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| 【Flash-Back】L'étreinte de la nature. | |
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| Sujet: 【Flash-Back】L'étreinte de la nature. Mer 10 Oct - 21:26 | |
| Chapitre I : Une aventure en chemin
Le jour et la nuit. Deux périodes d'une journée qui en temps normal paraissaient si éloignées et qui pourtant dans certaines situations, semblaient filées à vive allure. Une respiration haletante sous une pluie battante, cette respiration, c'était la mienne. J'essayais d'échapper à quelqu'un ou plutôt, quelque chose. Loin derrière, il y avait cette meute de loups dont ces derniers possédaient une taille imposantes. J'avais bon les semer, ils suivaient ma trace comme de véritables chiens de chasse. De plus, j'avais eue bon de les affronter à maintes reprises, aucune de mes techniques ne semblaient fonctionner contre ces créatures. Le bruit de leurs pas était insupportable. Cela résonnait dans ma tête comme deux casseroles que l'on cognait l'une contre l'autre. La pluie n'arrangeait rien et mon visage effrayé tout en étant mentalement perturbé pouvait en effrayer plus d'un. La situation n'aurait jamais due se dérouler ainsi. Au départ j'étais venue dans le simple but de me ressourcer sur cette gigantesque tortue, propriété de Kumogakure d'ailleurs. Toutefois, j'étais loin de me douter que mon odeur si particulière allait exciter tant d'animaux et particulièrement les plus sauvages. Me prenant malencontreusement une lierres à ras de sol, j''étais tombée les mains les premières dans la boue avant de me relever et de continuer à me hisser vers l'avant tentant d'échapper à mes assaillants. Ils étaient parvenus quelques fois à m'atteindre ce qui m'avait dors et déjà valu un avant bras gauche en très mauvais état. Avec tout le sang qui s'en échappait, j'avais réellement du mal à distinguer le sang et la chair.
J'étais parvenue à les semer quelques minutes par moment mais, cette fameuse odeur de sang mêlée à ma propre odeur corporelle les attirait toujours vers ma position. Je ne pouvais m’octroyer qu'un temps très limité de répit. Prônant l'embouchure d'une petite grotte, je m'y arrêtais quelques instants. A peine immobile que j'essayais déjà de faire un garrot pour mon bras avec le bas des jambes de mon pantalon de kunoichi précédemment déchirée à l'aide d'un kunai. Cependant, aussi serré que ce dernier pouvait être, le sang ne cessait de couler s'accumulant même à certaine endroits. Une blessure bien trop importante pour coaguler naturellement et si je continuais ainsi, je ne donnais pas cher de ma vie d'ici quelques heures. Dans la folie ou plutôt dans le désespoir, je glissais dans le garrot, une poignée de feuilles avant que le hurlement d'un des loups ne me fasse sursauté. J'avais due reprendre ma route par obligation. Sur le chemin, j'aurais pu poser quelques pièges mais, cela m'aurait fait perdre du temps et ils allaient les éviter. Ils n'étaient pas si idiots après tout.
La seconde escale fut similaire. J'avais à peine eue le temps de soutirer un liquide bleuâtre d'une des fleurs pour l'étaler sur ma blessure que les bêtes sauvages étaient de nouveau à mes trousses. Je ne savais pas trop ce que j'essayais de faire avec ces liquides et ces feuillages. Je savais juste que ça apaisait quelque peu la douleur. De plus, c'était bien connu, les bienfaits de la nature pouvaient produire des miracles. Toutefois, fallait-il encore connaitre la nature ... Le village caché de la foudre était loi d'être le pays le plus développé côté naturel. Certes il y avait bien faible nombre de plantes très rare mais, il y avait surtout de la roche et encore de la roche. Loin de devenir spécialiste en matière naturelle.
Pourtant, ce genre de capacité aurait put m'être parfaitement utile en des journées comme celle-là. Avec un minimum de connaissance, il m'aurait été aisé de confectionner un poison quelconque avec une sorte bien précise de plante ou encore un baume régénérateur bien entendu. Sans ces connaissances, j'avais beau essayer de mélanger toutes sortes de produits naturel notamment des liquides composés dans certaines racines, rien de bien transcendant ne se produisait. Que du contraire d'ailleurs. j'avais l'impression que ma blessure empirait et s'infectait même. J'avais de plus en plus de mal à trainer mon bras pendouillant tenu pourtant fermement de mon autre main.
