{Combat amical} Nanashi VS Thrys

Qui es-tu ?

L’hiver… cette saison où la végétation n’évolue plus, où tout semble fonctionner au ralenti… comme si les images défilaient lentement et que chaque chose prenait un temps fou, lorsqu’elle ne s’arrêtait pas pour faire une pause. Et cette théorie était applicable pour tout et n’importe quoi. L’herbe ne poussait plus… les arbres, dénudés de leurs feuilles, ne grandissaient plus… et les hommes, fatigués par ce froid et ce temps gris, n’étaient guère motivés.

Alors que le conflit entre le Seigneur du Pays de la Rivière et son rival avait pris fin il y a peu, les habitants devaient s’affairer aux reconstructions. Le travail était draconien, et plusieurs mois risquaient de s’écouler avant que la ville ne soit entièrement rénovée. Mais Thrys savait sa mission terminée, et devrait bientôt prendre la route qui lui permettrait de rentrer à Sunagakure no Sato. Sa chère patrie, blottie au cœur du désert, sous un soleil de plomb et une chaleur insupportable… mais ce climat était le sien, et il lui était difficile de le dissimuler : il s’y était habitué… ou plutôt accommodé. Mais bon, voyager lui permettait de changer un peu d’air, et surtout de profiter pleinement du changement de saisons.
Le soleil s’était levé depuis plusieurs heures déjà, et les ouvriers chargés des rénovations avaient mis la main à la pâte. Certains allaient et venaient, portant sur leur dos des plaques en bois, d’autres encore poussaient des brouettes dans lesquelles étaient entreposés plusieurs sacs de sable… Une rare poignée d’architectes surveillaient les constructions, et donnaient des indications afin de guider les maçons dans leur fastidieuse tâche. Le Seigneur féodal du Pays de la Rivière, suivi de près par ses conseillers et de quelques gardes d’élite, arpentaient les rues de sa cité, évaluait l’étendue des dégâts causés par les tirs de bombarde il y a plusieurs jours maintenant, et encourageait ses sujets, qui travaillaient sans relâche. De temps à autre, quelqu’un s’approchait de lui, venait à sa rencontre comme un bandit qui agresserait quelqu’un dans la rue, et, brandissant un crayon ainsi qu’une planche recouverte de papier, posait des questions au dirigeant du Pays, afin de lui demander ses envies en matière d’innovations architecturales. Thrys, quant à lui, patientait tranquillement, éloigné du ramdam et des coups de marteau. A l’ombre d’une pagode, à proximité d’un étang gelé par le froid, il se prélassait, et observait le ciel grisâtre. Sa mission n’avait plus rien de palpitant, si bien que l’homme qui l’avait engagé pour assurer sa protection le congédia en prétextant qu’il avait quartier libre. Le Sunajin, sans broncher, l’avait remercié et avait décidé qu’il resterait quelques jours de plus ici avant de rentrer chez lui, histoire de s’assurer que la situation n’allait pas empirer. Notre Juunin tourna la tête sur le côté gauche, et posa son regard sur le lotus blanc, emprisonné dans la glace. C’était une chance qu’il ne soit pas mort de froid… les jardiniers étaient très doués… ou bien était-ce de la chance ?

Mais alors que les minutes passaient à un rythme soporifique, Thrys se redressa, contempla avec admiration autour de lui la fine couche blanche immaculée, avant de se relever. Pendant quelques instants, il étira ses muscles et ôta de sa cape, ainsi que de son pantalon, la neige qui s’était fixée sur les tissus. Lassé d’attendre et sentant l’ennui qui grimpait en lui, le ninja du Sable décida de se promener un peu, et de proposer son aide aux personnes qu’il rencontrerait.
Il suivit le chemin qui traversait le jardin autour de la pagode, et sortit de ce lieu de culte, avant de poursuivre sa route. Il avançait au hasard, tournait à chaque coin de rue et espérait trouver quelque chose qui le motiverait ou le réveillerait.

Alors qu’il approchait des portes principales de la cité, notre jeune ninja aperçut un étrange individu, qui semblait converser avec les autorités chargées de surveiller les entrées et les sorties. Intrigué, Thrys s’approcha, et demanda alors aux deux gardes :

« Et bien ? Il y a un souci ici ? »

Le surveillant général, en entendant la voix du Sunajin, se retourna immédiatement, prit quelques secondes pour le dévisager, et présenta l’inconnu :

« Cet homme souhaite entrer dans la cité. Il jeta un rapide coup d’œil au passeport qu’il tenait dans sa main droite, et continua C’est un ninja de Kiri en mission. Il souhaite faire une halte… nous le contrôlions jusqu’à ce que vous arriviez. »

