Enfin une mission ! (2)

Je peux enfin distinguer le village de Tanzaku au loin, en plein centre d’une forêt du Pays du Feu. Nous arrivons enfin au terme de notre mission d’escorte, mais je dois l’avouer je me souciais davantage de l’état d’Hita et c’est dans ce village marchand qu’elle va pouvoir être remise sur pied !

La fin de notre périple ne fut pas simple mais beaucoup plus calme, -heureusement-.
En passant par le Pays des Rivières, j’ai fait le choix de la discrétion et de la longueur du trajet. Bien sûr comme son nom l’indique, ce pays est plus que bien fournit en cours d’eau de toutes tailles et dans toutes les directions. Cet élément fut le plus pénible, nous avons du les traverser avec toute la caravane et parfois faire des détours lorsqu’il était trop compliqué ou dangereux de traverser. La végétation qui y pousse est très humide et dense, idéale pour voyager à couvert. Ce nouvel environnement –au total opposé du climat de Suna et du Pays du Vent- ne m’affecta guère. Alors que je ne suis pas habituée au désert, à son sable chaud, ses vents secs, son soleil brûlant, je m’y suis acclimatée sans la moindre difficulté et ai même apprécié cette humidité et obscurité. Je n’avais pas tout de suite fait le rapprochement avec mes origines : le Pays de la brume, Kiri… Tout à coup il me semblait plus que normal de me sentir presque à l’aise et sereine dans un tel endroit.

J’ai d’ailleurs profité des quelques pauses du convoi pour tenter de m’entrainer et perfectionner les quelques techniques Suiton que j’avais apprise toute seule à Suna. En effet, dès que je le pouvais, je me mettais à l’écart du reste du groupe et tentait de reproduire les deux seules attaques que je connaissais que sont : Suiton Teppo Dama, une grosse boule aqueuse pouvant faire d’important dégâts et Kirigakure no Jutsu, une technique de camouflage efficace et à ce qu’on m’a dit plus facile à réaliser en milieu humide. J’ai du m’y reprendre à plusieurs fois avant d’arriver à créer une boule aqueuse assez grosse pour blesser un homme, me concentrer pour utiliser mon chakra autrement qu’à mon habitude me demandait un peu plus de concentration. Le problème résidait par la suite à toucher une cible… Problème à peu près résolu mais qui a mis en avant que je n’ai pas l’habitude de maitriser des attaques demandant autant de précision comme les attaques du type Suiton. Pour ce qui est de la technique de camouflage, à peine j’avais commencé à me concentrer qu’une épaisse brume fit son apparition faisant disparaitre tout le paysage autour de moi. Y’a pas à dire, cette technique est plus qu’efficace en zones humides ! Content de moi j’ai entendu quelques cris apeurés des caravaniers ou des appels de Kazuk un peu inquiet par ce brouillard peu naturel, redoutant une nouvelle attaque. Je me suis donc empressée de dissiper cette brume à l’aide de mon Kamatachi et les ai rassurés sur son origine.

Durant le voyage, outre ces moments de pauses ou d’entrainement, j’ai du sans cesse surveiller la caravane, les aider à traverser les cours d’eau de taille acceptable avec Kazuk mais je ne pouvais m’empêcher de jeter un coup d’œil toutes les dix minutes en direction d’Hita. Parfois apeurée par un léger toussotement, il paraissait qu’elle allait bien et se reposait dans la petite charrette aménagée tout particulièrement pour elle.

Nous arrivons donc dans le village marchand de Tanzaku. Je suis tout de suite frappé par le monde qu’il y a autant à l’extérieur de l’enceinte du village qu’à l’intérieur même. Malgré la situation de guerre qui se prépare, j’ai l’impression d’être dans un village florissant appartenant à un tout autre monde où la guerre n’a pas sa place. Etrange. L’atmosphère est également étrange, tous ces gens, ces bruits de marchandises de toutes sortes, le bruits des charrettes, chevaux, mules, taureaux, poulets s’accompagnent de grincement de cages, de bruits de métaux que ce soit des armes, outils ou pièces de monnaies sonnantes et trébuchantes. Les bâtiments sont tous décorés ou ouverts pour mettre en évidence les produits vendus, le but ici est bien de vendre ou d’échanger des denrées… Quel foutoir ! Enfin, c’est le village de commerce par excellence à ce qu’il parait…

