Sujet: You mistake this for weakness? Fool! [Flash-back solo] Dim 16 Sep - 1:40
Discernement, imprévoyance, légèreté, sagesse, fermeté et résistance. Voici les appellations qui décrivaient le mieux le destin d'un shinobi parangon. Aucun choix ne se proposait à lui, puisqu'il devait absolument choisir cette direction qu'on lui imposait inflexiblement. Aujourd'hui, la déesse des ténèbres en connaissait tout un roman. Ayant vécu plus longtemps qu'une simple vie de mortel, elle était la mieux placée pour savoir d'où provenait l'irréfutable force...
❦ Flash-Back ❦
Je hais les grands, je hais leur état, leur dureté, leurs préjugés, leur petitesse et tous leurs vices ; et je les haïrais bien davantage si je les méprisais moins.
C'était une journée de printemps, un jour comme les autres où le soleil brille aux mille éclats, les visages affichent un sourire et les oiseaux chantent de bon coeur. Le temps où le monde baignait au recueil d'une paix psychologique. Bien que partiellement invisible et encore naissante, la menace en approche existait bel et bien. Cependant, ce monde déjà plein de haine était loin d'avoir les moyens de lui offrir un accueil digne de ce nom. Ainsi, c'était dans ce monde impitoyable que la jeune femme vivait une nouvelle expérience peu recommandable, qui ne la laisserait pas indifférente. Dernièrement, elle avait rencontré un homme, un membre du clan Uchiha (enfin, leur chef) et possesseur de l'énigmatique pupille copieuse. La demoiselle à la chevelure d'un blanc immaculé sentait qu'elle avait besoin de lui dans sa petite routine quotidienne autant que lui en ressentait la nécessité. Néanmoins, Nëssa ne comprenait pas la véritable puissance de l'amour. Pire encore, elle était loin de se douter qu'elle était tombée amoureuse de cet homme. En effet, elle le voyait plus comme une sorte de rival qu'elle souhaitait dépasser à tout prix, même si elle était vachement éloignée de son niveau et que la cause paraissait être perdue largement d'avance. Elle persévérait à songer à l'inévitable, à l'impossible. Après tout, n'était-ce pas ennuyant une réalité sans rêves pour nous émerveiller et sans cauchemars pour nous horrifier ?
La kunoichi se demandait pourquoi l'homme à la longue chevelure hirsute s'entêtait-il à la suivre partout, à la traquer lorsqu'elle réussissait à s'enfuir. Parfois, il exigeait qu'elle vienne l'embrasser ou il la tirait carrément vers lui pour réaliser cette action envoutante. Il avait également tendance à lui parler sur un ton particulièrement intéressé ainsi qu'à la surprotéger d'une manière assez encabanante. De plus, Nëssa était encore beaucoup trop faible pour espérer pouvoir le chasser de son champ de vision ou lui faire face, droit dans les yeux. Quand il était présent, elle se sentait comme... hypnotisée, soumise, mais surtout timide. Il avait le don de la faire rougir, de lui souffler des paroles embarrassantes et de l'agacer. Fe ne fais pas ci, femme ne fais pas ça, tu devrais faire plus attention, tu ne devrais pas être aussi imprudente... Grrrr ! Bon sang qu'il l'énervait ! Il agissait comme son père et ça l'agaçait tellement. Maintenant, les choses étaient claires: elle devait travailler sur une solution propice afin qu'il lui foute la paix. Malheureusement, cette idiote de Nëssa ne savait pas que son obsession destinée à l'homme aux pupilles ultimes était plantureusement plus qu'une bête rivalité sans fin. Elle ressentait proprement une passion dévorante pour son amant du soir dernier. Cependant, comment expliquer le goût du sucre à une personne qui ne connaît que celui du sel ? Pour dire vrai, il fallait le vivre en profondeur pour le comprendre et la demoiselle s'y perdait dans ce labyrinthe infernal. L'amour propre était un instrument fortement utile, mais dangereux ; souvent il blessait la main qui s'en servait et possédait la capacité de réaliser plus de mal que de bien.
