The blue hell "Phendrana" [FB]

Spoiler:

FLASHBACK Partie 1 : Trois ans en arrière

Jadis, j'avais vécu à la lumière, jadis j'étais respectée par ma nation...

Tout ceci n'avait plus d'importance pour ma vie. Plus rien d'ailleurs depuis ce jour ou ma vie avait basculée. Pour quelles raisons ? Je n'en savais rien personnellement... Et je me mentirais à moi-même en disant ce discours, car au fond de moi je le savais pertinemment. J'étais en partie responsable, responsable de cette situation délicate où je me trouvais. Prisonnière de ma cellule, prisonnière entre quatre murs. Attachées comme une bête au fond de cette pièce sinistre, humide et obscure où nul espoir ne pouvait atteindre mon coeur meurtrie, par l'injustice de mon pays. Jugé par erreur par le système du Mizukage.

Attendant mon tour, j'étais assise, bras suspendus et tirés vers le haut grâce aux chaînes que je portais. Cette ferraille, tirait sur ma peau, le froid de l'acier était comme si l'ange de la mort posait ses mains sur ma peau. Un frisson de peur et d'angoisse m'avaient envahie, sentant que ma vie ne tenait plus qu'à un fil.

Durant des heures, ce stress de ne jamais sortir de ce trou m'enfonçais dans les abysses du désespoir, déchirant mon corps et mon esprit. L'odeur nauséabonde de cette pièce me donnais envie de vomir. Pour cause un individu semblait mort dans la cellule à côté de la mienne, je pouvais voir des rats partir avec certains morceaux de chairs dans leurs bouches. Cette vision me fessait repenser aux atrocitées que j'avais commis avec ce démon épeiste durant ma fameuse mission. Le nombre de vie que j'avais éliminée pour garder le pays en paix. Mon sacrifice était-il nécessaire pour le maintient de l'ordre ? J'y avais longuement réfléchis et la réponse était pour moi assez évidente.

A cet instant deux hommes vinrent me chercher pour m'amener ailleurs. Quittant cet endroit sordide, où beaux nombres de criminelles attendaient leurs heures pour être exécutés sur place ou bien envoyés dans la prison de haute sécurité où personne n'avait réussie à s'enfuir.
Cette même prison signa la fin de toute personne y entrant. Civils comme ninjas craignaient ce lieu. Ma mort était sans doute inévitable. Marchant à travers les couloirs peu éclairés par les ampoules qui furent suspendus aux plafonds. J'avançais vers la plate-forme, prenant par la même occasion mon billet pour l'enfer bleu de "Phendrana".


Trois ans Plus tard :

Trois années s'étaient écoulé depuis cet incident. J'avais réussi à survivre dans cet enfer, où ma vie était à chaque instant sur le point d'être coupé comme un fil de laine. Comprenant vite les lois barbares qui y régnaient. Il n'était plus question de s'apitoyer sur le sort des autres, car la priorité était de survivre peu importe les moyens. Les femmes comme moi, avaient pour la plupart décidées d'être prostitué dans ce monde chaotique ou les cinq grandes nations n'avaient pas leurs mots à dire. Pour cause, de très nombreux seigneurs venaient en ce lieu maudit pour satisfaire leurs appétits sexuels...
Chose qui me dégoûta au plus haut point, préférant une autre méthode pour survivre. Vivre par la force. Etant une ancienne shinobi de renommée nationale dans le pays de la brume, cela m'aiderait dans ma quête de survie. Les prisonnier savaient très bien qui j'étais et me craignais d'une certaine manière. D'ailleurs cette renommée m'avait attirée quelques problèmes lors de mon insertion à mon arrivée ...

Au fil du temps passé ici j'avais acquis une certaine réputation dans l'ensemble de la ville pénitentiaire de Phendrana. Pourtant, beaux nombres de personnes voulaient ma mort. Subissant des mises à tabac de la part de certain détenue, car avouons-le ma chevelure rose n'était pas commun. Cette couleur attira la haine de nombreuses criminelles, laissant exprimer leurs haines sur mon corps meurtrie par leurs coups. Pour cette raison j'avais obtenu de la teinture pour les cheveux. Devenant comme le soleil radieuse et éblouissante, j'éclairais mon destin ainsi.

