Une soirée mémorable ... ou immémorable [PV Kitaki, Meï (-16)]
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Sujet: Une soirée mémorable ... ou immémorable [PV Kitaki, Meï (-16)] Mer 31 Oct - 15:06
Un petit tour aux sources ...
[POSSIBLE FIN FICTIVE DE L’EVENT DE KIRI]
Kiri no Sato, Pays de l’Eau. 23h45, Temps : Brumeux. État de santé : Alcoolisé. État moral : Épuisé.
Putain. Qu’est ce qui m’avait prit ce soir là ? Après cette fumante mission à Kiri, je titubais à travers le village brumeux, comme une âme errante. J’avais écumé un bar super et je mesure mes mots. Ironiquement parlant, évidemment. Dans ce tripot miteux, une ambiance aussi plate que celle qu’on peut retrouver à Kumo dans certaines tavernes de l’époque du Sandaime. Bien pourri en résumé. La mission de Kiri dans laquelle je m’étais incrusté avait été épuisante. Non pas physiquement, mais mentalement éprouvant. Une fois la nuit tombé, je m’étais décidé à prendre un peu de bon temps avant de rentrer. Étais-je fou ? Probablement. Se balader dans le village qui avait vu naitre l’Akatsuki et tant de déserteur, c’était comme mettre sa tête dans la gueule du Lion. La Lune rouge pouvait très bien se planquer dans ce village. Bien que ce village avait décidé de se racheter une conduite, notamment par ce genre d’action, je ne pouvais m’empêcher de penser à toutes les batailles que nous avions eu avec ce village. C’était assez marrant de se dire que nous étions dans le village des anciens ennemis que nous avions laissé mort sur le champ de bataille. C’était assez marrant pour moi, ces enfoirés que nous avions buttés avec Aa devaient se retourner dans leur tombe. J’étais là, tranquillement en train de boire l’alcool de leur village, un whisky d’âge mur, assez corsé, à leur place, entouré de leurs amis, de leurs enfants, peut être même de leur femme. Un homme lubrique aurait même pu pousser le vice jusqu’au bout. C’était plutôt cocasse que de se retrouver dans cette situation. Qui aurait imaginé à l’époque que les villages, dans un élan de peur face à l’union de la lune rouge, se serait allié, faisant table rase des mauvais souvenirs du passé et se serait joué de cela, comme si de rien n’était. Mon frère me décevait un peu sur ce coup là, nous aurions pu nous défendre de nous même. Après tout, nous étions le village le plus prospère et le mieux protéger. Que craignons-nous ? J’aurai aimé assisté à cette réunion des Kage pour voir ce qui s’est réellement passé et pourquoi il craignait tant ce soit disant Uchiwa Madara. Bref, là n’était pas la question. Et puis j’avais entendu de la bouche des Kirijin que leur Mizukage, en plus d’être une sublime femme, était également une pacifiste, cherchant à tout prit de laver l’honneur de son village. Que demander de plus ? Finissant presque ivre dans ce bar miteux, je sortais à présent en direction de … De nulle part en fait. Dans ces moments là, il ne faut mieux pas se poser trop de questions. J’étais bien trop loin de Kumo pour rentrer de nuit, sans aucune aide extérieur et j’étais également exténué. Mon corps se déplacé de droite à gauche, prenant les artères du village sans vraiment savoir où cela me menait …
Soudainement, je tombais sur une immense bâtisse de bois dans le style ancien japonais. Je pouvais, plus ou moins, lire : Sources chaudes. Quelle bonne idée ! Rien de tel, après tant d’émotions, qu’un peu de repos dans de l’eau chaude. J’entrais tel un bourrin dans l’établissement, jetant une poignée de Ryos, sans vraiment savoir le compte ou le prix, sur le comptoir d’une grosse dame lisant un bouquin qui se réveilla subitement en me voyant passer, essayant de m’empêcher de passer par la porte menant aux délicieuses sources, bafouillant tout un charabia que je ne pouvais comprendre dans mon état. Lorsqu’elle comprit qu’elle ne pouvait rien faire contre ma course, lente certes, mais déterminée. J’arrivais enfin au but ultime : le bassin de la source, réchauffant mon corps rien qu’avec la vapeur qui y régnait. J’inspirais un grand coup par les narines, qui furent presque cramé avec la chaleur du lieu. Quelle odeur magnifique ! Je n’y voyais pour l’instant que la vapeur, n’arrivant pas à distinguer le bassin. J’en profitais pour me dévêtir entièrement et me diriger vers ce qui me semblait le bassin. Lorsque j’entrai enfin dans l’eau, j’entendis une dizaine de cris, ne comprenant pour l’instant pas ce qu’il se passait. Lorsque je relevais la tête, le corps à moitié dans l’eau, je vis une dizaine de filles du pays de l’eau, hurlante et s’échappant de l’endroit en courant, cachant leur corps à l’aide de leur serviette. Merde, qu’est ce que je foutais là ? C’était des sources mixtes ou m’étais-je trompé de zone ? Bof, certainement la seconde option. Je n’étais plus vraiment en état de me poser des questions. J’immergeais tout mon corps dans l’eau bouillante, presque brulante. J’avançais tranquillement dans cette source dans un pays qui m’était totalement étranger. Après tout, j’étais là en temps que client et le client et roi. Je posais mon dos contre l’un des murs de pierre, calant mes bras de chaque côté, sortant de l’eau. Le torse un peu bombé, je laissais mes jambes flotté un peu. Je penchais la tête, laissant échapper un soupire. Je m’endormais presque dans ce bain géant. La chaleur envahissait ma peau, dilatant mes pores, l’eau commençait à ruisseler sur mon visage. Rien de tel pour se détendre. Comme pour laisser profiter un peu Hachibi, je laissais deux tentacules sortirent de chaque côté de mon corps, sortant par le bas de mon dos. Libre dans l’eau, ces drôles d’excroissance d’environ trois ou quatre mètres se plongèrent dans l’eau, indécelable. Mon esprit était tout aussi détendu que mon corps. Je pouvais me laisser un peu aller dans cet endroit, mes yeux se fermèrent un peu derrière mes lunettes. J’étais pour l’instant imperturbable, tendu et assez alcoolisé pour ne pas me rendre compte de tout ce qui se tramait autour de moi.
Sujet: Re: Une soirée mémorable ... ou immémorable [PV Kitaki, Meï (-16)] Mer 31 Oct - 19:19
L'organisme est à l'image d'une machine complexe : vaste et surprenant. Mais aussi ingénieuse soit sa conception, il ne suffit que d'un rien pour perturber l'ensemble du corps humain, et réduire drastiquement ses capacités physiques et intellectuelles. Paradoxalement, si les Hommes -contrairement aux animaux- sont dotés de raison, il est rare qu'ils fassent preuve de bon sens quant il s'agit de se préserver. La popularisation de l'alcool dans la plupart les sociétés en est un exemple plutôt probant.
