Le choc des lames [FB] avec Iryna

Une semaine s’était écoulée depuis ma libération. Je retrouvais enfin la liberté que je rêvais ! Sentant enfin ce vent d’espoir, de bien-être et de sérénité. J’en avais presque oublié comment le monde extérieur fonctionné. Etre isole du reste du monde, vous fait vite oublier toute notion du temps. Grâce à Mei Terumi, une nouvelle vie commencée pour moi. Une vie sans mensonge, sans trahison. Je cherchais à oublier mon passée ténébreux afin de vivre à manière, vivre sans aucun regret, vivre dans la lumière. Cette lumière que je recherchais durant mon séjour à Phendrana. Seul ce soleil était mon espoir d’envole vers le ciel. Il me redonnait le courage de m’accrocher !

Je me trouvais actuellement dans le village de la brume, me promenant dans les rues piétonnes. Une foule de personnes marchaient dans ces allées commerciales. En effet tout notre commerce était situé dans un même endroit. Il fut normal que la concentration de villageois y soit élevée. C'était ainsi que je me baladais tranquillement à travers ce magnifique endroit, remplie de verdure. Des arbres mis en parallèle, des pelouses bien droites, donnant forme aux dalles de pierres qui nous permettaient de marcher. Quelques fontaines était mises par endroits. Ces fontaines étaient sculptés dans la pierre à l'effigie de choses banale ou non, car selon certain endroit des sculptures de nos kages étaient mise en place, laissant une trace dans les têtes des habitants de ce village, pour qui n'oublie pas les meneurs du village caché de la brume.

M'arrêtant devant une statue en particulier...Celle du Quatrième Mizukage « Yagura ». Mon regard fut remplit de haine, je posais sur cette statue toute ma colère et ma rancoeur contre cet homme sinistre qui m'avait plongée dans le monde sans fin des abysses du monde shinobi. Traitrise, complot, assassina, Ce garçon m'avait pervertit de la noirceur et de l'abomination des êtres humains. Par ce fait j'avais appris à voir les masques que le monde porte dans la vraie vie. Ne montrant que les aspects positifs à l'extérieur de leur âme, se reposant seulement sur des sourires, des rires, etc... Pour moi tout n'était que mensonge. Je mis ma main droite sur ma partie droite de mon visage, la haine rongeait mon esprit, dévorant chaque partie saine de mon âme. Alors que personne ne semblait se trouvait dans ce magnifique jardin près des rues commerçantes. Je fus seule, seule et sans aucun civils pour voir le méfait que j'allais effectuer. Serrant mon poing gauche, je frappai de toutes mes forces cette ignoble statue souriante de Yagura qui me fit face. La tête de ce gamin malfaisant me donnait envie de gerber, le simple fait de voir cette tête me mettait hors de moi et remplissait d'une colère sans limite. Une colère accumulée pendant plus de trois ans.

Tss enfoiré

Disais-je normalement. Quelques instants après ma frappe, cette odieuse statut fut réduit en étant de débris. Remuant légèrement mon poing je m’apprêtais quitter les lieux quand je remarquais qu’une petite fille m’avait vu. La regardant dans les yeux je continuais ma marche l’air de rien. Mon regard porté par le lointain. Fixant aveuglement l’astre solaire se couchant.

Le temps à l’extérieur était clément, le soleil faisait baigner le village dans une lumière intensément agréable sur ma peau. Je pouvais déjà sentir la chaleur du soleil, oui, même si j’étais encore à l’intérieur de mon petit repère. Je venais de préparer la totalité des poisons que je connaissais au cas où ma balade se serait transformée en affrontement indésirable. J’avais nécessité d’acheter certaines plantes médicinales pour mes expériences, que je devais, à cause de ma surveillance constante, faire en dehors du village lors de mes « balades de courtoisies ». Je ne pris alors que mon sabre à peine aiguisé ainsi que mes poisons, pour finalement me rendre dans la zone commercial du petit village de la brume sanglante. Je me demandais ce que je faisais dans un tel village, je n’avais vraiment pas choisis le bon pays pour mes expérimentations, car celui de l’eau, était tout de même un des plus surveillés et des plus sécurisés de ce monde. Mais mon destin avait tracé un chemin jusqu’ici, et il y avait sûrement une raison. Je marchais d’un pas nonchalant, en analysant la totalité des stands qui se trouvaient autour de moi.