Pour survivre Ici il existait deux choix, être esclave d'un prisonnier influent ou bien combattre pour survivre.Comme je l'avais dit, la mort traîne à chaque coin de rue. Ces mêmes rues étaient construites avec divers matériaux, ressemblant à des bidonvilles. Le centre de Phendrana était la zone où se déroulait beaux nombres de jeux mortelles. Mortelle oui, car des jeux étaient organisés par l'assemblée de Kiri et les seigneurs féodaux, le tout pour leur plaisir personnel... Sous le regard des autres détenues encourageant leurs champions favoris. Je fut un de ces champions d'arènes... Ce statut me permettait de survivre convenablement dans ce lieu où nuit sanglante rime avec meurtre et où les corps des perdants, faibles, furent jetés dans les caniveaux. Le sang des victimes se mélangeant aux eaux usagées voir même à l'eau potable qui nous permettait de vivre. Ces mêmes corps servaient pour certain comme vivres, ces individus devenaient cannibales et chassaient d'autre détenues. Ces sauvages étaient pour moi des bêtes qu'ils fallaient tuer, car je n'avais pas envie de servir de nourriture.

La vie n'était pas facile, mais en s'accrochant on pouvait essayer de vivre et de garder sa fierté d'humain jusqu'au bout et mourir... Se fut dans ces jours obscurs que je cherchais la lumière, cette lumière qui m'avait guidée jusqu'à présent. Je la cherchais plus que tout au monde, ne voulant pas sombrer dans les ténèbres en laissant mon côté animale prendre le dessus sur moi....

Hélas, au court d'une de mes balades quotidiennes sous l'oeil avisé des surveillants perchés sur leurs tours d'observations muni de cadrant lumineux géant.
Ils m'attrapèrent pour m'enfermer dans une cellule de dégrisement pour une bagarre pour laquelle j'avais participé un peu plus tôt. Usant de bombe lacrymogène et de baton électrique, ils m'immobilisèrent rapidement Etant à moitié dans les vapes, je fut enchaînée dans l'ombre dans cette cellule ténébreuse une nouvelle fois, la raison fut que j'avais organisée une bagarre... C'était ce que les gardiens corrompus m'avait dit. N'hésitant pas à user de leurs statuts pour prendre un malin plaisir à me torturer moi et d'autres détenues... Ces gardiens surveillaient le moindre de nos mouvements, N'hésitant pas à user de techniques ninjas pour nous calmer.

J'eus oublier de vous dire que chaque prisonnier possédait des bracelets, artefacts qui stoppaient et annulaient tout flux de chakra dans le corps, scellant ainsi toutes leurs techniques, véritable châtiment pour tout shinobi. Ce fut dans cette cage que j'attendais le jour ou ma punition serait levée, pouvant rejoindre mes quartiers le plus rapidement possible... La tête et le regard observant le sol. J'attendais que la porte s'ouvre devant moi...

FLASHBACK Partie 2 : Trois ans en arrière


" Phendrana", je pouvais apercevoir cette prison connue pour sa réputation d'être inviolable depuis l'extérieur et de sa haute sécurité... Les genoux à terre, les mains liées par une solide corde et sous surveillance de deux gardes, qui observaient mon comportement. Le calme et le silence s'installa dans l'aéronef que j'avais pris,la mort rodait autour de moi. Je fus envoyée par les soins de la hiérarchie de Kiri dans cette prison, mon estime de la politique de mon pays avait totalement été remis en question. Ne croyant plus à ce système auquel j'avais adhérée, sacrifiant ma vie pour le protéger.

je jetais un regard vers le hublot à côté de moi et je pus voir la terrible découverte que j'allais faire. Une immense ville, voilà donc à quoi ressemblait Phendrana depuis l'intérieur. Livrée à moi-même, je fus lancée depuis les airs vers le sol dur et humide des rues de ce pénitencier. Les mains libre, je pus constatée quelque-chose d'étrange... Je ne pouvais plus faire usage de mon chakra. Pour cause, j'avais remarquée ces bracelets que je portais récemment, que je n'avais pas durant mon emprisonnement dans le canyon du supplice. J'essayais de les enlever, mais en vain. Me résignant à ne pas utiliser ma force, je commençais à vagabonder dans les rues sinistres, sombre, malpropre, nauséabonde et écoeurante. Croisant sur ma route de nombreux sans abris, vivants à moitiés mort et laissés sur le bas du passage dans la fosse des eaux pluviales. Continuant ma route je plongeais de plus en plus dans l'ombre et les ténèbres de cette prison.