D'un côté, elle n'y pouvait tellement rien. On dirait que Madara était prêt à tout accomplir pour elle, sauf partir. Bref, Nëssa n'était pas vraiment certaine de son avenir vis à vis le leader du clan Uchiha autant qu'elle se demandait qu'est-ce qu'il y avait d'aussi pertinent chez elle pour intéresser un shinobi de sa trempe. Encore trop stupide et inculte pour comprendre que Madara possédait une flamme passionnelle à lui offrir en cadeau, la jeune femme pensait inévitablement qu'il lui voulait du mal ou quelque chose s'en rapprochant vigoureusement. La dernière survivante du clan visant la perfection idéale croyait qu'il la harcelait ou qu'il désirait lui voler une partie de son être. Déjà qu'il pouvait se vanter d'avoir kidnappé sa virginité, maintenant il visait un élément différent du précédent ? Soyons honnêtes avec toute cette histoire délirante ! Il n'existait rien de plus incompréhensible et mystérieux que le sentiment fréquemment appelé Amour. L'héritière des lamentations éternelles n'avait jamais eu la chance de « le » côtoyer de près et elle le fuyait comme la peste noire. Était-ce la légitime peur de l'inconnu qui la forçait à fuguer de la sorte ? Cragnait-elle que le pire puisse arriver directement par la porte d'entrée ? Pourquoi refoulait-elle autant les cris incessants de son coeur de pierre ?
Pour dire vrai, dès sa naissance, on lui avait piqué sa tendre enfance, sans lui demander gentiment sa juste permission. Sa joie de vivre n'était plus de ce monde, depuis très longtemps. La seule et unique chose qui avait égayé sa jeunesse, ne serait-ce qu'un peu, c'était se semblant de compétition accompagnée de son frère ainé. Plus elle y pensait et plus elle trouvait que ce Madara possédait plusieurs ressemblances frappantes avec celui-ci. Ils étaient tous les deux arrogants, dominateurs, mais surtout possessifs à en faire pleurer les dieux. Bref, la jeune demoiselle n'avait jamais véritablement vécu l'amour au grand sens du terme. Enfant, sa mère l'avait trahi lâchement et en direct en la conduisant dans une forêt sombre, puis en la poignardant dans le dos. Son père, assez absent, ne lui parlait que très rarement et ne s'intéressait que peu à ce qu'elle devenait au fil des journées. Des amis ? Non, absolument pas. La belle ne connaissait tout simplement pas cette interpellation. Tisser des liens d'amitié véritable ne faisait pas encore partie de son existence. Pourtant, Nëssa était âgée de dix-huit bonnes années. À cet âge, on n'était pas censé posséder un réseau élargi composé de connaissances ainsi que d'amis ? Eh bien... Cela ne semblait pas être le cas actuellement, car la seule entité que la jeune femme était capable de supporter, c'était ce gros matou de Pépite, célèbre mangeur de chocolat. Il la divertissait d'une manière relativement efficace et des résultats prometteurs en fleurissaient occasionnellement.
« Bon sang !, s'écria-t-elle dans sa solitude, je dois trouver un moyen de me débarrasser de lui ! Il... il est trop envahissant et je n'en peux plus de faire semblant de rien ou de me montrer faible et soumise face à lui. Mais... C'est plus fort que moi ! Est-ce que j'y peux vraiment rien ou puis-je modifier ma destinée ? », s'exclama-t-elle d'un air colérique en tout point. Cette situation l'énervait terriblement, elle fulminait comme une cheminée brulante. Être la proie du chasseur, ridicule ! Ce n'était pas son rôle habituel et elle n'avait pas l'intention de demeurer figée là à ne rien tenter afin d'améliorer sa posture. Après un soupir de mécontentement, la belle continua son dialogue qui ressemblait plus d'un monologue, du moins en apparence. « Pépite, est-ce que tu saisis où je veux en venir exactement ? Je dois devenir plus forte afin de franchir mes limites et surmonter les nouveaux défis se dressant au quotidien. Par malheur, je ne sais pas comment ! Je ne sais pas ce qu'il me manque pour progresser ni même par où commencer. J'ai l'impression d'être une hirondelle en cage, une kunoichi ne pouvant évoluer pour survivre. » Une fois sa dernière phrase terminée, Nëssa se retourna brusquement vers le tigre blanc qui la suivait religieusement. Posant son regard rouge comme le rang sur la créature féline à quatre pattes, la jeune femme croisa les bras en constatant que le gros matou blanc aux rayures de jais semblait être totalement indifférent aux dires de Nëssa ou ne pas assimiler. Rien de plus normal quoi : c'est un animal, un pauvre et absurde tigre. « Hummm... C'est vrai. J'avais