Il est de coutume de boire un verre pour célébrer quelque événement heureux. Dans le cas de Meï et Kitaki, c'était pour donner une certaine valeur symbolique à leur rencontre. Ce qui ne fut clairement pas la décision la plus sage qu'elles eurent prise au cours de leur vie. Pour sa part, Kitaki n'avais jamais goûté d'alcool auparavant. Réaliser son baptême du feu avec une boisson aussi raide que le saké donna tout son sens à l'expression « baptême du feu », le corps de Kitaki était baptisé et brûlait désormais tel une fournaise étouffante. En vérité, Kitaki n'avait pas vraiment aimé sa première coupe de saké mais s'était forcée à en boire un peu plus à la fois pour ne pas manquer de respect à Meï, sa supérieure directe. Mais aussi pour éviter à cette dernière de se taper des bouteilles entières d'alcool seule. Kitaki ne connaissait pas suffisamment la Mizukage pour en être certaine, mais le fait qu'elle soit venue chercher un peu de tranquillité ici tout en imbibant son esprit d'alcool laissait penser que la chef de Kiri voulait noyer quelques soucis intimes. De ceux que l'on ne saurait confier à autrui, et que l'on se force à garder en soi, jusqu'à ce que vienne cette heure moribonde où la tristesse et le regret viennent nous happer, et nous amène à ne désirer qu'une seule chose : Oublier tout cela.
Ainsi, Kitaki avait choisi de tenir compagnie à sa Mizukage, espérant lui remonter le moral. Bien qu'après quelques verres, cette intention initiale sembla perdu au coeur d'un brouillard confus ayant envahi sa lucidité. Kitaki n'avait plus grand chose de l'âme charitable qui souhaitait soutenir une consoeur en proie à la peine. La genin focalisait désormais toute son attention sur ses pas maladroits, tâchant de ne pas perdre l'équilibre et se retrouver face contre terre. Mais loin de s'en incommoder, Kitaki trouvait cela étrangement amusant. Elle avançait avec Meï, une main sur son épaule, avec un sourire un brin simplet dessiné sur le visage.
- Vous Z'avez pÔ été raiZOnnable Mijou... Milou... MiZOUkagué Zamah... mainteuhnant on n'est COMPLÈTEMENT BOURRÉEUHS ! Hi-hi-hi !
S'écria Kitaki en balançant ses bras en l'air, comme s'il s'agissait là d'une grande victoire. Elle tituba sous cet afflux de vigueur et faillit chuter, mais reprit ses appuis après trois pas précipités et lourdauds. Elle se tourna vers Meï, avec un sourire toujours aussi léger, et la désigna d'un index tremblant.
- En tout cAs on a l'droit ô rePOs du bélier aux soulces, et z'est vous qui payez... hips !
Après quelques temps passer à errer dans le village, car les deux femmes peinaient à trouver le chemin des sources chaudes dans leur état. Elles finirent par arriver aux portes du chaleureux établissement. Elles y entrèrent sans grande discrétion. Kitaki salua d'un exubérant geste de main la tenancière qui écarquilla les yeux en reconnaissant la Mizukage à ses cotés, qui d'ailleurs, ne passait clairement plus inaperçue avec la nonchalance que lui avait conféré sa précédente consommation d'alcool.
Les deux kunoichis ne s'attardèrent pas dans le hall d'entrée et se dirigèrent rapidement vers les bains. La tenancière voulut les avertir de la présence d'un homme qui refusait de quitter le bassin des filles, car compte tenu de leur état, cela risquait de dégénérer. Mais les « joyeuses » clientes furent trop pressées et trop absorbées par la béatitude de leur ivresse pour l'écouter, la tenancière abandonna donc en secouant la tête d'un air désapprobateur. Considérant qu'elle ne pouvait pas imposer sa volonté à la Mizukage.
Kitaki ne perdit pas de temps à se déshabiller et à détacher ses cheveux dans les vestiaires qui précédaient les sources chaudes. Elle ressentait tout comme Meï une chaleur bouillonnante en elle qui rendait le port de ses vêtements insupportable. À un moment, Kitaki s'immobilisa en contemplant avec un air étrangement concentré le corps de Meï qui, tout comme elle, s'était dénudée en un clin d'oeil. Le cerveau de la genin parvint avec quelques efforts à percevoir que la situation était cocasse, et si sa perception des choses n'était pas altérée par l'alcool, Kitaki se serait probablement enfuie, craignant d'outrager la Mizukage en posant le regard sur elle. Elle eut tout de même un geste préventif, elle attrapa une grande serviette et l'écrasa contre la poitrine rebondie de Meï en fronçant les sourcils.
- Mijoukagué Zamah... zé pas fairplay d'exhober vot' corps comme za. Cha'm pertubeuh ! Et zai pas l'droit d'relooker mes zainés... enfin ch'crois...
Sur ces mots, et sans vraiment s'assurer que Meï allait cacher ses attributs, Kitaki se retourna, et fit glisser la porte coulissante qui la séparait des sources vertueuses. Elle s'y jeta avec l'enthousiasme d'une gamine et remonta rapidement la tête hors de l'eau.
- N'est trooo000oop bien !
S'écria Kitaki en avançant doucement dans le bassin, se délectant de la douce chaleur qui lui flattait tout le corps. Son état d'ébriété lui donnait déjà une vision floue des choses, mais avec les volutes de vapeur qui roulaient à la surface de l'eau, la genin peinait à discerner quoi que ce soit. Si bien qu'elle passa devant le seul protagoniste masculin présent : Bee, sans même le remarquer.
- Z'adore les soulces chaudes !
Kitaki fit volte-face et passa de nouveau devant Bee sans lui accorder la moindre attention, frôlant juste du pied l'un des tentacules sur l'un de ses pas, et revint auprès de Meï qu'elle attrapa par la main.
- On va z'installer, Mizoukagué-Zamah ?!
Demanda t-elle avec un grand sourire béat. Ne se doutant toujours pas que dans ces eaux... se tapissaient La Bête ! ... Enfin... surtout un homme aux hormones actives qui était soumis à quatre éléments susceptibles de lui faire perdre la tête : Deux nymphettes dénudées, un alcool étiolant son esprit, une eau ruisselante, et une chaleur torride...
