After Work... Pause [Pv: Raimei, Sachiyo][+16]

Invité

Ainsi la mission de patrouille venait de prendre fin. Une simple équipe de trois personnes, trois shinobis de l’alliances. Sachiyo Ningen une jeune femme aux talents ninjas égalant ses atouts morphologiques, Raimei Hokoru, un Juunin de Kumo possédant des compétences martiales hors normes et Kazuhiko Tosen, lui aussi Juunin de Kumo spécialiste des illusions et dans la stratégie de combat. Cette équipe de choc avait du patrouiller dans le pays de la rivière aux alentours de l’ancienne base d’akatsuki qui avait été défaite par une jeune Chuunin de Konoha et la doyenne du village de Suna. C’est dans ce repaire que Sasori du sable rouge trouva le repos éternel. Ainsi, le petit groupe repéra dans ces lieux deux protagonistes qui n’étaient pas des plus faibles. Il s’agissait même de véritables monstres qui auraient pu tuer nos trois shinobis avec une aisance déconcertante. Le premier n’était autre que Sasori du sable rouge qui fut ramené à la vie par Kabuto, le second était le très célèbre Tsuchikage, second du nom. Il est l’une des deux seules personnes maîtrisant un Kekkei Touta, il s’agit de la fusion de trois éléments, de la même manière que le Kekkei Genkei, cependant celui-ci était bien plus terrifiant. Ce dernier possédait aussi les capacités sensorielles les plus avancées de toute l’histoire shinobi et était capable de se camoufler à la perfection. Ce simple personnage aurait pu balayait les trois shinobis.

Pourquoi ce duo était amené à se rendre au repaire d’Akatsuki ? Ceci uniquement de la bonne volonté de Sasori le Sable rouge. Ce dernier souhaitait reconstruire son armée de marionnettes et s’était rendu sur le lieu de sa mort afin de récupérer certaines d’entres-elles, notamment les pièces maîtresses de son puzzle. Une fois ceci fait, il se volatilisa, rappelé par Kabuto Yakushi le metteur en scène de cette guerre macabre. Alors qu’un combat acharné pour la survie des shinobis de l’alliance semblait avoir débuté, Muu fut lui aussi rappelé par l’ancien élève d’Orochimaru. C’est donc sans avoir eu à combattre que le groupe pu s’en sortir indemne. Ils devaient faire un rapport au QG de l’alliance, ces nouvelles pouvaient se révéler être d’une importance capitale au vu d’un futur affrontement contre l’akatsuki. Tosen avait promis quelque chose à ses deux coéquipiers alors qu’ils venaient de se rendre compte des adversaires qu’ils auraient à affronter. Si jamais, ils étaient toujours en vie, alors il devrait leur payer un ticket qui leur permettrait de se détendre aux sources chaudes les plus proches. Chose promis, chose due ! Tosen devait se plier aux obligations et allait devoir payer de sa poche trois tickets afin d’obtenir un repos bien mérité. Cela ne pourrait faire que le plus grand bien au groupe avant de rentrer au QG et d’obtenir une nouvelle affection. C’est donc ainsi que le trio entra dans un petit village niché à la base d’une montagne qui était à l’origine un ancien volcan. Ils se trouvaient cependant toujours au pays de la rivière et le nom de ce village n’a nulle importance dans cette histoire. Les sources chaudes étaient réputés pour redonner des forces et pour retirer toute impuretés qui s’amassait à la longueur des voyages.

