Apôtre du dieu Fujin.[Entrainement-Solo]

1 ère Toile-Le Souffle du Vent

Les cris d'oiseaux l'éveilla. Il avait vécu là, comme à l'habitude une bien mauvaise nuit, ces dernières désormais orchestrées par son nindo, son unique désir. Instrumentaliser le jour, hanté la nuit. Il paraîtrait dérisoire voir stéréotypée d'affirmer que de simples mots peuvent régir la vie d'un homme. Cependant, Mystogan n'y pouvait rien c'était plus fort que lui, après avoir passé de long mois, déprimé avec pour seul compagnon son effroi. Lui qui jusqu'alors avait toujours trouvé ridicule ces histoires relatant de gens agissant au nom de la vengeance. Les considérant au mieux comme de plaisantes distractions, mais surtout pas comme de véritables Shinobi. Pour lui choisir le chemin de la vengeance signifiait s'abandonner à l’égoïsme, passer outre les principes même du Shinobi, du sacrifice de sois. Bien qu'étant sceptique sur ce sujet, lui-même ne se serait observé dans la glace il y a de cela quelques semaines. A présent, la terreur, la vengeance s'était emparée de lui et ses convictions. Il n'était cependant plus temps pour les regrets. Il se devait d'avancer, progresser laisser le passé derrière lui, gravir les échelons et pour cela quoi de mieux qu'ajouter à son panel une nouvelle technique. L'ancien de la racine contrôlait le Fuuton, élément dévastateur que l'homme qu'il admirait tant, le regretté danzo, peaufina aux fils des années, donnant formes les plus diverses et variés. Peut être souhaitait-il laisser une sorte d'héritage, sentant que quelqu'un conservant dignité et respect en son égard puisse achever son oeuvre, achever ses ambitions, élever ses jutsu à un rang supérieur.

Bref, Mystogan s'était rendu dans un Dojos, situés en hauteur non loin de Konoha. Les environs boisés dont les branches autrefois tailler par de talentueux employés en étaient la preuve. De nos jours vestige du passé, ce bâtiment abandonner où autrefois les membre de Racine acquéraient et peaufinaient leurs arts. Méconnaissable, il était impossible pour tout être de parcourir ces lieux sans subir les coups de fouet des branches et les griffures des ronces. L'homme au visage masqué jetât un rapide regard autour de lui, la topographie des lieux n'avait en aucuns cas différé depuis sa dernière visite, il y a de cela bien longtemps. Seul le teint sombre d'une pièce dépourvue de fenêtre, normalement éclairée par de simples bougies, rien d’étonnant en sois pour un lieu non habité. Un bureau, un grand fauteuils au fond, deux plus petits à l’arrière. Quelques toiles pinte en ancre de chine arborait de poussiéreux murs . Les traits harmonieux de Fujin, maître du vent, dompteur des cieux y était représente sur chacune d'entre elle. Sur une d'entre elles, l'être divin déchaîna les vents contenue dans son sac dégageant les brume matinale , emplissant l'espace entre la terre et le ciel.

Trois heures du matin sonnèrent à une vielle pendulette de bronze égarée sur un meuble rongée par les termites. Le sot s'était semble-t-il assoupie au-devant de l'oeuvre d'art. Fait étonnant, il passa une nuit paisible, comme si le dieu Fujin eut emportée par une simple bourrasque ses tourments. L'autorisant un plaisir, qui lui était interdit depuis nombreux mois. Un instant tout en relevant le buste, l'esprit encore alourdi par le sommeil , ses cheveux anarchiques flottaient libérant maintes particules poussiéreuses dans l'air. L'homme passait régulièrement un temps monstre, manquant indéniablement d'imagination, et par moment, de motivation.

©Naruto Sensou

-Une copie parfaite ?

Il était donc revenu, en ce lieu du passé, ce lieu abandonné et souhaitait en faire son lieu d'entrainement. Dojos dont les tuiles de couleurs cyan la démarquait d'entre toutes, était aussi confortablement meublé que peut l'être une garçonnière. Mais le Chuunin prendrait aux fils des années la physionomie et peut-être la pensée de ce logis poussiéreux où la seule fenêtre avait pâli et ne laissait plus filtrer qu'une brève lueur grise. Les murs couverts de toiles artistiques dont l'or des cadres avaient aux fils du temps lentement rougi sous une implacable poussière. Une vielle pendule en cuivre et d'écaille verte retenant par moment le bruit de son tic-tac. Sous le passage de Jellal, les portes se refermaient silencieuses, les pas du Shinobi s'amortissaient sur une ancienne moquette dont le bleu azur était méconnaissable. Réalisant quelques étirements tout en s'avançant puis l'humain martelât un poteau d'arts martiaux ornés de quelques barres verticales. En vain quelques instants seulement après qu'il eut débuté, le bois qui était certes en très mauvais état céda sous ses coups, laissant sortir une nués de termites affolés cherchant un nouveau logis, un nouveau bois à ravager. Étrangement, ce fut dans cette lugubre demeure où aucune femme ni même homme n'aventurerait le bout de sa chaussure, que Mystogan se trouvait plus à l'aise que partout ailleurs, ce silence, cette tristesse et cet abandon lui convenait; le joyeux tumulte de la vie et sa niaiserie provoquait en lui de désagréable frissons, quoiqu'il faisait parfois l'effort de s'y mêler.

Bref, épuiser. Il fit s'écraser sa carcasse couverte de sueurs contre un meuble. Un imposant nuage de particules vint à se lever, un écrit à chuter. Cet œuvre de couleur orangés, couverte cette la fameuse pellicule, oui celle qui avec le temps venait à se poser sur toute surface vivante ou non. Cela laissait supposer que le dit écrit avait été rédigé il y a de cela bien longtemps, peut être même avant que l'homme originaire de la feuille ne vienne au monde. Saisissant le bouquin de ses deux mains, ses yeux furent irrités lorsqu'il souffla sur la première page que le temps avait rendu illisible et put de ce fait admirer l'écriture orangés ornés de divers feuilles d'or ternis. Les suppositions du jeune homme concernant l'âge de sa trouvaille allait se confirmer lorsque tel un barbare, il tourna sèchement une page, l'arrachant par la même occasion. Il est inutile donc d'ajouter qu'il faisait souvent preuve d'un manque de délicatesse déconcertante comme beaucoup d'hommes. Mystogan du dès lors rassembler les pages éparpiller aux quatre coins du Dojos, mais cela c'était sans compter sur le vent. Ce derniers s'engouffrait au travers des fissures et ouvertures dispersant encore plus les fragments de pages. Courant tel un tigre pourrait le faire après une boule en tissu, il ne lui fallut que quelques minutes avant d'assembler le plus "gros" de la page. Ce fut alors au même instant, que la stupeur s'empara de Jellal, ce livre aux allures semble-t-il anodines refermait bien au contraire bien nombre secrets sur l'élément du Chuunin.

©Naruto Sensou

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