Dernière édition par Kitaki Nakahara le Mer 12 Déc - 13:15, édité 5 fois
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Sujet: Re: Une soirée mémorable ... ou immémorable [PV Kitaki, Meï (-16)] Mer 31 Oct - 21:45
L'alcool … Une boisson si forte et pourtant si délicieuse. Elle vous permet en toute légalité de vous évader, d'oublier des moments difficiles ou des instants que l'on aimerait oublié … Ce qui est en ce moment même mon cas. J'avais simplement envie de ne plus penser à mes vieux souvenirs, qui ne sont pas réellement plaisant … J'étais emplie de tristesse, voilà en général pourquoi je bois. Ce n'est pas vraiment un plaisir, mais plutôt une nécessité. Pourtant, malgré mon état d'esprit, j'étais d'humeur joyeuse, en apparence bien évidemment. Je riais bêtement, sans savoir pourquoi. Il existe plusieurs sortes d'effets lorsqu'on est alcoolisé qui varient selon les individus. Tout d'abord l'alcool qui rend méchant : elle vous met à bout de nerf, vous vous énervé pour tout et n'importe quoi et vous taper dans la première chose ou personne qui passe. Elle s'adresse à des personnes qui ont donc l'alcool mauvais. Heureusement ce n'est pas mon cas ! Ensuite, il y a les personnes qui lorsqu'ils boivent sont de vrais fontaines, un vrai torrent de larmes. Dans cet état là, ces individus revivent les instants les plus difficiles de leur vie ou empire ce qu'ils vivent en ce moment même, pensant être « l'être le plus malheureux ou le plus malchanceux du monde ». Ils sont à fleur de peau, autant vous dire qu'il ne vaut mieux pas les enfoncer pour risque de suicide instantané. Là encore, je ne suis pas ce genre de personne lorsque je bois, mais ça peut arriver à n'importe qui. Puis il y ceux qui se révèlent être de vrai combattant. Vous connaissez la technique de « l'homme ivre » ? Et bien voilà, c'est ce de quoi je veux vous parler. Ne vous méprenez pas, ces personnes ne sont pas des amateurs, ils savent bel et bien se battre en étant bourrés et peuvent parfois être meilleurs que lorsqu'ils sont sobres. Je ne sais pas vraiment si lors d'un combat en étant ivre je pourrais me battre aussi bien … Mais bon, pourquoi pas, je peux l'imaginer. Enfin, il y a ceux qui ont l'alcool joyeux. En buvant, ils ont l'impression d'avoir la belle vie, que tout va bien pour eux et se révèle parfois être de véritable clown. Ou à l'inverse, ils rigolent pour n'importe quoi. Pas besoin de blague, un seul mot suffit pour les faire mourir de rire et les envoyer au septième ciel. Finalement, c'est peut être ridicule de voir ce genre de personne, mais c'est mieux de rire que d'en pleurer me direz vous ! Ainsi, voyez-vous, je pense être ce genre de personne. Je rigole pour un rien, à m'en tordre le ventre. Plutôt sympathique n'est ce pas ? Mais imaginez bien la situation … Un chef de haut rang dans cet état là, c'est hilarant, non ? Pour moi, c'est la honte bien entendue ! Mais bon, autant se faire plaisir et rire de bon cœur. Cependant, ce n'est pas le seul effet du saké chez moi. En effet, dans ces moments là, je me révèle être une véritable croqueuse d'homme. Par croqueuse d'homme, je veux dire ici que je deviens un Dom Juan au féminin, draguant tout ceux qui me passe sous la main, enfin du sexe opposé bien sûr. Je suis une véritable adepte de l'homme, le vrai. Bien que je ne souhaite pas de relation durable, oh non ! Ne m'en parler surtout pas. Ainsi, je suis une véritable professionnelle dans ces moments là et je sais user de mes atouts croyez moi.
Heureusement pour Kitaki, j'avais encore un minimum de dignité et je n'allais pas m'amuser à la draguer. Voyons ! Je ne suis pas comme ça, vous imaginez vous une femme de mon rang draguer une de ces kunoichis ? Cela sera honteux, je n'ose même pas imaginer comment ma popularité aurait soudainement plongé, ainsi que la confiance que les villageois ont placé en moi. Et heureusement aussi pour elle que nous n'avions pas croisé le moindre mâle dans les rues, au risque de me perdre alors que je serais entrain de jouer la femme fatale. Je restais cependant très calme et plutôt silencieuse durant notre promenade vers les sources chaudes. J'écoutais la jeune genin sortir toutes sortes de mots, les uns plus incompréhensible que les autres, mais ça me faisait rire et on pouvait sûrement m'entendre à des kilomètres ! Mais peut importe, je m'amusais pour l'instant et je ne pensais plus à rien. J'avais tout de même beau être ivre et rire naïvement, j'avais encore l'esprit bien placé, enfin, je crois …
Nous arrivions enfin aux sources de Kiri tant bien que mal, même si cela fut difficile. Bien sûr, au lieu que la promenade ne dure que 5 min, ce qui est normalement le temps moyen pour y parvenir, nous avons mis environ 30 min pour y arriver. Mais bon, on y était arrivé, c'était le principal. Au premier abord, l'endroit me sembla désert. La grosse femme de l’accueil me regarda d'un air désespérer. Malgré mon état alcoolisé, je voyais bien ce que son regard voulais dire. Mais je m'en fichais. Je ne pris pas le temps d'attendre plus et je tira Kitaki vers les vestiaire pour les femmes. Ne croyez surtout pas que j'allais bêtement me tromper et aller chez celui des hommes ! Je ne suis pas si vicieuse.
« Allons-y Kitaki, les sources sont à nous ! »
Sans aucune gêne, je retira mes vêtements en un instant, me retrouvant totalement nue. Je n'étais pas vraiment pudique en temps normal. J'aime plaire et je sais que j'ai les atouts pour cela. Je suis une femme, une vraie et je pense être une belle femme oui. Après, cela dépend aussi des goûts de chacun, mais ma forte poitrine en fait baver plus d'un. Je senti un certain mal aise chez Kitaki. Elle ne s'attendait sûrement pas à ce que je sois si directe, mais je pense que finalement elle s'est sentie plus en confiance ainsi. Une petite serviette blanche dans les mains, j'avançais le corps nue vers les sources. La vapeur recouvrait le lieu entier, ce qui était loin d'être désagréable ! J'aime la vapeur, c'est mon élément et j'aime l'ambiance qu'elle donne. Un endroit chaud, paisible, un véritable lieu de plaisir. Avant de pénétré dans l'eau brûlante, je jeta ma serviette un peu plus loin, faisant entrer un pied après l'autre. Oui, j'étais encore capable de faire cela correctement ! Peu à peu, je laissa mon corps glisser dans ce liquide chaud, laissant échappé un petit soupire de plaisir. J'adore cet endroit et les sensations qu'il procure. C'était vraiment apaisant. Je laissa mon corps tout entier, la tête y comprise plonger sous l'eau. Un instant pendant lequel je me vida de toutes pensées. Lorsque je ressortie ma tête hors de l'eau, mes long cheveux couleur feu recouvrait parfaitement mon corps, respectant mes formes voluptueuses. Quelques mèches encadré mon visage et venait tombé sur ma poitrine nue. Certaines glisser entre mes seins alors que dans mon dos, les mèches se collaient sur mes fesses rebondies que l'on pouvait apercevoir légèrement hors de l'eau. Telle une sirène, mes yeux mis en valeur par la lumière de la lune sur l'eau bouillante, j'avançais près du bord. Kitaki m'avait pris la main pour que l'on puisse s'installer.
Soudainement, j'aperçue un regard noir à travers la vapeur, ou plutôt des lunettes noires. Je ne m'étais pas tout de suite rendue compte qu'il y avait quelqu'un d'autre que nous dans les sources. Je compris tout de suite qu'il ne s'agissait pas d'une femme mais bien d'un homme. En effet, le ninja était posé sur le rebord, l'eau perlant sur son torse musclé et à la peau mate. Il était très bien foutu ce shinobi-là, ayant en plus de cela quelques tatouages par-ci et par-là. Le bel homme aux lunettes étranges avait des cheveux blonds coiffé en arrière ainsi qu'une petite barbe entourant sa bouche. Ce n'était pas le genre d'homme que l'on voyait souvent à Kiri, ainsi cela me rendant encore plus curieuse ! Cependant, son visage ne m'était pas inconnue. Je fis un clin d’œil à Kitaki avant de me rapproché de plus prêt de cet homme, me cognant à d'étranges tentacules au fond de l'eau, mais je n'étais pas farouche, je voulais en savoir plus. Je n'étais plus qu'à moins d'un mètre face à lui. Un sourire coquin sur le visage, je le regardais d'un air malicieux.