Ma couleur de cheveux du moment semblait avoir attiré le regard d'une centaine de personnes depuis mon atterrissage mouvementé depuis les airs... Je pus sentir comme une certaine tensions palpable, mon séjour ici, n'allait pas ce passé comme je le souhaitais....



DE NOS JOURS

De retour dans ma prison, toujours dans la même position que précédemment, j'écoutais le vent me parler à mes oreilles.. Sifflant un air que je connaissais très bien, ma mère me l'avait appris, appris à écouter la voix du vent... Au fil des ans, ce même vent était devenu pour moi un ami et un confident. Je pouvais sentir en lui, comme s'il était une représentation vivante d'un élément de notre planète comme l'eau, le feu, la terre,... Restant silencieuse j'écoutais les histoires que le souffle frais venant d'une grille de ventilation. Le peu de lumière que le soleil offrait à mon corps éclairé ma personne. La chaleur étouffante de cet astre me brûler la peau aux fils des heures passées à rester dans la même position, pendant deux jours, sans boire, ni manger. Voila ma punition pour avoir combattu dans la rue de Phendrana. L'autorité de ce chef de pénitencier m'énervais au plus haut point.

Pourtant, une certaine agitation venait dans ma direction, le souffle du vent que j'écoutais s'estompa en un instant, laissant paraître que quelqu'un avait coupé la course du vent. La confirmation arriva très rapidement, entendant les bruits de pas de plusieurs personnes descendant à mon niveau, j'imaginais donc que ma punition serait enfin levée. Toutefois, je fus un peu déçus quand la porte qui s'ouvrit avec fracas. Montrant ainsi ma misérable condition physique. La démarche plus douce de l'individu qui s'approchait de moi me laissais pensée qu'il s'agissait d'une femme, d'une carrure normale, pas de problème de pas, car ses pas fut léger et aussi douce qu'une brise matinale. D'ailleurs le son de sa voix m'arriva au creux de mes oreilles. Un son digne d'un rouge-gorge, ni irritant, ni trop faible, ni trop fort, pour ne pas percer mes oreilles.


« - Ainsi Kiri no Kazehime est encore en vie... Bonjour, jeune fille... »

"Je ne crois pas que je puisse faire plus jeune que vous....

Avant de rajouter ceci :

Le terme d'encore en vie est illusoire, car, je suis morte depuis que je suis dans ce trou.

Bougeant un peu mes bras pour retrouver quelques-sensations... Je levais la tête, éblouies par la lumière céleste de l'astre du matin, sa chaleur, m'accablais, rendant ma visibilité quasi nul pour apercevoir l'identité de mon interlocuteur féminin. Cependant, je pouvais apercevoir quelques traits de visage en plissant les yeux sous l'éblouissement du soleil. Des traits familiers pour dire vrai. Encore trop vague pour que je puisse dire avec certitude ce que j'avais vu.

Physiquement, mon corps semblait à l'agonie demandant qu'on cesse la torture qu'on lui infligeait.. Trois ans de souffrance, trois ans de sang versés par diverses batailles, trois ans de solitude. J'avais bien compris qu'il ne fallait pas espérer un miracle dans ce pénitencier... L'espoir et un faible mot qui ne voulait rien dire ici. Pour ma part je l'avais rayé de ma liste de mots qui me permettaient de garder courage, ce même courage de vivre. Crachant ma salive sur le sol, je repris la parole en essayant de savoir le motif de cette visite. Torture, Viole, Interrogatoire pour savoir si j'allais balancer les informations que je détenais ? Tout ça n'avait plus raison d'être, trois ans que mon corps subis ces tortures physiques et mentales. Essayant de me briser, les gardiens n'arrivèrent pas à casser ma volonté de vivre. Ce fut pour cette raison que le Colisée s'offrit à moi, dernière chance pour les seigneurs féodaux de me voir mourir, sous leurs yeux émerveillés par la mort, le sang..

