Naruto Sensou
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Naruto Sensou


 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -38%
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip ...
Voir le deal
99.99 €

 

 Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën]

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën] Empty
MessageSujet: Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën]   Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën] EmptyVen 10 Fév - 1:31



Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines.



-Dommage que son camarade nous ait échappé, il nous aurait rapporté une petite prime.

-C'est sûr mais de toute façon, les objectifs de la mission ont bien été accomplis. Il était bien stipulé de récupérer le rouleau en priorité et si possible, de capturer ou de tuer ce Nukenin de rang S. C'est chose faite donc pas la peine d'en faire plus.


Les personnes qui parlaient étaient un groupe d'ANBU de Kiri, une escouade de trois. Ils étaient tous trois debout au milieu d'une clairière de la forêt de Kiri, autour d'un corps sans vie. Le premier était un homme aux cheveux bruns et coiffés en hérisson et qui tenait un fouet acqueux en main. Le second tenait dans sa main un rouleau et avait une coupe au bol de couleur orangée. A l'inverse des deux autres, le troisième avait un pantalon ample et les cheveux noirs plutôt longs et coiffés en chignon. Visiblement, il s'agissait du chef de l'escouade et aux vues de sa tenue, une femme, puisque sa tenue était celle des femmes ANBU de Kiri. Elle avait deux katanas à son dos et s'était baissée pour retirer les senbons qui semblaient être la cause de la mort du ninja par terre. Elle se releva et prit la parole.

- Eh bien je vois que tu t'assagis Kibito... A moins que tu ne me singeais vu que tu ne parles jamais avec de tels mots.

- C'est juste que je commence à vous connaitre chef. Hahahaha !

- Soit ! Il est temps de retourner au village, Yakumo et toi, vous partirez devant afin d'apporter au plus vite ce rouleau de techniques secrètes à Mizukage-sama. Nous ne devons pas la faire attendre plus que raison. Pour ma part, je vous retrouverai plus tard, je vais rester ici encore un peu. Après tout, ce shinobi contient des secrets qu'il serait fâcheux de voir tomber entre les mains de shinobis d'autres nations. Je vais donc faire disparaître ce corps.

- Bien reçu chef !

- A vos ordres !

- Oh ! J'allais oublié Kibito... C'est moi qui l'ait tué alors à mon retour, comme convenu, c'est toi qui paye le Yakiniku. Tu n'as pas oublié notre pari j'espère.

- Mais quand même... Vos senbons, c'est de la triche ! Mais bon, c'est plus loyal que votre Kekkei Genkai. Vous avez eu le fair-play de ne pas l'utiliser... Bon d'accord, j'ai perdu le pari, je m'incline. Mais ne tardez pas trop et faites attention, on ne sait jamais...


Les deux shinobi disparurent et la kunoichi resta seule. Ce n'était pas une, mais un shinobi et ce n'était nul autre que moi. Après avoir vu mes deux compagnons disparaître, je me retournais donc vers ce corps que je devais faire disparaître. Ce nukenin classé S nous avais donné du fil à retordre mais, son compagnon l'abandonnant, à trois contre un, ce fut vite joué. J'avais attendu le moment propice pour le terrasser d'un trait mortel de senbons. Comme quoi aussi forts que l'on puisse être, nous pouvons mourir d'une attaque aussi basique si elle était bien placée. Cette idée me fit sourire sous mon masque. Être Oinin me plaisais et donnait une saveur indescriptible à ma vie.
Je piquais mon doigt avec un de mes senbons afin de ne pas me démasquer et composais des signes avec ma main gauche. Je posais donc la main droite au sol et dans un écran de fumée, une jeune fille à l'apparence féline avec une énorme clochette sur la queue me bondit dessus. Un fois la fumée dissipée, nous étions tous deux au sol, moi sur le dos et elle sur moi.

-Nyan !!! Tu t'es enfin décidé à passer un moment romantique avec moi Yun-Yun chan ! Nyan?

-Euh non, j'ai plutôt besoin de toi pour surveiller les alentours, je dois faire disparaître ce corps. Tu connais la chanson Kawainta-chan. Désolé, ce sera pour une prochaine fois, promis.


Mon Kuchyose se releva et me tendit le bras pour m'aider à me remettre sur pieds. Je m'affairais alors à ma tâche le plus rapidement possible car on ne pouvait pas savoir ce qui pouvait m'attendre tapit dans l'ombre. Une fois ma tâche accomplie, je conservais un doigt du renégat qui était orné d'une bague distinctive que je rangeai. Il servirait de preuve pour confirmer sa mort, tout comme son énorme Shuriken.

Je remerciais Kawainta pour son aide lorsque ses sens furent mis en alerte et qu'elle me poussa au sol. Des kunais passèrent au dessus de nous et allèrent se planter dans un arbre plus loin. Il y eut des explosions puis plus rien. Elle me dit alors que nous étions encerclés et d'après elle, elle recensait cinq sources bien distinctes de chakra. Nous nous redressâmes donc et nous mîmes côte à côte. Surprenant? Non. Disons plutôt que le dos à dos pour pouvoir couvrir un grand angle ne servait à rien dans ce cas de figure. En dépit de ses grands et beaux yeux rouges, la féline bipède qui m'épaulait était aveugle et se servait uniquement de ses sens. Elle était une sensorielle hors pair et usait bien du Taijutsu.

Très vite, les agresseurs se montrèrent. Il s'agissait du ninja qui avait abandonné le nukenin que je venais de faire disparaître et de deux autres collègues de bas rang. Avec l'aide de mon Kuchyose, je pus assez facilement les mettre hors d'état de nuire. Le dernier à rester debout était le fameux lâche qui était classé B dans le Bingo Book. Il était plutôt résistant et malgré ma vitesse et les coups de Kawainta, je dus recourir à mon Hyôgaki Yuki no Makyô Hyô Shô. Cette technique issue de mon Kekkai Genkai et que j'avais essayer de reproduire du Makyou Hyou Shou d'Haku pour satisfaire la curiosité d'Orichimaru, mon créateur. Même si elle n'était pas aussi aboutie que l'originale, comme se plaisait à ma le rappeler Sasuke, elle restait tout de même impitoyable et lui même s'accordait à le reconnaître. Le nukenin était inconscient sur le sol, plongé dans un état de léthargie que je lui avais imposé avec mes senbons fétiches et la vitesse accrue proférée par mes miroirs de glace. Il ne se lèverait donc pas avant que je ne les lui enlève. Je demandais alors à la chatte bipède, à la robe d'un blanc bleuté et tigrée d'un bleu foncé proche du noir, de le prendre avec elle, ainsi que ses deux comparses. Elle devrait me les ramener lorsque je l'invoquerai de nouveau. Elle s’exécuta et disparut. Essoufflé, j'entrepris de quitter la clairière pour rentrer à Kiri. La nuit n'allait pas tarder à tomber, il ne fallait plus traîner.

Une terrible sensation me parcourut et les paroles de mon amie me revinrent en mémoire. Je n'étais pas seul. Elle avait signalé cinq présences et nous en avions combattus trois. Il restait donc deux autres personnes dans les environs et les deux combats successifs m'avaient éprouvés. Au travers de mon masque, je balayais les alentours du regard. Je jugeais utile d'empoigner quelques senbons par précaution, juste au cas où.

-Je sais que vous m'observez, qui que vous soyez, quelques soient vos intentions, sortez de là !

J'avais parlé de ma voix glaciale et neutre, proche de celle d'une fille. Laisser croire que j'étais une femme m'amusait au plus haut point. Imperturbable, je continuais à scruter la lisière de la forêt tout en restant sur le qui-vive. Pas question de mourir maintenant, un Yakiniku m'attendait au village. J'attendais alors patiemment.

*Quels idiots nous faisons ! Comment a-t'on pu oublier les deux autres ? Nous étions tellement pris par cet idiot du pays des rizières que nous nous sommes laissés distraire... Kibito et Yakumo vont encore me charrier lorsque je leur raconterai tout ceci.*





Revenir en haut Aller en bas
Nëssa U.Eikaeiën
♥♥ Simply divine ♥♥
♥♥ Simply divine ♥♥
Nëssa U.Eikaeiën


Messages : 4370
Date d'inscription : 06/12/2011
Age : 34

Profil Ninja
XP:
Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën] Left_bar_bleue2180/2300Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën] Empty_bar_bleue  (2180/2300)
Rang: SS
Ryos: 4831

Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën] Empty
MessageSujet: Re: Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën]   Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën] EmptyLun 13 Fév - 4:17



Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines.




«Cesses de courir après ces bestioles.»