« Tu n'es pas un homme de Kiri toi, n'est ce pas ? La peau si mate et des cheveux si blonds … Tu me semble être un shinobi de Kumo, je me trompe ? »
En effet, ces traits physiques étaient généralement d'origines du pays de la foudre, d'ailleurs cet homme me faisait étrangement penser à quelqu'un que j'avais rencontrer il n'y a pas si longtemps que cela … Aa, le Raikage. Je savais que Aa avait un frère, bien que cela ne soit pas un frère lié par les liens du sang, c'était une autre particularité de Kumo. De plus, je savais que ce frère était un Jinchuuriki, l'hôte de Hachibi, ce qui aurait expliqué ces étranges tentacules plus tôt … J'étais étonné de moi-même, même ivre j'arrivais encore à réfléchir.
« Tu dois être le frère de Aa, Bee, c'est bien ça ? »
Je jeta ensuite un œil à Kitaki, lorsque je me rendis compte qu'elle aussi était nue et que je n'avais rien remarquer auparavant. Elle était encore une jeune fille en pleine croissance, je comprenais mieux pourquoi elle avait été gênée par ma poitrine très imposante. Tout en rigolant, je lui donna un coup de coude en me rapprochant de son oreille comme pour lui parler discrètement bien que le son de ma voix ne suivait pas du tout.
« Tu aimerais avoir la même que moi, c'est ça ? T'inquiète pas un jour tu la verras gonfler, BOOM ! »
Lui-dis je d'un tout taquin en m'esclaffant de rire par la suite. En y repensant, j'étais vraiment ridicule à ce moment là. En fait, j'étais tout simplement ridicule en étant ivre …
Dernière édition par Meï Terumi le Sam 3 Nov - 1:20, édité 1 fois
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Sujet: Re: Une soirée mémorable ... ou immémorable [PV Kitaki, Meï (-16)] Ven 2 Nov - 2:04
Rien n'est réel, tout est permis !
Les sources chaudes, c’était vraiment le pied. Un endroit parfaitement clos, entouré de vapeur, uniquement à la disposition de la volupté et des plaisirs du corps. L’eau chaude m’avait complètement vidé de mon énergie et l’alcool n’était pas en reste là dedans. J’allais mettre un certain temps avant de dessouler et reprendre conscience de tout ce qui se passait autour de moi. Mes muscles fatigués ne pouvaient espérer une meilleure fin de journée alors que ma peau transpirait de toutes ses toxines dans ce lieu idyllique. Bizarrement, autant la mission de l’alliance avait été éprouvante, autant je ne regrettais pas le moindre du monde de me retrouver dans ce situation à l’heure actuelle. Mes yeux complètement fermé, j’avais quelque peu cédé à l’appel de Morphée. La bouche certainement entre-ouverte, la tête toujours un peu penché en arrière, si quelqu’un serait entré à ce moment là, personne n’aurait pu dire que j’étais en train de dormir à ce moment là. Pioncer tel un loir dans une sorte de bain géant, que demande le peuple ? C’est exactement ce genre d’expérience que j’étais venu chercher ici et que je n’hésiterai pas à chercher ailleurs également. Kiri n’était qu’une première étape. L’Akatsuki n’avait pas fait parler d’elle depuis un peu moment maintenant. J’étais donc en sécurité pour l’instant, profitant de chaque moment de liberté. En entrant dans ces sources, j’avais abandonné tout mes vêtements, cependant j’avais simplement conservé mon bandeau de Kumo, comme par oubli de ma part. Je ne tardais pas à l’enlever puis le déposé à mes côtés, sur le bord du bassin. Je pris un peu d’eau chaude pour me la verser sur le visage, qui vint également ruisseler sur mes cheveux d’un blond platine. Je ne pouvais pas demander mieux. Mon corps n’était plus qu’un tas de muscles sans vie, l’esprit complètement à l’Ouest. Je me laissais totalement sans défense, sans aucune réaction dans ces sources chaudes.
Les secondes, les minutes, peut être même les heures passèrent sans que je puisse réellement m’en rendre compte. J’étais bien trop amoché pour me rendre compte de tout ce qui se passait autour de moi. Détendu, j’allais peut être passé la nuit ici, complètement nu dans ces sources bienfaisante. Après tout, ce n’était marqué nulle part qu’on ne pouvait domicilier ici pour au moins une nuit et je n’étais également pas en état de prendre compte d’un tel avertissement. Ma tête se faisait de plus en plus lourde, tombant de temps en temps en avant, puis en arrière, arrêtant sa course à quelques centimètres de l’eau ou du bord du bassin. Un tremblement de terre aurait pu s’abattre que je n’aurai rien capté. Puis, alors que je n’étais plus qu’une pierre de plus dans le décor, je sentis quelques remous dans l’eau, comme si quelqu’un venait de s’y introduire également. Ce qui était certainement deux personnes parlant résonnait comme un murmure dans ma tête. C’était comme lorsqu’on est plongé dans un rêve, qu’on arrive à entendre plus ou moins ce qui se passe à l’extérieur, sans pour autant discerner le vrai du faux, sans pour autant se réveiller. Je sentis quelques pieds frôler, voir carrément marché sur l’un des tentacules posés au fond de l’eau. Le bruit, les voix s’intensifiaient, elles étaient certainement proches de moi. Mais alors qu’on m’adressait certainement la parole sans que je m’en rende vraiment compte, mon corps glissa dans l’eau, lentement m’emmenant vers le fond. Lorsque ma tête s’immergea, de surprise, je sorti immédiatement la tête de l’eau, me secouant la tête. Lorsque j’ouvrai les deux yeux avec du mal, je vis deux superbes créatures devant mes yeux. La première à ma gauche était, semble-t-il, de taille moyenne, le teint légèrement mat, caractéristique du pays de la foudre, des cheveux brun lui encadrant le visage et des yeux ambrés qui semblait être passé à la moulinette, certainement aussi alcoolisé. Je ne pouvais m’empêcher de penser qu’elle était mignonne et pourtant le fait qu’elle soit complètement nue ne me perturba pas plus que ça. Son jeune corps était immergé dans l’eau, je ne pouvais voir que le haut de ses épaules. Premier réflexe, je m’adressais à elle tout naturellement, ayant comme l’impression de la connaître :
« Yo cousine, qu’est ce que … tu fous à Kiri ? … Et surtout dans mon bain ?»