J'imagine que vous êtes nouvelle hein ! Faites votre boulot que je puisse dormir en paix...

Souriante devant elle, essayant de déstabiliser cette nouvelle gardienne.

Quelques instants plus tard par le fruit du hasard le soleil fut caché par un nuage me laissant le champ libre pour observer le visage de cette femme. A ma grande surprise ce fut comme un retour en arrière... Je n'en croyais pas mes yeux.. Comment était-ce possible, le visage presque identique à ma mère se trouvait en face de moi, évidemment en plus jeune, comme je l'avais connu étant gamine... Mon visage fut stupéfait de voir une telle personne avec ce visage....

FLASHBACK Partie 3 : Trois ans en arrière

Un mois s'était écoulé depuis mon entrée dans ce lieu de désolation, de pauvreté ou la guerre de pouvoir entre les différents quartiers fessaient rage... Évitant tout problème, j'essayais de rester à l'écart de toute vie. J'évitais toute impliquation dans des histoires louches voir suspectes et mourir inutilement. Hélas, le monde ne marchait pas comme on le souhaitait. Des éléments perturbateurs apparaissaient et vous emmerdaient là où il ne fallait pas. Ce fus le cas aujourd'hui ! La raison fut la même qu'à l'origine, ma couleur de cheveux. Devant me battre toute seule contre une bande de six filles armées de divers objets... Chaussette remplie de pille électrique principalement, j'étais totalement dépassé par le nombre, malgré ma force de me battre je ne pus que gravement blesser un de mes agresseurs lors de cette attaque. Cette mise à tabac devenait presque quotidienne, mon corps commençait à sentir sa fin, criant de douleur de mettre un terme à cette sauvagerie dite "gratuite", mon visage fut couvert de bleu, d'un oeil au beurre noir, d'hématome, de blessures petites et graves. Le corps suivait le même traitement que mon visage, défiguré par les assauts répétés de mes agresseurs féminins.

Pas à un seul moment, les gardes qui devaient gérer la situation, ne firent le moindre mouvement devant cette violence gratuite dans les rues, mieux que ça, ils restèrent regardés la scène comme des obsédés. Pour ma part ils n'étaient que des hommes complexaient par la vie, ne sachant rien faire, étant nul et inintéressant pour la gente féminine. Je perdis donc tout espoir de pouvoir stopper cette scène répétitive. Ne trouvant donc qu'un seul et unique moyen de venir à bout de ces salopes... Je pris ce que je pus sous la main et je commençais donc la confection d'armes pouvant me servir pour tuer ces garces de mon existence. Chose dit-chose faite le lendemain, fut un jour sanglante et la fosse des eaux usagé devint rapidement le cimetière du groupe qui m'harcelais. Comment avais-je réussie à prendre leurs vies ? Tout simplement avec une barre en fer, ajoutant des morceaux de verres pour permettre une meilleure pénétration pour la barre métallique et de couper des parties vitale, comme le foie... Cette bataille fut le début de mon avancé vers le Colisée, lieu qui me permit de vivre paisiblement dans l'attende de la mort que j'avais choisie fièrement...

Le Colisée, était entouré de bâtiment haut comme des grades ciels, modernes, on pouvait facilement le voir depuis les bidonvilles et les quartier pauvres, qui furent les trois quarts de la ville. Suite à cet acte de barbarie de ma part je fus mise en cellule de dégrisement pour calmer mes nerfs. C'est à ce moment que je fis la connaissance d'une personne qui allait changer ma façon de vivre ici.....


DE NOS JOURS

Laissant continuer le cours du temps s''écoulait comme le sable d'un sablier... Cette femme Détacha mes liens qui m'attachés à cette pièce, mes bras tombèrent d'un geste simple et rapide vers le sol, laissant la gravité de la terre guidé mes membres... Dans un dernier geste d'espoir, par réflexe mes mains stoppèrent cette procédure. Mes jambes immobiles depuis ces quelques jours traînaient sur le sol. Il me fallut quelques minutes pour retrouver des sensations pour le bas de mon corps. Écoutant les paroles de cette femme qui étrangement ressemblait à un membre de ma famille.