Trébuchant à de nombreuses fois, je me relevais sans cesse ne pensant qu'à survivre à ce maudit pétrin. Mes genoux, non, mon corps tout entier était recouvert de boue. Mon accoutrement si ample et si adéquat n'était plus qu'un bout de tissu bon à jeter à la poubelle. Alors que j’eus cette réflexion, l'un des loups les plus rapides avait pris les devant ne se trouvant plus qu'à une dizaine de mètres derrière moi, assez loin de sa meute.D'un demi-tour sur moi-même alors que je n'étais pas certaine d'en avoir encore la force, j lui avais balancé une poignée de Shurikens aidé par une technique de Fuuton.
L'effet attendu était loin d'avoir été atteint. Les Shurikens s'étaient indéniablement plantés dans le corps de la bête mais, cela n'avait pas suffit à l'arrêter mais, elle en était nettement ralentie rependant une infime quantité de son sang sur la terre humide pâteuse. Ce qui me laissait inlassablement le temps de prendre un peu d'avance me camouflant cette fois-ci dans un terrier de taille humaine. Qui me laissait d'ailleurs perplexe ... Dans un terrier de cette taille, je pouvais rencontrer bien pire que de simples loups enragés. De toute manière, je n'avais pas d'autres choix que de me cacher tout en continuer de fuir.
Fort heureusement, j'avais des attributs de vertébrés tétrapodes et je n'avais aucun mal à voir dans ce labyrinthe sous-terrain. Le plus ironique c'est que dans mon malheur, j'avais une certaine chance. En effet, le terrier était vide intégralement. Il ne fallait pas que j'y reste trop longtemps bien entendu. Filant droit devant, je n'espérais que trouver une sortie. De toute évidence, les loups eux aussi allaient se rendre dans ce terrier pour m'y dénicher. Malgré tout, j'avais un plan qui allait me faire gagner pas mal de temps. Peut-être de quoi trouver une parade ou plutôt une offensive face à ces créatures fébriles et complètement dénudée d'originalité. Fallait-il encore que j'atteigne l'autre bout du tunnel et c'était loin d'être gagner.
Dernière édition par Suruga Shinobu le Ven 12 Oct - 16:10, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: 【Flash-Back】L'étreinte de la nature. Jeu 11 Oct - 12:58 | |
| Chapitre II : Le secret des tiges fluorescentes
J'étais parvenue à gagner un peu de temps en scellant la sortie du terrier à l'aide d'un rocher de grand taille que j'avais juste fait rouler. Par ce fait, ils avait du faire marche arrière prônant l'entrée comme sortie. Dans ma tête j'espérais qu'ils tombent sur le maitre des lieux. Toutefois, je ne m'étais pas arrêtée pour la cause continuant de courir à vive allure trébuchant à de nombreuses fois. Les gouttes me tombant dans les yeux m'empêchaient de voir clairement. et très bientôt, je n'allais plus savoir voir grand chose. Outre le fait de fatiguer au fur et à mesure que le temps s'écoulait, la nuit était déjà tombée depuis longtemps et l'astre lunaire n'était guère très lumineux. Des bruits étrange retentissaient tout autour de moi mais, cela ne m'arrêtait aucunement. Il fallait toutefois que je m'arrête un instant mais pour cela, il fallait trouver un endroit plus ou moins calme à l'abri de ce temps maussade. Posant mon regard à gauche et à droite, je le cherchait ce fameux endroit. Jusqu'à bien évidemment que je le trouve. Il s'agissait d'un petit abri en bois sans aucun doute fabriqué par des shinobis du village caché de la foudre. Il n'était pas rare que ces derniers soient envoyés en mission en ces lieux lugubres et humides. Je pouvais m'y arrêter. D'un rapide calcul j'avais un peu plus de dix minutes tout au plus avant d'être à nouveau poursuivie de près par ces créatures violentes.