Sa voix douce, bien qu'autoritaire soulignait sa frustration après la bête. Ce félin à la fourrure blanchâtre était l'ami et le compagnon le plus fidèle de la dame. Bien que la plupart du temps il soit considéré comme typiquement insupportable ainsi qu'encombrant par mademoiselle la princesse compliquée, sa fidélité était l'une de ses rarissimes qualités. Une qualité que les hommes avaient tant de mal à maintenir... Si l'on avait à faire la description de l'étrange animal aux rayures identiques en deux seuls mots, fidélité et amour seraient sans aucun doute des choix judicieux. Dans les profondeurs de son âme, toute cette sensibilité illimitée était scellée en lui imposant ce mode de vie. Ce monstre de tendresse n'était rien d'autre qu'une épaisse couche de sentiments rejetés. La haine ainsi que la colère, les émotions en surpopulation dans le monde shinobi, n'existaient pas chez lui. La femme avait beau le battre de toutes ses forces; il restait toujours aussi amoureux de sa maîtresse. Cet animal était l'incarnation même de la bonté divine. Il écoutait, il pardonnait tous les actes existants, même ceux qui étaient sanglants et horribles. On pouvait le comparer avec une sorte d'ange ou un dieu protecteur. Où il passait, la paix accompagnée de la simplicité s'installaient confortablement dans les lieux. Cet avatar de la paix dans le monde n'avait point peur de la haine, il ne craignait rien. Immortel et indestructible, il pouvait encaisser absolument tout sans y subir de réelles conséquences. L'être parfait ? Était-ce le véritable être ultime qu'idolâtrait le clan Eikaïen depuis des générations ? Non, car cette chose n'avait rien d'un être vivant à part entière, techniquement parlant. Il n'était que le fruit de... Ce torrent de bienveillance, la source d'un idéal suprême, n'était qu'une misérable partie de l'âme de la belle.

Pépite, un nom donné pour son «adorance» envers le chocolat, le métamorphosait en un animal inoffensif. Il prenait plaisir aux petites bestioles vivantes. Ce petit papillon aux ailes azurées semblait retenir l'entière attention du félin, du moins jusqu'à temps que sa maîtresse le rappel à l'ordre. La nuance et la coloration de ces insectes éphémères fascinaient sa curiosité incommensurable. Suite à l'appel de la femme au regard écarlate, le tigre opalescent vint au pied de celle-ci en courant d'un vitesse modérée et souple. Son corps athlétique était magnifique à voir lorsqu'il était en mouvement. Il s'assit devant la kunoichi toujours avec cet air innocent. Elle lui caressa la tête avec sa main légèrement tremblante. Elle ressentait plusieurs sources de chakra plus loin dans cette forêt du pays de l'eau. Ils paraissaient être en combat ou en entrainement. Ça lui était encore flou pour l'instant. Pépite émit un miaulement; il était tellement adorable. Un véritable chat de compagnie. Lui aussi semblait avoir ressenti les shinobis plus loin. La femme regarda l'animal droit dans les yeux, celui-ci était presque aussi grand qu'elle avec son un mètre cinquante de hauteur. Un tigre bien nourri et beaucoup plus gros que les espèces sauvages. Voilà une raison de plus qui l'empêchait de se montrer au grand public, ce félin géant était plutôt fort pour attirer l'attention des gens, surtout celle des enfants rêvassant de monter la créature tel un cheval de course. De braves cavaliers en herbe. « Nous ne sommes pas seuls en ces bois, mon ange. Souhaites-tu aller voir de plus près? » dit-elle de sa voix naturellement calme. Le gracieux félin émit un ronronnement pour approuver les dires de la femme.

Menaçant était-il, le paysage du pays de l'eau était à son habituelle brume. Dans cette brouillasse préoccupante, peur et angoisse de l'inconnu y règnaient en maitre depuis l'éternité. Le village de la brume sanglante n'était pas le propriétaire de ce redoutable pseudonyme pour rien. C'était dans l'épaisseur de la vapeur ambiante que les meurtres furtifs se faisaient en cachant ainsi l'identité de l'assassin. Les murs de brumes étaient sans aucun doute la spécialisation de l'élite shinobienne de ce pays maritime. Lorsque celle-ci s'installait, les doutes et craintes refaisaient surface en laissant la victime dans une panique affolante. Par déshonneur, les plus véritables, les plus bénéfiques des sentiments humains ne pouvaient jamais survivre que dans un grain de silence solitaire, au plus obscur de la chair et de l'esprit, dans le sang , sous les brumes aqueuses. Elles se déchiraient en traînant sur la surface des vagues, un antipathique bouleversement des flots quotidiens s'étalait à perte de vision dans un lever de soleil au sein du crépuscule ombrageux. Toutes les batailles menées par le passé afin de forger ce nom étaient en train d'écrire sa conclusion dans l'histoire. Dès maintenant, le village de la brume sanglante était peu à peu lavé par la pluie de cette marque maudite. Un air de renouveau et de liberté. Une bien belle légende.

Le félin et la femme marchèrent d'un pas nonchalant en direction des présumés sources de chakra. Normalement, elle n'aurait jamais pris part à ce genre de rencontre, mais dans leurs auras elle ressentait quelque chose de différent. L'un de ces chakras n'était pas comme les autres. Il était d'un niveau plus élevé que les autres, certe. Cependant, ce n'était pas cela qui intéressait la kunoichi errante. Des gens possédant des chakras vigoureux et féroces, elle en avait vu peut-être des milliers durant son existence. L'intérêt de l'énergie de cette personne était passablement... héréditaire. Elle n'avait pas ressenti un tel chakra depuis l'extinction du vénérable clan Yuki. Un survivant? Totalement impossible.

Une fois sur les lieux, elle observa judicieusement la scène accompagnée du légendaire mangeur de chocolat ardent. La femme aux allures vampiriques n'était pas seule; elle ressentait d'autres présences autour d'elle. La kunoichi jeta un rapide regard à son compagnon positionné à quelques mètres d'elle. Il savait ce qu'il devait faire. Finalement, son attention se retourna vers le ninja de Kiri qui avait déjà engagé un combat face aux autres déserteurs. Du premier regard, il semblait être de sexe féminin et son masque était signe qu'il était de l'Élite Oi-nin. « -Je sais que vous m'observez, qui que vous soyez, quelles que soient vos intentions, sortez de là ! » Sa voix féminine venait confirmer l'hypothèse de la kunoichi. Pendant un moment, elle resta immobile réfléchissant aux actions qu'elle devrait faire devant cette éventuelle adversaire... *Action cachée* Elle n'était pas du genre à désobéir aux ordres. De plus, cette femme semblait être l'une des rares utilisatrices du ninjutsu des glaces.

Soudain, une créature spectrale fit son apparition en dehors de la brume. Elle se dirigeait tout droit vers la femme masquée. La bête n'avait pas l'air menaçante, elle était paisible et calme, voire même enjouée. Une fois devant la «personne» le tigre s'assit en ronronnant. Adorable comme toujours. La kunoichi fit également sa venue, mais elle était positionnée légèrement en retrait, derrière Pépite. Son aura n'était pas comparable avec celui de l'animal tigré. En parfait contraste avec celui-ci, sa simple présence était extrêmement troublante et chaotique, son visage était toujours aussi féérique et impassible. On aurait dit que l'atmosphère terrestre allait se décapiter tellement que la pression était monstrueuse. On ne pouvait que se plier devant cette manifestation unique.

De sa chevelure translucide et son teint pâle, la femme se fondait tel un fantôme dans le brouillard. Seul ses yeux aussi rouges que le sang étaient visibles à la perfection.




Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën] Empty
MessageSujet: Re: Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën]   Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën] EmptyMer 15 Fév - 20:24



Hyougaki Yuki

Un destin s'écrit par la force d'une volonté.



La brume s'épaississait de plus en plus comme tous les soirs en ce lieu. Je ne devais pas trainer ici, mais étant à découvert, je ne pouvais me permettre aucun mouvement superflus sous peine de me faire surprendre à tout moment. Mon cœur s’accéléra soudain lorsque je vis une présence massive se détacher dans la vapeur opaque et blanchâtre. Me tournant face à elle, je me sentis brièvement soulagé. C'était un Tigre immense, mais je n'avais pas peur des animaux, au contraire. Je les aimais tellement... Pourtant, je n'arrivais pas à me calmer. Très vite, sa présence me plongeait dans le désarroi. La bête s'était assise non loin de moi et m'observait paisiblement en ronronnant. Ce tigre imposant et majestueux qui était face à moi me donnait envie de le caresser et de devenir son ami, mais je ne pouvais guère me laisser attendrir en pareil lieu et en pareilles circonstances. Un détail notable m'avait frappé. Il n'y avait pas ce genre de bête habituellement dans les environs de Kiri.

*Kuchyose ? Non... C'est autre chose...* avait-je pensé.

S'il y avait eu un Kuchyose, Kawaiinta me l'aurait précisé, elle le faisait toujours. Là, elle m'avait juste annoncé des sources de chakra. Cet animal n'était donc pas ordinaire. Je n'eus pas non plus trop le temps d'essayer de résoudre le mystère qui planait sur cette créature. Une femme venait de faire son apparition. A ce moment là, je ne pouvais pas en être sûr. De là où nous nous situons respectivement, seule une silhouette se détachait de la brume, mais surtout, un regard d'un rouge intense. J'ai tout de suite pensé au Sharingan, mais elle n'avait pas ces motifs noirs si distinctifs dans son regard. Un Dojutsu ? Je n'en savais rien non plus. Pourtant, ce regard rouge sang avait quelque chose de si attirant, mais tellement effrayant en même temps...