Tosen avait prévu de rester la nuit ici avant de reprendre la route pour le pays des nuages. Ainsi, avant de se rendre aux sources, il alla dans une auberge bon marché. Il se rendit alors auprès de l’aubergiste d’un pas assuré et réserva une chambre pour une nuit. Récupérant la clef de sa chambre modeste il y déposa quelques affaires. Ayant préparé un sac de voyage il avait ainsi pris avec lui une tenue de rechange bien plus décontractée. Il s’agissait là d’un kimono noir cousu dans un fil doux et soyeux au toucher, luisant à la lumière du soleil. Ainsi vêtu, il avait prit soin de coudre une petite poche en son intérieur où il pu y glisser son porte-monnaie qui allait subir un régime spéciale d’ici une petite heure. Toujours dans sa chambre, il déposa sa paire de lunette qu’il portait toujours sur le nez sur sa commode. Le travail en tant que shinobi était terminé, désormais et ce jusque la fin de la journée il ne serait rien d’autre qu’un civil habituel, il retrouverait une tranquillité de vie durant quelques heures qu’il avait perdu depuis des années. Il passa la main dans ses cheveux les mettant ainsi en arrière, seule une mèche rebelle qui ne souhaitait suivre le même chemin que les autres s’installa au milieu de son front. Cette dernière relevait ne lui chatouillait pas le bout du nez. C’est donc ainsi vêtu qu’il décida de quitter l’auberge et alla retrouver les deux Juunins avec qui il avait effectuait cette mission périlleuse à l’entrée des sources chaudes. Là, il les salua de nouveau et invita ses deux coéquipiers à entrer avec lui. D’ici on était capable de ressentir la chaleur des vapeurs qui se dégageaient. Le bâtiment était uniquement fait de bois, Tosen s’avança et alla au guichet. Là il demanda d’une voix amicale trois places. La guichetière lui les tendit avec le sourire moyennant argent, notre héros avait eu la chance de tomber sur une source chaude où le prix n’était que peu élevé. En effet, dans ce petit village, venir en tant que shinobi confirmé les placés dans une catégorie sociale élevé au vu de leur salaire qui devait être bien plus élevé que la population locale. La guichetière lui expliqua cependant que les bains étaient petit et qu’ils étaient mixte. Seul une petite barrière de bois placée de manière arbitraire permettait de séparer les deux bains. De plus, au vu de l’heure à laquelle le groupe s’y rendait, ils avaient la chance d’être les seuls clients. Satisfait, Tosen lui répondit avec le sourire et lui souhaita de passer une bonne fin de journée avant de proposer à Raimei ainsi qu’à Ningen de le suivre.

Ils passèrent ainsi à travers une porte à double battant, là déjà un panneau de bois séparait les hommes des femmes. Il y avait des casiers construit dans le chênes afin de poser les vêtements. Des serviettes blanches et douces étaient soigneusement pliées dans chaque casier afin que l’on puisse s’en servir pour protéger ses parties intimes. Tosen se déshabilla donc et récupéra sa serviette. La vapeur qui s’échappait du bain et faisait déjà suer notre Kumojin. Des lavabos étaient ainsi placés au devant d’un miroir rectangulaire. Il y avait aussi un tabouret ainsi qu’un sceau qui accompagné chaque lavabo. La coutume voulait que les clients viennent prendre un bain avant de rentrer dans la source. Ceci permettait de maintenir un minimum l’hygiène de l’eau car de nombreuses personnes y entraient chaque jour. Prenant place sur son tabouret, Tosen posa sa serviette sur le côté et remplit son sceau d’eau avant de le renverser sur son visage, se nettoyant, il retirait toute les traces de sueurs et de poussières qui s’étaient accumulées sur son corps. Ainsi mouillé il replaça de nouveau de sa main ses cheveux avant de récupérer la serviette avant de se déplacer lentement vers les bains.

Au bord de l’eau, Tosen y trempa tout d’abord son orteil afin de mesurer la température de l’eau. Ainsi fait, il y plongea son premier pied puis le second. Il déposa sa serviette sur le côté de sorte qu’elle ne gène pas et s’enfonça dans l’eau chaude. Il se rapprocha alors de bois mal placé qui séparait le bain en deux. On pouvait y passer par-dessous avec une aisance déconcertante. Seulement le haut du dos pouvait retenir le corps de ne pas tomber en arrière. De plus les fentes étaient assez grandes pour voir au travers et le bain féminin. Tosen soupira alors, attendant que ses deux compagnons le rejoigne dans le bain avant de finalement annoncer d’une voix taquine.