Il n'y avait strictement rien dans cette petite cabane si ce n'est une couverture sale, humide et froide au sol. Détachant rapidement le garrot de mon bras gauche, alors que ma blessure avait déjà coagulée , je tentais de le nettoyer à l'aide de la drache que je laissait se mélangée à mon liquide vitale. Rapidement je pu inspecter avec plus d'ardeur cette blessure qui m'avait déjà fait perdre tant de sang. Étrangement la coagulation naturelle semblait avoir été nettement accélérée. La blessure était quasiment en train de se refermer. Certes je coagulais rapidement et mes attributs me permettaient d’accélérer encore plus ce mouvement de soin mais, en aucun cas j'étais capable de me remettre d'une telle blessure si soudainement. Il y avait quelque chose mais quoi ... J'avais beau me creuser les méninges, je ne voyais absolument pas pourquoi si subitement, j’agglutinais de manière inhabituelle. Assurément j'y avais étaler toutes sortes de liquides naturels en provenance de plantes et des plantes entières d'ailleurs mais, j'avais fait cela à l'aveuglette. Aucune aptitudes particulière dans ce domaine. Néanmoins, si c'était cela qui avait été si efficace, j'avais depuis toujours grandement sous-estimé les bienfaits de la nature elle-même.
Il fallait que j'essaie à nouveau. A quatre pattes sur le terrain boueux basculant légèrement sur mon flanc droit afin d'épargner ma blessure, je cherchais des fleurs et des plantes qui m'inspiraient. Après tout je ne pouvais que me fier à mon instinct et non à mes connaissances. Une petite fleur bleue à pois rouge avait attirée mon attention ainsi qu'une petite tige d'un vert fluo. Si je les avais choisie, c'était pour leur couleur et leur forme bien entendu. La tige d'un vert fluo était bien remplie contenant de tout son long, un liquide de même couleur. Il n'avait pas fallut plus de temps avant que je le laisse s'écouler sur la blessure. C'était très apaisant mais, je ne savais pas si cela avait véritablement un autre effet.
Quant à la petite fleur à pois, je m'en étais servie comme tampon sur ma blessure. Une idée complètement loufoque qui avait prit naissance dans un esprit tordu et malsain. Comme quoi, je n'étais pas toujours rationnelle dans mes actions. Il n'y avait plus de garrot du tout. J'avais encore un peu de temps devant moi, quelques minutes à me reposer dans le petit cabanons. Malgré tout il fallait que je reste éveillée, car si je venais à fermer les yeux un petit peu trop longtemps, je pouvais rapidement tomber endormie de fatigue.
Penser, voilà bien tout ce que je pouvais encore faire en cette triste soirée. A y repenser, je comprenais enfin l'utilité de prévenir le Raikage lorsque l'on comptait se rendre sur cette île tortue. Si je l'avais fait, je ne serais certaine pas dans ce pétrin à l'instant même. C'est ce qui arrivait aux âmes imprudent telle que moi ... Plongée dans mes pensées, j'élaborais un plan d'attaque. Après tout, je ne pouvais pas fuir éternellement et de toute évidence, ils allaient me rattraper et m'éliminer à un moment ou un autre. Il valait clairement mieux agir alors que j'étais encore en possibilité de mes moyens que de tenter quelque chose à mi-chemin entre la vie et la mort, au seuil de l'enfer.
Il n'était pas encore temps de changer d'apparence mais, je ne voyais pas réellement d'autres options. J'avais déjà utiliser des techniques ayant une base électrique et cela ne les avait pas affectés. Ils n'étaient pas immunisés contre les armes tranchants, c'était déjà un très bon point. Peut-être allais-je devoir les éliminer avec des kunais et uniquement ... Déroulant un parchemin vide sur le sol, l'offensive pouvait se préparer. Assise juste derrière le parchemin, mes yeux cernés se fermaient peu à peu jusqu'à ce que ma tête bascule sur mon épaule tombant à moitié endormie. De toute manière, j'allais les entendre arriver, car les loups qui me poursuivaient étaient loin d'être silencieux. Que du contraire, dés qu'ils me sentaient un peu plus fort, ils se mettaient à hurler, à gémir à la lune.