Alors que j'étais plongé dans ce regard si envoutant, des frissons semblèrent me parcourir. De la sueur suintait sur mon front. Mes muscles étaient tous contractés et j'avalais ma salive avec peine. Était-ce donc la peur qui venait s'emparer de moi en ce moment précis ? J'étais tétanisé. C'était comme si son simple regard sanguinaire avait pénétré chaque parcelle de mon corps, prenant possession de la moindre de mes cellules. Plus rien de répondait. L'atmosphère s’alourdissait tant que j'avais l'impression de la sentir s'écraser sur moi. Était-ce la folie qui s'emparait de moi ? Je suffoquais sous mon masque et je ne parvenais pas à me tranquilliser. J'avais chaud, terriblement chaud et je ne supportais pas cette sensation.

Rassemblant mes forces, sans vraiment comprendre pourquoi je faisais ces actions insensées, je rangeais mes Koori no Katana dans mon dos et ôtais mon masque. Etait-ce vraiment moi qui avais fait ces gestes de mon propre chef ? Je ne me comprenais pas. Toujours était-il que je respirais mieux et j'avais l'impression de retrouver mes capacités. Plongeant mon regard d'un gris intense aux lueurs argentées sur le tigre, ce fut finalement sur sa maitresse que je l'arrêtais. Mon cerveau semblait se remettre en marche et d'une voix dénuée de quelque émotion que ce soit, je pris enfin la parole après de longues minutes de silence.

"Je ne crois pas avoir l'honneur de vous connaitre. Qui êtes-vous et que me voulez-vous ? Pourquoi m'observiez-vous ? Est-ce vous qui avez commandité cette attaque?"

Je l'avais assenée de question. Ce n'était pas dans mes habitudes. Mon visage au teint pâle si atypique, semblable à de la neige, était caressé par une douce brise qui faisait voleter mes mèches. Mes trait féminins ne laissaient paraitre aucune émotion. Immobile face à elle, je me contentais d'attendre patiemment sa réponse ou une action de sa part. Je savais qu'à ce moment là, il n'y avait que deux portes que le destin m'autorisait à choisir. Dans l'une, j'y trouverai la mort, dans l'autre, une nouvelle vie. Cette rencontre, peu importait le résultat, serait décisive pour moi, c'était ma certitude la plus profonde !




« Hyougaki Yuki »




« © Tenjou Yuki»

Revenir en haut Aller en bas
Nëssa U.Eikaeiën
♥♥ Simply divine ♥♥
♥♥ Simply divine ♥♥
Nëssa U.Eikaeiën


Messages : 4370
Date d'inscription : 06/12/2011
Age : 34

Profil Ninja
XP:
Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën] Left_bar_bleue2180/2300Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën] Empty_bar_bleue  (2180/2300)
Rang: SS
Ryos: 4831

Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën] Empty
MessageSujet: Re: Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën]   Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën] EmptyMer 22 Fév - 4:06



Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines.



La faim... Si redoutée à travers le monde, l'être humain s'était unis , ensemble, afin d'éviter le pire. Elle était le fondement primordial de notre existence et ce pourquoi , jusqu'à ce jour, nous avions réussi à survivre sur ces terres si hostiles, dangereuses, mais également peuplées de mystères les plus effrayants les uns que les autres. L'objet de nos peurs les plus primitives qu'il soit, les hommes ayant faim n'étaient que l'ustensile de ses besoins élémentaires. C'est ainsi qu'ils ne seront jamais libérés de ce qu'ils sont réellement ; une créature ravagée recherchant sans cesse une satisfaction unanimement égoïste. Engouffrés dans les profondeurs des abysses sous le régime crépitant d'être soumis à leurs besoins corporels, ils étaient tous réduits à être l'esclave de leurs gloutonneries. Cette gourmandise, autrefois considérée comme l'un des sept péchés capitaux et toujours été bannis du protocole des shinobis, n'était-elle qu'un des plus immenses besoins que se privait crapuleusement l'homme afin de penser être plus fort ? La véritable puissance, n'était-elle pas de maîtriser tout ce qui faisait de l'homme un être à part entière ? La faim était un combat beaucoup plus psychologique que physique et cette guerre répulsive n'était qu'une épée affutée d'un poison mortel servant à les descendre dans cette exécration.

La raison de sa venue dans le pays de l'eau était bien sombre et sinistre. Personne n'aurait voulu savoir cette soi-disant « raison », mais pourtant sa découverte allait bientôt être imminente aux yeux de ce ninja du village caché de la brume. Celui-ci semblait être victime de la peur, lui un membre de l'élite de son pays . Était-ce un comportement à avoir en ce genre de situation douteuse ? Son devoir n'était-il pas de garder honneur et courage en faisant face aux risques ? Un shinobi ne devait-il pas camoufler ses sentiments derrière le plus épais mur de glace possible ? La peur était un sentiment qui n'avait pas sa place dans cet univers risible, mais pourquoi... Pourquoi ce shinobi avait-il peur ? Il n'y avait aucune cause d'être effrayé de la sorte. Elle ne comprenait pas, cependant son instinct la faisait bien ressentir ce présage.

Finalement, le shinobi enleva son masque d'Oi-nin et rengea ses deux katanas derrière son dos . Encore une fois, la kunoichi n'arrivait pas à comprendre de tels gestes. Pourquoi faisait-il cela ? Pour elle ce n'était que des mouvements inutiles et encombrants. La kunoichi au regard aussi éclatant qu'un million de rubis brillant sous les rayons du soleil levant avait une grande misère à comprendre l'existence même de l'être humain, comprendre tout cet océan de sentiments fragiles et sensibles, le véritable calvaire de sa vie . Elle n'arrivait pas à comprendre, à appréhender, à savoir, pourquoi pouvait-elle être triste un jour et joyeuse l'autre, pourquoi aimait-elle une personne plus qu'une autre, pourquoi se comportait-elle ainsi plutôt que comme ça, pourquoi avait-elle des remords de ses actions passés, pourquoi pouvait-elle être nostalgique à des moments précis dans sa journée . Cette kunoichi n'était peut-être qu'une personne extrêmement innocente, au fond. Elle ne savait rien des vraies choses de la vie. En même temps, comment pouvait-on savoir de tels fondements existentielles si on ne faisait pas tangiblement partie de cet espace qu'est le monde résolu. Depuis déjà des décénnies, elle vivait à chaque jour endormi dans ses cauchemars les plus sanglants qu'il soit.

Le shinobi face à elle venait de lui dévoiler son visage. Celui-ci était doux et sobre, sans aucun doute, il s'agissait bel et bien d'une femme. Par contre, elle possédait quelques incertitudes concernant le sexe de ce ninja des forces spéciales. Encore une fois c'était étrange et inexplicable. Elle avait toujours eu une certaine attirance pour les hommes, n'importe quel, elle les respectait tout simplement. Ils étaient de belles créatures domestiques, stupides et voulant toujours se battre , mais fortes et confiantes . Bizarrement, la femme ressentait une sorte d'attirance pour ce shinobi. Il fallait qu'elle mette à lumière ce mystère intrigant.

« Je ne crois pas avoir l'honneur de vous connaitre. Qui êtes-vous et que me voulez-vous ? Pourquoi m'observiez-vous ? Est-ce vous qui avez commandité cette attaque ? » Un bombardement de questions, la banalité auquel elle s'attendait le plus. Qui êtes vous ? Que voulez vous ? D'où vous venez ? Toujours les mêmes revendications chroniquent qui revenaient sans arrêt au fil du temps. On aurait dit que les gens n'avaient rien d'autre d'intéressant à raconter.

La fine silhouette de la kunoichi commençait à être de moins en moins nébuleuse par la brume qui amorçait déjà sa dissipation. Sa voix, emplit d'une certaine et étrange douceur, se fit entendre dans les lieux. Elle était en parfaite contradiction avec son aura sombre comme les plus malveillants gouffres de l'enfer. « Je suis désolée de vous avoir fait peur, ce n'était pas volontaire. » Une explication qui semblait être sincère, un signe qu'il n'y avait rien à craindre, ou peut-être pas. Suite à ces mots, le tigre aux rayures ébène et à la fourrure blanche comme neige s'avança en ronronnant vers le shinobi désormais démasqué. Il vint se frotter auprès des jambes de celui-ci réclamant des caresses et de l'amour. Il avait cette manière d'approcher les étrangers ...

À son tour, la kunoichi s'avança d'un pas lent vers le ninja de Kiri. « Vous savez que votre présence me sauve ? » Située à moins d'un mètre de son antagoniste, la beauté contre nature de la femme était maintenant parfaitement visible. Son physique pouvait en faire frisonner plus d'un tellement qu'il était glacial et ... absolu. Un véritable ange ténébreux venant d'une autre galaxie.

