Naruto Sensou
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 [Pays du Ciel] La prêtresse Yume

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MessageSujet: [Pays du Ciel] La prêtresse Yume   [Pays du Ciel] La prêtresse Yume EmptyVen 24 Mai - 9:09

La prêtresse Yume




Étranges songes



Une nouvelle mission qui s’achève… Tandis que l’équipe d’archéologues qu’il avait escorté durant cette mission se dirigeait à présent vers la ville la plus proche, Thrys resta quelques minutes en arrière, et ne put s’empêcher de jeter un dernier regard aux vestiges du temple, qui, d’après la légende, abritait en son sein des ninjas capables de façonner leur chakra et de l’utiliser pour s’envoler. L’homme, malheureusement cloué au sol par la gravité, rêve depuis tout temps de pouvoir un jour toucher du doigt les nuages et les étoiles, de voyager et d’explorer le monde depuis le ciel. Un rêve… qui sait, un jour peut-être… l’Homme pourra prendre son envol.
Le Pays du Ciel était un territoire qui appartenait au passé… un passé lourd de secrets, et les archéologues avaient bien l’intention de connaître la vérité. Les ninjas pourront-ils un jour eux aussi voler comme des oiseaux grâce à leur chakra ? Une ambition bien illusoire, mais l’avenir recèle bien des mystères.
Le Sunajin observa une dernière fois les grandes statues de pierre recouvertes de mousse qui ornaient l’entrée du temple, esquissa un sourire, avant de rattraper son groupe au pas de course.

Les érudits semblaient contents d’eux. Leurs recherches les avaient menés vers le temple, et malgré plusieurs rebondissements, ils étaient parvenus à résoudre les énigmes que l’imposante bâtisse contenait. Thrys, alors qu’il profitait pleinement de l’air frais de la campagne, écoutait ces cinq gaillards qui se lançaient des fleurs et qui s’auto-congratulaient tour à tour. Ils étaient assez drôles en les observant attentivement, mais bon… si leur passion était de nettoyer des cailloux avec une brosse à dents… laissons-les faire ! Le Sunajin regardait autour de lui, et guettait un éventuel danger. D’un côté, cette mission était terminée, et les risques qu’elle engendrait faisaient désormais partie du passé, eux aussi. Mais Thrys préférait rester sur ses gardes, sans se soucier des quolibets que lui adressaient les cinq chercheurs, qui lui disaient à leur façon bien à eux de « se détendre ».

Et, après plus d’une heure de marche, nos six bonshommes atteignirent sans encombre une ville fortifiée, à quelques kilomètres du Pays des Roches. Demeure du Seigneur féodal de ce misérable lot de terre, les habitants semblaient heureux et jouissaient d’une paix méritée. Arrivant au poste de garde, les cinq archéologues se tournèrent vers leur escorte, avant que l’un d’eux ne s’approche de lui, tout en lui tendant un rouleau de parchemin. Thrys le regarda quelques instants, et demanda de quoi il s’agissait.


« Voici l’attestation qui prouve que la mission est un succès lança l’érudit en bougeant le bras, afin que son interlocuteur s’empresse de prendre le précieux document. Nous allons rentrer chez nous à présent, faire part de nos découvertes à nos supérieurs. Nos chemins se séparent donc ici ! »

Il fit alors demi-tour, rejoignit ses confrères, et après avoir salué et remercié chaleureusement le Sunajin, ils partirent en ville, le laissant seul à l’entrée de la ville, avec dans sa main la fameuse attestation. Thrys pencha la tête, jeta un rapide coup d’œil sur le sceau apposé sur le rouleau de parchemin, avant de le ranger dans son manteau. Voilà qui était fait !
La nuit n’allait pas tarder à tomber, quant aux gros nuages qui s’amassaient non loin, ceux-ci n’annonçaient rien de bon. Le ninja s’engagea alors dans les rues de la ville, à la recherche d’une auberge où passer la nuit, le temps pour lui de se reposer et d’attendre que le mauvais temps ne s’en aille. Après quelques minutes à marcher au hasard parmi les villageois, Thrys aperçut l’enseigne d’un établissement hôtelier… bon, j’exagère en disant cela, ce n’était qu’une simple auberge, mais techniquement parlant, il s’agit bel et bien d’un établissement hôtelier… et puis, si cela ne vous plaît pas, c’est la même chose ! Bref…