Tosen : Je ne suis pas mécontent de terminer ma journée dans des sources chaudes…

Relax

Nous étions encore en vie et notre collègue avait une promesse à tenir. Après avoir passé notre temps à patrouiller la région pour finalement affronter l’élite de l’élite et penser y laisser nos vies, être balayés comme des insectes et disparaitre dans la nature que nous avions foulée durant des heures et des heures afin de rencontrer nos probables meurtriers, nous finissions notre voyage dans les sources chaudes d’un petit village local. La vie était une véritable boite de chocolat remplie de surprises, à l’instar des saveurs qui ne se découvraient qu’une fois sur la langue. Commencer par la saveur d’une mort prochaine pour finir par celle d’un bain chaud… c’était vraiment d’une logique ridicule. Mais de là à dire que j’allais m’en plaindre, surement pas. Nous avions tous accumulé des émotions fortes durant ce périple ainsi que de la tension… passer aux portes de l’autre monde n’était guère rassurant et avoir maintenant la vie sauve de façon certaine ne se refusait pas. Aussi, c’était avec un grand plaisir que Tosen avait payé son du : trois places pour lui, Sachiyo et moi aux sources. Nous en étions sortis en vie et c’était les closes de cette escapade de détente qui nous attendait au bout du chemin. D’autant que nous allions pouvoir enfin discuter tranquillement, sans avoir à surveiller nos arrière sous la crainte d’être assassinés par un projectile malvenu ou un jutsu vicieux. Ce qui, par ailleurs, avait été une grande crainte pour moi en apprenant que Sasori des sables rouges et Muu, le second Tsuchikage, étaient les ennemis que nous rencontrions au repaire de l’Akatsuki désaffecté. Mon clone, pourtant en pleine synchronisation avec ma volonté, avait été atomisé en l’espace de quelques secondes. Nul doute que faire tout un combat aurait été harassant et nous aurait conduits à un sort tragique, possiblement. Mais au final, le marionnettiste ressuscité avait disparu en emportant ses secrets et l’ancien chef du village d’Iwa avait été rappelé dans son cercueil impie par Kabuto. Ce serpent avait retiré ses pions pour mieux les dispenser… le sort réservé à Muu, patriote toute sa vie qui dans la mort était tiré de son repos pour venir massacrer les siens, ne m’avait pas laissé indifférent. Ce Kabuto… il ne payait rien pour attendre et j’espérais que quelqu’un lui fasse avaler les exactions jusqu’à ce qu’il se fut étouffé avec. C’était tout ce qu’il méritait pour ainsi bafouer jusqu’aux derniers principes du respect.

Enfin, dès lors que je fus entré dans l’enseigne qui allait me prodiguer un repos bien mérité, ces pensées ne furent plus dans mes préoccupations. L’heure était à la détente, pure et simple. J’avais juste prévu de profiter de cette distraction avant de repartir tout aussi sec pour le village, toujours guidé par ce sens de la ponctualité qui me caractérisait en termes professionnels. La patrouille était finie, je rentrerai aussitôt que je me serais détendu. Aussi n’avais-je pas pris la peine de préparer un grand bagage de vêtements et autres. Je ne disposais que de ma tenue de ninja et de mon attirail, j’avais juste un peu d’argent pour subsister à mes besoins si la patrouille venait à s’étendre mais ça ne serait pas le cas. Nous avions rempli notre objectif et les informations dont nous disposions seraient utiles au QG et aux forces de l’alliance. J’allais être le premier à les faire circuler jusqu’au Raikage, rentrant sans doute avant Tosen qui avait décidé de prendre une chambre pour la nuit. Peut-être étais-je infatigable ou abusais-je de mes ressources. Dans les deux cas, je comptais être rentré à Kumo sous deux jours maximum et au plus tôt je partirais, au plus vite je pourrais faire mon rapport au général de l’Alliance shinobi. Pour l’heure, Tosen guidait la marche en se dirigeant vers le guichet afin de payer pour la cause commune et je me contentais de suivre, encore perdu dans mes pensées. L’air était plus lourd qu’au dehors et il faisait chaud à l’intérieur, on pouvait sentir les effluves des sources de l’entrée. C’était assez alléchant d’ailleurs, surement fait dans ce but même. La réceptionniste apprit à Tosen que les bains étaient mixtes et que la seule séparation mise en place était une barrière de bois à même la surface des bains, placée là dans un simple souci de séparation. Elle déclara également qu’à l’heure actuelle, nous risquions d’être les seuls clients dans les bains, ce qui n’était pas pour déplaire à mon naturel renfermé. Tosen et Sachiyo, c’était amplement suffisant pour moi. Si j’avais l’occasion d’éviter une foule plus dense et inconnue, je ne risquais pas de cracher dessus, loin de là.