Après avoir traversé le village et atteint l’une des places principales, j’ai pu laisser la caravane et ses membres au lieu convenu dans l’ordre de mission. Les caravaniers me remercient brièvement et s’activent sans attendre à déballer leurs propres étales et marchandises. Seul le vieux caravanier qui avait un peu soigné Hita dans le désert reste avec nous. Il nous mène dans un bâtiment un peu plus loin pour mieux soigner et remettre sur pied Hita. Arrivé à l’intérieur d’un hôpital de fortune, deux infirmières nous sautent dessus et emportent la petite fille blessée. Je remercie encore une fois le vieillard. Je me tourne par la suite vers Kazuk et lui demande de veiller sur Hita et de rentrer avec elle à Suna dès qu’elle pourra voyager. Je dois faire quelque chose avant de rentrer dans le village caché du Sable : passer à Konoha pour rapporter à Gaara-Sama un médicament. Je vais d’ailleurs y rencontrer le Kazekage, je ne dois pas le décevoir !

C’est ainsi que je me retrouve à nouveau sur la route mais cette fois-ci en direction du village caché de Konoha. Pendant que je m’éloigne tranquillement de Tanzaku, je me mets à repenser à la fin du combat dans le désert…Avoir vu Hita se faire toucher et blesser comme ça a provoqué un choc en moi, voire réveillé un sentiment une sensation étrange…

Flash-back : vue du sang, des massacres à Kiri, d’individus qui tuent sans pitié, de Lamka…

Tout en continuant à me déplacer de branche en branches, je commence à me crisper, à être énervée et à vouloir me défouler sur quelque chose.. ou quelqu’un ?
Je crois que c’est ce que l’on nomme la colère. Je n’avais jamais vraiment ressenti cela auparavant, je tente de résister mais dès lors que je repense à Lamka je perds mon contrôle et m’énerve. –Cela a faillis me faire chuter plusieurs fois des arbres-. Lamka… Si un jour nos chemins se recroisent tu vas le regretter amèrement. Tu vas payer pour ce que tu as fait aux caravaniers, au village à Hita, je ne te….. Comment ?!
Surprise par ce que je viens d’apercevoir au loin je trébuche de la branche où je pensais avoir pris appuie et tombe au sol m’aplatissant comme une nouille tombant d’un bol de ramen.

J’ai du rêver… Je me relève. Enlève la poussière et les herbes de mon kimono et lève la tête afin de vérifier qu’il ne s’agissait que d’une hallucination.
Non. Il est là. Lamka, ce traître est là devant moi, assis sur un rocher, le sourire aux lèvres et son regard perfide.
…
Pendant quelques seconde aucun de nous ne parle, ne bouge et seul le très léger bruit du vent dans les feuilles des arbres majestueux de la forêt et le bruit sourd d’un petit ruisseau au loin se font entendre. Je le fixe droit dans les yeux, je sens la colère monter à nouveau en moi, plus aucune chose n’a d’importance à présent, je ne peux m’empêcher d’être obsédé par cet homme, je veux l’attaquer, je veux venger Hita, le tu… Calme-toi Aoi ! Tu n’es pas ce style de personne. Non, ce n’est vraiment pas dans mon habitude d’en vouloir aux autres, de les haïr, de vouloir les voir souffrir et faire justice moi-même. Je dois rester calme à tout prix ! Hum facile à dire face à ce traitre…

Curieusement il semble être plus que ravi de me voir. J’aurai imaginé le contraire après ce qu’il a fait, après sa fuite devant moi. J’ai même l’impression que ça l’amuse. Peut-être qu’il est fou, qu’il ne sait en vérité pas ce qu’il fait aux autres. C’est la seule explication possible ou alors il est tout à faire inconscient de se présenter seul, face à une kunoshi qu’il a fait souffrir quelques heures avant.
Il brise ce silence.