Le Juunin de Sunagakure no Sato leva la tête et observa le ninja de Kiri. Il resta pensif… hésitant… bien sûr, il n’était en aucun cas responsable des flux humains qui passaient dans cette ville, mais il préférait éviter un éventuel débordement. Il se remémora alors sa rencontre musclée avec le déserteur du Village caché du Brouillard, lors de la guerre qui opposait le Pays de la Rivière et une nation rivale voisine. Mais Thrys ne pouvait l’empêcher de passer la journée ici et chercher un logis pour la nuit. Il fixa quelques instants le ninja de Kiri, posa son regard sur son bandeau qui attestait son appartenance au Brouillard, et, sans le quitter des yeux, termina la conversation :

« Laissez le passer… je veillerai sur lui personnellement… »

Les gardes, qui n’appréciaient guère se faire commander par un jeune freluquet tout juste sorti de la puberté, grommelèrent, mais s’exécutèrent, ne voulant pas avoir d’ennui, ni même de la paperasse à remplir. Le Kirjin arracha des mains du soldat son passeport, et sans les remercier, suivit le Sunajin.

Une fois qu’ils furent assez loin du poste de surveillance, Thrys, qui marchait en tête, lui dit tout en continuant son chemin :

« Pardonne ces mesures de sécurité… certes, elles paraissent excessives à première vue, mais cette ville est légèrement sur le qui-vive depuis quelques temps… il s’arrêta alors, et se tourna vers son interlocuteur, qui n’avait pas décroché un mot depuis plusieurs minutes. Il ouvrit la bouche, et termina Je ne me suis pas présenté, Thrys Kaosu, ninja de Sunagakure no Sato. Je suis actuellement en mission pour le compte du Seigneur de cette cité. Et toi ? Que viens-tu faire ici ? »

Le Juunin resta immobile, et attendit alors une réponse de cet homme. La présence d’un ninja pouvait être une bénédiction comme une malédiction, et notre jeune héros souhaitait s’assurer que celui-ci ne causerait aucun tort au représentant de la nation de la Rivière.



Informations complémentaires : Bien ! Donc, comme convenu, je plante le décor, afin de t'aider dans ta rédaction ! Désolé, je t'ai inventé une arrivée un peu mouvementée, avec les gardes et le poste de surveillance à l'entrée, mais c'était pour justifier le fait que tu te retrouves avec moi.
J'espère que cela te conviendra !

Bonne rédaction !

Tu veux te battre ?

Le ninja et Kiri et Thrys, tous deux immobiles au beau milieu d’une ruelle inanimée, se fixaient du regard, sans dire un mot. Notre Juunin, qui venait de poser une question à l’homme qu’il escortait et surveillait, s’impatientait. Ce silence pesant l’incommodait, si bien qu’il ouvrit la bouche afin de remuer un peu son interlocuteur. Mais alors qu’il allait s’exprimer, ce dernier lui tendit un livre, un banal livre, ouvert à une page… ne comprenant pas le symbole de ce geste, ni même l’utilité, Thrys s’approcha lentement, et jeta un œil sur le contenu de cette fameuse page.

Soudain, l’homme du Village caché du Brouillard attrapa ses armes, avant de les envoyer au loin derrière lui, et à une distance assez conséquente pour ne pas les récupérer avant plusieurs instants. Le Sunajin était, quant à lui, désorienté… que se passait-il ? Interloqué par l’attitude des plus suspectes du ninja, il fit quelques pas en arrière, et se prépara au pire. Prenant appui sur le sol, la main proche de la poignée de son katana, il se tenait prêt à le dégainer si jamais la situation venait à empirer.
Une fois ses mains débarrassées de ses armes, l’homme lâcha un grognement de rage avant de propulser son poing en direction du ninja du Sable. Thrys ouvrit de grands yeux et instinctivement amena son bras gauche devant sa tête tourna l’avant-bras de telle sorte à ce qu’il soit dirigée vers ses yeux, et bloqua le coup frontal grâce à la plaque métallique posée sur la manche de son manteau.
Nanashi, légèrement blessé par ce choc, ramena sa main au niveau de son corps et se frotta les doigts qui avaient un peu rougi. Thrys, qui espérait pouvoir éviter l’affrontement, fixa l’homme face à lui, et lança d’un ton autoritaire :

« Je te conseille de te calmer… les autorités de cette ville seront moins clémentes que moi… il marqua une courte pause, et après avoir pris une voix plus calme, il termina sa phrase je te donne donc une dernière chance : abandonne… »

Le ninja du Village caché du Brouillard n’était pas du tout de cet avis. Après avoir fait craquer les articulations de ses doigts, ce dernier fit quelques pas de côté, et les deux ninjas se mirent alors à tourner, face à face, comme deux cow-boys qui s’apprêtaient à se tirer dessus. Comprenant que son adversaire n’avait guère l’intention de se rendre, Thrys observa son opposant de bas en haut… il n’était pas armé, seuls ses poings lui serviraient. Le Juunin de Suna, qui effleurait le manche de son katana du bout des doigts, hésitait à le dégainer… il serait traité de lâche d’attaquer un adversaire désarmé. Il écarta alors sa main de sa fidèle lame Meiyo, et serra les poings à son tour. Un combat au corps à corps et à mains nues… voilà une chose qu’il n’avait pas faite depuis bien longtemps.

