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| L'art est éternel [Muu et Sasori] | |
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Invité Invité
| Sujet: L'art est éternel [Muu et Sasori] Mar 19 Juin - 19:27 | |
| Ce corps me dégoûte…il m’obsède tant il est laid et totalement inapproprié à mes aspirations. J’ai été ressuscité dans une technique d’Orochimaru reprise par son apprenti…Yakushi Kabuto. Quelle plaie de devoir ressentir à nouveau des émotions et de ne plus être totalement maître de son destin…
Voilà les pensées qui occupaient l’esprit d’Akasuna no Sasori, brillant marionnettiste de son état, depuis qu’il avait été ressuscité dans l’Edo Tensei. Cette technique était effrayante et elle ne semblait avoir aucun point faible. L’Art était beau et éternel…le corps originel et humain qu’avait retrouvé Sasori était vraiment répugnant et le comble de l’horreur. Le marionnettiste avait été invoqué sans ses marionnettes et se retrouvait démuni sans le corps qu’il avait avant sa mort. Ce corps était beau, éternel, pouvait sans cesse être réparé et amélioré…il était parfait et supprimait l’unique faiblesse des marionnettistes en faisant du corps du maître des pantins une arme redoutable et infaillible. Infaillible…c’était ce qu’avait pensé le génie de Suna jusqu’à ce que sa grand-mère Chiyo et une Chuunin de Konoha ne parviennent à le détruire. Détruire une œuvre d’Art si parfaite et surtout contrer le poison mortel d’un homme qui avait passé sa vie à améliorer et affiner une formule chimique des plus toxiques. Le remord, la rancœur, la colère…le corps humain de Sasori passait par tous ces états alors qu’il se remémorait ce combat durant lequel il avait été mis à mort…enfin, il avait choisi lui-même de ne pas contrer le dernier coup de Chiyo et avait espéré emmener sa grand-mère et la jeune Chuunin dans sa chute. Tout ce plan avait été un lamentable échec et était sujet à des analyses poussées de la part du marionnettiste qui ne digérait pas un tel échec. Une marionnette imparfaite…c’était ce qu’il avait été et son imperfection l’avait poursuivi au-delà de la tombe. Cette tombe aurait du être un repos éternel…ce qui était éternel était beau, ainsi la marionnette pouvait se reposer dans ses idéaux et s’enfermer dans son propre nihilisme. Malheureusement, tout cela avait encore une fois été un échec…l’Artiste doit être mis à l’épreuve…il doit être capable de trouver l’éternité et la beauté dans chaque compartiment de sa vie…jusque dans la mort…mais aussi les sublimer et les faire apparaître si leur présence n’est pas évidente. Sasori devait maintenant obéir à Kabuto, il était un pantin, une sorte de créature au service d’un idéal qui le dépassait…celui d’Akatsuki et des plans de Tobi. Il était cependant évident que Kabuto chercherait à un moment de doubler l’homme masqué afin d’assouvir ses propres fantasmes de connaissance et de maîtrise de tous les jutsus de la terre. La quête dans laquelle s’était lancée Akatsuki était particulièrement périlleuse et seul l’Edo Tensei pourrait faire pencher la balance en la faveur de l’Organisation durant cette guerre…quelle ironie…Sasori au service du laquais d’Orochimaru…l’eau avait coulé sous les ponts et une nouvelle époque avait commencé.
Sasori se trouvait dans un des repaires du serpent…il était temps pour lui de tout changer…sans sa collection il était totalement vulnérable et ne pouvait pas espérer retrouver l’âme d’artiste qui lui avait permis d’atteindre les sommets. L’homme aux cheveux rouges avait monté un petit atelier de fortune dans une petite salle d’un des repaires de Kabuto…il était d’ailleurs totalement seul…comme il aimait lorsqu’il travaillait. Ce projet fou, il l’avait depuis déjà plusieurs semaines et s’était appliqué à amasser tous les matériaux pour le mettre en pratique. Des matériaux de qualité qui lui permettraient de retrouver sa forme réelle : du bois, du métal, toute sorte de pièces qu’il avait travaillé lui-même et fabriqué à partir de moules de sa confection. L’Art était de retour…et cette fois, l’artiste ne se laisserait pas abuser par une vieille femme et son acolyte immature…il serait bien plus malin qu’elles. Sasori avait revêtu un tablier noir et rabotait une pièce de bois pour qu’elle prenne la bonne forme. Le marionnettiste était déjà sur cette pièce depuis des heures…la travaillant méticuleusement pour qu’elle puisse prendre sa place. Tout devait être parfait, réglé comme du papier à musique…chaque pièce devait prendre sa place et être fignolée au millimètre près. Le corps de bois qui se tenait devant lui était incomplet et pourtant, il éveillait en le marionnettiste des frissons de plaisir. Quelle extase…la perfection et l’immortalité étaient à portée de main. Lentement, Sasori fixa le bras au pantin, le vissant à l’aide d’une clef à laine. Le marionnettiste saisit alors une série de lames qu’il fixa sur des supports qui se trouvaient au dos du pantin. Le papillon allait sortir de sa chrysalide dans la magie de la nymphose…le marionnettiste allait effectuer une seconde naissance. L’assemblage du pantin prit encore une heure et demie, chaque pièce prenait sa place parfaitement et contribuait à la perfection de l’œuvre.
Le maître contempla son œuvre…la réplique parfaite de son corps lorsqu’il avait quinze années. Durant toutes ces années au service d’Akatsuki, le marionnettiste avait imprimé dans son esprit et son âme l’apparence de la marionnette principale…il connaissait la forme et la dimension de chaque pièce, avait appris par cœur les plans complexes de ce chef d’œuvre et savait parfaitement le reproduire. Un artisan n’oublie pas si facilement sa plus belle pièce…surtout quand cette dernière est sensée devenir son corps…plus qu’une simple arme ou qu’un simple corps…ce pantin était l’essence même d’Akasuna no Sasori…une sorte d’extension de son âme et de son Art. Une enveloppe éternelle qui cristallisait les pulsions artistiques d’un maître qui avait confectionné nombre de marionnettes présentes à Suna…comme celle de ce dénommé Kankuro. Tous ces manipulateurs du Kugutsu n’avaient été que des imitateurs…les admirateurs d’un Art qu’ils ne comprenaient ni ne maîtrisaient…de misérables larves dont le niveau pitoyable n’était que tiré vers le bas par un manque total d’originalité tant dans leur style de combat que dans leur conception de l’art de manipuler des pantins. Qu’ils tremblent tous...ces êtres inférieurs…ils rejoindraient bientôt la collection du seul maître du Kugutsu.