Il traversa la rue, tout en évitant les passants qui ne semblaient pas regarder où ils marchaient, et arriva devant l’entrée. Il leva les yeux sur l’enseigne, lut le mot « Bienvenue » inscrit sur l’écriteau, avant de pénétrer dans le bâtiment. Un homme derrière un comptoir au bout du hall somnolait sur sa chaise, les jambes posées sur le meuble, les bras croisés et la tête inclinée vers le bas. Le Sunajin s’approcha sans un bruit, l’observa quelques instants, puis dirigea sa main vers la petite clochette qui reposait sur le comptoir. Il l’actionna à deux reprises, réveillant ainsi le patron de l’auberge, qui sursauta de sa chaise et manqua de tomber à la renverse. Thrys enfouit alors sa main droite dans une des poches de son manteau, en tira son portefeuille et dit d’une voix calme :


« Je prendrai une chambre pour cette nuit… »

Il attendit alors que son interlocuteur ne lui annonce le prix. Ce dernier se redressa sur son siège, examina l’allure de son client, et alors que celui-ci commençait à s’impatienter, il se retourna, et se mit à chercher une clef sur le panneau derrière lui. Il hésitait… quelle chambre pouvait-il lui donner… Sa main passait d’une case à une autre, sans qu’elle ne saisisse le trousseau comprenant clef et tablette sur laquelle se trouvait le numéro de la chambre. Thrys croisa les bras, et ricana… à en juger le peu de cases vides, les gens ne se bousculaient pas pour passer la nuit ici. Enfin, l’homme attrapa un trousseau, se retourna et le tendit au Sunajin. Celui-ci s’en empara, remercia le patron, et lui paya la nuit.
Puis, il contourna le comptoir, emprunta les escaliers et se rendit jusqu’à sa chambre, au premier étage. Marchant dans le couloir, il regardait à droite et à gauche les inscriptions sur les portes, avant d’atteindre celle qui lui était destinée.
Il poussa la porte de sa chambre, alluma la lumière et observa. Simple. Tel était le mot qui lui vint à l’esprit en examinant les lieux : simple. Pas de décoration superflue, pas de meubles inutiles, non... la pièce était normale. Thrys entra, ferma derrière lui la porte d’un simple mouvement du pied, et posa ses affaires sur le lit. Un sac à dos… voilà ce qu’il portait depuis le début de ce voyage… un stupide sac à dos par-dessus sa cape, qui entachait un peu son portrait… enfin bon.

Afin de vous éviter une description totale des lieux, ainsi qu’un long paragraphe dans lequel je vais vous raconter comment mon personnage sort ses affaires de son sac, met son pyjama et va dormir, je passerai sous silence ces moments, pour atteindre le passage important ! Moteur… ça tourne !

Allongé dans son lit, les paupières closes, le Sunajin s’était totalement endormi, plongeant dans les bras de Morphée. Peu à peu, l’imagerie hypnagogique fit son œuvre, des formes abstraites se dessinèrent, des tableaux aux mille couleurs se peignirent, des sons indescriptibles retentirent. Que se passait-il ? Thrys, qui avait pourtant la faculté de s’endormir assez rapidement, ne comprenait pas ce qu’il se passait. D’où sortaient toutes ces visions et ces hallucinations auditives ? Soudain, ses yeux s’ouvrirent, avant de contempler l’étrange et angoissant spectacle qui se dessinait peu à peu devant lui : un décor entièrement sombre, et, au bout d’une espèce de couloir, opérée par une lumière blanche provenant de nulle part, une silhouette immobile. Le Juunin plissa les yeux, tenta de discerner malgré la distance l’apparence de cette apparition, avant de faire un pas dans sa direction. Était-elle réelle ? Ou bien ne s’agissait-il que d’un rêve ? Au fur et à mesure que sa marche le rapprochait du halo lumineux, la silhouette se faisait de plus en plus féminine. Une jeune femme, un peu plus jeune que notre héros, aux traits fins, élancée et vêtue d’un long kimono blanc, sur lequel étaient brodés deux kanjis. Mais, obnubilé par la beauté de la jeune personne face à lui, Thrys ne parvint pas à les déchiffrer.
Celle-ci semblait inquiète, et ne cessait de regarder autour d’elle. Le Sunajin, intrigué par ses agissements, s’approcha alors de plus en plus, et alors qu’il allait lui demander ce qu’elle faisait, elle l’interrompit et cria d’une voix terrifiée :


« Sauve-moi !! »

Tout à coup, un immense trou noir l’aspira, brisant ainsi le rêve dans lequel Thrys était plongé. Il se réveilla immédiatement et alluma la lampe de chevet, bouleversé par cette vision. Qui était-elle ? Le Sunajin, qui sentait ses paupières lourdes et son corps engourdi, se redressa sur son matelas, se frotta les yeux avant de fixer un point imaginaire droit devant lui. Il observa ensuite ses mains, avant de murmurer, calmement :

« Un cauchemar… »






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