« Aoi Aoi Aoi, ma petite Aoi. Tu sais que j’ai beaucoup perdu par ta faute ? Non seulement j’ai perdu ma caravane, les gains que j’aurai du acquérir et nombre de mes hommes sont blessés. »

Je lance d’un ton glacial « Vous voulez sans doute que je m’excuse ? »
Il éclate de rire « Ah ah ah ! Non bien sûr, d’autant que c’est à moi de m’excuser ». Ces quelques mots m’interpellent, il va s’excuser ?! Chose improbable et puis même s’il le fait ça ne servirait à rien. Je continue à ne pas lâcher son regard et commence à resserrer mes poings de toutes mes forces.

« Oui car vois-tu je n’ai pas tout de suite compris à qui j’avais à faire. Harusame Aoi appelée également Suna no Tsubame. Une petite plume, protégée du petit Kazekage qui fait mumuse avec son sable».

A ces paroles mes poings se serrent encore plus fort. Manquer de respect à Gaara-Sama est pour moi une chose impardonnable. Il est satisfait de me voir réagir à ses paroles, il continue toujours avec son large sourire irritable.

« Je n’ai pas tout de suite pensé que tu avais plus de valeur qu’une dizaine de caravanes détournées. C’est à croire que j’ai perdu mon flair de brigand. Enfin, je vais réparer cette erreur et demander une grosse rançon au Kazekage qui ne pourra pas refuser. »

Il semblait vraiment sur de lui, calme et même excité de pouvoir m’attraper et m’échanger contre des richesses. Pense-il vraiment qu’il a une chance de me capturer ? J’ai ma réponse : il est vraiment fou.

« Ne me fais pas rire, c’est moi qui vais t’attraper et te faire payer tous tes actes impardonnable, traitre ! »

Son sourire ne disparait pas.
Je rajoute : « Je ne peux rien te promettre, mais je vais tenter de ne pas te tuer. »

Alors que je baisse ma main droite en direction de ma besace pour attraper un kunai , je me fait percuter par quelque chose… ou plutôt quelqu’un… Ce choc me fait planer quelques mètres avant de glisser sur une bonne distance à nouveau.
Comment n’ai-je pas senti l’attaque arriver ? Est-ce à cause de ma colère, de mon obsession envers Lamka ? Surement. Il faut que je sois plus lucide.

Après avoir repris quelque peu mes esprits je me relève rapidement, gardant un genou à terre et un kunai à la main. Je balaye du regard autour de moi : nous sommes dans une petite clairière éloignée des chemins habituels, entourée d’arbres relativement hauts et bien fournis en feuilles. Le sol est couvert d’herbe avec quelques tas de terres. Je peux distinguer à l’oreille un bruit de ruissellement, sans doute une rivière à quelques mètres derrière un buisson. Je scrute les alentours, analyse l’environnement mais en termes d’individus il n’y a personne à part Lamka et moi. Je vérifie une seconde fois et tente de me concentrer pour ressentir une trace de chakra ou autre chose mais rien à faire, l’inquiétude commence légèrement à monter en moi : ai-je révé ? Non j’ai bien été percuté par quelque chose…

Attaquée par je ne sais pas quoi mais avec une grande violence, je me mets en position de défense précaire. Par la suite, je tente de me mettre à couvert dans un buisson mais reçoit une attaque Katon sur le côté gauche que je dois éviter. Je reste donc à découvert ayant esquivé de justesse l’attaque de feu mais je prends de la hauteur en me posant sur une branche.

Cette fois j’aperçois une silhouette, c’est un homme, grand, costaud torse nu aux muscles impressionnant et un visage bien fournit en cicatrices. Je n’arrive pas à distinguer le symbole de son village tellement son bandeau est usé. Il sourit comme amusé. Je descends à terre mais à une bonne distance des deux hommes.
-« Ce n’est pas moi qui vais t’attraper petite Plume mais mon cher ami, qui va beaucoup de plaire j’en suis sur. » Il lui fait signe d’attaquer.

...