L’argent comptant donné et les explications reçues, il était temps pour nous de passer à la partie qui nous intéressait dans cette affaire : celle où l’on pouvait se glisser dans les sources chaudes et se laisser aller à une détente plus que méritée. Nous nous engageâmes donc plus en profondeur dans l’enseigne et notre route sembla trouver une séparation au niveau d’un panneau de bois qui indiquait le chemin que devaient prendre les femmes et celui des hommes. Je suivais Tosen distraitement, sans trop réagir ou faire de remarque quelconque, me contentant de l’accompagner jusqu’à nos propres casiers. Après en avoir sommairement choisi un, je l’ouvrais avec tranquillité pour y trouver une serviette propre et blanche dont l’utilité ne faisait aucun doute. Je déposais donc mes affaires dans le casier après m’être déshabillé rapidement, enroulant la serviette autour de ma taille. Plus avant encore, il y avait le matériel nécessaire pour se faire un brin de toilette avant de passer aux sources, pour des questions évidentes d’hygiène. J’en avais bien besoin. Nous en avions tous besoin, après tout ce temps passé à parcourir les paysages boisés du pays de la rivière, accumulant poussière et autres éléments indésirables sur nos corps alors que nous accomplissions notre mission. De plus, les déplacements, la sueur, les intempéries… tout ça ne pouvait que nous rendre qu’aussi propres que des chiens qu’on envoyait jouer dans la boue. Je profitais de ce toilettage sans le cacher, appréciant à sa juste valeur l’eau fraiche qui s’écoulait sur mon corps et mon visage, infiltrait mes cheveux, pour en retirer les traces de ces péripéties éreintantes. Une fois ceci fait, je suivis mon compatriote qui avait pris un peu d’avance sur moi, arrivant aux sources chaudes en elles-mêmes peu de temps après lui. Il y était déjà entré. J’enlevais cette serviette blanche qui me servait de pagne à l’instant même, me mettant à nu, avant d’entrer à mon tour dans l’eau bienfaitrice. Elle était chaude et le résultat ne se fit pas attendre : un soupir d’aise se fraya un chemin jusqu’à l’extérieur, indiquant que j’y trouvais du réconfort. Je me déplaçais jusqu’aux pierres qui bordaient l’une des extrémités de la source chaude, me plaçant en face de Tosen qui lui se trouvait adossé contre le muret de bois précaire. Précaire parce qu’au final, il symbolisait juste la séparation mais était loin de l’assurer : on voyait aisément au travers et il ne s’enfonçait même pas dans l’eau. Mes muscles se détendirent assez rapidement et je me laissais aller contre les pierres chaudes, étendant mes jambes devant moi sous la surface de l’eau et plaçant mes bras de chaque côté, les laissant reposer contre la surface polie des rocs. Tosen affirma ensuite ne pas être mécontent de finir sa journée aux sources chaudes. Ma voix s’éleva alors, un ton encore plus laxiste que d’habitude.

- Comme on le dit si bien, après l’effort, le réconfort.

Je gardais le silence avant de reprendre avec une apparence un peu plus sérieuse, presque un soupir de découragement dans la voix. Cette guerre était réellement lassante, un combat de chaque instant pour tous les shinobis. Il était même déraisonnable de penser que nous étions en sécurité ici, dans la mesure où nous ne l’étions nulle part, pas même dans nos propres villages. Cependant, l’être humain, tout comme il ne pouvait pas constamment penser à son dernier jour, ne pouvait pas constamment surveiller ses arrières.