M'échauffant les muscles, pour ne pas devoir dépendre d'une tierce personne pour pouvoir marcher, je laissais mon interlocutrice blablatée sur sa fameuse mission de venir me voir. Entendant que le Kage voulait me voir, je sentais le piège, ou bien étais-je devenue paranoïaque ? Ces trois ans m'aurait-il fait perdre la raison. Peut-être bien au final. Cependant, Kiri ne prendra pas ma fierté de femme, mes pensées libres ! Fronçant un sourcil et m'adossant à un mur, je soupirais suite à ces phrases prononcées. Mes lèvres commencèrent à bouger, s'ouvrant petit à petit, laissant apparaître ma langue et ma gorge. Tout un coup un son y sortit du fond de ma personne, laissant ma voix cristalline faire écho. Articulant chaque voyelle et syllabe, je pus répondre à ma libératrice.

"Kiri, envoie un émissaire hein ! Discuter et de quoi veux-tu qu'on discute ? Que Kiri veut ma mort depuis trois ans ?!! M’exécuter en ville devant les villageois pour montrer votre toute puissance judiciaire ?!! Arrête de tourner autour du pot, qu'est-ce que vous recherchez ?!! Des réponses ?!! "

Cependant, elle me répondit rapidement sur le fait qu'au final elle était l'adjointe du Mizukage actuel ! Mensonge ? Tromperie ? Je ne pouvais faire confiance à cette femme à la toison de rose. Mettre un terme à mon enfer, voilà que madame à des objectifs.... Très ambitieux ! Cela me fit sourire, un rire d'ailleurs pris sa place sur ce moment, car je ne voyais pas comment elle pourrait me faire sortir alors qu'elle était déjà prisonnière du système judiciaire de la prison. Cette pseudo adjointe si telle était sa vraie fonction allait voir ce que Phendrana avait mis en place. Envoyant ses chiens de gardes pour traquer et éliminer cette femme qui se trouvait en face de moi.

"Je vais être franche avec toi Miss, je ne te fais pas confiance, ni au système d'ailleurs !! Seulement il est vrai que sans toi théoriquement, je ne peux sortir d'ici. Hélas, je pense que ton plan ne se déroulera comme tu le souhaite. Réparer-vos erreurs ? Il est bien trop tard pour ça, le mal et fait et nul ne peux le changer, ni vous, ni vos futurs successeurs. Cependant, j'aimerais entendre ta proposition, par simple curiosité."

De nos jours :

En tête-à-tête avec la présumée adjointe du Kage du village de la brume. Je ne pouvais savoir avec certitude l'identité de mon interlocutrice. Je m'étais contrainte à croire à cette pseudo identité de sa part. La main sur une de mes hanches, je l'écoutais attentivement. D'après ce que j'avais compris, je devais choisir ma voie, entre mourir ici d'une manière quelconque ou bien servir Kiri. Comme elle le disait si bien, tout ne se passe pas comme on le souhaitait dans ce monde, je l'avais bien compris depuis trois ans à ruminer mes erreurs passées. Aucune de ses phrases n'était là pour m'agresser, je pouvais le sentir dans sa façon de parler, dans son intonation de voix... Je pris les devants de la marche en indiquant d'un signe du visage de me suivre hors de cette cellule malpropre, que notre discutions serait peut-être plus appropriée dehors, même si je savais que tous les yeux et les oreilles du monde nous écoutaient en ce moment.

Tout ne se passe pas comme on le souhaitait... .

Confirmant son rang je me disais qu'elle devait être entourée d'une garde rapprochée, pourtant je ne l'avais pas vue, du moins de mes yeux. Mes oreilles les avaient entendus, les bruits de leurs pas sifflaient dans mes oreilles. Il était vrai que d'être entouré d'Anbu n'était pas la meilleure option pour faire une visite surprise à notre cher directeur.

J'avais décortiquée le moindre des mots de cette femme aux cheveux de rose, comme furent les miens autrefois. Désormais, j'arborais cette toison d'or qui couvrait mon crâne, mes longs cheveux étaient devenus court, seul mon regard avait gardé cette même lueur... La lueur que la justice serait rendue un jour. Cette lumière de vengeance n'était pas celle des ténèbres ténébreuses, mais celle de la lumière divine. Mais les démons du passés me hantaient toujours, je ne pouvais oublier cette injustice ni ce traitement que j'avais subie. Restant muette pendant un long moment je me décidais à parler pour répondre à mon interlocutrice.