Le corps était enfin assemblé…Sasori contempla son œuvre…il était comme avant : éternel. Le pantin avait exactement sa taille et sa constitution…des cheveux rouges comme lui. Le maître-artisan de Suna avait foré une cavité cylindrique dans le torse de la marionnette pour accueillir la partie organique qui lui permettrait d’infuser son chakra dans le pantin…la marionnette n’était encore qu’une simple enveloppe…n’ayant que des globes inanimés à la place des yeux. Tout était là comme avant. La dernière étape devait cependant être réalisée…l’artisan se retourna, observant la verrerie de laboratoire dans laquelle chauffait un liquide visqueux et violet…le fameux poison du Scorpion Rouge…une formule améliorée par le maître lui-même. La distillation de cette liqueur mortelle arrivait à son terme…de grosses gouttes violacées tombaient dans l’erlenmeyer qui terminait le montage de chimie. L’homme saisit l’erlenmeyer et entreprit de badigeonner de poison toute les armes du pantin…c’était la phase finale de l’élaboration de ce nouveau réceptacle…une œuvre d’Art sans pareille. Le déserteur de Suna utilisa le poison restant pour remplir la lance ventrale qui était soigneusement enroulée sur un axe au niveau du ventre de la marionnette. Le pantin était fin prêt…le marionnettiste le testa en connectant ses doigts à sa création par des fils de Chakra. Lentement mais sûrement, le corps s’anima, commençant à se relever, puis à marcher. La marionnette était torse nu et vêtue du pantalon gris-bleu d’Akatsuki, terminé par les guêtres blanches et les chaussures ninjas bleu. Sasori avait poussé le vice jusqu’à peindre les ongles du pantin en bleu…il serait comme avant. L’homme manipula la marionnette pour qu’elle vienne s’allonger sur la table de travail…il allait falloir maintenant entamer la dernière phase de la transformation.
Le marionnettiste sortit alors une petite boîte cylindrique totalement creuse qui était percée de nombreux petits sur la hauteur du cylindre…dans cette boîte, il garderait les derniers reliquats de sa vie humaine. Si l’opération avait été compliquée lorsqu’il était jeune…sa version Edo Tensei aurait l’avantage de mieux supporter la traumatisante opération. Déjà, Sasori n’aurait pas à fabriquer d’antidote pour supporter l’injection de poison nécessaire à la conservation de sa partie organique…mais en plus, il était sûr de survivre à la manœuvre qui était très dangereuse. Lentement, Sasori sortit une trousse de dissection de cuir…les outils de son atelier…ceux qui lui permettaient de transformer un corps en une œuvre d’art…de sculpter l’éternel.Le génie de Suna aimait le repaire de Kabuto...c'était un endroit tout à fait approprié à son art...immense...tortueux...sans fin. Il était temps…
Sasori ne pourrait dire combien dura l’opération…malgré son corps relevé et immortalisé par l’Edo Tensei, la douleur fut certaine…principalement lorsqu’il entreprit d’injecter du poison dans le cœur et les organes contenus dans la petite boîte qui contiendrait les reliquats de vie humaine du marionnettiste. Le résultat fut cependant une libération…plus de sentiments inutiles, plus de blessure, plus de perte de temps inutile…seulement l’éternité et la beauté…l’esthétisme et la performance…la version ULTIME du Kugutsu. Le pantin commença à frémir…lentement, il se releva, ouvrant des yeux qui reflétaient l’âme noire de l’homme qui refusait le changement et la vieillesse. Akasuna no Sasori avait repris sa forme originelle…celle d’une marionnette humaine…du marionnettiste parfait qui ne s’embarrassait plus avec des notions inutiles et poursuivait inlassablement l’évolution de son Art. Le visage parfait et poupin d’un enfant qui ne vieillirait jamais…le regard malsain et mauvais qui n’était pas celui d’un enfant. Sasori attrapa la cape noire aux nuages cerclés de rouge qui se trouvait pendue à l’entrée de l’atelier et la boutonna lentement. Même s’il était toujours soumis à l’Edo Tensei, le marionnettiste arborait fièrement les couleurs de l’Organisation qui l’avait révélée. L’homme se tourna une dernière fois vers le cadavre sanguinolent qui gisait sur le plan de travail…il éprouvait une telle aversion envers cette chose laide qui avait déjà commencé à pourrir. Le corps résultant n’était pourtant pas le sien, il s’agissait d’un sacrifié pour invoquer Akasuna no Sasori comme c’était fait dans la technique d’Edo Tensei et pourtant…Sasori ne pouvait se résoudre à accepter la vision d’une chose aussi imparfaite et périssable…
Une libération…un renouveau…le marionnettiste était sorti du repaire et avait allumé un feu, brûlant les derniers restes d’un corps organique qui n’était maintenant plus qu’une enveloppe charnelle ignoble. La tête engoncée dans le col haut de la cape à l’effigie d’Akatsuki, Sasori contemplait les derniers souvenirs d’une existence malheureuse et maintenant consumée par la fumée. Il faudrait maintenant partir à la recherche des débris de l’armée de marionnette de Sasori…ce dernier comptait les réparer et peut-être même retrouver la pièce maîtresse de sa collection…l’ancien Kazekage qui était d’ailleurs sa marionnette préférée. Ce travail serait fastidieux et colossal et pourtant…il laissait présager un bonheur sans fin. Il restait cependant un léger détail à régler…cette personne qui se tenait derrière Sasori en se dissimulant, le marionnettiste n’en était pas sûr au départ et pourtant, il avait eu la confirmation…un chakra puissant…un combattant qui ne devait pas être le dernier de genin et qui, vu la proximité spatiale du repaire de Kabuto était probablement un ninja de l’Edo Tensei.
« Je sais que tu es là…sors de ta cachette et ne me fais pas attendre d’avantage. »
Une phrase assurée prononcée sur un ton noir et obscur...prononcée par un enfant dont les propos étaient en discordance avec l’apparence angélique, innocente et pure…
HRP : Muu j’attend la validation d’un admin pour l’acquisition de mon corps marionnette et je te MP une fois que c’est fait (sinon j’édite), tu pourras alors poster la suite.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'art est éternel [Muu et Sasori] Sam 23 Juin - 14:48 | |
| Les ténèbres complètes, tel était le lieu que pouvait décrire Muu lors de son réveil brutal hors du monde pur. Au fur et à mesure de la récupération de ses esprits, l'ancien Tsuchikage, étant totalement aveuglé par le noir complet l'entourant, sentit de nouveau, après une longue période de vie passée hors d'une enveloppe charnelle, son corps. Il commença à bouger ses phalanges par la simple force de son esprit puis se caressa lentement le longs des bras pour se rappeler des sensations procurées par le sens du toucher. Tout ceci faisait tellement longtemps que ces simples petites actions rendaient tout chose l'homme considéré comme une des plus grandes légende d'Iwa.
Mais, que ce passe t-il? Où suis-je? Comment est il possible que je me retrouve de nouveau emprisonné dans mon corps? Mon décès ne pouvait pas n'être que temporaire? Je me souviens...