- Je ne sais pas quelle bonne étoile nous a évité la collision avec ces deux morts vivants de haut rang, mais elle ne sera pas toujours là. Tu as une idée de pourquoi ils auraient pu disparaitre ainsi ?

Invité

Naruto Sensou
La diablesse aux allures d'ange

Comme d’habitude, Sachiyo voulait se détendre après l’effort, elle n’était pas une hard worker, loin de là! À son sens, elle méritait largement de relaxer nue dans les bains chauds, en plus en bonne compagnie. Quoi de mieux que d’inciter ses deux collègues de mission pour cela, comme le gage avait été pris dès le départ. Un semblant d’affrontement avait eu lieu contre le redoutable Tsuchikage Muu revenu d’entre les morts, mais il avait été rappelé au dernier moment, laissant les trois junin sans voix, mais tous heureux d’être en vie. Puisque c’était le cas, Tosen offrit donc la tournée, comme il l’avait mentionné. Bien que leur survie n’avait pas trop à voir avec sa stratégie, la belle n’était pas contre de se faire payer le tout. Elle était un peu déçue de n’avoir pu démontrer une nouvelle fois l’étendue de ses talents de ninja, mais bon, elle serait en mesure de le faire un autre jour. Sa vie ne s’était pas arrêtée aujourd’hui. Souriante, elle suivit donc le mouvement, marchant à la suite de ses équipiers. Le groupe se dirigea alors vers un petit village et franchement, la vue était superbe. Une montagne le surplombait, visiblement un volcan éteint. Pourvu qu’il lui fasse la joie de le rester le temps de son passage. Les petites nations regorgeaient de ressources naturelles en tout genre et simplement profiter du paysage ainsi, c’était un pur délice. La Sunajin appréciait le tout, bien que son désert lui manque pour son climat. Cependant, dans très peu de temps, elle retrouverait une sensation similaire dans les bains. L’eau au bord de l’ébullition ne lui causait aucun problème, bien au contraire. Tout ce qui était… chaud lui plaisait bien, dans n’importe quel sens du terme. Bref, le trio continua sa route, qui fut bien calme, agrémentée des bruits de la nature environnante. Quel coin paisible!

Leurs pas les menèrent vers une modeste auberge, qui ferait largement l’affaire après un aussi long voyage et après avoir vécu autant de sensation. La kunoichi espérait bien en vivre d’autre, mais d’un tout autre ordre. Est-ce que les deux hommes lui donnerait la satisfaction de le lui accorder? Bref, cela restait à voir. Raimei, elle savait déjà qu’il était un dur, qu’il lui résistait plus que tout. Dans un sens, ça la mettait dans un état pas possible. Se voir ainsi refusée, c’était limite insoutenable! Franchement, pourvu que Tosen soit largement moins coincé, et pour le moment, elle ne le connaissait pas assez pour le dire. Elle risquerait le tout pour le tout lorsqu’elle baignerait dans l’eau chaude. D’ailleurs, ses pensées l’occupaient beaucoup, elle était très silencieuse à leur côté, se contentant de suivre le mouvement et d’observer les alentours. L’un des deux hommes se prit une chambre pour la nuit. Devait-elle faire de même? Serait-elle en mesure de repartir vers Suna avant l’aube? Tant de questionnement, mais cette fois, elle connaissait la réponse. Non, évidemment. Elle n’était pas endurante, n’avait pas une force extraordinaire, ni une volonté à tout casser. Inévitablement, elle devrait se reposer, mais elle avait envie de jouer, telle la coquine qu’elle était. Arriverait-elle à charmer le shinobi aux lunettes pour passer la nuit à ses côtés? Tel était le jeu. Oh oui, Sachiyo tâcherait de découvrir la réponse à cette question au cours de la journée! M’enfin, pour le moment, fallait d’abord tenter sa chance dans les sources. Laissant Tosen de son côté, la diablesse aux allures d’ange suivit Raimei vers l’entrée des bains, puis ils patientèrent ensemble l’arrivée du dernier membre de leur trio. Heureusement, il ne semblait pas être le genre de mec à faire trop attendre les autres, il arriva rapidement puis paya les trois entrées. La seule femme du groupe eut un beau sourire lorsqu’elle entendit qu’à cette heure, ils seraient probablement seuls. Eh bah, tant mieux avait-elle envie de dire. Ainsi, elle pourrait plus profiter de ces deux hommes sans avoir des regards indiscrets sur eux.