presque oublié que tu n'es qu'un crétin de chat. Faut croire que je me retrouve seule avec mes problèmes, une fois de plus. », termina-t-elle, triste et désarmée devant cette situation qui la dépassait indubitablement. Elle aurait tant voulu avoir un allié digne de ce nom, quelqu'un à qui se confier et une personne capable de la guider en direction de la voie idéale. Si jeune et si belle, elle possédait tout ce qu'une femme de son âge pouvait désirer de plus sacré. Néanmoins, elle ne faisait que ressentir une éternelle insatisfaction envers son imperfection imminente. Était-ce autant catastrophique d'être une personne incomplète ou était-ce tout bonnement normal ? À vrai dire, la petite dernière des Eikaeiën n'y songeait pas une seule miette. La normalité n'existait pas dans sa culture et ses ainées n'en racontaient que du négatif excessif. On disait qu'il n'y avait pas d'avenir pour les gens ordinaires et qu'il fallait se démarquer des autres afin que les légendes pharamineuses et les histoires fantastiques se souviennent de notre passage en ce monde suite à notre décès. Inutile d'en affirmer davantage, rien que le fait de réfléchir à ces simagrées l'horripilait amèrement.
Tandis que la douce brise de l'automne s'amusait à caresser coquinement sa longue et soyeuse chevelure de couleur neige, la jeune demoiselle pensait à ce qu'elle pourrait réaliser pour oser régler ce dilemme infernal. Elle prenait le temps d'analyser les possibilités limitées qui s'offraient à elle. Pesant les pour et les contres, elle en arrivait à une alternative assez affolante...
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Nëssa U.Eikaeiën ♥♥ Simply divine ♥♥
Messages : 4370 Date d'inscription : 06/12/2011 Age : 34
Sujet: Re: You mistake this for weakness? Fool! [Flash-back solo] Sam 22 Sep - 3:03
Les hommes, et les amants surtout, ont la fatuité innocente de vouloir protéger la faiblesse plutôt que d'admirer le courage chez les femmes. *
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Sourire soudainement apparu sur ses fines lèvres de déesse, Nëssa croyait que sa prochaine machination indubitable serait un franc succès. Si elle n'était pas capable de vaincre le seigneur des Uchiha toute seule, elle n'avait qu'à demander l'aide d'un allié de taille, un combattant puissant et féroce lui permettant d'obtenir un avantage certain sur sa cible. Éventuellement, ça ne lui prit pas beaucoup de temps à trouver cette prestigieuse perle rare.
Avalerion, voici le seul prénom qui lui vint en tête hâtivement. Le robuste oiseau géant au caractère fort ayant inéluctablement traumatisé sa tendre enfance. Cela faisait de très longues années qu'elle ne l'avait pas vu ni osé l'invoquer. Il ne lui accorderait pas sa confiance facilement. À coup sûr, il fallait qu'elle utilise des arguments irréprochables pour le convaincre, sinon elle serait victime de sa colère flamboyante. Elle ne souhaitait pas nécessairement en arriver à ce point intimidant.
Dégeanant un kunai affuté avec vivacité, la kunoichi fixa longuement son avant-bras gauche de ses iris rougeâtres. Comme de raison, l'invocation de cet immense volatil nécessitait un sacrifice de chairs et de sangs digne de lui. L'idée de devoir se mutiler pour peut-être rien la dégoutait plus que tout. Pourquoi Avalerion avait-il besoin d'une quantité aussi impressionnante de son sang pour venir à elle ? Pour une fois, ne pouvait-il pas se contenter d'un peu moins ? De toute façon, elle ne perdait rien à essayer cette nouvelle tactique. Qui ne tente rien n'a rien. Encore une fois, la seule chose qu'elle risquait réellement c'était de subir la frustration de ce monstre ardent. Au moins, elle aurait appréhendé à améliorer sa cause déjà perdue d'avance. En effet, Avalerion avait beau être grandiose et puissant, mais Nëssa ne savait pas que Madara était fort comme Dieu et que son niveau surpassait de loin celui du commun de la race mortelle. Jamais de toute sa sainte vie elle ne serait capable de devenir comme cet homme extraordinaire. Néanmoins, l'espérance la faisait respirer de plus belle. L'extermination de sa propre famille grâce à sa maladresse, sa quête éternelle vers l'absolution et sa préférence impartiale pour la perfection idéale. Désormais, c'était clair et net : Nëssa aspirait à se métamorphoser en ce qu'elle n'était pas. Madara représentait-il tant cette personne ? Oui, certainement. Elle l'enviait, elle le désirait plus que tout. La demoiselle éprouvait vraiment des sensations inconnues.