Muu se remémora alors ses derniers instants dans le monde impur suite à son combat l'opposant au Nidaime Mizukage et ressentit alors les effets précédents la mort soudaine d'un homme. Ces effets aussi terrifiants pour l'esprit que désagréables pour le corps lui provoquèrent une sorte d'accélération cardiaque soudaine confirmant bien son hypothèse de réanimation dans le monde des vivants. Mais cette hypothèse de Muu était fondée avant d'apprendre les deux choses qui n'allaient pas tarder à se produire:
Premièrement, il vit face à lui une sorte de porte tomber au sol, qui en réalité était un couvercle de cercueil.
Et deuxièmement, il se vit ensuite rapidement forcé d'avancer hors de ce cercueil par une force lui étant supérieure, comme s'il n'était qu'un simple jouet contrôlé à distance par un enfant s'amusant avec lui.
C'est à cet instant qu'il oublia son hypothèse de la réanimation et qu'il pensa soudainement à la réincarnation. Réincarnation qui à son époque n'était connue et maîtrisée que d'une seule personne: le célèbre Tobirama Senju, Nidaime Hokage, créateur de la technique interdite de l'Edo Tensei.
Ce n'est pas possible! Pourquoi Konoha aurait-il besoin de mon corps? Se serait-il passé des choses depuis mon combat contre le Mizukage? Tout ceci me dépasse...je ferais bien d'aller me renseigner.
Muu réalisa donc qui il était à présent, mais il ne savait pas pourquoi il était là et il savait que ce n'était pas en réfléchissant qu'il allait le comprendre. L'homme aux capacités sensorielles uniques se concentra alors pour trouver une source de chakra et en savoir plus à propos de sa réincarnation. Le Shinobi le plus proche qu'il détecta était un ninja de Suna, apparemment d'une puissance loin d'être négligeable mais lui étant inconnu. En sentant un tel chakra, soit, le chakra d'un ninja puissant venant d'un village autre que celui de Muu et qui plus est, lui étant inconnu. Le Tsuchikage ne put en conclure qu'une seule chose: Connaissant ne serait ce que de nom et de renommé tous les ninjas d'un tel niveau durant son règne de Tsuchikage, la personne qu'il était en train de pister était un ninja devenu puissant après sa mort. Cette remarque amena Muu à cette simple conclusion: il est mort depuis plusieurs années. Cependant, cette information ne le mena nulle part et l'obligea quand même à aller aborder le Shinobi inconnu de Suna.
Le deuxième du nom effectua donc sa légendaire technique d'invisibilité pour s'approcher en toute discrétion et avec prudence aux cotés de sa cible avant de se mettre à se déplacer en décollant ses pieds de quelques centimètres au dessus du sol pour ne laisser aucune trace de sa venue et de ne se faire repérer sous aucun prétexte par le ninja de Suna. Il se déplaça donc, traversant plusieurs lieux pouvant être appelés "pièces" avant de se trouver face à sa cible. Sa cible qui, contrairement à ses indications sensorielles, n'était qu'un enfant, ou du moins, n'avait qu'un aspect d'enfant. Muu ne compris pas tout de suite et continua de le regarder travailler avant de passer à l’interrogatoire.
Il atterrit donc au sol en restant parfaitement immobile, regardant simplement le jeune rouquin tout chamboulé dans son petit atelier improvisé et en piteux état. Atelier que Muu ne manqua pas d'observer dans ses moindres détails, du stock de lames aux immenses quantités de bois en passant par le bac de liquide violet. Le Tsuchikage comprit rapidement qu'il se trouvait dans le lieu de travail d'un génie mais plus précisément d'un marionnettiste de haut niveau. Le Tsuchikage durant sa courte vie eut l'occasion de combattre des marionnettistes de Suna, mais lorsqu'il vit le jeune à l'oeuvre dans sa fabrication, il comprit et put affirmer que des années c'étaient écoulées entre sa mort et l'époque actuelle en voyant que le niveau des ninjas avait sensiblement augmenté. Bien évidemment, en regardant ses geste, Muu put comprendre que le marionnettiste était une exception, surement un des marionnettiste les plus puissant de son époque car son travail était, précis, méticuleux et surtout, très impressionnant pour le final du travail. En effet, lorsque le jeune homme eut terminé de fabriquer et d'assembler les composantes de son pantin, eut fini d'imbiber chaque arme de son liquide violet et d'habiller l'oeuvre terminée lui ressemblant au passage comme deux gouttes d'eau, il conclut par une sorte d'opération chirurgicale des plus terrifiantes.
Lors des longues heures de fabrication que Muu admira, ce dernier ne put conserver sa technique d’invisibilité sous peine de se vider de son chakra et dut donc se dissimuler simplement derrière un râtelier d'armes en faisant de l'ombre son alliée. De plus, contrairement aux pensées du Tsuchikage le travail du marionnettiste n'était pas terminée, l'opération chirurgicale qui dura plus de 4h au total fut destinée à transplanter le coeur du marionnettiste à l’intérieur d'une boite cylindrique étrange. Le Tsuchikage s'interrogea alors quant à l'humanité de sa cible.
Ce...ce n'est pas possible! Lui aussi serait une victime de la réincarnation des âmes? Le sang n'a pas coulé durant l'extraction de son coeur, ça ne peut être que pour cette raison. Ce garçon à beau être jeune, il est bourré de ressources et semble en savoir plus qu'il n'y parait sur la technique qui nous emprisonne. Je ferai cependant mieux d'attendre qu'il est terminé son travail avant d'aller l'aborder. Qui sait ce qu'il a encore à m'apprendre dans ces gestes?
Après les quatre longues heures de ce qu'on pourrait appeler une "auto-intervention chirurgicale à coeur ouvert", le marionnettiste imbriqua le cylindre scellant son coeur dans un compartiment adapté se situant dans le thorax de son étrange pantin. Et c'est une fois l'oeuvre complètement achevé que le jeune homme put enfin s’intéresser à la personne qui l'espionnait depuis plusieurs heures en lui demandant soudainement de se présenter devant lui. Muu n'eut d'autres choix que de s’exécuter, surtout l'ordre venant d'un pantin animé par sa propre volonté.
Le pisteur à donc été repéré...quelle ironie.
Muu se tenait donc face à son jeune interlocuteur au visage innocent mais au regard aussi vide que froid.
Je vois que tu es toi aussi un être anciennement décédé. Tu as l'air d'en savoir plus que moi à ce propos et tu seras bien aimable de me renseigner au sujet de notre situation commune.
Tout en restant courtois, le défunt Tsuchikage tenta de soutirer des informations au terrifiant ninja se trouvant en face de lui. L'homme allait devoir user de son talent à rester calme et parfaitement concentré tout en veillant à bien choisir ses mots.