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| Sujet: Re: 【Flash-Back】L'étreinte de la nature. Jeu 11 Oct - 18:08 | |
| Chapitre III : La nature la plus vorace
Je n'avais rien vue venir. Ils n'avaient sans doute pas été silencieux, c'était juste moi qui avait été idiote de m'endormir. Un hurlement commensurable sortait de la gueule de la bête juste en face de moi. Grande ouverte, je pouvais sans le moindre mal compter le nombre de dents quelles possédait si je l'aurais voulu. Toutefois, outre d'un bond en arrière me collant à la paroi en bois du cabanons, je n'avais eue aucune réaction aussi stupide que d'inspecter la dentition de mon ennemi. De plus, la créature n'était pas seule mais, était accompagné de ses compères loups qui siégeait juste derrière elle J'étais leur goûter cela était une évidence. Il était grand temps de mettre en place le plan au préalablement ficelé. Lorsque la bête fit quelque pas en arrière pour charger une bonne pour toute, je su que c'était l'instant précis où je devais attaquer. Posant une main ferme sur le parchemin de couleur blanche que j'avais ouvert sur le sol avant de m'endormir, c'est une multitude de Kunai qui filaient en direction de ces pauvres mammifères. Quoi qu'ils n'étaient pas vraiment à plaindre, car hormis des blessures profondes causées par l'implantation immédiate d'armes tranchants, ils se relevaient avec la même hargne comme s'il n'avait vraisemblablement rien subit. Cependant, lorsque la meute toute entière se mise à me charger, la seconde partie du plan pouvait enfin commencée. Prônant une petite ouverture du cabanons pour me hisser à l'extérieur, c'est sans peine que je pus bombardé ce dernier d'une demi dizaine de kunais explosifs.
Si l'effet escompté eut lieu ? Je n'en avais pas la moindre idée. Pour dire vrai, je n'avais pas attendu impatiemment d'observer les effets de l'explosion, car en plus en prendre du recul par rapport à cela, je m'étais à nouveau mise à fuir. Enfin, fuit était un bien grand mot pour la situation. Je m'étais résignée à les affronter et cette course dans une direction opposée faisait partie de cet affrontement. il n'avait pas fallut plus de cinq minutes avant de voir le restant de la meute me poursuivre à grande vitesse. Ils n'étaient plus que deux et leur corps était en de très mauvais état. Assurément, l'un ne possédait plus que trois pattes tandis que l'autre semblait avoir été brûlé au niveau de sa gueule le privant de l'un de ses orifice visuel. C'était loin d'être beau à voir en vérité. Toutefois, avec les évènement récent qui s'étaient produits, je n'avais plus aucune once de regret ou même de compassions pour ces créatures. Je ne souhaitais que leur mort. Cela voulait aussi dire que je souhaitais vivre. On aurait put comparer cette envie à de la survie tout simplement.
Un peu avant que les deux bête ne m'atteigne, je m'étais rapidement retournée leur envoyant à chacun une petite sphère venteuse que j'extirpais de mon orifice buccale. C'était sans grande surprise de voir le plus proche loup, celui ne possédant plus que trois pattes, se la prendre de plein fouet stoppant net sa course et plus précisément, sa vie d'animal sauvage. Toutefois, le second légèrement en retrait et en pleine possibilité de ses moyens moteurs, il n'avait eu aucun mal à esquiver l'attaque continuant de se hisser vers ma personne avec rage et férocité.
Ces sentiments même pour une bête sauvage, lui donnaient une force accrue mais, cet excitation mélangée lui faisait perdre toutes ses autres facultés. Pour preuve, lorsque j'étais entrée dans la forêt me camouflant à tue-tête derrières les branchages de ces arbres gigantesques, il avait franchement du mal à me repérer par son odorat. Cela n'avait pas durer éternellement évidemment mais, de quoi mettre encore un peu plus de distance entre lui et moi. De quoi plutôt, sortir de cette forêt pour être plus libre de mes mouvements.
En effet, car même si je semais petit à petit ce monstre sanguinaires à la vue troublée, mon corps lui en était meurtri. Les ronces et toutes sortes d'éléments dérangeant de la nature me faisaient défaut et me torturait pas après pas. Mes jambes ne saignaient pas en abondance, il s'agissait que de simples éraflures mais, la douleur était tout de même présente. Une douleur qui ne cessait de s'accroitre d'ailleurs. Je n'avais qu'une espérance à ce sujet : Ne pas avoir été piquée par une fleur ou autre m'ayant injectée un quelconque poison.
Dans l'arborescence de la confusion et surtout de l'esprit de survie, j'en oubliais les autres créatures toutes aussi féroces et vicieuses que ces abrutis de loups. Il n'était pas rare de me voir passer à côté d'un ours ou autre sans m'en rendre compte. Chance pour moi, je n'avais pas encore été attaquée par une autre bestiole. Cela aurait été le comble de la journée. M'arrêtant contre un roche en m'y appuyant d'une main ferme, je reprenais mon souffle presque coupé. Les bruits de pattes n'étaient vraiment pas très loin et je reprenais aussitôt ma route à un rythme bien moins poussé.