Ils entrèrent alors dans l’établissement aux bains mixtes, mais fut surprise de constater que l’endroit pour se changer n’était pas le même… La perte de temps. Qu’importe, elle se sépara alors des deux Kumojins puis alla se préparer de son côté. En un sens, la beauté froide se dit qu’elle pourrait faire un meilleur effet lorsqu’elle entrerait dans les sources. Satisfaite de son raisonnement, elle arriva alors dans une pièce typique pour les bains. Des casiers étaient à disposition, des serviettes d’un blanc parfait, même un endroit pour se faire plus propre avant de passer de l’autre côté. Bien, ça, elle en avait besoin. Rapidement, Sachiyo retira ses habits de cuir moulant, même le collier qu’elle déposa dans l’un des casiers vides puis entreprit de se nettoyer correctement. Elle passa ses doigts dans ses longs cheveux violets, tâchant de les démêler le plus possible. Naturellement, le temps qu’elle prit pour se préparer fut plus long que ses collègues. Lorsqu’elle eut terminé, elle s’enroula dans une serviette, cachant ses attributs féminins très alléchants puis sortit. Comme elle l’avait cru, les deux autres étaient déjà confortablement installés dans l’eau, papotant entre eux. La kunoichi capta uniquement que Raimei demandait à son ami de Kumo pourquoi, selon lui, les Edo Tensei avaient été rappelés. Cela lui fit rouler les yeux au ciel. Incapable de penser à autre chose ce type ou quoi? À quoi cela servirait-il que d’émettre des suppositions auxquelles ils n’auraient jamais la vraie réponse? Franchement, à part continuer de se torturer l’esprit avec ça, a absolument rien. La belle eut donc un soupir, qui devrait en toute logique attirer l’attention des deux occupants des sources, puis sa suave voix s’éleva.

-Tu n’es décidément pas capable de véritablement relaxer toi. Faut apprendre à discuter de choses futiles lorsqu’on baigne dans de l’eau très… chaude, finit-elle, l’intonation largement plus sensuel qu’au départ.

Elle s’approcha alors, laissant croire qu’elle enterait dans l’eau avec ce bout de tissu gênant. Ses iris violets allaient et venaient entre les junins, analysant un peu leur réaction. Sincèrement, elle n’avait aucune envie de rester avec cette serviette, ça gâcherait tout le plaisir de la sensation de chaleur sur sa peau! C’est ainsi que sa main droite vint accrocher le bord supérieur de son tissu, juste au niveau des seins, puis elle prit de nouveau la parole.

-Ça vous dérange si j’enlève ça? Demanda-t-elle, la voix taquine.

Seulement, alors qu’elle posait la question, sa main exécutait déjà un mouvement ample vers la droite, retirant par la même occasion la serviette gênante qui glissa le long de ses flancs. Sachiyo se retrouva alors entièrement nue sous leurs yeux. Elle balança plus loin ce qu’elle avait en main, se dévoilant, ce corps parfait, exempt de toute imperfection ou cicatrice. Divine, pouvait-on dire. La kunoichi descendit alors dans l’eau, puis s’installa confortablement d’abord à bonne distance des deux autres pour ne pas trop les gêner. Ses seins étaient si imposants que l’eau arrivait à peine à en cacher le mamelon. Heureusement, ses très longs cheveux désormais soyeux qui voguaient dans l’eau arrivaient eux aussi à parfois cacher quelques parcelles de cette peau pâle si désirable. Soupirant lascivement d’aise, l’utilisatrice du Shakuton ferma les yeux quelques instants. Néanmoins, son esprit n’en était pas moins en ébullition. Elle passait en mode chasse à l’instant.

©Naruto Sensou

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