Malgré son fin sourire, un nuage de tristesse passait dans le ciel de ses yeux ardents d'une rougeur pétillante. Depuis le départ de tous les gens qu'elle avait aimés et connus, elle pleurait presque toutes les nuits et réalisait d'atroces cauchemars morbides. Le pire dans toute cette histoire, c'était qu'elle n'y pouvait absolument rien: elle se couchait, quelque peu angoissée, elle s'endormait au bout d'une vingtaine de minutes, et elle se réveillait, plusieurs heures plus tard, en larme. La jeune femme dotée des atouts fantasmagoriques d'une déesse de la beauté se rendormait uniquement à l'aube. Voilà une situation signe d'un vrai mélodrame des plus attristants. Cependant, maintenant qu'elle possédait de nouvelles ambitions ainsi que des projets fraichement sortis du four à pain, elle risquait sans doute d'être trop occupée pour continuer de broyer du noir et elle espérait devenir trop crevée pour se complaindre dans ses incessants sanglots nocturnes. Plus que quiconque, la dernière des Eikaeien connaissait la douleur de perdre un être cher. Et voilà, ce ne fut qu'à ce moment opportun qu'elle découvrit son amour invisible et très enfoui destiné à sa défunte famille. Obtenir la vie éternelle au prix de rendre malade tout son clan. Était-ce trop chèrement payé ? Encore aujourd'hui, l'utilisatrice du rarissime kekkei genkai des ténèbres y songeait sans arrêter. Elle ne semblait qu'exister pour se battre, pour tester ses limites, pour surpasser une personne ciblée et gravir les échelons de plus en plus difficiles. La belle venait à peine d'ouvrir les yeux sur ce fait amplement naturel. Dorénavant, il y avait une nouvelle personne dans son quotidien et bon diable qu'elle ne savait pas quoi faire avec. Une fois de plus, ses instincts ne d'assassin et de meurtrière l'emportèrent en direction de la solution de rechange. La peur ainsi que l'incertitude l'envahissaient de jour en jour. Elle se devait d’éliminer cette menace enivrante, de protéger ses arrières face à cet avenir inconnu. C'était justement cela, la réalité d'une guerrière. Quand allait-elle se résulter à devenir une vraie femme ? Une femelle dotée d'une gentillesse sans égale, soumise, douce et n'aimant pas la guerre.
« Je ne sais pas si ça va fonctionner. », se murmura-t-elle une nouvelle fois, mais en ayant surtout du mal à réaliser que cela ne servait à rien de parler toute seule. Néanmoins, si ça lui procurait une once de sensations psychologiques agréables, s'était au moins une chose de gagnée pour elle. Son regard sanguin demeurait posé sur le tigre blanc avant de se détourner vers le kunai affilé qu'elle tenait en main. La demoiselle semblait réfléchir à l'impact de ses futures actions. Elle pensait que ça n'avait pas de bon sang de se mutiler ainsi afin d'invoquer un gros pigeon brulant. Avec un bras inopérationnel, c'était clair que ses chances de l'emporter se réduisaient à néant. Nëssa décida de lâcher l'arme par terre, sous le regard quelque peu endormi de Pépite, le chat addictif au chocolat. Le pauvre matou, il devait tant se demander pourquoi sa maîtresse agissait d'une telle façon. La jeune femme se mordit le bout du pouce gauche, puis exécuta une courte série de mudras. « Kuchyose no jutsu. » , marmonna-t-elle en joignant ses deux mains sur le tapis de ce sol verdoyant de cette forêt du pays de la terre. Elle y concentra une forte dose de son chakra maudit en priant le ciel de lui offrir un résultat intéressant.