Comment ce fait-il que nous sommes ici? Est-ce bien le Senju Tobirama qui nous a ramené dans ce monde? Sais-tu quel est le but de notre réincarnation et sommes nous tout deux les seuls à avoir été ressuscités?
Je ne sens la présence de personne d'autre que nous deux au kilomètre à la ronde...Nous ne devrions donc pas être plus nombreux à avoir été ramenés dans le monde impur, je tiens cependant à savoir ce qu'il sait avant de tirer des conclusions trop hâtives...
Le Nidaime Tsuchikage regarda donc le pantin humain droit dans les yeux dans l'attente des réponses qu'il devait lui fournir. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'art est éternel [Muu et Sasori] Sam 23 Juin - 16:37 | |
| L’homme qui avait repéré Sasori l’observait peut-être depuis un moment…plusieurs minutes…plusieurs heures, difficile à dire. En fait, il y avait fort à parier que cet homme était également un ninja réanimé par l’Edo Tensei aux vues du chakra qui en émanait. Un chakra puissant, bien plus puissant que celui du marionnettiste, le type de chakra qui aurait intéressé Kabuto dans le cadre de sa technique. De toute manière, la donne avait changé, tout était différent maintenant et le déserteur de Suna ne pouvait pas se targuer d’être aussi libre qu’auparavant, son art avait connu des déboires et allait à nouveau devoir faire ses preuves. Quelle ironie ! Lui, le génie du Kugutsu, l’homme qui n’en était plus un…celui qui avait réussi à supprimer l’unique faiblesse des marionnettistes avait perdu ses attributs. Un marionnettiste n’est rien sans ses marionnettes…de simples outils ninjas. Dans le cas de Sasori c’était bien plus que ça…des armes oui mais également des attributs qui faisaient partie de son essence…qui le définissaient. Qu’était Sasori sans sa collection ? La réponse était « pas grand-chose »…et le recouvrement de ses pouvoirs passait par l’acquisition de son corps d’antan. Alors que Sasori avait interrogé son interlocuteur, ce dernier répondit de manière toute à fait calme…cet homme savait ce qu’il faisait et était probablement un ninja de génie. Sasori n’était pas le seul bon shinobi qui avait été ressuscité dans cette technique maudite…même si cela l’arrangeait d’une certaine manière de mettre à nouveau son art à en jeu et de tenter de passer à la vitesse supérieure. Akasuna no Sasori ne pouvait être vaincu ainsi…pas par une vieille femme et une jeune adolescence, son art, son corps, lui-même…tant de choses immortelles et impérissables, le fait qu’on cherche à le ramener à la vie en était une preuve supplémentaire. Akatsuki était toujours là et Tobi approchait de ses objectifs.
Lorsque Muu se présenta, les deux hommes étaient toujours à quelques dizaines de mètres de l’entrée du repaire de Kabuto, enveloppé par le crépuscule naissant. Les flammes brûlant le corps qui avait servi de sacrifice à la réanimation de Sasori crépitaient toujours, enveloppant les environs immédiats d’un halo doré. Les deux hommes projetaient des ombres menaçantes…aussi menaçantes que leur chakra. Si Sasori avait un chakra noir et assez conséquent, qu’aurait donc pu dire Muu ? Alors que l’homme était apparu, sa véritable aura avait enveloppé les environs…une aura digne de celle du Troisième Kazekage, l’homme le plus puissant de Suna lorsque Sasori avait déserté. Non…un aura bien plus puissant que ce dernier. Comment était-ce possible ? Kabuto avait vraiment sélectionné les ninjas les plus puissants de leur temps. Alors que le feu illuminait les arbres et les éléments végétaux de l’épaisse forêt qui bordait le repaire de l’apprenti d’Orochimaru, Sasori se tourna lentement. L’enfant fixa étrangement Muu, un regard froid où se mêlaient l’absence totale d’émotion et une sorte de carence en humanité caractéristique des grands criminels. Aux vues des questions que posait l’homme et d’après le fait que ce dernier n’ai pas reconnu la cape noire aux nuages rouges cerclés de blanc…ce dernier était probablement un shinobi des temps anciens. Le cerveau du marionnettiste fonctionnait à plein régime, il n’était pas un ninja sensoriel c’était ce qui avait expliqué qu’il n’ait pas détecté l’homme plus tôt…probablement d’ailleurs que ce dernier n’avait pas voulu être détecté. Quelle étrange apparence, un corps relativement fin, grand, totalement enveloppé de bandelettes ninja. Une étrange impression envahit le déserteur de Suna face à son interlocuteur…une impression d’être face à quelqu’un de puissant…quelqu’un qui avait toujours eu l’ascendant sur ses interlocuteurs, probablement un chef militaire qui n’attendait de ses hommes qu’une obéissance totale. Le type de personnes directes qui était capable d’user de la force voire de la violence si ses ordres n’étaient pas correctement exécutés. D’ailleurs cela se reflétait bien dans ses paroles, laconiques, directives…il allait droit au but, ce qui acheva de séduire le petit enfant de bois qui n’était pas d’humeur à se lancer dans des palabres inutiles. Le scorpion prit alors la parole, une voix froide et monocorde, le type de voix qui dépareillait complètement avait son visage poupin et son apparence d’enfant pur et innocent.
« Tu es donc nouvellement revenu toi aussi. A ce que tu me dis, j’en déduis que tu vivais dans des temps plus reculés que moi. Oui, j’ai moi aussi connu la mort…bien que ce terme soit inapproprié dans mon cas… »
Des propos sibyllins qui en disaient longs sur la personnalité du marionnettiste qui n’était plus humain. Un corps mécanique totalement remplaçable et qui pouvait se réparer et s’améliorer à l’infini. Aucune limite ne pouvait être posée au marionnettiste bien que le fait de ne plus avoir de marionnette-armure le perturbait au plus haut point, son unique point faible pouvait être visible par tous…toute personne le combattant pouvait potentiellement comprendre que son cœur était l’unique résidu de sa vie humaine, l’unique faiblesse qui pourrait le trahir. L’Edo Tensei avait cependant ses avantages et le fait que son cœur ait été arraché à une des créatures de Kabuto lui garantissait une régénération infinie du moment qu’il était sous le régime de la technique. Cela était intéressant…très intéressant…malgré sa mort, Sasori n’avait pas perdu sa capacité d’analyse. Le pantin avait laissé s’écouler quelques dizaines de secondes, songeur, comme s’il –et c’était le cas-avait profité de ce temps de latence pour réfléchir et voir toutes les possibilités qui s’offraient à lui face à un tel interlocuteur. Kabuto n’avait pas instruit toutes ses marionnettes zombifiées…cet homme en était la preuve, il n’avait aucune idée de pourquoi il était revenu. Il était temps de lui répondre.