« N'ayez pas peur. » Son regard des plus envoutants était plongé dans celui du shinobi en face d'elle. On aurait cru qu'elle allait l'hypnotiser en vue de son intensité imparable. D'un geste discret, sa main droite toucha l'un de celle du shinobi. Une tendre caresse, voilà ce qui réchauffait bien cette atmosphère de mort. « Enchantée Yuki-san,je m'appel Nëssa. » Des paroles simples, ils semblaient faire connaissance, du moins... La kunoichi savait le nom de cet homme sans qu'il ne lui ait dit ? Un homme... ? « Je n'ai pas le choix de faire ça, car je sais que vous allez tenter de vous défendre , Yuki-san . En vain, personne ne peut me résister. » Elle recommençait à faire peur. La kunoichi était l'une des rares personnes à avoir des pouvoirs télépathiques aussi hautement dévoloppés. D'un seul et unique toucher, elle pouvait tout savoir sur une personne ou un animal.

« Votre vie a été si courte, pardonnez-moi... » Son visage était paisible, malgré de telles affirmations qui pouvaient paraître étranges. Son regard perçant se faisait de plus en plus sombre. Non, ne parlant pas d'expression, mais d'état réel de température. Quelque chose d'affolant était en train de se produire. C'était un événement inexplicable. La femme qui était placée en face de l'Oi-nin avait complètement disparu, la bête aussi et absolument tout. Les lieux étaient devenus noirs comme la plus encastrée des grottes. On n'y voyait rien, le champ de vision réduit au néant. Soudain, une série de shuriken fusèrent en direction du shinobi, de face. Avait-elle engagé un combat contre cet inconnu ? Pourquoi faisait-elle cela ?


***


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën] Empty
MessageSujet: Re: Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën]   Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën] EmptyJeu 23 Fév - 14:09



Hyougaki Yuki

Un destin s'écrit par la force d'une volonté.



La température ambiante me semblait bien plus plaisante. Mon chakra tempérait parfaitement mon corps et j'étais bien dans ma peau. La brume qui m'était familière et amicale englobait toujours l'inconnue. Je l'observais de manière impassible alors qu'elle se mit à parler d'un voix douce qui contrastait avec cette étrange aura qui émanait d'elle.

« Je suis désolée de vous avoir fait peur, ce n'était pas volontaire. »

Tout en moi criait au danger, mais la peur de la mort était nulle. La peur... Cet instinct primaire qui régissait toute forme de vie, n'était autre qu'un mécanisme que l'on pouvait appelé instinct de survie. Personne ne pouvait sciemment l'ignorer car le sixième sens ninja qui nous permettait à nous autre de pouvoir anticiper des attaques ennemies, n'était basé sur nulle autre chose que la peur. Si nous n'essayions pas de préserver cette fragile vie dont nous étions dotés, nous ne combattrions même pas et nous laisserions choir, attendant que la mort vienne nous chercher rapidement. En tout cas, c'était le sens que je lui donnais. Je n'étais pas une personne que l'on pouvait effrayer aussi aisément. Mourir, voilà une chose qui ne me faisait ni chaud ni froid. J'aimerai accomplir mon nindô, il était vrai, mais si ma vie devait venir à s'achever, qu'il en fut ainsi !

Le tigre était venu se frotter à moi et de par la durée du contact et son absence de réaction, j'en conclus qu'il n'étais tout bonnement pas ordinaire. Aucun animal ou être de quelque sorte que ce soit ne pouvait tolérer un contact prolongé avec moi. Le froid que je dégageais en continue était le même que celui de ma glace et le même qui me valait le sobriquet de Hyougaki : Ère glaciaire. Un simple contact engourdis quelques instants la zone qui a profané mon espace, mais prolongé, il aurait dû geler. Tout ceci ne fit que me mettre bien plus encore en alerte et je me mis à concentrer mon chakra bien plus intensément encore, tandis que la femme avançait d'un pas lent et souple vers moi.

« Vous savez que votre présence me sauve ? »

Cette kunoichi était bien étrange, elle n'avait même pas de bandeau frontal. De plus, sa phrase me tira un sourire intérieur. Elle aimait se faire passer pour ce qu'elle n'était pas, tout comme moi. Leurrer les ennemis semblait être un jeu auquel elle aimait s'adonner avec joie. C'était ce que j'avais ressenti à cet instant. Ma présence la sauvait ? Aucune personne décente ne s'aventurait aussi près de Kiri dans des conditions pareilles hormis des ninja. Que me voulait-elle vraiment? Mon chakra continuait de s'agiter alors que mon regard gris était plongé dans l'océan sanguin de celle qui me faisait face. Elle m'intriguait. Elle était à présent à moins d'un mètre de moi.

« N'ayez pas peur. »

Je n'avais pas peur. Au contraire, je sentais une certaine excitation me gagner. Elle titiallait ma grande curiosité. J'étais excité à l'idée de faire face au tournant majeur que le destin me ferait prendre. Laquelle des deux portes qui s'offraient à moi allais-je me prendre en pleine figure ? Oui, me prendre en pleine figure car ce n'était pas moi qui le choisirais entièrement. Je me battrai pour ouvrir la porte qui m'intéressait, mais c'était elle mon destin, elle qui se cachait derrière une de ces deux portes et donc elle, qui m'ouvrirait la porte qu'elle aurait décidé, celle qu'elle aurait choisi en fonction des évènements à venir.

*Ami destin, quand arrêteras-tu de jouer avec moi ainsi ? Suis-je donc vraiment si distrayant pour toi ?*

Sa main m'avait frôlé d'un geste rapide et quasi imperceptible. Si ma Fuite de Chakra n'avait pas été active, je ne pense pas que j'aurais pu la détecter. Ce geste m'irrita au plus haut point. Il était vrai que je m’énervais très difficilement, mais ce geste là, c'était un affront pour moi. Une personne inconnue qui osait me toucher alors que je ne l'y avais même pas invité...

« Enchantée Yuki-san,je m'appel Nëssa. Je n'ai pas le choix de faire ça, car je sais que vous allez tenter de vous défendre , Yuki-san . En vain, personne ne peut me résister. »

Elle connaissait mon nom, mais rien de tout ceci ne me perturbait même si je ne comprenais pas vraiment comment elle le savait. Je ne me souvenais pas le lui avoir donné... Était-ce juste par ce contact ? Voila qui méritait d'éveiller ma curiosité à un degré bien plus supérieur.

« Votre vie a été si courte, pardonnez-moi... »

Qu'est ce que cela pouvait bien lui faire ? Pourquoi demandait-elle pardon ? L'atmosphère se mit à changer et tout sembla disparaitre comme par enchantement. Plus de tigre, ou quoi que ce soit d'autre, plus de clairière, plus de kunoichi. Tout était à présent sombre. La cécité s'était emparée de moi. Je n'y voyais plus rien du tout. Un genjutsu ? Un simple jutsu tel que le Kirigakure no jutsu ? Si seulement Kawaiinta était encore là, elle aurait pu m'éclairer... Je relachais alors mon chakra accumulé depuis tout ce temps. Je n'avais pas le temps de me préoccuper de savoir quelle méthode de combat je devais employer. Je devais y aller à fond car il semblait que cette personne ne me voulait pas du bien. Un halo de chakra bien visible, d'un turquoise glacial, se mit à émaner de tout mon être. Mes yeux brillaient d'un turquoise bien plus lumineux que mon chakra lui même.

"Ma vie a été courte mais je ne compte pas la perdre maintenant. Tant que mes objectifs ne seront pas atteints, je m'y rattacherai. C'est une promesse faite sur laquelle je ne reviendrai pas."

Ma voix était neutre.

"Hmmm... Ravi de vous rencontrer Nëssa-san si je puis ainsi dire... Après tout, vous avez osé me toucher sans consentement préalable de ma part et ce n'est pas chose que j'ai pour habitude de tolérer lors d'une première rencontre. Je prends cela plus pour une agression d'autant que vous m'attaquez délibérément par la suite. Voila qui est fort dommage, vous étiez plutôt ravissante et pour une fois que je trouvais une femme capable d'éveiller ma curiosité et susciter mon intérêt..."

J'étais vraiment aveugle et tout ceci ne me disait rien qui vaille. Je ne savais rien de mon ennemie et dans une obscurité aussi totale, je ne pouvais pas analyser ses mouvements. Je n'en apprendrai pas plus sur elle alors je devais essayer de faire en sorte de pouvoir tenir et de trouver une faille qui me permettrait de me sortir de là. J'avais bien entamé mon chakra et je devais l'utiliser à bon escient. Je fis quelques signes et une dizaines de clones de moi apparurent éparpillés. Ces clones de neige étaient ma spécialité. Ils imitaient mes mouvements comme des clone basiques, mais avaient une réelle consistance et avaient mon empreinte de chakra, ce qui me permettais de me fondre parmi eux afin de leurrer mon ennemi. A peine apparus que l'un d'eux éclata. Immobiles, mes clones et moi couvrions une courte zone, quasiment en cercle. J'étais prêt pour la suite.