À sa grande surprise, un honorable nuage de fumée apparut en même temps que l'invocation. Celui-ci couvrait une large zone, ça en était presque effrayant. Heureusement, l'écran se dissipa en quelques secondes. Intriguée, la belle scruta vite fait les horizons, mais elle ne trouva rien de pertinent. Pourtant, si ses souvenirs lointains étaient fiables, Avalerion mesurait quasiment une quinzaine de mètres de hauteur et il possédait un physique ainsi qu'une aura flamboyante. Bref, une créature gigantesque que l'on pouvait tiquer de très loin. Venait-elle de connaître le mot inévitable dégueulasse que l'on nomme « échec » ? On dirait que la réponse était oui. La kunoichi échappa un soupir de découragement, du moins, jusqu'à tant qu'une présence inespérée vînt lui titiller l'esprit...
« Tu m'as appelée ma jolie ? Alors, je suis là ! » Elle entendit cette voix masculine, mais étrangère s'incruster à l'intérieur de ses fines oreilles. Lentement, elle tourna la tête en direction de la source vocale. Ses iris écarlates devinrent quelque peu effrayés en apercevant ce genre de rapace rougeâtre sereinement positionné sur la boîte crânienne du félin blanc aux rayures sombres. Ça ne lui prit pas beaucoup de temps à deviner que cet oiseau était le fruit légitime de sa précédente technique de kuchyose. Bon, au moins elle avait réussi à faire apparaître quelque chose, un soi-disant paradisier mineur. Il y avait un début à tout. Néanmoins, Nëssa s'attendait à quelque chose de plus monstrueux. Là, il ne s'agissait que d'un petit volatil gros comme une banale Picarde à tête blanche. C'était presque honteux ! La kunoichi à la chevelure opalescente restait quand même heureuse que ce petit mal entendu ne demeure qu'entre Pépite, le méprisable oiseau et elle. Malédiction !
« Qui... Qui es-tu ? Où est Avalerion ? Pourquoi c'est toi à la place de lui ? », dit-elle, curieuse et également choquée par son échec. Déçue et honteuse d'avoir misérablement foiré ses intentions, elle demeurait tout de même contente qu'un certain homme à la chevelure hirsute ne soit pas présent dans le but de se foutre de sa gueule ou de lui rappeler qu'elle n'était qu'une femme faible et fragile ayant besoin l'épaule d'un mâle. « Tu sais parler, donc tu ne dois pas être si bête que lui. », constata-t-elle en sous-entendant subtilement le cas du fameux Pépite. Ne cédant pas l'atmosphère sombrer dans le maelström du silence, le mystérieux kuchyose répliqua machinalement à son invocatrice :
« Je suis Gekijo, l'oiseau de l'amour et de la passion. Je représente la pureté de... »
« Ce sont des choses que je ne connais pas et qui n'ont pas de place dans ce monde ignoble ! Je ne souhaite pas sombrer dans tout ça. L'amour, la passion... Est-ce cela qui m'a conduite jusqu'ici ? Est-ce cela qui m'a fait foirer ma technique ? Est-ce à cause de ça que je suis autant incertaine ? Si c'est le cas, je ne veux plus rien savoir à ce sujet. », confia-t-elle brusquement en coupant Gekijo dans son dialogue de présentation. Croisant les bras et adoptant un air maussade, la belle fit dos au nouveau venu. Elle le reniait, elle le rejetait tout simplement. Pour elle, l'amour ne signifiait rien de bénéfique et elle en avait une sorte de phobie exorbitante.
« Je peux t'aider à traverser cette épreuve. J'arrive à sentir ta grande solitude et tu ne progresseras jamais si tu restes ainsi. Je vais te dire quoi faire ma grande... »
La suite de l'histoire, cette histoire révélatrice, subsisterait pour toujours dans les abysses de la mémoire de la dernière des Eikaeiën. Oui, car ce fut exactement le jour où la demoiselle apprit à accepter le cycle de la vie comme il était et à apprécier les cadeaux du destin de l'homme. Cette journée fatidique où elle se fit un ami de coeur des plus réconfortants.
***
Fin du flash-back
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