« Tu vas droit au but, j’aime ça. Tu as raison sur un point, nous avons été ramenés à la vie par une technique nommée Edo Tensei. Là où tu as tort, c’est sur le fait que cette technique n’a pas été utilisée par Tobirama Senju, cet homme étant mort depuis des années. Nous avons été invoqués par un homme beaucoup plus vil répondant au nom de Yakushi Kabuto, ancien apprenti d’un ninja légendaire répondant au nom d’Orochimaru. Pour ce qui est du nombre de personnes revenues à la vie, je n’en sais rien, tu es le premier que je rencontre.»
Il était évident que Kabuto n’avait pas invoqué que deux ninjas, il avait probablement fait une sélection des plus puissants dans leur temps. Le pantin humain préférait cependant rester dans la réserve, il valait mieux en savoir un peu plus sur cet homme avant de dévoiler toutes ses cartes. Un crépitement claqua derrière Sasori, comme si une partie du corps qui était en train de flamber sur le brasier se plaignait de son sort peu enviable…cette manœuvre ne perturba en rien le marionnettiste.
« Je t’ai dit ce que je savais, maintenant à toi. Tu peux commencer par te présenter, un ninja qui dissimule aussi bien son corps et son chakra n’est pas commun, tu es le premier que je rencontre avec ce type de technique. »
Là-encore une manœuvre typiquement ninja…la bataille qui se livrait là n’était pas physique mais psychologique. Le marionnettiste ne connaissait pas les intensions de l’homme qui lui faisait face, aussi il jouait la carte de lui montrer qu’il avait bien compris sa technique…dévoilant ainsi ses capacités d’analyse et le fait qu’en dépit de son apparence enfantine, il était un monstre froid et sanguinaire…
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'art est éternel [Muu et Sasori] Sam 23 Juin - 20:30 | |
| Écoutant aussi bien qu'il observait son jeune interlocuteur bien informé, Muu nota plusieurs détails et informations de la part de ce dernier. Il retenu de son écoute les noms de Yakushi Kabuto et d'Orochimaru, le nom d'Orochimaru étant inutile puisque n'étant pas le responsable de la résurrection du Tsuchikage mais celui de Kabuto restant bien gravé dans son esprit en cas de réapparition future. Il retint également comme il vit clairement que le marionnettiste n'était pas attaché à sa forme humaine et qu'il avait développé une technique lui étant propre lui permettant de vivre dans son corps de pantin. A ce sujet, Muu ne se posa pas plus de questions et ne fit qu'en conclure qu'il avait à faire à un Shinobi avant-gardiste visionnaire ayant de la suite dans ses idées, tout comme lui durant son époque. Ce point commun ne put que provoquer en sentiment de respect au Tsuchikage envers le ninja au costume étrange. Costume qu'il pris également en compte car, étant pour le moins étrange. Ce costume n'était pour Muu sans aucun doute une tenue appartenant à un même groupe, surement une secte ou un groupement militaire. Mais, alors qu'il commença à se questionné sur son interlocuteur, Muu fut coupé par la demande de présentation de ce dernier. Muu ne pouvait pas ne pas répondre en continuant d'analyser toutes les informations qui s'offraient à lui, ce serait d'une part irrespectueux et d'autre part, visible par le jeune homme au Quotient Intellectuel apparemment bien supérieur à la moyenne.
Mon nom est Muu, j'ais été le maître d'un ninja que tu connais surement comme étant ou ayant été le Sandaime Tsuchikage, Oonoki. Je sais cela malgré ma mon décès car je suis tout simplement son prédécesseur et que ma dernière volonté aura en quelque sorte été que mon apprenti reprenne le flambeau de mon règne sur le village d'Iwa. Quant à mes techniques, elles me viennent en grande partie de mon propre intellect et de mes recherches pour le moins poussées. Mais avant de t'en dire plus sur ma personne, j'aimerai tout de même savoir qui tu es, si ce n'est que tu es un ancien marionnettiste du village de Suna. De quelle époque es-tu et surtout, à qui appartient ce costume? Est-ce un nouveau symbole d'une unité d'élite de Suna?
Je peux jouer les ignorants auprès de lui mais...je doute fort qu'il tombe dans le piège. Il aura bien compris que je commence à cerner qui il est. Même s'il me manque encore quelques informations...Enfin, quoi qu'il en soit, étant contrôlés par le même marionnettiste, je pense que nous faisons désormais partie du même camps. Je pense que je vais devoir oublié ma servitude envers Iwa et me soumettre aujourd'hui à ce dénommé Yakushi Kabuto.
Un génie face à un génie. Les deux comprirent surement que malgré leur appartenance natale différentes, faisaient désormais partie du même bord. Mais malgré cette évidence, ils ne purent s’empêcher, du moins, Muu ne put s’empêcher de jouer la carte de la suspicion et de la méfiance. Le but de Muu étant désormais de noter la réaction de son interlocuteur après lui avoir révélé sa position hiérarchique unique de Tsuchikage Deuxième du Nom. Allait-il rester de marbre, glacial, comme depuis le début de la rencontre, ou bien allait-il réagir avec stupéfaction comme le ferait grand nombre de Shinobi n'étant pas censé être à l'aise face à un Shinobi 'un niveau aussi élevé. Bien évidemment, ayant déjà comme information le fait que le marionnettiste n'eut jamais réellement peur de la mort et qu'il possède des talents uniques, surtout pour un Shinobi son âge, le Tsuchikage put se faire une petite idée précoce de la réaction qu'allait avoir ce dernier. |
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| Sujet: Re: L'art est éternel [Muu et Sasori] Jeu 28 Juin - 21:25 | |
| Le pantin analysa son interlocuteur qui ne réagit pas aux noms d’Orochimaru et de Kabuto. Décidément, quelle surprise. Comme ça l’Edo Tensei permettait de ranimer des ninjas d’un temps bien antérieur à celui-ci. Ce détail avait son importance et le marionnettiste le garda en mémoire, avant de pouvoir contrer une technique, il fallait absolument la comprendre. Les techniques ninjas pouvaient paraître impressionnantes, parfois complètement contre-nature, c’était d’ailleurs le but recherché, mais personne ne va contre les lois de ce monde, tout ça n’est que transformation de chakra et la nature est stricte lorsqu’on parle d’énergie vitale. Une technique de nécromancie…soit, maintenant il fallait la comprendre. Si Sasori récapitulait ce qu’il en avait compris et appris c’était que cette technique avait été utilisée par Kabuto, qu’elle restaurait les corps d’origine des personnes invoquées mais également qu’il fallait le sacrifice d’une personne pour en invoquer une autre. Ce détail semblait avoir son importance, lorsque Sasori avait voulu acquérir à nouveau un corps mécanique, un autre corps était présent, comme à l’intérieur de lui…ce problème avait maintenant été réglé puisqu’il ne restait d’organique dans son corps que le cœur qui battait dans sa poitrine. Muu avait peut-être d’ailleurs vu la scène, il était un véritable ninja car l’homme au visage caché par les bandelettes n’avait jusqu’à présent donné que quelques informations minimales…de cet homme émanait une certaine puissance, un client sérieux mais qui heureusement, était du côté de Sasori. Enfin, malgré l’asservissement à l’apprenti d’Orochimaru, le marionnettiste avait pourtant la possibilité de penser et d’agir par lui-même…il se demanda tout à coup jusqu’où cela pouvait aller. Avait-il la main jusqu’à ce qu’il commette une action contre les idéaux de l’invocateur ? Peut-être cela était encore une sorte sceau…pour le moment il n’y avait aucun indice permettant de conclure sur la nature profonde de ce jutsu interdit.