Tandis que les deux ninjas tournaient en rond, Nanashi aperçut un débris de bois à terre, un simple morceau de bois, et sans perdre une seconde, s’en empara avant de le jeter sur son adversaire. Thrys, qui eut un très court instant pour comprendre ce qu’il se passait, se pencha sur la droite, et évita de justesse le débris de charpente, avant de concentrer de nouveau son attention sur son opposant. Mais celui-ci, qui avait profité de la diversion mise en place par son projectile improvisé, se rua sur le Sunajin, tout en propulsant une fois encore son poing dans son visage. Cette fois, Thrys n’avait aucune échappatoire. Il essaya en vain de ramener ses avant-bras vers son visage afin de se défendre, mais le coup était si véloce qu’il le percuta. Notre pauvre héros tomba à la renverse, et glissa sur quelques mètres, légèrement sonné par le choc. Il se frotta le front, et poussa un soupir de soulagement : heureusement que son masque était en métal. Il n’osait pas imaginer la puissance s’il n’y avait pas eu ce petit atout vestimentaire défensif ! Rapidement, il se redressa et toisa son adversaire d’un regard noir. Voilà que cette situation ne l’amusait plus du tout…

Nanashi, qui semblait coupé du monde, était entré dans une sorte de folie berserk, et essayait par tous les moyens de mettre le Sunajin K.O. Celui-ci se renfrogna, et fit quelques pas en arrière, mettant un peu de distance avec son opposant. Il observa les environs un instant, et après avoir constaté qu’il n’y avait qu’eux, reporta son attention sur le Kirijin, et lui dit d’une voix plus agressive :

« Bien, puisque tu veux jouer la forte tête, je vais devoir employer une autre méthode… »

Il ne devait pas le tuer… après tout, ce n’était pas son but… bien qu’il ait attenté à sa vie, il ne paraissait pas conscient de ce qu’il faisait. Le neutraliser restait donc l’issue principale de cet affrontement. Il aspira alors de l’air ambiant, tout en composant plusieurs mudras, et une fois ce dernier dans ses poumons, il le mélangea à son chakra. Puis, il ouvrit la bouche, et l’oxygène jaillit des fins pores de son masque sous la forme de sphères venteuses. Au total, cinq boules de vent qui foncèrent sur leur cible à vive allure. Le ninja de Kiri n’était pas très loin du Sunajin, si bien qu’il n’avait que très peu de temps pour esquiver les assauts. Ces sphères n’étaient pas très dangereuses, elles n’étaient là que pour l’affaiblir et le déstabiliser. Thrys voulait simplement le mettre hors d’état de nuire, pas le tuer.

Une fois son jutsu lancé, notre héros fit un rapide saut arrière, afin de creuser l’écart entre son ennemi et lui. Nanashi parviendra-t-il à se sauver la mise ? Vous le saurez… au prochain épisode, bonsoir !


Informations complémentaires : Hey ! Alors, je résume la situation :
en gros, tu me charges, et grâce à la plaque métallique fixée à la manche de mon manteau, ton coup de poing est bloqué. Tu te retires donc quelques instants, le temps pour moi d'envisager ma stratégie. Puis on tourne sur un axe de symétrie, tout en se faisant face, jusqu'à ce que tu parviennes à attraper un morceau de bois à terre et à me le jeter dessus. Je l'évite, mais lorsque je me retourne pour te surveiller, je me prends le coup de poing qui me fait basculer et me sonne légèrement.
Je me relève, compose quelques signes puis lance sur toi une technique Fuuton de rang C (qui sera posté à la fin de ce message). La distance qui nous sépare n'est pas très grande, et il est peu probable que tu puisses tout esquiver, sauf si tu disposes d'une technique pour le faire.
Pendant que mes balles te foncent dessus, je m'éloigne de toi en faisant un petit saut, afin de mieux envisager tes actions, et avoir assez de temps pour réagir.

Voilà voilà !

Bonne rédaction !

Citation :

Techniques utilisée :
Nom :Goukuuhou
Traduction : …
Rang de la technique : Rang C
Description : Technique semblable au Hosenka no jutsu, mais en version fuuton, ce jutsu consiste à concentrer du chakra fuuton dans les poumons et à l'expulser sous plusieurs petites boules d'air (5 max). À partir du rang A, cette technique ne nécessite pas de sceaux. Les dégâts infligés par ce jutsu sont plutôt moindres et servent à déstabiliser la cible. Portée 20m

Citation :

Résumé état du personnage :
Santé : 95% - légèrement blessé au visage après le coup de poing amorti grâce au masque.
Quantités de chakra : Entamées avec l'utilisation de la technique de rang C