Soudainement, alors que la motivation était toujours bel et bien présente, c'est d'un genoux à terre que je trébuchais lamentablement sur ce sol boueux assénée de coups par cette pluie battante. De quoi m'inquiéter au plus haut point, car hormis quelques égratignures, il n'y avait rien de véritablement visible. Mon inquiétude se retourna aussitôt vers la bête qui sortant des fougères se ruait à nouveau vers moi. Par simple réflexe, je voulais positionner mes mains devant moi par pure peur étant donné que j'étais à sa merci au sol mais, je n'en avais pas eu le temps. Effectivement, alors que le loup avait bondi vers moi, à peine quelques centièmes de secondes avant que son corps soit sur le mien, il avait été chargé par un rapace semblable à un aigle qui l'avait propulsé bien des mètres sur le côté. Ce fut l'aubaine du moment et j'en avais aussitôt profiter pour ramper derrière les rochers avoisinant. Mes jambes étaient immobilisées et en l'instant que je n'avais plus aucune créatures à mes trousses, il fallait que je trouve exactement pourquoi elles ne voulaient plus bougées et surtout, trouver une parade. Au final, ces quelques jours m'étaient vraiment fatidiques.
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| Sujet: Re: 【Flash-Back】L'étreinte de la nature. Jeu 11 Oct - 19:43 | |
| Chapitre IV : Des alliés les plus inattendus
Retranchée sur moi-même, la paralysie ne se limitait pas seulement à ma cheville mais, elle se répandait jusqu'à atteindre mon mollet et ma cuisse. C'est presque tout mon profil inférieur gauche qui était paralysée m'empêchant de me mouvoir correctement. Et puis, je le ressentais à présent bel et bien ce poison qui se répandait tel une marre de café sur un bout de papier. Si je ne faisais pas vite quelque chose cela allait continuer à se répandre. Seulement, qu'est-ce que je pouvais faire ? Je n'avais aucun antidote sur moi. Certes mes attributs génétiques me permettaient de résister à certains poison et voir même d'en avoir une résistance un peu améliorée mais, cela ne me permettait pas d'y être immunisée. Le summum était surtout que je n'avais aucune compétence particulière pour confectionner le moindre antidote valable temporaire ou non. Malgré tout, je pouvais tester toutes sortes de plantes et autres ressources naturelles sans réelles convictions que cela fonctionne. De toute évidence, je n'avais pas d'autres choix si je ne voulais pas mourir sans avoir la possibilité de bouger un seul petit doigt. De ces roches tout autour de moi, je ne pouvais certainement rien en tirer c'est donc avec difficulté que je m'étais à ramper à nouveau vers un environnement plus verdoyant. Là où les fleurs étaient en abondance et où la végétation en générale fleurissait plus clairement. Néanmoins, il fallait que j'évite de trop m'approcher des plantes suspectes, car après tout le but n'était pas de m'empoisonner encore plus.
Quant à la pluie, elle cessait peu à peu et ce n'était plus qu'une fine ruée de gouttes qui s'écoulait sur l'ile de la tortue. Mon premier choix pour une première concoction s'était destiné à une poignée de petits trèfles que j'étalais aussitôt sur un parchemin précédemment déroulé. Certains aurait pu se dire que c'était un gâchis que d'utiliser un parchemin de la sorte mais, si je venais à mourir, il ne m'allait plus être utile du tout. Il valait donc mieux l'utiliser pour faire mes petits mélanges. Posant mon regard un peu partout dans un rayon de deux mètres tout autour de moi, je cherchais ce qui aurait put me servir en second lieu. Des petites fleurs de la même tailles que les trèfles attiraient mon attention mais, dans un esprit de folie, c'est leurs racines que je déterrais à l'aide d'un kunai. Ces dernières aussi je les avaient installées sur le petit parchemin. Des choses solides à ratatouiller, cela n'allait rien donner de très concluant. Il me fallait donc quelque chose pouvant donner une texture plus liquide à tout cela. Même si cela allait être difficile sur un parchemin ...