Le feu crépitait encore, éclairant les deux hommes d’une lueur timide, leur donnant un aspect spectral. Sasori écoutait attentivement ce que disait ce Muu. Alors comme ça, c’était le maître d’Oonoki…Oonoki, le tsuchikage actuel qui devait avoir bien plus de soixante années et n’était plus tout jeune, ce vieil homme avait été le mentor de Deidara, peu avant que ce dernier ne déserte Iwa pour rejoindre une organisation terroriste puis Akatsuki. Voilà qui était intéressant, Kabuto avait su s’entourer de ninjas de qualité. Ainsi, l’homme voulait savoir qui était Sasori…un instant le marionnettiste fut pris par l’envie de bluffer ou de donner des indications mensongères…il avait cependant face à lui un ninja de niveau supérieur qui semblait être de type sensoriel et très intelligent, le type d’homme qui aurait pu avoir des jutsus pour déceler le mensonge ou tout simplement comprendre que le déserteur de Suna mentait…de toute manière, Sasori n’avait plus rien à perdre et il avait l’avantage d’avoir retrouvé son corps.
« Tu es issu d’un temps bien éloigné, Muu , l’homme que tu as mentionné, Oonoki, il est toujours vivant mais très vieux. Beaucoup de choses ont changé, une guerre déchire le monde ninja tout entier. Pour ma part, on m’appelle Akasuna no Sasori, j’ai effectivement été un marionnettiste à Suna et j’ai conçu une nouvelle discipline dans le Kugutsu…j’arrive à transformer un corps en marionnette…mes marionnettes conservent donc leur chakra et les capacités du ninja dont elles sont issues…c’est l’histoire de mon Art, un Art beau et éternel. J’ai du déserter le village à cause de ça il y a de nombreuses années, emportant avec moi le corps du Sandaime Kazekage que j’ai tué pour en faire ma marionnette préférée…j’ai pu acquérir durant ma vie plus de 290 pantins. Pour ce vêtement, c’est celui d’Akatsuki ,une organisation criminelle à laquelle j’ai appartenu jusqu’à ma mort. Voilà pour mon histoire. Il semblerait que nous allions devoir collaborer…j’espère que tu n’as pas la nostalgie de ton village car nous sommes dans le camp opposé. »
Tout avait été énoncé clairement, le marionnettiste n’avait cependant pas dévoilé que son corps était une marionnette, ne sachant pas que Muu avait vu la scène de la transformation, même si le fait qu’il se doute que Sasori soit un marionnettiste ait été un argument en faveur de cette hypothèse, il valait mieux attendre d’en savoir plus.
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| Sujet: Re: L'art est éternel [Muu et Sasori] Dim 1 Juil - 12:23 | |
| Suite à son interrogatoire, Muu vit et compris alors que son interlocuteur réfléchissait. Hors, une réponse honnête n'avait pas besoin d'une aussi longue réflexion pour être dites. Le Tsuchikage ne connaissait pas encore le jeune homme qui allait apparemment lui servir d'équipier quelques temps mais il pouvait déjà conclure que c'était un être sournois. De ce fait, il écouta les réponses qu'avait à lui apporter Sasori mais se prépara déjà à n'extraire que la vérité parmi les quantités de mensonges inutiles qu'il pourrait lui fournir. Après écoute attentive du discours de l'homme de bois, Muu, étrangement, n'eut aucune suspicion particulière envers sa franchise et décida de croire à chacune de ses paroles. Après tout, tout coïncidait plus ou moins bien et...il n'avait d'autres choix que de lui faire confiance après une telle absence dans ce monde impur. A partir ce cet instant, le Tsuchikage Deuxième du Nom pu se situer à peu près dans le temps où il se trouvait à présent, put découvrir quelle était la raison de son retour et additionnellement, put en savoir plus sur l'homme qui se tenait devant lui. Alors tout mon travail effectué dans ce monde n'aura pas été vain. Le jeune Oonoki, durant de nombreuses années, n'a encore cédé ni à la vieillesse ni à l'ennemi. Je suis fier de toi...Oonoki.
Durant quelques dizaines de secondes après la fin du discours de l'ancien criminel, Muu ne dit pas un mot, baissa la tête et put laisser apparaître sur les quelques traits découverts de son visage un sentiment de nostalgie. Cependant, il se ressaisit rapidement pour ne pas semer le doute dans l'esprit du rouquin en qui il ne pouvait pas avoir confiance et lui répondit aussitôt. La guerre dis-tu? C'est pour ça que ce Kabuto a osé nous ramener d'entre les morts. S'il a l'audace de faire une telle chose, c'est surement que son camps manque d'effectif face à ses adversaires. Nous ne sommes surement pas les seuls êtres décédés qu'il aura fait revenir dans ce monde. Les autres Kage...et si ton organisation possède des membres aussi développés que toi et qu'elle a subis des pertes avant et après ta mort, alors soit sur que tes anciens camarades seront également de la partie. Je savais que quelque chose clochait, une sensation d'emprise totale de mon esprit, comme s'il n'était désormais programmé que pour la destruction et le meurtre. Nous sommes peut être du mauvais coté pour cette guerre, au service de ce Kabuto, mais, contrairement à toi je suppose, je sais que quelle que soit la puissance de notre camps, Iwa nous écrasera! Et ce, même s'ils doivent en arriver à signer un pacte d'alliance avec Konoha.Suite à l'air mélancolique qu'avait Muu précédemment, un air de confiance et de hargne vint alors envahir le peu d'expression que pouvait laisser afficher l'infime partie de son visage. Par obligation, le Tsuchikage, fidèle à Iwa, se prépara psychologiquement à combattre les siens et à faire équipe avec un criminel sans scrupule jouant avec sa propre vie comme il a par le passé jouer avec la vie de plusieurs centaines de personnes. On appelait un tel être: Tueur en série. Mais à présent, il allait être le coéquipier de Muu qui allait devoir le briefer et l'aider à immerger un peu dans ce monde en commençant à donner les directives. Muu regarda alors son nouvel équipier droit dans les yeux, d'un regard froid et ténébreux avant d’entamer une nouvelle discussion désormais dans le sujet actuel. Sasori...saches que tu es un être abjecte et que jamais je n'aurai de respect pour une personne comme toi qui ose justifier ses crimes au nom d'un sois disant art. Tu n'es en réalité qu'une personne qui a tué des centaines de personnes par plaisir et rien que de ce fait, jamais je ne pourrai avoir le moindre respect pour toi malgré ton intelligence et ta soif de connaissance. Mais je ne peux rien y faire et nous allons être obligé de poursuivre une partie de ce chemin vers la bataille ensemble. Un trajet où, malgré ma position hiérarchique, tu seras le leader. Toi seul et notre invocateur êtes capables de nous diriger logiquement vers les champs de batailles qui nous attendent.Muu s'arrêta donc de parler quelques secondes tout en continuant de fixer l'ancien membre d'Akatsuki avant de mettre fin au silence pesant qui se mit à régner dans la pièce, allant jusqu'à laisser se faire entendre le bruit d’ébullition de l'étrange liquide violet de l'apprenti chimiste. Alors...Quelles sont tes directives à présent?- Spoiler:
J'essaie de t’amener à ton but au plus vite sinon, avec une telle rencontre soudaine, on est capable de rester 30 ans dans ton atelier pour discuter de nos années de vie, de la situation extérieure, de notre chef commun, de nos époques etc tout en se posant mutuellement une série de questions qui rapidement, deviendront inutile au RP^^
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| Sujet: Re: L'art est éternel [Muu et Sasori] Dim 8 Juil - 9:38 | |
| Sasori fixait intensément l’homme qui lui faisait face. Lire en un ninja n’était pas quelque chose de facile, ces personnes avaient des automatismes, des verrous mentaux et des sécurités leur permettant de ne jamais tout dévoiler. De toute manière, la messe était dite, ils s’étaient tous deux présentés et appartenaient par le passé à des camps différents. De toute manière, le Scorpion des Sables Rouge avait d’autres objectifs, premièrement récupérer sa collection de marionnettes qui était en piteux état…puis la réparer, la priorité absolue serait de réparer sa marionnette favorite, le troisième Kazekage, un génie qu’il avait eu du mal à tuer. Cet homme, ce Muu avait cependant une confiance trop grande en Iwa, ce qui était normal pour un ancien Tsuchikage, venant d’une époque où probablement, le village caché de la roche rayonnait partout dans le monde ninja. Sasori laissa échapper un petit ricanement, dévoilant une sorte de rictus carnassier sur son visage.
« Les choses ont changé depuis que tu as décédé. Je veux bien croire que tu étais, et par extension est toujours un ninja d’exception. Même si Iwa compte ton apprenti et que tu l’as bien formé, ce dernier est un vieil homme et les organisations des villages ninja sont vieillissantes. Dans tous les cas, l’issu du combat, des batailles et même de cette guerre m’importe peu…seul l’Art est important à mes yeux, cette étincelle qui fera de moi et de mes œuvres quelque chose d’éternel, qui balafrera à jamais l’histoire. Oserais-tu me dire objectivement que le corps que tu as obtenu grâce à l’Edo Tensei te déplait ? Un chakra immense, une régénération des blessures…la possibilité de s’affranchir totalement de ses émotions…c’est vers cela que tend un ninja et cela quelque soit son origine ou l’organisation à laquelle il appartient. »
Sasori livrait un peu de lui dans ce discours, un homme complètement dénué de sentiments dont le camp dans lequel il se battait finalement n’importait que peu. S’il avait rejoint Akatsuki, c’était tout simplement car cette Organisation lui permettait de pratiquer ce qu’il appelait Art impunément. De toute manière, Kabuto était bien trop jeune pour tenir l’Edo Tensei de manière stable…c’était l’analyse du marionnettiste…avant de maîtriser parfaitement une technique, il fallait s’entraîner et comprendre les faiblesses de cette dernière. Pas que l’apprenti d’Orochimaru ne soit pas doué, mais ce dernier ne possédait pas l’étoffe de son maître et il était resté toute sa misérable vie dans l’ombre de son maître…son travail n’avait rien de transcendant et de toute manière, il était allé jusqu’à s’implanter les cellules d’Orochimaru…comme pour sceller le peu d’originalité qui demeurait encore en lui. Sasori sourit de nouveau à la réaction de Muu.
« Tu es quelqu’un de raisonnable…cela aurait pu me toucher et probablement t’attirer ma sympathie, si j’étais encore capable de choses aussi vaines que les sentiments. Tu as raison sur un point, je connais mieux cette époque que toi. Pour le reste, j’ai effectivement tué des centaines de personnes, mais que veux-tu ? Je n’ai fait que les sublimer et rendre éternelles, au fond, je leur ai épargné le sort de ton apprenti, Oonoki, les mettant à l’abri de la faiblesse et des affres de l’âge. Le moment fatidique où l’homme sent les forces le quitter et où il passe de statut de ninja puissant à vieillard impotent et vulnérable. Cet état, ni toi ni moi ne le connaîtrons…dans un sens, tu pourrais presque remercier Kabuto. »
Les propos de Sasori semblaient se perdre dans une sorte de folie latente…son esprit avait été totalement englué dans le Kugutsu ou plutôt…l’Hitokugutsu et il ne se considérait plus comme un humain, ayant de toute manière dépassé ce stade depuis un moment déjà. Son interlocuteur semblait être quelqu’un de particulièrement talentueux, le type de personne contre qui il aurait probablement perdu s’il avait été vivant lorsque Sasori était à l’Akatsuki. Le temps n’était plus au regret, il fallait maintenant agir et retrouver la collection du marionnettiste…maintenant que Muu lui avait dit qu’il le suivait, ils allaient devoir faire équipe, ce qui n’était pas pour déplaire à la marionnette humaine, avoir un homme d’une telle puissance avec lui le mettrait à l’abri de mauvaises surprises.
« Pour l’heure, nous allons nous rendre sur le lieu de ma défaite, le lieu où j’ai perdu mes deux-cent-quatre-vingt-dix-huit pantins…ma collection, mon Art. Tout réparer sera long et fastidieux mais me permettra de récupérer ma force d’antan. Allons-y…qui sait ? Peut-être auras-tu l’occasion de tester ce nouveau corps qui est tien sur la route. »
Le feu cessa alors de crépiter…comme pour annoncer la fin de cet acte et signaler que le corps organique de Sasori utilisé pour le ressusciter au sein de l’Edo Tensei venait de terminer de se consumer…un passé malheureux et empli de faiblesse consumer par les flammes d’un Art éternel…
HRP : voilà c’est posté, j’ai eu encore quelques soucis de timing, mais je vais tenter d’accélérer grandement le rythme. Je suis vraiment désolé Muu, ce n’est pas faute d’apprécier notre RP. Tu peux poster vers l’ancien repaire d’Akatsuki ou faire des posts de voyage…quoi qu’il en soit il serait intéressant de croiser des ninjas ennemis, on pourrait demander qui est intéressé…qu’en penses-tu ?