Changé de nom... Ce qui veut dire une nouvelle vie, une nouvelle vie à mettre en jeu pour le bien du pays de la brume.

Alors que nous marchions depuis un bon moment dans les rues malhonnêtes de Phendrana, des gardes firent leurs apparitions. Ils ne foncèrent pas sur nous, Ils furent sans doute surpris de la non présence de nos bracelet sur ma libératrice. Si je pouvais l'appeler de cette manière. Je ne pouvais que penser cette hypothèse. En peu de temps, le nombre de garde avait augmenté et ces derniers nous encerclaient. Que voulait dire cette formation ? Le grand patron cherchait-il quelque-chose en particulier...

Je souriais, car mon extraction de ce pénitencier n'allait pas plaire au big boss.... Mais ce qui fut le plus étrange, c'est que sans aucun bruit ces rustres de gardes avaient réussies à piéger la demoiselle à son insu dans son dos. L'électrocutant légèrement pour lui faire perdre connaissance. Voyant la scène je me retournais pour faire face aux sbires du maître des lieux. Par un réflexe humain, je commençais à me battre contre eux sous le regard engourdit de cette femme à la toison de rose. Mettant à terre deux gardes que j'avais légèrement mis hors-service par ma force brute, je fus facilement maîtrisée par trois de ces larbins à la solde de Ushio avant d'être à mon tour électrocutée...

Je ne savais pas combien de temps s'était écoulé depuis les petits fragments de souvenir que j'avais depuis notre agression, sans même à avoir levée les yeux vers le haut de la pièce je savais que j'étais encore à la case cellule...

Cette situation me fit rire, ce qui ne manqua pas de réveiller mon compagnon de cellule qui n'était que celle qui devait faire en sorte que je sorte d'ici. Ironiquement la situation qu'elle avait sans doute planifiée avait tourné au vinaigre, ne pensant pas un seul instant qu'elle serait devenue prisonnière ici, surtout sans pouvoir faire usage de son chakra.

Bien dormi, la belle au bois dormant ?

Sous cette touche d'humour, j'essayais, de la sortir de sa torpeur passagère avant de lui annoncer la mauvaise nouvelle. Mes yeux saphir se tournèrent vers ma gauche n'osant pas la regarder.

La situation risque d'être plus compliquée si tu veux me sortir d'ici. D'ailleurs je n'ai pas eu le temps de te demander ton nom ? J'imagine pour moi que ce n'est pas nécessaire, vu que tu connais mon surnom..

Observant les lieux, je pus reconnaître partiellement l'endroit, du moins je l'espérais. Je pus réfléchir à la proposition pendant de longues minutes. La situation semblait m'indiquer que je ne pouvais que choisir cette alternative. Même si j'aurais préférée une autre possibilitée et par mes propres moyens.
A contrecœur, j'acceptais son offre. Si cette mission réussissait, je devrais une dette envers cette femme qui au péril de sa vie venait me sortir de ce trou à rat. Elle avait ce courage... Le même que le miens à sortir autrui de ses problèmes, n'hésitant pas à mettre sa propre vie en jeu pour ce qu'elle crut juste. Cette fille était comme moi autrefois. Était-ce le fruit du destin que de voir à nouveau la lumière dans les abysses de Phendrana ? Un signe qui me pousserais à continuer ma route d'autrefois ? Fermant mes pupilles, inspirant l'air puis en l'expulsant je pus dire ces mots qui fessaient mal à ma fierté de ninja et d'épéiste.

J'accepte votre marché. Vu la situation je n'ai plus grand-chose à perdre à par mourir ici. Toutefois, nous devrions collaborer pour nous échapper..

Ma nouvelle partenaire ne semblait pas encore tout à fait remis de son attaque. J' Espérais qu'elle comprendrait la situation, hélas à ce moment là le Maître de la Prison fit son apparition. Sortant de la pénombre d'un couloir crasseux, j'entendis à travers l'obscurité le bruit de ces pas. Marchant doucement, tranquillement. Cette marche annonçant une bien mauvaise nouvelle. Venant du directeur de cette prison tout était permis.