Attrapant une espèce d'Allama, je la disposait avec les autres. Commençant doucement à écraser le tout à l'aide de tous le kunai, autant le plat que le tranchant, je cherchais toujours une forme liquide ou visqueuse jusqu'à ce que je trouve une espèce de fleur de forme ovale assez molle. C'était exactement ce qu'il me fallait ou du moins, je l'espérais. La dégrafant du sol je l'avais placée en compagnie des autres plantes. D'un coup de kunai, je la transperçais de tout son long laissant en réchapper une sorte de viscosité jaunâtre se rependant sur tout le parchemin s'infiltrant même dans le sol une fois qu'il débordait. Il fallait faire vite donc et sortant un deuxième kunai, c'était à deux main que je mixais le tout. Au fur et à mesure que je remuais les éléments, la mixture prenait forme. Même les trèfles se mélangeait à la perfection.
En quelques minutes j'avais rapidement pu obtenir une sorte de baume épais. Baume que j'étalais à l'aide d'un kunai sur la base du membre paralysé. Je n'avais plus qu'à attendre voir si cela allait fonctionner ou non. Soit j'avais la chance de l'inconscience et surtout du débutant et ma mixture aussi étrange soit-elle avait été correctément érigée soit mon manque d'expérience avait prit le dessus lors de la confection et j'avais tout simplement confectionner une mixture peu ragoutante n'ayant aucun effet particulier. Pire encore si la malchance avait prit le dessus et qu'au lieu de ces deux option, j'avais créer un tout nouveau poison ...
Par toute la volonté du monde, j'essayais à nouveau de faire bouger ma jambe gauche une fois un certain laps de temps écoulé mais, rien n'y faisait. Elle ne voulait recevoir absolument aucune réponse. J'avais tout bonnement l'impression de perdre mon temps. Un temps qui était incommensurablement précieux. Les loups qui m'avaient attaqué précédemment, ce n'était pas eux les véritables ennemis. Non, mon plus grand ennemi était cette ile toute entière. Plus communément, mon plus grand ennemi était mon manque de connaissances.
Un besoin d'apprendre se faisait ressentir tandis que mes force se perdaient. Je ne rampais presque plus alors que je ne parvenais à bouger que très faiblement. Mes yeux mi-clos observaient la pénombre avec une envie non désirable. J'aurais temps voulue ...
Des bruis de pas et des sonorité de fer s'entre-choquante résonnaient non loin. Des vois grasse et d'autre plus aigüe étaient présentes mais, je ne parvenais pas à en distinguer le moindre mot. C'était très flou comme si mon cerveau tournait au ralentit. Je n'avais plus la moindre force tandis que je me faisais soulevée par ce qui semblait être des mains et des bras. Avant même que mes yeux ne se referment et avec un mon esprit qui tombait endormi, j'entre-apercus un bandeau avec un insigne. L'insigne du village caché de la foudre.
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| Sujet: Re: 【Flash-Back】L'étreinte de la nature. Ven 12 Oct - 16:02 | |
| Chapitre V : L'apprentie apothicairesse
Entendez-vous le premier battement de cœur de l'éveil ? Moi je ne l'entendais pas. D'ailleurs si ce n'est un bip sonore qui retentissais à un rythme régulier à ce en bruit de fond, je n'entendais strictement rien d'autres. Ma vue était plongée dans le noir absolu. Etais-je morte ? Non, je ne pense pas que c'était le cas sinon il m'aurait été impossible de penser ainsi. Toutefois, quelque chose s'était passé avant que je termine dans cet état. Je l'avais bien vu cet insigne du village caché de la foudre, cet insigne de Kumogakure ! J'étais fatiguée et il y avait une raison à cela. Mes bras et mes jambes ne me répondaient que très faiblement tandis qu'il m'était encore impossible de prononcer le moindre mot. Alors que petits à petits, je commençais à rouvrir les yeux, je pu observer le nouveau décor qui s'offrait à moi. Il s'agissait d'une pièce parfaitement propre et saine teintée d'un blanc pur et éclatant. Cela ressemblait étrangement à un hôpital. Non, c'était un hôpital, il n'y avait aucun doute là-dessus. La lire sur lequel j'étais installée et toutes ces machines qui étaient branchées à mon corps me prouvait bel et bien où je pensais me trouver. Les shinobis qui étaient venus à mon secours m’avaient certainement conduits dans cet établissement pour que je reçoive les soins adéquat. Néanmoins, comment avaient-ils pu me retrouver ? Coïncidence ? Certainement.