C'est ce que le ninja fait sans attendre en crachant une boule de feu que j’esquive cette fois aisément et envoie en sa direction deux kunai pour l’obliger à bouger. Ce qu’il fait, il arrive au sol en face de moi. Je recule en arrière en sautant et prends un éventail à la main gauche. « Tu as attaqué la mauvaise personne, ou plutôt tu as mal choisi ton contrat. ». J’attrape une autre kunai de la main droite et le lance dans sa direction. Il ne bouge pas et utilise son propre kunai pour bloquer ma petite attaque.
Pendant qu’il pare mon lancé j’en profite pour lui envoyer une rafale de vent : Kamatatchi ! Il subit de plein fouet ma petite attaque et est envoyé à terre plusieurs mètres plus loin sa peau très légèrement entaillée. Je lui conseille -gentiment- d’arrêter le combat et de me laisser tranquille : Il rit, sort six kunai accompagnés de notes explosives et les lance sans ménagement sur moi. Je ne bouge pas d’un millimètre, lève mon éventail et « Premier Soleil ». Les armes lancées sont arrêtées nettes et explosent à un bon mètre de moi, provoquant une épaisse fumée noire mais sans m’infliger le moindre dégât. Je me sens rassurée, il n’a pas l’air très puissant.

Soudain je le vois apparaitre dans la fumée des explosions qui est en train de se dissiper. J’ai encore perdu ma concentration, je dois faire attention si je veux m’en sortir facilement… J’encaisse comme je peux son attaque directe avec mon éventail et le repousse suffisamment loin pour que je puisse m’éloigner de quelques mètres trouvant une branche d’arbre stable à 3 mètres du sol. Je dois rester à distance de lui, c’est là que j’ai l’avantage. Il semble déçu d’avoir raté son attaque, lève la tête, me fixe méchamment du regard et commence une série de sceau, j’en reconnais quelques uns… Du katon !

Il gonfle légèrement ses poumons et crache une petite boule de feu rapide sur moi, attaque que j’arrive à repousser facilement « second soleil ». Il recommence mais cette fois-ci avec une boule de feu d’une taille beaucoup plus importante. Malgré la grosseur de cette attaque j’utilise à nouveau mon éventail pour briser sa technique Katon mais ma technique ne suffit pas à la repousser totalement, je subis légèrement son attaque, je ressens une forte chaleur et mes vêtements comme mes cheveux brûlent légèrement. M**de, je suis plutôt faible face au Katon… et il a finalement un bon niveau … Que puis-je faire ? Soudain il me revient en tête que je possède également l’affinité du Suiton, bien que mes techniques soit des plus sommaires pour l’instant. Face aux attaque de feu c’est peut-être ma seule chance.

Toujours positionnée quelques mètres de mon adversaire, je décide donc de lancer une boule aqueuse dans sa direction. Je me concentre, réaliser les sceaux adéquates et recrache l’une des plus imposantes boules que je puisse faire. Dans un premier temps, suite à mon attaque mon adversaire fut surpris mais esquive sans problème mon attaque. Puis il se repositionne devant moi et relance à nouveau une de ces attaques katon, dans le but de le contrer je réitère mon attaque mais au contact de ses flammes ma petite boule d’eau n’a rien pu faire et je la voi s’évaporer en quelques secondes… Bon, avec mon niveau en suiton il ne faut rien espérer maintenant.

Mes attaques à distance ne sont pas efficaces face à lui, ni ma faible technique Suiton. Je dois adopter une autre stratégie, un autre style de combat. Je respire calmement, sors mon second éventail de la main droite et lance d’un ton glacial… «Dageki kaze no jutsu », à cet instant un une légère lueur bleue englobe mes éventails et s’affine afin de ressembler à des lames tranchantes. « Fuuryoku no Jutsu », cette fois-ci je concentre une partie de mon chakra dans l’ensemble de mon corps pour accelérer ma vitesse… Je me mets en position d’attaque, les deux éventails de part et d’autre de mon corps dans un équilibre parfait et lance : « La danse de l’Hirondelle ! ».

Je m’élance au combat avec une très grande vitesse, attaque le ninja de toutes les directions possibles, à différents niveaux de son corps, le touche à chaque fois entaillant son corps de toute part. Il tente de répliquer mais j’esquive toutes ses attaques : je suis beaucoup trop rapide pour lui, il ne peut rivaliser face à ma danse de l’hirondelle, seule véritable technique au corps à corps que je maitrise vraiment mais qui se révèle fatale. Après l’avoir asséné de coups de toutes parts et l’avoir mis mal en point je stop ma technique, essoufflée mais satisfaite de mon attaque.