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| Sujet: Re: L'art est éternel [Muu et Sasori] Dim 8 Juil - 20:33 | |
| Après lui avoir parler, Muu commença à écouter son interlocuteur avant de s'arrêter finalement, constatant que le jeune garçon commençait à délirer dans une sorte de démence liée à la technique l'emprisonnant dans un corps de poupée et à la technique l'emprisonnant dans ce monde impur qu'il aurait du abandonné depuis longtemps. Muu ne fit donc pas cas de ses paroles insensées et insultantes envers lui ainsi que son village et ressentit même comme un léger sentiment de compassion envers son nouvel équipier complètement fou à lier justifiant sa réincarnation ainsi que le meurtre de centaines de personnes. Le Membre d'Akatsuki ne voulait donc pas admettre qu'il n'était qu'un génie ne maîtrisant pas ses capacités intellectuelles immenses et ne parvenant pas à stopper les centaines d'idées lui venant en tête toutes les secondes. Ainsi, il ne pouvait se concentrer que sur ces dernières, quitte à ne plus faire la différence entre le bien et le mal, quitte à se ficher complètement de choses aussi banales pour son esprit sur développé aussi incompris qu'incompréhensible. Mais l'ancien Tsuchikage lui, comprenait la folie de son coéquipier, il ne tolérait pas, mais la comprenait. Ainsi, il put réagir en conséquence et ne pas s'énerver. Simplement tourner le dos au marionnettiste pour s'avancer en direction de la sortie.
...Oui les choses ont changées depuis mon décès. Mais contrairement à toi, j'ai admis la fin de mon existence en ce monde. Désormais, ma tâche accomplie depuis des décennies, il je n'ai plus rien à faire ici ci ne n'est accompagner un meurtrier durant son voyage et obéir à un couard manipulant nos cadavres, caché dans l'ombre.
Iwa...en perte de puissance. Ce jeune impertinent ignore la puissance de l'art unique que j'ai transmis à mon élève. Il ignore tout de la volonté inébranlable de roche que je lui ai léguée et qu'il répand aujourd'hui dans le village à ma place. Car oui, telle est le réel devoir du Tsuchikage, solidifier le bloc de roche que représente l'impassible village d'Iwa et l'immuniser contre les violentes tempête et l'usure du temps. Jamais le village d'Iwa ne perdra la face...pas même contre moi!
Muu, de par ses capacités sensorielles uniques, parvint à trouver une sortie dans le labyrinthe dans lequel se trouvaient les deux hommes livrés à eux mêmes. Des dizaines de pièces, de longs couloirs durent être traversés avant de pouvoir ne serait ce que l’apercevoir. Et ce n'est qu'une fois ce long trajet à la recherche de l’extérieur terminé que Muu se décida à adresser la parole à son jeune équipier, et ce, même après avoir eut à supporter ses brimades envers Iwa et ses insultes portées à son apprenti.
Alors Sasori, ton génie démoniaque et ton sens affiné de l'art parviendront ils à m'indiquer la direction du lieu de ta défaite?
Une fois sa question posée, la victime de l'Edo Tensei n'eut pas le temps de répondre qu'elle entra alors dans une transe étrange, comme si son esprit venait de découvrir un intrus ayant forcé son entrée. C'était étrange, mais Muu ne se posa pas de question, il savait d'où ça venait et ce qu'on voulait de lui. Il ne connaissait ni Kabuto ni les objectifs de l'actuelle guerre, mais il savait que l'intrusion dans son esprit ayant pour but de prendre possession de son corps était dirigée par ce Kabuto dans le but de gagner cette guerre. Ces informations étaient pour lui suffisantes. C'est alors qu'après quelques secondes de vide total où Muu fut déconnecté de son corps, il repéra un groupe de 3 ninjas au sud-est, à quelques heures de marche du repère et fut donc forcé d'accourir dans cette direction en compagnie de son camarade. La situation ne plaisait guerre au Tsuchikage qui n'avait aucunement l'intention de combattre ces pauvres ninjas apparemment tous seulement de niveau Jounin.
Co...comment?
Je vois. Alors il n'y a pas qu'Iwa qui se dresse contre ce Kabuto en question. Kumo et Suna sont de la partie. Et ils sont mains dans la mains en plus. ¨Pour qu'une telle alliance se fasse, ce type ne doit surement avoir levé sa petite armée personnalisée de Shinobis décédés réincarnés. Et tout ce que je puisse faire pour aider mon peuple à anéantir cette crapule, c'est de croire en eux...et en la volonté des autres villages. Je suppose que Konoha soutient également leur cause. Quant à Kiri...Je me demande bien ce qu'est devenu ce village suite à la mort du Nidaime Mizukage. Qu'en est il de leurs rapports avec Iwa? ... Prisonnier éternel de ce maudit Jutsu, j'aurais surement tout le temps de le découvrir.
Le duo d'immortels courut donc à vive allure en direction du sud-est où se trouvaient leurs futurs adversaires. Il est important de préciser que le labyrinthe dans lequel se sont rencontrés les deux hommes se situait sur la frontière séparant le Pays du Feu et le Pays des Rivières, surement l'un des abris secret du Serpent. Ainsi, le sud-est où les Shinobis furent traqués était également la direction de l'ancien repaire de l'Akatsuki. Mais bien évidemment, tout ceci, Muu l'ignorait et n'y pensa même pas, il se fichait à cette instant de savoir si les victimes mécanisées de son équipier allaient être retrouvées. Tout ce qu'il désirait à cette instant, c'était ce que son maître désirait!
Ainsi, après plusieurs heures de route, les deux équipes, qui s'étaient toutes deux déplacées, n'allaient plus tarder à se retrouver enfin. Muu les sentait, mais étant désormais le guide de Sasori et maître de ses gestes dans ses pratiques de combat que Kabuto ne pouvaient comprendre, il décida de laisser une chance de survie aux jeunes Shinobis en n'usant pas de ses stratégies d'attaques surprises radicales. Il opta pour un face à face. Ainsi, ils s'arrêtèrent à la lisière de la forêt, dans un large espace vert relativement plat délimité donc pas la dense forêt récemment franchie par les deux hommes et la trouble rivière agitée où le courant frappant les rochers offraient un bruit plus ou moins agréable pour certain mais insupportable pour d'autres. Dans le cas de Muu, ce bruit de courant était insignifiant, mais tout de même légèrement désagréable à l'oreille.
Le plan du généreux Tsuchikage était donc désormais d'attendre au bord de la lisière et de laisser les 3 Jounins poursuivre leur chemin pour tomber face à face et rencontrer inévitablement les deux immortels. Le pisteur ne put rien faire de mieux pour offrir une chance de combattre aux ninjas alliés. |
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