Puis, je jetais un œil sur celle qui m’avait certainement parlé sans que je lui prête la moindre once d’attention. Et là, c’est le drame. Une rouquine avec une longue chevelure glissant le long de son corps, lui couvrant la poitrine. Des yeux d’un bleu océan, la pupille aussi dilaté que l’autre, certainement avaient-elles festoyées ensemble. Cette jeune femme était plus âgée que la première, elle devait certainement avoir quelques années de moins que moi, mais la distance n’était surement pas aussi grande qu’elle voulait le laisser croire par son incroyable beauté et son physique hors norme. Car oui, je la trouvais d’une beauté indescriptible. Mon regard s’attarda sur son corps sans qu’elle ne puisse distinguer quoi que ce soit derrière ces petites lunettes noires. Je passais en revu son fin visage, cette mèche lui cachant l’un de ses yeux, ses lèvres pulpeuse et son sourire coquin qu’elle eu lorsqu’elle taquina ce qui semblait être son amie ou sa disciple. Enfin, je glissais rapidement sur sa poitrine protubérante, comme j’en avais rarement vue. Était-ce la Mizukage dont j’avais entendu parler un peu plus tôt ? La rencontrer dans ce genre de situation n’était pas banale si c’était bien elle. J’avais un peu de mal à distinguer toutes les formes sous l’effet de l’alcool. Peut-être étais-je simplement dans une sorte de rêve éveillé ? Mes deux tentacules, sans que je ne m’en rende compte, avaient fait le tour de la jambe de chacune de mes nouvelles compagnes et au moment où mes esprits se ressaisissement, ces dernières glissèrent légèrement sur leur chevilles, un peu comme pour signaler leur présence.
« C’est un rêve, hein ? Rien de tout ceci n’est … »
Je pris comme une grande inspiration. Avalant au passage un peu de brume me brulant la gorge, qui me fit presque tousser. Je penchais ma tête sur le côté, comme pour réfléchir à la fin de ma phrase sans pouvoir la terminé. Après tout, si tout ceci n’était qu’un rêve, je n’avais nullement besoin de trouver mes mots et d’essayé de paraitre cool en rappant. J’étais bien trop inconscient pour vraiment prendre en compte tout ces éléments. Ces deux filles dénudées dans la chaleur extrême des cela ne pouvait être qu’une illusion pensais-je, une dérive de mon esprit qui s’égaré dans la perversité la plus totale. En temps normale, ce genre de fille aurait fuit à l’idée d’être nez à nez avec un homme dans les sources, étranger à leur village et armé de tentacules. Après tout, si rien n’est réel, tout est permis.
Sujet: Re: Une soirée mémorable ... ou immémorable [PV Kitaki, Meï (-16)] Ven 2 Nov - 18:03
La découverte d'un homme dans les sources ne sembla pas perturber outre mesure les deux kunoichis. L'alcool avait eu raison de leur lucidité il y a un bon moment déjà, si bien que se retrouver nues devant un individu masculin ne leur semblait absolument pas outrageant. En vérité, ce nouvel intervenant leur apparaissait plus comme une distraction supplémentaire qu'un véritable problème. Cela dit, Kitaki restait comme figée face à cet individu. Sa stature imposante et son teint mate lui rappelait quelque chose, en particulier ces lunettes de soleil... d'autant plus ici où elles étaient tout à fait inappropriées à leur environnement. Si son cerveau n'avait pas été aussi joyeusement arrosé la veille, elle aurait peut-être pu se souvenir instantanément de Killer Bee, l'un des ninjas les plus respectés de Kumo... qui était craint par ses parents, il y a bien des années de cela. Toutefois, Kitaki parvint tout de même à poser un nom sur ce mystérieux baigneur, un nom aussi inattendu qu'absurde.
- Yo, frérot ! Zuis de Kiri depuis touzours... mais toi... t'fais quoi dans d'l'eau chaude ? Tu vas fondre, Chocolate Dandyyyyy !
Chocolate Dandy... une mascotte relativement connu au Pays de l'Eau pour sa tendance à apparaître sur tous les emballages de produits à base de chocolat. Il s'agissait d'un gaillard sacrément musclé qui, un peu à l'image de Bee, se reconnaissait à son accoutrement et ses répliques inspirant la jeunesse et consternant les adultes. Kitaki s'imaginait donc avoir affaire à un homme en chocolat branché au milieu des sources, l'esprit humain peut vraiment être fantaisiste quand il est intoxiqué. Chose plus inquiétante, cette vision donnait faim à la genin... qui adorait le chocolat !
De ce fait, elle approcha Bee en même temps que Meï. Estimant que rien de mal ne pouvait venir d'un bonhomme chocolaté. Elle n'écouta que très vaguement la Mizukage s'adressant à leur interlocuteur, elle était partagée entre la contemplation de la belle femme et de l'homme viril en chocolat, se demandant lequel pouvait être le plus délicieux.
On ne lui laissa pas approfondir la question, car Meï revint brusquement sur un précédent sujet tandis que son regard de jade embrumé se tournait vers la genin. La Mizukage lui décocha un petit coup de coude en parlant d'une voix forte à son oreille qui raisonna dans la tête de Kitaki en lui donnant l'impression de tambouriner son cerveau à fleur de peau. La genin se prit aussitôt la tête en manquant de peu de vaciller... mais elle sentit comme une pression qui maintint sa jambe droite, pression qu'elle eut béni sur l'instant.
- Pas zi fort Meï-Zamaaaa ! Ze suis pas saoule... euh... sourd'j'veux dire. Sont bin foutus les antidérapants d'la piscine quand même... 'ttends... on est pas dans z'une piscine...
Kitaki baissa la tête et plissa légèrement les yeux, elle entrevit une chose longiforme qui restait cramponnée à sa jambe, la chatouillant légèrement au niveau de sa cheville. Le contact entre le tentacule et sa peau était chaud et doux, bien qu'il donnait l'impression d'être un peu visqueux.
Elle entendit ensuite Bee posait tout haut une question qu'il destinait surtout à lui même, Kitaki y répondit pourtant d'une voix enthousiaste.
- Ouais on croit rêver ! Mizoukagué-Zama me traite de plate alors que zuis bien ! … Mais c'est vrai que zerai meilleure dans quéques années !
Si Kitaki avait encore eu un semblant de bon sens dans les vestiaires quant aux bonnes moeurs qu'elle devait préserver en compagnie de la chef de Kiri, elles semblèrent s'être mises de coté dès l'instant où s'était ajoutée la chaleur étourdissante de sources. La genin porta alors une main sous le sein droit de Meï, le soupesant délicatement avec un air concentré assez ironique compte tenu de son geste profondément pervers... bien que dans sa tête, elle ne faisait que des mesures.
- Z'est vrai qu'ils sont beaux...
Euis elle caressa doucement la poitrine de ses deux mains avec un petit sourire nostalgique sur le visage. Pendant l'espace d'un instant, inconsciemment, Kitaki avait songé à sa mère. Avant de se perdre à nouveau dans la confusion.
-... Puis doux. Mais les miens zont tout pareils même z'ils sont moins gros !
Elle sentit ensuite une pression légèrement plus prononcée sur sa cheville, la genin voulut alors baisser la tête pour voir ce que faisait le tentacule... sans tenir compte de la présence de Meï. Elle plongea donc la tête la première dans sa poitrine voluptueuse. Le pire, c'est qu'elle ne comprenait pas pourquoi elle ne voyait plus rien et qu'elle ressentait cette délectable chaleur envahir son visage.