Malheureusement mon sourire disparait rapidement de mon visage lorsque je vois mon ennemi fondre en un tas de boue. M**de, il s’agit simplement d’un clône, où est-… ? Je n’ai pas le temps de bouger le moindre doigt que je sens une saisie au niveau de mes pieds : il s’était caché tout le temps dans le sol, attendant le moment opportun pour m’attaquer vraiment… Je me suis fait avoir comme une débutante… je me retrouve immergée dans le sol jusqu’à la taille, totalement à sa merci…. Il sort du sol tout content, Lamka commence à se rapprocher de moi… Toujours en souriant, là il a de quoi être content…

-« Et voilà, alors tu veux toujours m’attraper ? On dirait bien que c’est plutôt toi qui l’est. Ah, je te présente Oyato, un ninja que j’ai pu recruter à Tanzaku. »
C’est ironique, j’ai tué ton père et maintenant la fille est à ma merci».

QUOI ? Il fait partie des personnes à l’origine de l’assassinat de mon père ?!

-« Et oui, à l’époque j’ai pu engendrer une bonne grosse fortune grâce à lui. Il pensait qu’en me donnant ce que je voulais il allait être tranquille à Suna et vivre avec sa famille. *rire* C’est dommage qu’il soit mort avant d’avoir terminé mon travail. »
-« Tiens, et si tu le remplaçait… Soit par la mort, soit en marchandise…Mmm »

Estomaquée, choquée, abasourdie, figée la bouche grande ouverte, les yeux écarquillés. Pe..Père… Tu… je n’arrive plus à aligner un mot, une pensée…. Les images de la mort de mon père se mêlent à celles d’Hita, de Gaara-sama, de mère, de Lamka en train d’éclater de rire, de cris de personnes de mon Clan, de sangs, de l’eau…
Alors que j’étais fatiguée, blessée, immobile au sol, j’ai une étrange sensation. Ce n’est pas un sentiment, la colère je l’ai déjà en moi. Je ne suis pas en train de sombrer niveau physiquement, je ne tombe pas dans les pommes, je ne ressens pas la même chose lorsque je manie mon chakra fuuton ou suiton… Je regarde mes mains, mon corps, autour de moi : mes mains blanches comme la neige, et autour de moi je peux distinguer une vapeur bleue et blanche sortir de toute part de mon corps. En même temps je n’arrive plus à distinguer à plus d’un mètre de moi, tout les alentours deviennent sombres. Je… j’ai l’impression que je vais exploser, ce.. Ai-je été touchée par un jutsu paralysant ou suis-je empoisonnée ? Je ne peux plus bouger, mon corps et si lourd mais en même temps je sens comme des flammes en moi qui commencent à me brûler de l’intérieur… Quelque chose se réveil et va ma tuer. Je n’arrive pas à gérer la montée de puissance, je ne maitrise plus mon corps, quasiment plus mes pensées… que m’arrive-t-il ? Mère…. Père… Gaara… Kiri… le sang… les cris… la mort…

*Je tombe dans les pommes.*

Je me réveille allongée au sol. Autour de moi je peux apercevoir deux corps mutilés et de l’eau, beaucoup d’eau au sol. Je ne sens toujours pas mon corps. Je tente d’apercevoir une de mes mains, elle est toujours blanche mais pas comme d’habitude, elle a un léger reflet bleu… Que m’arrive-t-il ? Que s’est-t-il passé ? Je tente de me relever en m’appuyant péniblement au sol. Au contact de ma main gauche, l’herbe humide se gèle et se brise. Je glisse et retombe à terre, sur le dos. Je… j’ai… à l’aide… Je retombe dans les pommes.

…

Je suis réveillée par des voix étrangères. J’ouvre difficilement mes yeux et aperçois des ninjas à genou au dessus de moi. Au vue de leur bandeau ils sont de Konoha. Ils me questionnent tout en me soignant. Malheureusement je n’ai aucune idée de ce qu’il est passé… Puis, ils décident de m’amener à leur village. A cet instant je m'endors à nouveau, tellement fatiguée...