Après quelques temps de recherches, je ne trouvai rien. Alors je décidai de me rendre dans un petit parc qui se trouvait à côté, endroit paisible et serein que j’appréciais tout particulièrement. Sur le chemin, je me posais des questions. Pourquoi, malgré ma vingtaine d’années, j’avais encore l’air d’une gamine ignorante et faible. J’étais d’une taille qui frôlait le ridicule, des yeux, certes rouge mais qui ne transportait aucun sentiment. J’étais bien trop souvent, à mes yeux, sous-estimé par mes adversaires. Après une petite demi-heure de marche, je vis la barrière et la poussai rapidement. Je n’étais pas venue ici pour chercher des plantes, mais pour me reposer. Il y avait, très souvent dans ce genre d’endroit, des fontaines, aux formes inconnues, ou bien aux formes des dirigeants de ce village. Je vis le deuxième chef du village de la brume sanglante, qui semblait être un homme fort et sûr de lui. En le regardant, je me demandai alors ce que je serais devenue si je n’avais pas été capturée par Orochimaru dès mon plus jeune âge.

Alors que je cheminais encore, j’entendis un bruit de fracas sourd et assez lointain. Je trottinais pour finalement voir une femme, aux cheveux rouges pivoine, et au regard transperçant comme la foudre qui tombe du ciel noir. Elle venait, d’un seul coup, de détruire la statue d’un des chefs, qui avait tout comme moi, un air de gamin. Il avait un long bâton, et une chevelure courte. Pourquoi avait-elle fait ça ? Elle l’avait en plus, insulté, je me demandais alors si je n’avais pas affaire à une déséquilibrée mentale. Je m’avançai, lui attrapa l’épaule et la regardais, pour finalement lui demander.

« Hey ! Pourquoi est-ce que tu as détruit cette statue?! »
Cette femme m’inquiétait vraiment, je me demandais ce qu’elle faisait donc ici. J’avais une main sur mon sabre, et une autre sur mes gourdes de poisons. J’étais prête à agir si jamais elle venait à se dévoiler violente. Il y avait aussi suffisamment d’eau dans l’air et dans les fontaines pour que je puisse exécuter des techniques d’eau…

Alors que j'allais partir la tête remplie d'idées noires, la jeune femme que j'avais vu m'interpella. Non pas par un geste de parole, mais bien en me prenant l'épaule et me demandant la raison de la destruction de cette statue. Cette statue à l'effigie de notre quatrième Mizukage. Seul mon visage se retourna, de profil, suite aux paroles de cette gamine qui apparemment n'avait jamais connu les temps sombres de notre village et encore moins ce que j'avais vécu par le passé. Mon regard plein de haine rencontra le sien. Mes yeux déterminé et colérique montrais mon mécontentement. Son intrusion à cet instant ne me plaisait en aucun cas. Je voulais être seul. Seulement le fruit du destin en avait décidé autrement. Devoir me justifier auprès d'une petite fille. Une petite fille qui ne comprendrait en aucun cas les histoires anciennes des guerres, des conflits internes, des coups d'états, des meurtres en répétitions..

Ainsi dans ce jardin radieux j'allais offrir une réponse désagréable à la jeunesse que je voulais protéger de tout mon corps ; hélas le démon de la haine était toujours encré en moi ne voulant pas partir de mon corps de femme fragile.

Cela ne te regarde pas !

Disais-je d'un ton sévère et sec. Je voulais partir le plus vite possible de cet endroit trop exposé pour expulser ma colère, car plus les secondes passées et plus cette colère deviendrait incontrôlable. Il me faudrait un outil pour me débarrasser de cette haine envers cet homme qui m'a coûté une partie de ma vie, de ma famille, de mes amis. J'avais tout perdu. Cela était une bonne raison de haïr un homme qui avait briser tous les liens qu'un être humain puisse avoir. Il m'avait utilisée comme une marionnette. Une marionnette qu'on jette quand on en avait plus besoin.