Dernière édition par Kitaki Nakahara le Mer 12 Déc - 13:15, édité 3 fois
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Sujet: Re: Une soirée mémorable ... ou immémorable [PV Kitaki, Meï (-16)] Sam 3 Nov - 0:49
Peu à peu, l'alcool me monter à la tête, avec un soupçon énorme de chaleur et de vapeur, cela ne faisait qu'empirer les choses... Mon état était de plus en plus aggravé. Je n'ose même pas imaginer à quoi je devais ressembler à ce moment-là, tellement j'en avais honte rien qu'en y pensant ... Je me souviens que mes joues me chauffaient le visage et que les gouttes perlaient sur ma douce peau blanche et le long de mes courbes généreuses. Face à cet étranger, je me tenais droite une main sur la hanche et un sourire coquin sur le visage. Mes joues étaient certainement rougies sous l'effet de l'alcool et de la chaleur tandis que mes yeux brillaient à travers la nuit grâce aux reflets de la pleine lune sur l'eau. Alors que j'étais entrain de m'adresser à ce Kumojin, lui semblait totalement ailleurs, certainement à cause des effets de l'alcool pour lui aussi. Il ne prit même pas la peine de répondre à mes questions. Peut être dormait t-il ? Pourtant il avait répondu quelques instants après, mais totalement à côté de la plaque. Je le regardais droit dans les yeux, du moins, j'essayais. J'avais du mal à discerner son regard derrière ses étranges petites lunettes noirs qu'il portait même durant la nuit. Finalement, il se laissa glisser dans l'eau comme s'il s'endormait, parlant haut et fort, croyant que ce qu'il voyait n'était qu'un rêve. Moi, un rêve ? C'était plutôt flatteur je l'avoue. J'apprécie les hommes qui font des compliments et surtout j'aime être complimenter. Un petit sourire se dessina à nouveau sur mon visage, contente du compliment qu'il m'avait fait inconsciemment. Cependant, il ne m'avait toujours pas répondu. J'étais très curieuse et je voulais absolument savoir qui il était, même si je m'en doutais un peu. Ma tête tournait de plus en plus, je perdais la raison et je n'arrivais plus à réfléchir correctement. Je sentais que je n'allais plus me maîtriser, ne plus être maître de mes mouvements et de mes paroles, mais j'étais si bien au fond de moi que je n’arrêtais pas de sourire. Alors pourquoi résister ? Je préférais me laisser aller, faire ce qu'il me plaît, du moins ce qui me plaisait à ce moment là et à mon second moi totalement inconsciente et extravertie.
Puis, je me tourna vers la jeune Kitaki qui semblait être fascinée par ma poitrine généreuse, entre laquelle avait glisser quelques unes de mes mèches de cheveux. Quelques gouttes étaient parsemer sur celles-ci, glissant de ma crinière de feu sur mes seins, puis mon ventre avant de terminer leur course un peu plus bas … La jeune genin me complimenta alors que je venais de la taquiner sur ces attributs. J'étais contente de recevoir à nouveau un compliment, mais sous l'effet du saké, je n'avais plus conscience de rien, ni de ce qu'elle pouvait dire ou faire et ni de ce que moi je pouvais dire ou faire aussi. Soudainement, elle posa une de ses mains sur ma poitrine ce qui me fit sursauté sur le coup, car même sous l'effet de l'alcool, je ne m'attendais pas à cela. Étrangement, je me laissais faire, cela ne me dérangeais pas tellement, au contraire, je trouvais cela plaisant. Puis, elle posa sa deuxième main sur l'autre poitrine avant de me caresser tout doucement. Une vague de frisson m'envahit, je me laissais prendre au jeu, sans me rendre compte de ce qui se passais réellement. Je ferma les yeux, appréciant ses douces petites caresses sur ma belle poitrine. Mes tétons commençaient à se durcir sous les pelotages alors que frémissais. Tout d'un coup, je senti quelque chose m'entourait la cheville. Quelque chose de chaud et mou, sûrement une tentacule que j'avais aperçut précédemment. Allez savoir pourquoi, je n'avais pas du tout prêter attention à ces étranges choses, qui pourtant pourrait en effrayer plus d'un ! Mais j'étais tout simplement trop sonnée pour y songer. La jeune kunoichi continuait de me caresser les seins lorsqu'elle descendit rapidement la tête pour atterrir entre mes nichons. La situation me fit rire et me déstabilisa au point de me faire glisser en avant. Dans ma chute, j'embarquais Kitaki avec moi, que j'avais eu le temps d'attraper par le poignet. Je glissa en arrière pour tomber sur les fesses malencontreusement sur le beau musclé à qui j'avais tourner le dos auparavant. Le pauvre ne s'attendait sûrement pas à voir débouler deux femmes sur lui si brutalement. Alors que mes fesses étaient à présent collés à lui sur quelque chose de chaud, mon dos s'écrasa aussi contre son torse musclé et mouillé par la vapeur chaude. Kitaki quant à elle, je l'avait emporté dans ma chute et elle se retrouvait à présent de nouveau le visage entre mes seins. Son corps était totalement plaquer contre le mien, me donnant ainsi une jolie vue sur le bas de ses reins et sur ses petites fesses rebondies. La vue n'était pas déplaisante et la situation qui en temps normal aurait parut embarrassante, ne me perturba pas le moins du monde. J'étais prise en sandwich entre un bel homme mystérieux au corps fabuleusement sculpté et une jeune fille aux formes grandissantes. Une drôle de situation, n'est ce pas ?
Moi dans tout ça, je n'osais plus bouger ou je n'en étais peut être même plus capable, coincée entre les deux ninjas. Finalement, je me laissais faire, relâchant tous mes muscles pour me laisser glisser sur le beau blond avec Kitaki allongée sur moi. Quelle honte pour une Kage, quelle honte je vous dis … Mais j'ai une bonne raison, j'étais tout simplement inconsciente croyez-moi !
Sujet: Re: Une soirée mémorable ... ou immémorable [PV Kitaki, Meï (-16)] Mar 13 Nov - 0:41
Laisse pas trainer ton fils !
La chaleur s’intensifier dans ces sources où tout pouvait arriver ? Tout, oui, vraiment tout. Avais-je vraiment conscience de tout ce qui se passait autour de moi et de ces deux Kunoichi de Kiri qui s’était joint à mon petit bain nocturne. Peu à peu, j’essayais d’ouvrir les yeux derrières ces deux vitres teintés qui s’étaient un peu humidifiées avec toute cette vapeur. Ce n’était vraiment pas une chose évidente dans mon état, même si j’avais l’habitude de boire et de me retrouver en état d’ivresse sur la voix publique. Kumo n’était plus à une de mes frasques en publiques dans le village. Si je n’étais pas respecté et assimilé comme frère du Raikage, je serai probablement interdit de tout les établissements distributeurs de boissons alcoolisés. Tel un pilote perdant mettre de son véhicule, je perdais progressivement la conscience de mon environnement et des sensations liés à ce corps endolorit par la fatigue et les différentes consommations que j’avais pris un peu plus tôt. Le fait également de ne pas être dans une ambiance connue pouvait jouer. Le seul à ne pas perdre le Nord, Hachibi, qui lui ne pouvait qu’être spectateur du massacre, avait préféré arrêter de râler et tenter de me dissuader de faire ce genre de conneries depuis bien longtemps. J’étais seul maitre à bord de ma destiné. Du moins, ayant une maitrise quelque peux hasardeuse et approximative de ce tas de muscles et de chairs. Affaler à moitié dans la source, me tenant au bord, bien n’ayant que le haut du buste dépassant du niveau de l’eau, ma tête quelque peu penché en avant, on aurait pu me faire n’importe quoi sans que je puisse m’en rendre vraiment compte.