Peu de temps après mon réveil, c'est une infirmière qui avait surgit dans la chambre voyant que je m'étais réveillée. Débranchant une machine puis l'autre libérant mon corps de tous ces corps étranger, elle s'était mise à parler et j'entendais clairement ses paroles. « Bonjour ! Tu dois être Shinobu, c'est une chance que des Juunin envoyés sur l'ile de la tortue t'aient trouvée. Tu serait sans doute morte autrement à l'heure qu'il est. Je ne saurais te dire par quel miracle ou plutôt malédiction est-ce arrivé mais, il y avait une multitudes de substances étrangères faisant office de poison dans ton corps ! Nous sommes actuellement entrain d'évacuer les résidus restants enfin entrain ... Cela fait déjà trois jours que tu es allongée ici. » Trois jours !? C'était déjà beaucoup trop ! Je ne pouvais pas rester une minute de plus ... Enfin c'est ce que j'aurai voulue dire mais, mes lèvres ne voulaient pas bougée, je ne parvenais pas à prononcer le moindre mots. Je ne pouvais qu'approuver les dires de l'infirmière par un clignement d'yeux rien de plus.
L'impossibilité de parler ou même de bouger le moindre muscles provoquait en moi un sentiment d'impuissance dépassant toute autre émotion. J'en avais presque envie de pleurer mais, même ça je n'y parvenais pas. Malgré tout, l'idée même que j'ai pu confectionner un poison additionnel au lieu d'un antidote était assez ironique. Cela faisait tout de même trois jours que j'étais clouée au lit et donc aussi puissant que pouvait être ce poison, il n'allait pas tarder à être éliminer de mon sang. Comme l'avait si bien dit la jeune infirmière.
Plus le temps passait et plus je récupérais mes possibilités de mouvements. Du petit doigt, j'étais rapidement passée à la main et au bras entier jusqu'à ce que je puisse me mouvoir complètement changeant ainsi de position pour prendre une assise bien plus confortable. J'avais la chance d'être en vie, c'était déjà grandiose. Prenant ma tête dans mes mains, je me rendais compte à quel point une simple petite mixture pouvait être puissante. De toute évidence, de cette expérience, je pouvais en tirer bons nombres de conséquences. Mes attributs avaient assimilés ce poison et je m'y étais renforcée. D'autre part, l'envie même d'en apprendre davantage sur ces pratiques pharmaceutiques prenait de l'ampleur en mon être. Je ne voulais jamais revivre ce sentiment. Ces quelques jours sous la pluie et la boues m'avaient donnée envie de progresser à nouveau. A l'une des extrémité un surplus d'entraînement pouvait être nocif certes mais, il fallait juste savoir se modérer et y trouver un compromis pratique.
Ce n'est qu'une fois en pleine possession de mes moyens que je me dirigeais en dehors de la chambre pour me rendre à l'administration de l'établissement et y signer un décharge. Je me sentais parfaitement bien en l'instant présent et la seule chose que je voulais par-dessus tout, c'était de revoir ma mère qui avait sans doute du s'inquiéter. De toute évidence, ça avait été le cas, car d'après les occupantes du bureau d’administration de l’hôpital, une femme m'avait rendue visite chaque jour et elle y avait laissée un mot pour moi si je me réveillais en son absence. Ce mot était clair et précis : Ne sors qu'une fois complètement rétablie ! Quelle ironie ... C'était parfaitement bien me connaitre que de me donner un ordre sachant pertinemment que je n'allais pas le suivre.
Ni une, ni deux, j'étais déjà en route pour l'extérieur où j'y respirais un grand bouffée d'air frais. Le village caché de la foudre n'avait en aucun cas changé en absence, car sous ce soleil scintillant, il y avait toujours la même masse de monde qui s'empressait dans les ruelles étroites et rocheuses du village. La direction que je pris une fois les quelques marches descendues fut indéniablement celle de ma propre maison. Revoir ce village si vivant était comme un renouveau pour moi. J'avais bien cru périr sur cette fameuse île tortue. Dans tous les cas, je me jurais de n'y retourner qu'une fois que j'aurais appris les rudiments pharmaceutiques qu'offrait les maitres apothicaires. Toutefois, ce n'était pas dans un village où seuls quelques rares plantes siégeaient que j'allais pouvoir apprendre quoi que ce soit et il était hors de question de faire de nouveaux test là où personne ne pourrait me trouver.
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