Spoiler:




« Hyougaki Yuki »




« © Tenjou Yuki»

Revenir en haut Aller en bas
Nëssa U.Eikaeiën
♥♥ Simply divine ♥♥
♥♥ Simply divine ♥♥
Nëssa U.Eikaeiën


Messages : 4370
Date d'inscription : 06/12/2011
Age : 34

Profil Ninja
XP:
Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën] Left_bar_bleue2180/2300Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën] Empty_bar_bleue  (2180/2300)
Rang: SS
Ryos: 4831

Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën] Empty
MessageSujet: Re: Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën]   Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën] EmptyLun 27 Fév - 22:04



Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines.



C’était toujours par la faim que commençait un bon et succulent repas. Cela faisait déjà plusieurs ennuyeuses semaines voire d'interminables mois que sa sinistre et calamiteuse existence digne de celle d’un ectoplasme fantomatique errant dans un néant dépouillé de toutes choses tangibles se résumait à une hibernation prolongée et lambinant. Elle passait majoritairement ses journées à sommeiller éveillé, à rêvasser dans des hallucinations inexplicables, mais surtout à être emprisonnée dans ses abominables cauchemars qui la hantaient à chaque fois qu’elle avait le triste malheur de fermer l’œil. Elle pouvait voir des entités qui n’existaient même pas… Cependant, aujourd’hui, elle n’était pas réduite à cet état de dormir pour passer le temps. Aujourd’hui, cette faim avait pris possession de son enveloppe charnelle. Aujourd’hui, elle n’était que l’esclave de ses besoins et de ses vices. Aujourd’hui, c’était le jour où ses limites avaient atteint le bout du rouleau exprimant son paroxysme. Sa beauté commençait , sereinement, à se flétrir, consumée par une force malfaisante. Elle risquait de perdre l'unique chose qu'il lui restait de sa précédente vie et qu'elle chérissait le plus au monde. À contre cœur, il fallait qu’elle chasse une âme mortelle, sinon sa vitalité risquait d’en souffrir dans l’immédiat. Son existence au prix de celle des autres. Voilà à quoi elle était condamnée jusqu’à la fin des temps. Épouvantable action, mais surtout étrange et impénétrable. Au moment où l'ombre vivante de la dépravation et de la perversion emportait son corps ainsi que son âme dans un rituel d'anathématise éphémère, elle savait qu'elle appartenait à cet être anonyme et que , lui , était à elle seule . La passion, une créature aussi puissante que la mort et comme le regard ardent de l'amour pouvaient faire naître une haine hors de mesure, celui-ci dominait aussi cette flamme dans un coeur neurasthénique qui recherchait la bonne voie. Un chemin qui le mènerait vers son accomplissement ultime.

Pour cette femme dont les secrets n'existaient plus, la mort avait toujours été une solution trop... facile, accessible. Elle libérait les humains de toutes souffrances, il n’y avait rien après cette mort sauf un repos éternel. La mort… Avec tous les bienfaits qu’elle nous apportait, les raisons d’en avoir peur n’étaient seulement qu’impossible. La mort, la fin de la vie, n’était-elle pas la plus parfaite des évasions ? La faucheuse des esprits, la pire des maladies faisant peur à l'imagination.

L'obscurité totale faisait face à son adversaire, limitant ainsi son champ d'action. Cette pénombre mystificatrice était , à partir de maintenant, son territoire dont elle était la reine et rien ne pouvait fuir sa souveraineté. Désormais, elle pouvait tout contrôler et rien ne pouvait lui passer dessus. Dès que la noirceur s'était installée sur le champ de bataille, son antagoniste n'avait qu'à prier pour que le destin lui épargne le plus exécrable des scénarios possibles. De ses blessures internes et de ses douleurs, aux tristes ténèbres du dégoût, répugnance à la saveur du poison décanillé d'un océan de mépris, au néant de l'abdication, à cette mort du vraisemblable que l'on nommait l'inconnu, toute volonté était écrasée sous le poid du mal.

Plus le temps passait, plus le sentiment d'être vivant prenait possession de son si fragile corps. Lorsqu'elle était cachée dans les ténèbres, elle avait toujours cette impression d'être bien dans sa peau, d'être dans son petit monde que personne ne pouvait déséquilibrer. Elle se fondait dedans avec la grâce et l'agilité d'une panthère noire. Malgré cela, le jeune shinobi du village de la brume ou plutôt la création du légendaire serpent blanc, ne semblait pas vouloir abandonner la lutte contre cette mystérieuse force. Une aura lumineuse comme du givre émanait de son être créant ainsi une légère source de lumière, mais, hélas, ceci était tout bonnement insuffisant pour percer dans la puissance parfaite du malheur. La voix de l'homme se fit entendre, il semblait déterminé à ne pas perdre la vie. « "Ma vie a été courte, mais je ne compte pas la perdre maintenant. Tant que mes objectifs ne seront pas atteints, je m'y rattacherai. C'est une promesse faite sur laquelle je ne reviendrai pas." » Ce ninja n'avait donc aucune idée de l'avenir qu'il lui était réservé. S'il aurait su quel châtiment qu'elle lui réservait depuis le début, il aurait pensé à prendre fuite comme un enfant faisant face à un monstre. Vilaine créature était-elle.

La femme ne tarda pas à remarquer qu'elle avait une sorte de douleur au niveau de la main qui avait touché celle de ce cher Yuki... Cette petite anecdote la fit presque sourire ; il était drôle de savoir que ce ninja possédait une sorte de défense « naturel ». Il n'aimait donc pas se faire toucher, quel dommage , cet homme lui semblait tellement être intéressant. Malheureusement pour lui, elle ne craignait point ce genre de souffrance. « "Hmmm... Ravi de vous rencontrer Nëssa-san si je puis ainsi dire... Après tout, vous avez osé me toucher sans consentement préalable de ma part et ce n'est pas chose que j'ai pour habitude de tolérer lors d'une première rencontre. Je prends cela plus pour une agression d'autant que vous m'attaquez délibérément par la suite. Voila qui est fort dommage, vous étiez plutôt ravissante et pour une fois que je trouvais une femme capable d'éveiller ma curiosité et susciter mon intérêt..." » Éveillé sa curiosité ? À son avis, ceci était déjà fait.

Tout était invisible dans l'ombre, les arbres, la forêt et même la brume semblaient être aspirée dedans. Le tigre blanc aux rayures de jais était complètement imperceptible... Le champ de vision était réduit au néant total, mais les capacités sensorielles de l'ésotérique kunoichi lui étaient bien révélatrices. Il lui était facile de déduire de son adversaire venait de créer une dizaine de clones, car elle ressentait plusieurs sources de chakra de la même nature. Il voulait donc chercher à l'impressionner avec le nombre ou peut-être bien tenter de lui faire peur. Peu importe la raison, elle était loin de ressentir cette émotion. Faire un clonage aussi nombreux, une si mauvaise décision. Il n'avait pas la moindre idée que cela n'allait que l'insister à la faire utiliser des jutsus dévastateurs. Le temps était compté et elle n'avait pas de temps à perdre pour jouer à cache-cache avec des bunshins.

Construire un tel environnement sans effectuer le moindre signe était pratiquement impossible, il était certain que ceci était l'oeuvre d'un clone qui se cachait très efficacement avec une discrétion sans pareil. Elle était située sur le haut de la branche d'un arbre, non loin de là. Un chêne, qui, si imposant était-il, pouvait être qualifié d'inobservable dans les ténèbres. Il était impossible d'affirmer si la kunoichi était près ou éloignée de son adversaire, un véritable fléau. « Meiton - Metsubo Shinkairyuu » (Anéantissement du dragon Abyssal) Sa voix retentit de nulle part, ce ne fut que quelques millièmes de secondes plus tard qu'on pouvait apercevoir un énorme dragon ardent de flammes violettes doté de grandes ailes noires crépusculaires s'écraser sur l'utilisateur du Hyouton, ou du moins ses clones. Celui-ci semblait venir de face, tel une bête enragée. Cependant, ses pouvoirs sensoriels lui confirmaient la position exact de la troupe, lui permettant de viser au meilleur endroit sans faire d'erreur.

L'impact avait été d'une puissance désastreuse et les flammes infernales, provenant directement des enfers, commençaient à se répandre un peu partout dans la forêt la métamorphosant ainsi en un incendie cataclysmique. Ce feu était des plus spéciales , en effet, la forêt, humide elle était, ne paraissait pas affecter sa technique. Les flammes sombres comme sa passion éternelle se propageaient si aisément et elles ne produisaient pas de lumières, ce qui rendait la situation bien plus délicate. La forêt brulait, mais personne ne pouvait s'en rendre compte. Les lapins, les écureuils, les souris et tous les petits animaux sans défenses, ils allaient tous rôtir. Que de tristesse.