Tu comptes me faire la morale peut-être ?

Continuant sur le même ton, mais cette fois-ci un soupçon de tristesse se fit sentir dans le son de ma voix. Commençant à prendre mon arme, toutefois, le regard de cette fille.... Son regard me rappela des souvenirs, des souvenirs de cet homme et d'autres personnes qui me regardaient de hauts... Je haïssais ce regard !

Mon regard s'intensifia et d'un geste rapide je pris mon sabre en main pour effectuer une attaque horizontale vers cette petite. Elle qui m'observait avec ce regard !



Silencieuse, j'étais guidée par la haine. J'avais perdu toute notion logique. J'étais guidé par mon instinct de guerrière et le voulais faire taire ce regard qui était posé sur moi. A travers cette gamine je voyais Yagura. Son fantôme me hantais. Ma main levée en direction de cet enfant aux cheveux blond. Quelques secondes après mon attaque à l'arme blanche, en Théorie mon ennemie allait partir en retrait quelques mètres en arrière. C'est ainsi qu'un rayon lumineux sortit de mon index. Sans le moindre mudra, ce rayon allait en direction de mon opposant se dirigeant à ses pieds. Mon intention était claire, je voulais qu'on me laisse en paix.

La femme aux cheveux rouge comme le sang qui coulait dans les veines des corps humains, au corps à l’allure parfaite et au regard plein de haine était devant moi, encore immobile et muette, même si je lui avais posée une question. Je n’étais pas du genre à m’exciter toute seule, et le fait d’avoir placer ma main sur le fourreau de mon sabre était une question de sécurité, en cas d’attaque de sa part. Son geste de destruction envers la statue du quatrième Mizukage était sûrement expliquer, mais je voulais m’assurer qu’elle n’était pas d’une présence étrangère à la connaissance du village. Ses yeux noirs de douleurs et mépris me fixaient d’un air meurtrier, et des centaines de frissons vinrent me secouer. J’étais effrayée, et c’était la première fois que cela m’arrivait depuis que j’avais rencontré Orochimaru, qui lui m’avait fait naître dans le corps tout entier, une sensation tellement désagréable, que je m’étais évanouie. Le soleil était maintenant à son zénith, les femmes qui visitaient les rues marchandes pour rentrer chez elles et préparées un bon repas pour leurs familles. Elle ne se mouvait pas et je ne savais pas à quelle geste m’attendre de sa part. Elle me répondit d’un ton sévère et sec, et ne comptait visiblement pas continuer de me parler pendant des décennies. Et d’une voix presque sentimentale, elle me demandait si je comptais lui faire la morale, chose que je ne comptais en aucun cas faire à une personne que je ne connaissais pas.

Peut-être, qu’au fond cette femme avait souffert du passée, et voulait détruire le responsable de cette souffrance ? Mais quel âge avait-elle ? C’était une question qui me trottait dans la tête depuis pas mal de temps. Alors que je n’étais plus sur mes gardes, elle sortie un magnifique sabre dans un bruit de fer discret et mélodieux, puis orientait vers moi un coup horizontal. Je n’eu aucun mal à l’éviter grâce à ma propre arme, puis la regardais dans les yeux. C’était décidée, elle était hostile et comptait apparemment me faire regretter de lui avoir posée cette question. Elle me regardait toujours d’un air sinistre et cruel, et elle allait sûrement continuer de me lancer des offensives physiques plutôt que verbales. Elle tendit son doigt vers moi, et laissait s’échapper un rayon bleu électrique. D’une vitesse plutôt impressionnante, je n’eue le temps que de pencher ma tête pour l’éviter. Je n’avais rien, juste une éraflure qui laissait couler un peu de sang sur ma joue droite. Je ne savais pas quoi faire, soit l’attaquer et la mettre hors d’état de nuire, où alors jouer la carte du calme et de la mener au chef du village pour que elle-même donne son jugement sur ses actes.