Mon visage pris une autre expression, laissant émanée la colère enfouie au plus profond de mon être. Je haïssais cet homme plus que tous au monde. Un regard sombre fixa le visage de l'homme qui c'était autoproclamé "yorukage".

Attachée comme un animal, mes bras étaient attachés par des chaînes en acier et rongé par la rouille. Mes poignets ressentaient ce froid métallique. J'étais suspendue là, dans la pièce en compagnie de Sasha, ma soi-disant bienfaitrice, ou du moins j'aurais dû remercier la Mizukage de ce magnifique geste qui au final ne servirait à rien au vu de la situation actuel. Ushio le maitre des lieux était descendu de son perchoir pour voir de ses yeux la représentante Kirien qui avait osé souiller de sa présence ce lieu magnifique que fut Phendrana. Souiller, j'ironisais la chose en pensant ceci, car ce lieu était tout sauf paradisiaque.

Je le regardais de mes prunelles azur. Au plus profond de ce regard on pouvait y voir la faible lueur d'espoir que Sasha avait ravivé en moi. Faible, car oui j'avais abandonné tout espoir de pouvoir sortir indemne de ce pénitencier. Je défiais du regard cet homme malsain. Ce même regard ne semblait pas plaire à monsieur, ce dernier sera son poing et l'envoya sur mon visage. Le coup que j'avais reçu avait suffi à me faire saigner de la bouche. J'avais alors un goût amer dans ma bouche, un goût de fer. Cela s'expliquait par le sang qui s'écoulait paisiblement de ma bouche. Plusieurs gouttes tombèrent sur le sol, juste à côtés des bottes de Ushio. Le tout puissant directeur m'injuria pour le manque de respect que j'avais réalisée en le regardant ainsi. Le seigneur de Phendrana me regarda de façon hautaine et me parla avec sa langue de vipère, crachant son venin. Laissant le bougre dans son délire, je pris le maximum de sang qui me restait dans ma jolie bouche de femme et j'allais mettre en place qui sut, mon exécution prochaine. Ainsi partit mon cracha sur les bottes en serpent du directeur. Le petit tas grassouilleux qu'était ce directeur compris assez rapidement ma manoeuvre et cria d'une voix forte et autoritaire à ses hommes de me punir. Punir ce fut un bien jolie mot comparé à ce que je dus subir pour l'affront que j'avais effectuée.

Les hommes de mains d'Ushio prirent en mains leurs matraques, commençant à me frapper, encore et encore,... Ce traitement dura plus d'une demi-heure, sous les yeux de Sasha, voyant sans doute pour la première fois le vrai visage du monde dans lequel nous vivions, nous simple détenue de Phendrana, ou la violence était gratuite. Ce fut pour cette raison que beaucoup des détenus perdirent la raison.

Mes tortionnaires décidèrent de partirent sur les ordres du big boss. Il ne voulait pas que je passe l'arme à gauche, cela était évident. Ou voulait-il tout simplement montrer ça toute puissante autorité devant Sasha. Ce salopard de directeur était vraiment un enfoiré de première et je ne mâche pas mes mots

Blessée et couverte de bleus et d'hématomes. Mon corps d'Aphrodite pris un sacré un coup avec mes provocations. Respirant lentement et de façon grossière. J'essayais de regarder ma libératrice de mes yeux meurtries. Je la rassurais en lui disant que ceci était le traitement quotidien des détenues qui osaient provoquer la colère du petit gros à la moustache.

Plusieurs jours passèrent et nous fûmes relâcher. La courageuse Sasha à la toison de rose fit la connaissance avec cette ville de l'ombre. Je dû lui apprendre les dures lois qui régissaient en ces lieux. La chose la plus naturelle et la plus sûr, fut évidemment d'aider celle qui avait décidé de venir me voir et de m'offrir cette chose que l'on nommait « liberté ». J'indiquais donc à cette toute jeune demoiselle à rester près de moi afin de survivre. Comme je l'eu dit, j'avais acquis une certaine réputation. Cette réputation me permis d'obtenir certain droit dans ce monde sans loi.
Cependant, un certain incident allait changer la donne, Un incident qui allait annoncer le début des ténèbres ...