Le fidèle félin subissait également la puissance des flammes Meiton, mais celui-ci ne semblait pas en souffrir ou , plutôt, il ne prenait pas de dégats. Sa maîtresse était contente de confirmer que sa création était bel et bien indestructible. L'arbre où elle était posée rendait l'âme, le Kage Bunshin disparut subitement. Dans la noirceur, la véritable Nëssa se faisait furtive en prenant bien soin de masquer son chakra. Elle ne savait pas si son adversaire avait des techniques de senseurs ou pas, le mieux était de prendre des précautions.

Une malveillante migraine la gagnait peu à peu, le combat touchait sur sa fin...


***


Spoiler:


Dernière édition par Nëssa Eikaeiën le Mer 29 Fév - 1:07, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën] Empty
MessageSujet: Re: Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën]   Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën] EmptyMar 28 Fév - 23:49



Hyougaki Yuki

Un destin s'écrit par la force d'une volonté.



L'obscurité régnait, maitresse totale des environs. Je ne sais pas sur combien de mètres s'étendait son royaume, mais une chose était sûr, il était des plus vastes. De là ou je me trouvais, il n'y avait nul doute que je ne voyais même pas une once de lumière. Les ténèbres à perte de vue. Les ténèbres, cette vaste étendue dénuée de lumière dans laquelle on se retrouvait seul, seul avec ses peurs, seul face à soi même. Malgré l'oppression de la chose, je m'y plaisais. Cette sensation d'être nulle part et partout à la fois, le coeur battant la chamade, tous sens en alerte, attentifs aux moindres signes et les muscles tous prêts à réagir au moindre danger. Je me sentais tellement... Vivant ! Je ne sais pas pourquoi, mais j'eus un flashback soudain dans lequel je voyais Haku.

L'obscurité puis la lumière. Il venait d'ouvrir les yeux, ses yeux pleins de larmes qu'il posa sur des corps sans vie. Probablement sa mère, cette femme qui gisait sur le sol. On avait dû la tabasser à mort, pauvre femme. Qu'avait-elle bien pu faire de si mauvais que ça, elle qui avait un visage si doux, un visage qui me semblait familier, un visage qui me rappelait le mien. Il tourna la tête vers d'autres corps qui étaient empalés voir déchiquetés par des colonnes de glace plus ou moins grandes. Il n'y avait quasiment pas d'espace. Après avoir dit papa, il se fraya un chemin à travers cette horreur et sortit . Il neigeait. Il y avait de la neige à perte de vue. Cette vision me réchauffa le cœur. J'aimais vraiment la neige. Je me sentais tellement bien dans un décor aussi blanc et glacial... Haku courut aussi vite qu'il pouvait à travers cette immense étendue laiteuse et froide. Après avoir parcourut une distance qui semblait trop grande pour ses petites jambes, il se retourna et jeta un regard sur sa maison. Ce que j'avais pris pour des colonnes de glace étaient en fait des pics de glace gigantesques qui avaient transformé la maison en un hérisson de givre géant. Il ferma les yeux et je me retrouvais de nouveau dans les ténèbres, en compagnie de mes clones. Cette vie qui n'était pas la mienne s'invitait sans prévenir dans mon esprit, mais pouvais-je vraiment la blâmer ? Avais-je le droit d'en vouloir à ce Haku, moi qui vivait une vie issue de sa propre existence ? Je n'étais que le fruit de sa mort, une aberration sans nom et avoir ces flashback étaient un prix à payer que je pouvais assumer. Sans lui, je n'existerais pas, mais que penserait-il si on se croisait quelque part un jour ? Là n'était pas la question. J'aurai tout temps d'y réfléchir plus tard, si un futur pour moi, il y avait et futur, il y aurait. Arrêter de croire, c'était arrêter de se battre et arrêter de se battre signifiait mourir et ça, il en était hors de question !

Dans cette pesante obscurité, je me demandais si j'avais bien quitté le monde des pensées. Etait-ce vraiment la réalité ou mon imagination. Pour le commun des mortels, se trouver prisonnier d'un tel néant devait être pire que tout. Il y avait de quoi en devenir fou. Pourtant, malgré les troubles qui me hantaient, je m'efforçais de rester alerte. C'était une tache des plus difficile car je ne savais plus dans quel monde je me trouvais parmi l'infinité. Genjutsu ? Jusu ? Peu importait ce que c'était, c'était bien conçu. Nëssa devait être une personne d'exception... Non ! Elle était une personne d'exception. Nous n'étions pas d'un niveau comparable. Il me faudrait plus d'une dizaine de vies pour élaborer quelque chose de semblable. On me qualifiait de génie capable de prouesses en matière de Ninjutsu et d'adaptabilité, mais là, il était clair que si j'étais un génie, elle, elle était une entité supérieure. Je ne voyais pas de faille pour le moment dans cette technique mais il devait bien y en avoir un. Le jutsu sans faille n'existait pas. Si seulement Kawaiinta était à mes côtés...

Cette attente commençait à me taper sur le système. Je ne pouvais décemment pas l'attaquer et me sentir proie... Il y avait longtemps que je n'avais pas ressenti ça, y compris lorsque je m'étais fait rosser par les Pein. Je n'avais pas ressenti cette atroce et oppressante sensation depuis Orochimaru-sama, lorsque que je le combattais pour qu'il évalue mes progrès. Même sans ses bras, il était impressionnant. Il était le serpent et j'étais le petit lapereau. Je n'avais aucune chance de gagner, mais lorsque j'arrivais à lui échapper, jamais il ne me rattrapait. Devais-je essayer de fuir là aussi ? Dans le noir, je ne le pouvais pas. Je ne savais pas où j'étais donc je ne pouvais me permettre des mouvements futiles. Me voyait-elle elle aussi? Se fiait-elle à un sens quelconque ? En tout cas, mon attente était finie.

« Meiton - Metsubo Shinkairyuu »

Meiton ? J'en avais entendu parler quelque part... Mais où ? L'art de manipuler les ténèbres. Tout s'expliquait. Je ne pensais pas qu'il y est des gens capables de manier cet art maudit. Je le prenais bien plus pour une légende qu'autre chose et pourtant, j'en était bien victime. Un clone explosa et une lumière, ou plutôt un scintillement violet. Quelques signes de mudra enchainés à toute vitesse de la main gauche et fis un geste de haut en bas de la main droite, le bras tendu devant moi.

«Hyôton - Doryuheki !»

Un mur de glace se dressa alors. Je vis alors qu'il s'agissait de flammes violettes. J'eus un petit sourire. Je n'aimais pas les techniques Katon et elles ne m'impressionnaient pas. Seul le Raiton me mettait réellement mal à l'aise. Tout mes clones avaient disparus et s'étaient transformés en tas de neige. Mon sourire s'effaça très vite. Mon bouclier fondait, son jutsu était supérieur à mon Kekkei Genkai ? Non pas possible ! La couleur n'était pas naturelle et elle utilisait le Meiton. Tandis que la colonne de flamme passait de part et d'autre de mon bouclier et qu'il fondait, mon cerveau tournait à cent à l'heure. Le sol brulait à côté de moi, ce qui voulait dire que j'étais toujours au même endroit. A cet instant, la nature me revint à l'esprit. Elle avait dû incendier tout ce qui était aux environs. Mon bouclier fondait comme une glace prise dans un lance-flammes et pourtant, je n'arrivait pas à me soucier de ma propre sécurité. D'un geste à deux mains, je malaxais mon chakra.

«Hyôton, Hyougaki no Yobikake !»(Appel de l'Ere Glaciaire)

Un vent glacial se mit à souffler et mes mèches volèrent. Quelque chose de froid entra en contact avec la peau de mon front suivi par d'autre petits contacts tout aussi frigides. Il neigeait et en un instant, tout fut recouvert de neige. Le bouclier avait fondu et les dernières flammes me touchèrent alors que le souffle de l'attaque me projetait au sol. Je m'attendais à un choc violent mais la neige m'accueillit avec douceur. Il devait bien y avoir plusieurs centimètres de neige et ça continuait et continuerait de monter tant que je ne stopperait pas mon jutsu, mais pourrai-je le faire ? J'avais consommé beaucoup de chakra sur ce coup là et j'étais épuisé de tous ces combats.Il faisait froid, très froid, mais pour moi, c'était agréable. Allais-je mourir dans cet environnement qui m'était si agréable ? Les flammes qui m'avaient touché dévoraient mes vêtements, tout en luttant avec la neige qui commençait à me recouvrir. Mon esprit était tourné vers la nature et les animaux qui y vivait. J’espérais que ma neige leur serait plus favorable que l'enfer de feu. Les flammes violettes devaient donc être étouffées sous cet épais manteau de neige à présent, l'environnement devait être sauf et j'eus un sourire alors que mes yeux se fermaient et que mon chakra repoussait tant bien que mal les flammes qui tentaient de toucher ma peau.