Alors que je réfléchissais à ce que j’allais faire, je pensais qu’il était temps de prouver à ce satané village que j’étais capable de me rendre utile. Après avoir fais un bond de quelques mètres, je composais des signes et créai des clones d’eau. Je pusse les crées grâce à l’eau contenue dans l’épaisse brume de cet endroit, ce qui était très pratique. Mais la quantité d’eau n’était suffisante seulement pour créer deux clones. *Action cachée * Je me dissimulais dans le groupe, et fonçais sur elle. Les trois personnes étaient à l’identique, même arme, même visage, même mouvement, et je pouvais changer de place à n’importe quelle moment. Nous étions prêtes à lui en faire baver…


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Mes yeux couverts pas ma chevelure, cachait la tristesse de mon âme. J'étais à présent face devant cette enfant. Un enfant trop curieux ; Je n'avais aucune envie d'expliquer mon acte, cela était déjà assez frustrant de voir la tête égayé de cet enfoiré. Encore moins déballé ma vie de souffrance à une fille qui n'à jamais connu les temps sombres de la guerre.

Mon attaque d'intimidation n'avait pas eut l'air de marcher. Le résultat n'était pas celui que j'attendais. Hélas, cette gamine au lieu de s'enfuir décida de montrer les crocs et de prendre le taureau par les cornes en contre-attaquant. La malheureuse composa des signes avec ses mains. Quelques instants plus tard, des clones firent leurs entrées. Je compris rapidement que ces clones avaient été crées à partir de l'eau qui nous entourait. De la fontaine d'eau ou bien de l'air humide de notre contrée. La deuxième explication était la plus logique. Je n'avais pas vu les clones sortir de ces fontaines. Toujours fit-il que j'étais à présent en infériorité numérique dans ce jardin public.

Fixant mes adversaires courant vers moi. Je savais qu'elle eut un autre plan en tête. Foncer aussi grossièrement vers son ennemie fut presque suicidaire, sauf si elle vait un plan. Sauf si l'adversaire fut un parfait idiot, mais là je ne devais pas sous-estimer cette petite fille. Un miracle peut arriver. Cependant, ma fierté m'interdit de perdre contre une enfant. Chacun des clones copié l'utilisateur de la technique. Elle pouvait donc échanger sa place avec n'importe qui et m'attaquer ensuite si je m'occupe d'un clone ou de deux. Tapis derrière son ombre. Était-elle sérieuse derrière cette attaque.... Pas le temps de réfléchir trop longtemps. Il était temps d'agir, même si cela veut dire tomber dans son piège.

Pointant le bout de ma lame vers ma cible qui désigné mes trois ennemies. Mon chakra se concentra dans tout mon corps. L'air devint un peu plus frais, le souffle plus fort. L'air ambiant se mit à interagir avec moi. Mon chakra se mélangea avec l'air. Formant rapidement une mini tornade sur ma lame. D'un seul le son de ma voix, dans un murmure. Le nom de ma technique se fit entendre.

Mel Force

Avec cette attaque j'englobais tous mes opposants dans une même et seul attaque. Mon tourbillon pris d'assaut mes cibles dans un large périmètre. Le vent crée n'était pas à puissance maximum. J'avais en effet diminué sa force destructive pour ne pas abîmer les structures avoisinante, seul le souffle de mon attaque fut lourde. Regardant ma victime, j'avais mis mes sens en alerte essayant de guetter le moindre piège susceptible de tomber dessus, sortant mon autre arme de son étui. Je fus prête à parer sa prochaine attaque. De plus je me retenais. En effet, je ne voulais en aucun cas, laissait ma toute puissance prendre d'assaut cet endroit. Surtout au sein du village. Ma technique avait pour but de repousser les attaques de mon adversaire.... Le souffle de ma technique se fit toujours sentir, la nature se mouvait virevoltant au grès de ce vent. On pouvait entendre le bruit des branches et des feuilles se mouvant. Toujours à plusieurs mètres de la fontaine que j'avais brisée et d'une autre un peu plus loin sur ma gauche. Je surveillais ces deux points d'eau. Sachant que cet enfant avait une affinité avec le Suiton. Je n'avais donc rien à crainte de ses techniques. Mes attaques Raiton la domine. Toutefois, la prudence était mère de sûreté. Je fus à proximité d'un buisson et d'un arbre qui pourrait m'aider lors de mes prochaines attaques si jamais cette petite fille voulait encore se battre. Allait-elle me parler. Me posant encore des questions sur mon acte, ou me laisserait-elle tranquille...Allait-elle me faire réagir de nouveau avec une de ces phrases, déclenchant peut-être une envie de lui répondre convenablement.