Les deux spécimens du sexe opposés semblaient elles aussi dans un piteux état, bien qu’elles ne soient pas trompées de côté, contrairement à moi. La plus coquine des deux semblaient être la plus grande, à la crinière de feu cachant en partit une poitrine généreuse ne me laissant pas indifférent, loin de là. L’un de mes péchés était certainement ce genre de femmes aux courbes absolument fantastique, en pleine fleur de l’âge, certainement un peu jeune que moi, sans avoir pour autant un corps de jeunette. L’autre n’était également pas en reste. Ses yeux ambrés, la peau légèrement tannée me rappelant un peu l’exotisme de Kumo semblait m’avoir donné une réponse négative concernant ses origines lorsque je l’avais interpellée. Était-elle trop sonnée pour se rappeler quoi que ce soit ? Après tout, cela me passait pour l’instant au dessus de la tête. J’étais loin de penser à ce genre de choses. Alors que les deux créatures m’avaient un peu délaissés, se comparant l’une à l’autre la poitrine, je fermais une fois de plus les yeux …
Soudainement, je sentis quelque chose ou plutôt quelqu’un s’étalé de tout son long sur moi, cognant sur mon torse, sans pour autant aller jusqu’à me déstabiliser. Lorsque j’ouvris les yeux de nouveaux, toutes deux étaient tombées, la rouquine sur moi, les fesses collées sur moi, l’autre demoiselle complètement affalée sur la première. Était-ce de la faute de mes tentacules qui s’étaient légèrement agrippé à leurs chevilles. Premièrement surpris, je me demandais ce qui pouvait bien leur arriver pour faire autant de raffut et être si peu respectueuse de la tranquillité d’autrui, puis je fus vite attentif sur un autre détail. La demoiselle aux formes avantageuses avait malencontreusement placé son joli derrière à un endroit stratégique de mon anatomie. Je ne pouvais pour l’instant comprendre ce qu’elle était en train de faire, mais c’était pour la première fois de ma vie, la plus rapide approche que je n’avais jamais eu. L’avait-elle voulu ? Je n’en savais rien, mais une chose était clair : il ne valait mieux pas laisser trainer ce genre de chose à cette endroit. Je pouvais sentir la forme rebondit de ses fesses et le bas de son dos était tout aussi intéressant, légèrement cambré. Son dos contre mon torse, sa peau blanche contre ma peau mate, la douceur du contact entre nos deux corps ne pouvait qu’intensifier l’impression de chaleur qui dominait à présent. Instinctivement, je l’attrapais par la taille, saisissant ses hanches pour éviter qu’elle ne se fasse trop mal en tombant ou peut être pour ne pas qu’elle m’échappe ? Étrangement, j’étais une fois de plus surpris par la situation et la proximité que nous avions tout les trois. Mes mains glissèrent un peu sur ses hanches, jusqu’à atteindre son ventre, la tenant presque contre moi. Quand à l’autre, le tentacule se charger de grimper un peu plus sur sa jambe, certainement par instinct, sans objectif précis. Peut être était ce le fait de se sentir coupable de l’avoir fait tomber qui l’avait poussé à remonter sur le genou de l’autre fille, arrivant presque sur sa cuisse ? Attendez, depuis quand un tentacule ressent le remord ? J’étais vraiment trop fatigué pour comprendre, mais la situation devenait de plus en plus étrange, au point que personne ici présent ne pouvait avoir un raisonnement digne de ce nom.
Sujet: Re: Une soirée mémorable ... ou immémorable [PV Kitaki, Meï (-16)] Mer 14 Nov - 22:14
Embarras semblait être le mot le plus approprié pour désigner l'état d'esprit de Kitaki à cet instant où elle avait baissé la tête pour découvrir qui chatouillait sa cheville... pour finalement échouer dans la fastueuse poitrine de la Mizukage. Non pas l'embarras synonyme de honte, mais plutôt l'embarras qui impliquait la confusion et la perplexité. Le cerveau actuellement lent de Kitaki n'avait toujours pas saisi la nature de "l'obstacle" qui entravait sa vue, et sa réaction devant cet imprévu fut -sans grande surprise- particulièrement sotte. Sa petite tête de filoute se contenta d'essayer de creuser la question... littéralement. Elle remuait sa petite frimousse entre les seins de Meï, espérant désespérément se dépêtrer de cette redoutable entrave en forçant le passage. La chute en arrière de la Mizukage que dut suivre également Kitaki -ayant été saisi aux poignets par la grande chef de Kiri- ne sembla pas perturber outre mesure la genin qui était déjà bien assez perdue au sein du double atout féminin de Meï. Ainsi, Kitaki continuait de secouer énergiquement sa tête, chatouillant (voire titillant) la Mizukage par l'intermédiaire de ses cheveux bruns humidifiés par les éclaboussures d'eau.
La persévérance ne donnant rien, Kitaki finit par avoir un éclair de lucidité qui l'incita à relever sa tête au lieu de l'enfoncer bêtement. La genin recouvra ainsi la vue, et découvrit Meï coincée en position horizontale, entre elle et Bee (que Kitaki assimilait toujours à la mascotte Chocolate-Dandy) dont les mains puissantes épousait le contour de l'abdomen de la Mizukage en lui couvrant légèrement le ventre. Kitaki demeura immobile un moment, la tête incliné sur le coté, le regard vague, presque vitreux. Elle peinait à mesurer l'ambiguïté de la situation présente. En vérité, ses pensées se dispersaient dans des réflexions sans grand rapport les unes avec les autres. La première réflexion cherchait en vain à saisir ce qui clochait dans ce qui se passait autour d'elle (car oui, une petite part d'elle-même avait encore une once de bon sens), une autre s'évertuait à comprendre les secrets cachés derrière le délicieux chocolat de Chocolate-Dandy, et une dernière qui était focalisée sur Meï.
- Mizoukagué-Zamah...
Il y avait comme un semblant de message d'alerte qui se perdait dans l'esprit de Kitaki, un message qui voulait lui rappeler qui elle était par rapport à Meï et combien son comportement actuel envers elle était indécent. Mais là encore, les cellules grises imbibées d'alcool de Kitaki finirent par décrypter le message d'alerte d'une façon particulièrement inattendue et stupide. Elle avait bien perçu que Meï était une personnalité importante, mais à partir de là, elle avait commencé à mélanger sa réflexion sur la Mizukage et celle sur le chocolat de Chocolate-Dandy. Le souvenir d'une autre mascotte des mêmes producteurs de produits chocolatés avait ressurgi dans sa mémoire : La Dame Blanche, ou la pureté incarnée dans du chocolat.
