Ce matin-là, Rogue était encore sur le toit de la demeure des Cheney, comme à son habitude, en train de rêvasser et de se relater les évènements passés, comme son combat avec le jeune Konohajin aux cheveux bleus, Mystogan… Celui-là était assez bizarre comme Shinobi, bien que Rogue se trouvait beaucoup plus bizarre que lui. Enfin bref.
Comme à son habitude, le descendant du clan maudit et déchu invoqua son Kuchyose préféré, Frosch, comme Shiroi l’avait présumé. Pendant quelques minutes, les deux amis parlèrent de tout et de rien, se disant bonjour, tout simplement, puis il s’allongea sur le toit de Cheney, comme il aimait bien le faire tant que le soleil ne « tapait » pas trop fort.
A ce moment-là, le jeune maître des chats pensaient que ces animaux étaient vraiment les meilleurs camarades qui soient en ce monde emplit de guerres et haines, eux qui signifiaient, à ses yeux, la paix, tout simplement, ainsi que la douceur, l’amitié et peut-être l’amour, mais ils représentaient surtout son clan, et donc, ses parents.
Alors que le soleil commençait à faire réellement son ascension au plus haut du ciel bleu et clair de Suna, Rogue sortit son paquet et s’alluma une bonne clope, la première de la journée, tandis que Frosch cherchait quelque chose dans le son monde. Une fois le mégot écrasé, le Cheney invoqua à nouveau Frosch, qui était cette fois munie d’un parchemin dans lequel était expliqué ce que l’invocateur allait devoir faire.
« Qu’est-ce donc que ceci, Frosch ? » Lui demanda calmement Rogue, qui ne s’était pas encore énervé depuis le début de la journée, chose bien rare chez lui, bien qu’il ne s’en plaint guerre, car cela le rassurait. « Comme quoi, on dirait qu’une part d’humanité persiste au plus profond de mon être… » Pensa-t-il, fermant les yeux, tandis que son Kuchyose préféré ouvrait le parchemin.
« Shiroi a demandé à Fro’ de te donner ça, alors je l’ai écouté ! Si Frosch se souvient bien, ça devrait te permettre de l’invoquer ainsi qu’un nouveau chat, qui me fait un peu peur quand il raconte des trucs bizarres et qu’il fait sa star… » Expliqua-t-elle en frissonnant à la pensée de Nichiya, donnant par la même occasion ledit parchemin d’invocation, juste avant de repartir dans son monde.
N’ayant pas eu le temps de répondre à la chatte (pas de double sens, je parle bien de l’animal), le haineux décida de lire attentivement les instructions, car il avait compris qu’une nouvelle invocation lui était destinée. Pourquoi ? Il n’en savait rien, bien que ça ne le préoccupait pas des masses, préférant plutôt de se contenter de la confiance que lui offrait « Neko-sama », comme les autres chats l’appelaient –bien évidemment, il trouvait ce nom ou surnom complètement et ridicule et non crédible… - « Non mais franchement, quel roi porterait un nom aussi pitoyable que ça ?! » soupira-t-il. Bref.
Après avoir lu les instructions écrites sur le bout de papier enroulé sur lui-même, le Chuunin mordit ses deux pouces et posa sa main gauche sur le toit, tandis que sa main droite était sur la feuille, le tout en disant un petit « Kuchyo no jutsu. », faisant apparaître un chat blanc, Shiroi, qui maîtrisait le Doton et un… Chat conducteur de train, habillé d’un tabard, d’une petite cape et muni d’une petite épée à la lame extra fine.
« MEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEN ! » Hurla le nouveau compagnon du ténébreux, prenant maintes et maintes poses plus déconcertantes les unes que les autres, arrachant un soupire au maître du Vent.
« Dois-je supputer que tu te nommes Nichiya, hmpf ? » Lui demanda le noiraud, le toisant de haut en bas de ses yeux rouges, sombres et inquiétants, très déstabilisé par le comportement… On ne peut plus bizarre de ce drôle d’énergumène que le roi voulu lui confier afin de l’aider dans sa quête de vengeance.
« C’est bien ça, meen. Confirma le poseur dans une pose complètement différente, encore une fois. Ma spécialité ? Mon charisme déstabilisant, aucun chat n’est plus classe que moi, men. Se vanta-t-il. Suite à ces paroles dénuées de sens, Rogue roula des yeux tant il était exaspéré mais le laissa tout de même continuer. Je suis un spécialiste en Fuinjutsu, tu vois, sauf que j’n’ai pas de techniques propres à moi, men. Dit-il en changeant encore une fois de posture. En gros, je vais pouvoir placer et activer les sceaux à ta place, ainsi, de par ma petite taille, les ennemis ne sauront pas spécialement mon but, tu vois ? Meeeen ! » Finit-il par demander à son nouveau et jeune maître, qui leva les yeux au ciel avant d’acquiescer d’un hochement de tête.