Des lors que mon attaque atteignis ces cibles. Le néant apparut. Comme je pouvais m'y attendre l'attaque des clones étaient bien un leurre pour me duper et me faire perdre du temps et par la même occasion créer une faille qui laisserait la porte ouverte à une attaque pouvant être mortelle ou non. Sachant pour autant que tout ceci était futile, j'avais fait express de jouer son jeu et de la laisser croire qu'elle avait l'avantage. SI j'avais pu, j'aurais en un instant, dans un déplacement rapide tranché la petite tête de cette fille.

Mes yeux suivaient la progression de cette adolescente, marchant tranquillement, sortant une cigarette de sa poche, la mettant dans sa bouche, l'allumant. Je voyais de mes prunelles une bien étrange vision. Alors, ce fut ainsi que je pus voir la jeunesse d'aujourd'hui. Serait-ce le début de la débauche... Drogue, sexe, violence. Voilà encore un des maux de la société qui était arrivé dans les mains de la nouvelle génération. Un fléau de plus. La fumée s'envolant dans le ciel, le bout de sa cigarette s'embraisant à chaque inspiration de la petite fille. Le regard de mon adversaire était hautain, supérieur. Se croyait-elle supérieur-à-moi par ce simple petit échauffement. Son attitude ne plaisait pas, même pas du tout !

Méfiante, je continuais à la surveillé, guettant le moindre signe d'agressivité de sa part, scrutant chacun de mouvement de ce shinobi de la brume. J'étais prête à toutes éventualités. Ma main gauche sur le pommeau de mon arme, alors que main droite tenait encore mon autre sabre, j'attendais patiemment une réponse de la part de cette petite fille arrogante.

Son arrogance se révéla par les mots quelles avaient prononcée. "Bernée" ? Croyait-elle vraiment à cet évènement sur l'attaque de ces clones. Avait-elle compris l'importante de ça place dans le monde ninja. Je pouvais dire qu'elle était plutôt chanceuse, car si je n'avais pas été dans le village notre natal, les dégâts de zone et de portée aurait été beaucoup plus important que l'attaque mineure que j'avais lancée précédemment. Était-elle suicidaire ou bien inconsciente de clamer son leurre. On l'aurait dit... De plus elle souhaitait encore savoir le but et la raison de la destruction de la statue du quatrième Mizukage. Quelle idiote. Ne savait-elle pas qui il était, les actes que cet homme avait commis.. Encore une jeunot qui ne connait pas la vérité de ce monde. Sans doute que son éducation n'avait pas été complète, sur l'histoire de notre nation.

Mon regard fut toujours aussi dur, amer, replie de cette même haine que j'avais envers Yagura. Pourtant, malgré ce sentiment, je n'avais aucune attention meurtrière. Du moins pour l'instant. La seule petite goutte d'eau pourrait faire déborder le vase de ma raison et de mon bon sens.

Toujours dans ce parc, l'aurore de la nuit montra le bout de son nez. Laissant le ciel d'un ton orangé sur un fond bleu nuit. Ce temps fut accompagné par le bruit des fontaines à eaux qui se déversait. Je me tus une nouvelle fois laissant planer encore le mystère sur mon acte. Devais-je vraiment justifier mon acte et l'expliquer.

Pour quelle raison je devrais te dire la raison de mon acte. Chacun d'entre nous à ses problèmes. J'ai les miens tu as les tiens.

C'est comme si je te demandais la raison pour laquelle tu fumes actuellement. Et d'ailleurs je m'en fiche un peu. Concernant la statue, si tu connaissais l'histoire de notre nation. En tant que Ninja de Kiri, tu devrais savoir.... D'ailleurs en quoi cela te concerne le fait que je détruise cette statue ?

Et voilà, je commençais à lui expliquer presque le pourquoi. Me retenant de n'en dire davantage. Je comptais partir sans dire un seul mot. N'ayant aucune envie de rester ici moisir et de dormir à la belle étoile.