«L’obscurité ne peut pas chasser l’obscurité, seule la lumière le peut et à ce titre, la haine ne peut pas chasser la haine, seul l’amour le peut.»

Quelle phrase étrange et pourtant pleine de sens. Étaient-ce donc mes derniers mots ? Quel sens y verrait-elle ? Mes yeux étaient clos. La tempête glaciale m'était douce et agréable. Dans cet environnement, toute détection de chakra était impossible pour qui que ce soit car ma neige masquait tous les chakra. Dans climat hostile, seuls les sens primaires avaient leur place. Tout le monde était égal à son prochain. Malgré tout, je n'étais plus en état de livrer un combat intense. Il ne me restait suffisamment de chakra pour faire un jutsu, ce jutsu... Ma fin était donc bien venue comme elle l'avait prédit. Il y avait tant de choses que je devais encore accomplir...

Spoiler:




« Hyougaki Yuki »




« © Tenjou Yuki»

Revenir en haut Aller en bas
Nëssa U.Eikaeiën
♥♥ Simply divine ♥♥
♥♥ Simply divine ♥♥
Nëssa U.Eikaeiën


Messages : 4370
Date d'inscription : 06/12/2011
Age : 34

Profil Ninja
XP:
Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën] Left_bar_bleue2180/2300Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën] Empty_bar_bleue  (2180/2300)
Rang: SS
Ryos: 4831

Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën] Empty
MessageSujet: Re: Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën]   Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën] EmptySam 3 Mar - 19:02



Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines.



La vie était fragile, la vie était faible, la vie était mortelle et cette forêt en était le parfait exemple… Si destructible et éphémère, elle était… Petites créatures languissantes, petites fleurs cassables, petits arbres frêles… Ils n’étaient rien face à la légendaire puissance des ténèbres, l’art du fléau et de la corruption la plus destructrice qu’il soit. Les ténèbres étaient fortes, les ténèbres étaient indestructibles, les ténèbres étaient présentes dans le cœur des hommes comme dans celui des démons, depuis la nuit des temps, les ténèbres étaient son royaume et rien ni personne ne pouvait estimer son étendue… Cette noirceur, celle dont aucune lumière ne pouvait percer son impénétrable défense, elle était une chose complète et immortelle ne pouvant être englouti ou écrasée par quoi que ce soit. Aucun être n’avait eu la réjouissance d’affirmer qu’ils étaient des increvables, sauf elle. Non loin de s’en vanter, les humains ne devaient pas savoir qu’une telle espèce foulait ces terres ravagées par la guerre et la tristesse. On racontait que le temps mettait fin à toutes choses existantes, mais ceci ne l’avait que moindrement affectée. Rien ne pouvait faire face aux ténèbres, rien… Malheur et désolation à ceux qui osaient lui porter front, le véritable créateur de ce monde. Que les âmes de ceux qui ont pêché soient dévorées par le châtiment funeste que leur réservait le néant.

/¤/ Minuscule zouave... Tu avais beau être le meilleur génie de ton village ou être le propriétaire d'un rare kekkei genkai, tout cela restait futile. Peu importe ton rang au sein de ta communauté shinobi. Ces choses-là étaient totalement insignifiantes à mes yeux, car tu n'étais qu'un humain dont l'âme était éphémère. Un jour ou l'autre, tu allais finir par vieillir et perdre ton souffle. Faible mortel, tu te laissais dominer par le temps comme tous tes confrères et tes soeurs, il allait te ronger les os. Par-dessus tout, tu n'étais qu'un clone, tu n'étais qu'une copie d'un autre être vivant, tu ne possèdais même pas ta propre existence, tu n'étais qu'un expérience parmi des centaines. D'où provenait-elle cette volonté cachée dans les profondeurs de ton coeur, celle qui te donnait la force de te battre, celle qui te donnait un sens à la vie ? Tu penses pouvoir devenir, un jour, un être à part entière, mais tu as tord, tu ne seras jamais unique. Nous naissons ce que nous sommes et rien ne peut changer notre destin. Mon petit lapin des neiges, qui penses-tu être pour oser faire face aux horreurs des ténèbres ? Fuis, fuis le plus rapidement possible dans ton terrier, avant que le loup assoiffé de sang ne t'attrape et te mange cru. Ton esprit paraissait pleine d'espoir et de projets pour l'avenir... D'un coté, j'enviais secrètement ta naiveté ainsi que ton innocence sans conclusion, mais ,hélas, tu allais bientôt voir la fin comme des centaines d'autres avant toi. C'était dommage, car ton ignorance me souvenait vaguement ma personne lorsque je n'étais qu'encore une jeune fille plein de rêves et d'imaginations. J'ai déjà vu la vie en rose moi aussi, j'ai déjà désiré détenir des choses si simples comme me marier et avoir des enfants. Ceux-ci auraient eu des petits à leur tour. J'aurais pu les bercer tout en mettant mes cheveux transformés en gris et cassants par la vieillesse, qui m'aurait certainement gagnée très hâtivement. Malheureusement ou heureusement, ces idées d'une réalité ennuyante me sont vite passées derrière la tête. J'étais en compétition avec mon grand frère et je fus rapidement dominée par le désir de devenir un être parfait et, surtout, immortel. Si on saurait croisé dans une situation différente, je t'aurai enseigné le droit chemin. Celui qui t'aurait conduit vers l'accomplissement ultime de ton soit. /¤/

À son grand étonnement, le jeune shinobi du pays de l’eau ne paraissait pas être sans défense face à la suprématie des forces ténébreuses. Cela avait tendance à l’agacer, étant donné que plus il essayait de lui résister, plus elle risquait d’échouer la raison du pourquoi elle était venue l’attaquer en cette forêt transpirante de brume. L’assombrissement empêchait la kunoichi de voir la scène avec les yeux, néanmoins, dans ce genre de situation, elle n’avait pas besoin d’eux puisque ses capacités à ressentir de chakra étaient bien suffisantes. L’authentique fonction des pupilles n’était pas de voir, elles servaient à pleurer. Pour apercevoir la vérité, il fallait être aveugle. Les choses visibles ne nous offraient que des images fausses. Ce monde de pénombres exprimait le summum de cette conformité.

Il luttait d'arrache-pied pour arrêter ce dragon maudit, ça en était presque amusant. Il n’y avait rien de plus divertissant qu’une proie enchainée qui continuait, malgré tout, à se débattre de ses liens alors que tous les espoirs étaient abattus. Les flammes violettes commençaient à se rependre dans la brousse, mais se fut avec surprise que la chasseresse ressentait une source de froideur glacial sur sa peau. On aurait dit qu’une tempête de neige avait subitement fait son apparition en ces lieux sombres. Étrange, la météo n’était pourtant pas à neiger. La kunoichi en déduit rapidement que ces petits flocons de neige étaient l’œuvre de cet utilisateur du hyouton. Ce blizzard lui piquait légèrement la peau, mais le pire c’était qu’elle avait perdu toutes les traces de l’homme. Une technique créée pour embêter les ninjas senseurs, intéressant.

L'ouragan de givre faisait rage, mais la kunoichi arrivait tout de même en entendre la voix de l'homme. « L’obscurité ne peut pas chasser l’obscurité, seule la lumière le peut et à ce titre, la haine ne peut pas chasser la haine, seul l’amour le peut. » Des mots que la kunoichi comprenait le sens... Un sens incertain. Le shinobi de Kiri semblait être à bout de ses forces. Le moment était bon. Près de là, il pouvait entendre une sorte de ronronnement. C'était le signe imminent que le félin blanc était présent dans les environs, mais où ?

« Il n'y a pas d'obscurité sans lumière ! Il n'y a pas de haine sans amour ! » Les paroles de la femme retentèrent de nulle part, elles raisonnèrent parmi les ténèbres afin de se frayer un passage vers le shinobi. Fuis, mon petit lapereau.

Ce n'était que quelques secondes plus tard, que la kunoichi attérit violemment devant l'utilisateur du hyouton. Le regard de la femme aux cheveux blancs avait changé, il semblait être animé par une puissance bestiale, lui permettant de voir à travers les ténèbres et même cette neige qui tombait du ciel. Il s'agissait ainsi, de la capacité légendaire des Eikaeiën, celle qui donnait la flexibilité des félins et la vision nocturne d'une panthère. Ce n'était pas tout, Nëssa paraissait être enveloppé d'une aura noire. Son chakra aussi sombre que les gouffres de l'enfer déferlait sur son corps, de grandes ailes aux dimensions sataniques de couleur jais étaient apparues sur son dos. L'atmosphère, déjà bien pénible, devenait encore plus déchirante. À côté de cela, la mort n'était qu'une plaisanterie... Le diable en personne.

