tout en noir dont la carrure imposante m'empêchait de voir derrière lui. « Où est le patron ? » Dis-je d'une voix sereine. Lui resta de marbre sans même me répondre. Il ne semblait pas avoir compris la raison de ma venue. En même temps je me demandais pourquoi j'étais là, car tout semblait parfaitement normal dans cette salle.
Des gamins en train de jouer à toutes sortes de jeux. Il n'y avait rien d'anormal. Et de plus, il n'y avait strictement aucun vandale. Certes certaines s'excitaient bel et bien sur le manette de jeu ou encore leur joystick mais, rien de bien méchant. Juste des jeunots en transe. Répétant ma question, il n'y avait aucun moyen de faire entendre quoi que ce soit à l'armoire à glace. Même en lui montrant mon insigne c'est peu dire ... Soupirant longuement, je m'étais retournée préparant mon action cachée. D'un nouveau demi tour sur moi, c'était un grand coup de pied dans les côtes que je lui envoyais. C'était bien fait pour lui, ce bougre !
Malchance ou plutôt l'innocence d'un crime. L'homme n'avait pas bouger d'un pouce et son visage ne transmettait aucune douleur. c'était plutôt moi qui avais pris le coup à sa place. Alors qu'il se mettait à bouger pour se venger, une voix tremblant s'était mise à résonner de derrière lui. « C'est bon Maru, elle est là pour nous aider. Vous êtes l'envoyée de Kumo, n'est-ce pas ? » La voix provenait d'un vieil homme à l'allure macabre et relativement assagit par l'âge. « Vous avez vu juste mais ... Pourquoi faire appel à un village voisin alors que vous avez bien plus imposant juste à vos côtés ?» Répondis-je ironiquement. certes c'était ironique mais, j'avais complètement raison. Cet homme de plus de deux mètres de haut aurait facilement put maitriser une bonne dizaine de gamins à lui tout seul voir plus !
L'explication fut toute bête. L'un de ces fameux gamins à causer du tort à ces machines de jeux était l'un de ses petits frères et par conséquent, il ne pouvait pas s'en charger. Mouais, louche tout en étant illogique. Toutefois, mon devoir était de remplir cette mission que j'avais tant désirée il y a de cela quelques heures. Le vieil homme m'avait rapidement invitée à le rejoindre dans son bureau tandis que le fameux Maru montait la garde à l'extérieur. Là-bas, des explications supplémentaires m'avaient été données. En réalité, le petit frère qui lui aussi sévissait dans l'ombre était une sorte d'agent double s'étant infiltré dans un petit groupe composé lui compris, de quatre jeunes. Ils ne vandalisaient pas directement les machines à proprement parler mais, exécutaient leur crime de manière bien plus oppressante pour le propriétaire de l'établissement.
En effet, aucun dégâts matériel n'était causé. Les machines étaient tout bonnement vidées de leurs monnaies. C'est qu'ils étaient sacrément rusés et pas vraiment vandale ces petits jeunes. D'un large sourire sur les lèvres, je savais ce qu'il me restait à faire désormais. Sortant du bureau dans lequel j'étais précédemment entrée, il ne fallait que je cherche des casseurs mais plutôt, des petites têtes. Tournant dans le magasin durant une bonne heure, je n'avais pas eue le moindre occasion d'en coincer ne serait-ce qu'un. Pour moi, la stratégie devait être plus élaborée. Misant sur mon manque de discrétion tout en ne cessant de regarder à droite et à gauche, je m'étais penchée vers la caisse à monnaie d'une machine. Continuant de tourner et tourner encore la tête voir si personne ne me regardait, je pouvais passer à l'acte. Usant de mon affinité élémentaire, il m'avait été aisé d'ouvrir ce simple petit verrou en le faisant simplement fondre de l'intérieur. Les ryos à portés de main. Enfin, mon but n'était pas réellement de prendre cet argent bien entendu mais, simplement de faire repérer par la petite bande. si je ne pouvais les dénicher, autant qu'ils me déniche eux.
Chose qui fut assez rapide, car en un rien de temps, les quatre petits étaient déjà là, juste derrière moi. « T'as l'air douée, ça te dirait qu'on discute un peu d'un projet qui pourrait t'intéresser ? » C'était le plus mince et le plus petit des quatre qui avait prononcé cette phrase. « Et qui me dit que c'est intéressant ce projet ? Quoi que j'ai bien envie d'écouter ce que tu as a dire ... Suivez moi, si on nous vois à côté de cette machine, nous sommes mal ! » Dis-je sournoisement. Me levant, je pris la direction des bureau du proprio alors qu'ils me suivaient inconsciemment. Pas si futés ces petits jeunes. M'arrêtant juste devant la porte, je leur fis signe d'entrée leur montrant faussement que je faisais le guet afin que personne ne nous aperçoive. Qui l'eut cru qu'ils tomberaient dans le panneau si facilement. De bon train, ils étaient entrer dans le bureau du propriétaire alors que je fermais la marche et la porte en même temps. Je ne vous raconte pas les injures qui avaient fusées tout aussitôt. Néanmoins, je n'en avais que faire. Ce n'était qu'une mission pour moi. Une mission pleinement remplie et surtout expéditive selon le commanditaire assez ravie de pioche. Accompagné de quatre de ses larbins assez baraqués, je pouvais le laisser juger ses victimes avec plaisance.
Mon retour vers Kumo pouvait être entrepris. Mon envie avait été assez plaisante mais au final, c'était juste un coup du destin. Le destin voulait que je grossisse mais, cela ne saurait arriver !
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