Plus qu'une mascotte de chocolat, la Dame Blanche ETAIT un chocolat blanc qui avait la forme d'une belle femme aux longs cheveux vêtue telle une prêtresse shintoïste. Au delà du fait que le chocolat blanc était tout sauf du cacao pur, le produit avait été retiré de la vente pour l'image religieuse utilisée au travers de sa représentation. Kitaki aimait beaucoup ces chocolats quand elle était plus petite et avait presque eu la larme à l'oeil quand ils avaient été retiré de la vente pour être remplacé par des chocolats blancs sans forme particulière. Bien sûr, le goût était le même, mais il y avait une petite part de nostalgie qui avait disparu avec la représentation des Dames Blanches. Ces chocolats qu'elle croquait avec beaucoup de plaisir. Le regard tendre, Kitaki glissa en une caresse ses mains le long des avant-bras de Bee, le saisissant aux coudes pour un peu plus emprisonner Meï. Et là, ce fut le drame.
- Z'adore les Dames Blanches !
Les souvenirs de dégustation chocolatée avait pris un peu trop de place dans les pensées confuses de Kitaki qui associa Meï à une Dame Blanche grandeur nature. Et cela faisait longtemps que Kitaki n'en avait pas mangé... ce qui éveillait d'autant plus son appétit. La genin fixa un moment la poitrine de Meï qui aurait pu s'attendre à un assaut à cet endroit, mais finalement, Kitaki se souvint qu'elle commençait toujours les Dames Blanches par la tête. La genin remonta le corps de la Mizukage (s'y frottant au passage avec vigueur) pour se retrouver à hauteur de son visage. Kitaki se mit alors à léchouiller sensuellement les joues pâles de Meï. Le fait de ne pas sentir le goût du chocolat la surprit sur l'instant, mais la saveur légèrement salée qu'elle en tirait ne lui fut pas désagréable. La genin continua à laper le visage de la Mizukage, avant de s'attarder sur les lèvres de cette dernière. Leur texture charnue incita Kitaki à être un peu plus vigoureuse, elle se mit alors à les mordiller doucement, tout en passant de temps à autre sa langue dessus.
Ainsi hypnotisée par son "Chocolat De-Luxe", Kitaki n'accorda pas grande attention au tentacule qui s'était insidieusement remonté sur sa jambe jusqu'au niveau du genou. Elle se contentait de remuer un peu, chaque fois que l'appendice longiforme bougeait, la gratifiant aussitôt de chatouilles. Mais dans sa délectation du "Chocolat Meï", elle écrasa légèrement le tentacule entre sa jambe et celle de Meï. Mais étant plus petite, et ayant glissé sur Meï pour remonter sur son corps, le tentacule était pris en sandwich entre le genou de la genin... et le haut de la cuisse de la Mizukage, à quelque centimètres de son entre-jambe qui pouvait ressentir les mouvements délicats du membre élastique de Bee.
Dernière édition par Kitaki Nakahara le Mer 12 Déc - 13:15, édité 4 fois
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Sujet: Re: Une soirée mémorable ... ou immémorable [PV Kitaki, Meï (-16)] Jeu 15 Nov - 21:56
Me voilà partie … Je ne répondais plus de moi, mon esprit était ailleurs et mon corps avait prit le dessus. Je n'avais plus une seule once de bon sens, plus aucune trace d'une quelconque pensé rationnelle. Car ici, plus rien ne l'était, tout était étrange, comme si quelqu'un d'autre avait prit ma place. Moi, j'étais loin, très loin. J'assistais à cette scène comme simple spectatrice, impuissante, comme si mon être planait au dessus de nous, sans avoir le moindre pouvoir. Je n'avais plus aucun moyen d'agir de moi-même. Je me laissais aller, du moins, mon corps ou du moins ce qu'il restait de « moi ». Cette matière, cette chair qui était là avait tout les pouvoirs, je la laisser agir sans même réfléchir. Je n'avais plus aucun contrôle sur moi même, alors pourquoi tenter l'impossible ? Après tout, au point où j'en étais, je voulais y prendre du plaisir. Au diable ce qu'il restait de moi, Meï, il y en avait une nouvelle désormais. Je m'abandonner à présent à ces deux shinobis, sans aucun contrôle ni pouvoir, nous verrons bien ce qui se passera …
J'étais allongée à corps perdu sur Bee, je me léguais à lui. Mes omoplates étaient posé sur son torse magnifiquement dessiné et chaud tandis que mon arrière-train avait prit place sur sa partie la plus intime que je sentais glisser entre mes deux fesses. Sa réaction fût tout à fait délicate car il déposa ses deux mains sur mes hanches avant de les faire glisser lentement sur ma peau pour atteindre mon ventre. Il me serrait à présent contre lui pour me tenir prêt de son corps. Ses mains à mon plus grand étonnement étaient réellement douces, une particularité étrange pour un ninja qui manie les armes aussi bien que lui. J’appréciais cet instant de tendresse et je laissa tomber ma tête en arrière pour la poser sur son épaule tout en fermant les yeux. A ce moment-là, je ne m'attendais pas à ce qui allait arriver. Petit à petit, je senti le jeune corps de Kitaki glisser sur moi pour ensuite grimper à ma hauteur. Je sentais sa petite poitrine effleurer mon corps nue ainsi que toute son anatomie. C'était une sensation étrange que je n'avais jamais ressenti auparavant, qui en plus de cela n'était pas du tout désagréable, au contraire. Une vague de frisson m'envahit. J'ouvris les yeux pour la regarder. Son regard était profond, elle le plongea dans le mien avant d'approcher son visage de ma joue. Je sentis une légère pression chaude et humide qui glissait ensuite vers mes lèvres légèrement entre-ouverte. Sa bouche rentra en contact avec la mienne juste avant que sa langue se faufile sur mes lèvres roses. Ce sentiment était tellement inhabituel, j'en perdais totalement la raison mais j'appréciais plus que tout. Je ferma à nouveau les yeux, me laissant aller à elle. Je fis pénétré ma langue à l'intérieur de sa bouche pour venir y caresser la sienne. Un goût quelque peu sucré coula dans ma gorge alors que je continuais à l'embrasser fougueusement. Je léchais ensuite ses petites lèvres pour à nouveau enfourner ma langue en elle pour la mélanger à la sienne. Je frissonnais de plaisir, tandis que le tentacule du Kumojin se jouait de nous. Positionner entre elle et moi, il nous chatouillait tout prêt de ma partie intime, ce qui n'était pas pour me déplaire.
J'étais toujours accroché à Killer Bee qui assistait de très prêt à ce spectacle. Je ne voulais cependant pas le laisser comme simple spectateur, je voulais m'amuser aussi avec lui et il faut avouer que son physique ne me laissait pas indifférente.
...
La situation était vraiment insolite, une drôle de position qui pourtant faisait tout son effet car elle était très agréable. Je me trouvais entre deux personnes pleine de désirs tout comme moi...