La neige ne faisait guère de dégats à son manteau de chakra noir. Son âme allait enfin lui appartenir, finit le petit jeu. Elle approcha doucement sa main en direction du ninja en savourant silencieusement ce moment tant attendu. La fin était proche, mais... Elle s'arrêta alors que sa main était à mi-chemin de la cible focalisée, puis, plus rien. Il n'y avait aucune trace d'elle, les flammes ainsi que les ténèbres se dissipèrent. Pépite semblait avoir disparu dans la nature, lui également. Pourquoi avait-elle fui si prêt du but ? Une fin bien mystérieuse... Peut-être que les raisons de cette fuite allaient être mises sous les projecteurs de la lumière ,un jour.


***
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën] Empty
MessageSujet: Re: Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën]   Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën] EmptyLun 5 Mar - 10:40



Hyougaki Yuki

Un destin s'écrit par la force d'une volonté.



Un ronronnement ? Cette chose était donc de nouveau présente ou peut être l'avait-elle toujours été depuis le début, tapie dans la pénombre, non loin de moi, là, quelque part... J'avais toujours les yeux fermés et mon visage était impassible, mon chakra totalement masqué à la fois par la neige et mes soins. La neige tombait abondamment et commençait à me recouvrir. Allais-je donc mourir ainsi recouvert de cette chose qui me rendait tellement heureux? Il n'en était pas question, je ne pouvais me résigner à quitter ce monde sans faire quoi que ce soit. Je ne pouvais partir sans avoir revu mes amis Kuchyose, sans avoir accomplis mon nindô et trouvé ma propre voix, accompli ma propre existence. La vie est la vie et il faut la défendre je devais. Ma vie était un plagiat, mais de cette existence dont je provenais, je devais écrire ma propre histoire, J'en étais arrivé à une simple conclusion. Une vie qui cherche sa vie n'est pas une vie ! Je devais dévorer la vie et non plus me faire dévorer par elle. Il était clair que nous vivions dans un monde cruel. Toutes vies n'étaient que songes, la vie elle même n'étant qu'une escroquerie, la mienne en particulier. Pourtant, la vie était une chose précieuse, propre à tout un chacun et chaque vie méritait des larmes, car chaque vie était mêlée à une autre. La vie n'était après tout qu'un enchevêtrement de rencontres...

« Il n'y a pas d'obscurité sans lumière ! Il n'y a pas de haine sans amour ! »

Les paroles de Nëssa-san me tirèrent un sourire intérieur. Elle avait de l'esprit et cela me plaisait. Sa réponse me travaillait mais je n'eus pas le loisir de m'y épancher à souhait. J'entendis un bruit sourd de neige qui se tassait soudainement sous un impact violent. Ce bruit provenait de devant moi. A en juger par ce dernier, il s'agissait bien de la kunoichi. Comme je l'avais prévu, elle s'était approché de moi pour soit s'assurer de ma mort, soit me porter le coup de grâce et à en croire le son et tous les facteurs, elle avait attérit ici d'après un saut immense. Elle avait dû sauter d'une place en hauteur et devait soit me voir, soit me detecter et ce, non pas par mon chakra. C'était donc une sensorielle ou un être doté d'une vue plus perçante que le Byakugan, car même le byakugan ne pouvait voir dans cette neige de ma composition et encore moins un Sharingan. J'en avais appris pas mal sur cette femme, mais à quel prix ?

Je la sentais approcher de moi. Son aura était des plus meurtrière. Elle puait tant la mort que même le plus idiot des être vivants, ressentirait son aura les yeux fermés. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien me vouloir ? Qui était-elle ? Les yeux fermés, je sentais qu'elle s'approchait, je pouvais savoir qu'elle s'apprêtait à me saisir. Quelques millimètres encore et tu serais à moi. Encore quelques millimètres et tu serais surprise... De par mon aura de chakra, je pouvais savoir qu'elle était à proximité, je pouvais même définir sa position exacte. Ca y était ! Elle était pile au point de non retour. Tandis que d'une main j'enchainnais les sceaux, je tendais l'autre, refermant mes doigts sur son bras pour la saisir et ouvrit mes yeux irradiant d'un bleu turquoise, mon aura explosant de nouveau d'un coup. Je ne l'avais que masqué, pas stoppée. C'était mon dernier coup, je ne devais pas laisser cette chance m'échapper. Ma vie m'appartenait et mon destin, je l'écrirai moi même, par la force de ma volonté propre. Pourtant, rien ne se passa comme prévu. Tout d'abord, ma main s'était refermée sur le vide et pour finir, lorsque mes yeux s'ouvrirent, ils ne virent que la neige sur le sol, la neige dans les airs, la neige partout.

Il faisait nuit à présent, mais il n'y avait plus de ténébres, plus de tigre, plus de kunoichi. J'étais de nouveau dans la clairière. Mon opposante avait disparu et ses flammes aussi. D'un sceau à deux mains, je stoppais alors mon jutsu et la tempête de neige s'arrêta. Malgré tout, la neige restait en place, il lui faudrait quelques jours pour disparaitre et ce n'était pas un problème. Juste stopper la déferlente neigeuse et les vents violents était suffisant. Je devais utiliser mon chakra à bon escient, je n'avais plus de forces et je n'attendrai jamais le village par mes propres moyens. Je mordis mon pouce et après le rituel d'usage, je fis apparaitre Kagenta. Je ne pouvais faire mieux à ce stade. Le Kuchyose apparut dans un nuage de fumée et je m'écroulais alors sur lui tandis qu'il me rattrapait du haut de son mètre soixante.

«Kagenta-kun... Il y avait longtemps... Comme tu peux le voir, je n'ai plus beaucoup d'énergie et lorsque je sortirais du mon mode Tatsujin, je ne serai plus en mesure de me mouvoir ou de faire quoi que ce soit. J'aurai vraiment besoin de ton aide mon vieux.»

Kagenta étant muet, il ne se contenta que d'hocher la tête en guise d'affirmation. Il me regardait avec son petit sourire moqueur, son regard marron rougeâtre plongé dans l'azur glacial du mien.

«Epargne-moi tes sarcasmes Kagenta-kun je te prie. J'ai enchaîné les combats et ma dernière adversaire était forte, très forte...»

Le chat bipède me fit un clin d'oeil. Nous nous comprenions parfaitement, nous étions complices et je l'étais avec chacun de mes Kuchyose. Mon halo de chakra bleu flamboya intensément quelques instants, comme s'il allait augmenter d'intensité, puis il vacilla comme si un puissant vent soufflait dessus. Il disparut. J'étais vidé de mon chakra et ma fuite hyouton aussi s'était stoppée d'elle même. Mes yeux qui irradiaient d'un turquoise profondément lumineux, perdirent de leur intensité pour finalement reprendre leur aspect initial, blanc, gris et noir, des yeux normaux en tout somme quoi... MEs paupières se fermèrent et tandis que je sombrais dans l'inconscience et que mon poid s'affiramait sur Kagenta, je lui glissais dans un souffle :

«Merci beaucoup...»

Je le sentis me soulever et me porter dans ses bras, comme on porte le corps d'un ami tombé au combat ou inconscient. J'étais à présent perdu dans les méandres de mon âme et le monde extérieur n'avait plus aucune influence sur moi. La seule chose qui me perturbait ou plutôt me hantait, c'était Nëssa. Pourquoi avait-elle disparu ? J'étais pourtant bel et bien sûr de l'avoir détectée près de moi. Elle avait disparu d'un coups, d'un seul et tout avec elle. Était-ce un genjutsu ? Avais-je rêvé cette rencontre ? Non, c'était impossible, mes vêtements avaient bel et bien brûlés. Pourquoi m'avait-elle épargné ? Que voulait-elle ? Et son jutsu... Comment avais-je pu me faire surprendre et dominer par des flammes quelconques ? Meiton ! Et si c'était elle l'utilisatrice du ninjutsu légendaire dont j'avais été chargé de retrouver la trace ? Ce fut là ma dernière pensée avant de sombrer dans inconscience la plus totale.

Ombre parmi les ombre, Kagenta me portait à travers la forêt avoisinante de Kiri pour m’amener au village. Il savait ce qu'il avait à faire et pour sûr, j'étais en de très bonnes mains. J'avais eu de la chance, mais la chance faisait partie d'un tout et on ne pouvait la renier. Le petit lapereau que j'étais avait eu la vie sauve, mais pour sûr, il deviendrait un magnifique Lapin blanc des neiges...

Spoiler:




« Hyougaki Yuki »




« © Tenjou Yuki»

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën] Empty
MessageSujet: Re: Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën]   Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Un destin s'écrit par la force d'une volonté. - Premières graines. [Pv. Nëssa Eikaeiën]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» (Extrême) Kabuto vs Nëssa [Victoire Nëssa]
» (Vétéran) Tsunade - Akairyo VS Nëssa - Kuro [Vainqueur Nessa et Kuro]
» Nagato - Akai vs Nëssa - Hatoma [Vainqueurs Nëssa - Hatoma]
» Le passé est immuable, le destin, lui, il s'écrit... [solo]
» Le Clan Eikaeiën

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Naruto Sensou :: Rôle Play :: +Pays de l'eau+ :: Les zones côtières :: La forêt-
Sauter vers: