[FB] Haine [PV Gaara et Sachiyo]

Ne pas connaître le repos avait un avantage incontestable en tant que chef d'un village : à tout heure de la nuit, il était disponible. Et en l’occurrence, tu étais insomniaque et donc disponible. Si bien qu'un rapport te parvint rapidement, tant pis si c'était "chez toi", l'urgence autorisait quiconque à te déranger. Et pour cause, cette fois-ci il s'agissait d'un renégat maintes fois cités. S'il n'était aussi préoccupant que l'akatsuki, c'était malgré tout une gêne incontestable. N'ayant pas le temps de former une équipe, tu allais faire le chemin toi-même et ce jusqu'à l'oasis où ils - car on parlait aussi d'un sbire à ses côtés - s'étaient réfugiés. Tu saluas l'efficacité des patrouilles avant de t'apprêter et de te mettre en route.

Tu parcourras alors rapidement la distance te séparant de Suna à l'endroit localisé à l'aide du sable lévitant. Tes shinobis avaient été suffisamment précis pour que tu localises l'endroit et à l'aide de ton affinité avec le sable, tu pus clairement définir que tes hôtes autoproclamés étaient bel et bien présent et, en approchant, un bourru t'apostropha d'une manière attendue.

» Je ne suis disposé ni à mourir, ni à partir. Tu n'auras pas besoin de te présenter à ma suite, Amatera Hatoma, je sais qui tu es. Pour ma part, je suis Sabaku no Gaara, Kazekage de Suna. Il va de soi que toute tentative d'intimidation ne fera que gâter ta salive et ta crédibilité à mes yeux.

Tu restas surélevé, dominant symboliquement ton vis-à-vis, à peine éclairé par la lune. Cet homme avait crée beaucoup de trouble et était animé par la haine. Mais la seule chose qui te forçait à plus de clémence était la menace latente qu'il représentait pour l'un des tiens : Rogue.

» Je t'autorise le dialogue pour une seule raison : Rogue. Il est peut-être de ton clan, mais sache qu'il est l'un des miens à présent. Et à ce titre, t'attaquer à lui, physiquement ou par corruption, revient à attaquer Suna et, chance, tu n'as pas encore fait couler le sang ici, donc je peux tolérer ton existence jusqu'à avoir des explications convaincantes. Sinon ... Ni toi ni moi ne sommes dupes de la suite des événements.

Oui, tu savais ce que pouvait ressentir Rogue et la tentation vengeresse que représentait le criminel devant lui. Sauf que jusqu'à présent, le jeune homme avait canaliser sa haine ou plutôt utilisé sa haine au nom du village. Il était hors de question que cela ne change.

» J'imagine que tu viens pour t'entretenir avec lui ? Je t'en empêcherai. Peut-être même cela s'est-il passé à l'écart de notre vigilance ? Mais là encore, je protégerai le jeune homme de ta folie vengeresse. Je sais ce que cela fait et rien de bon ne peut éclore de ça. Ceci étant, je ne te blâme pas, tu es un produit de la guerre et je peux te comprendre. Je suis peut-être la seule autorité en ce bas monde qui puisse encore chercher à t'écouter. Mais que cela ne soit pas vu comme un signe de peur de ma part, ce serait une erreur.

Oui, tu cherchais réellement le dialogue, mais ce n'était pas une route de sortie. Aussi talentueux soit ce ninja, tu ne pouvais avoir peur. Ici, loin de tout, au milieu de ton élément, tu ne pouvais souhaiter meilleur configuration pour un conflit. Et pour une fois que quelqu'un lui tendait réellement l'oreille, il serait sot de ne pas en profiter.

De toute façon, s'il cherchait à quereller, il serait sûrement mis au sol. Si tu étais là, il était évident que déjà des forces ninjas convergeaient sur cette position et il devait aussi se douter que tu n'étais pas le genre d'homme dont on se défaisait en quelques mudras.

Un discours passionné, n'étant pas surjoué. Comme tu le pensais, le nukenin de ... Kumo ? Kiri ? n'était pas parti à l'aventure pour l'argent, mais par haine, pour sa vengeance. Classique, mais compréhensible. Tu le laissas t'énerver sans réagir, l'écoutant. Soudain, c'est l'envolée, la haine ... Non, la rage de l'homme le pousse à débuter les hostilités.

Bien calé sur ton nuage de sable que tu durcit rapidement afin de ne pas le voir s'effriter dès que la pression du combat viendra le mettre à mal. Alors que la lame arrive à toute allure, sans crainte aucune, tu sais que ton sable te protégera sans avoir à bouger le petit doigt. Et, comme prévu, un rempart de sable apparu pour encaisser le choc et retomba tel un nuage de poussière alors que tu étais toujours debout, bras croisés, sur ta plateforme volante.

» Bien. Je vais peut-être pouvoir te répondre, à présent ?

Dis-tu avec une impassibilité caractéristique. Tu ne réagissais pas, restant parfaitement droit, donnant sûrement l'impression à l'homme - agité - que cela ne te faisait rien et que, sur le coup, il perdait son temps à t'attaquer. Et de fait, si c'était le summum de son art, il avait le droit à le penser. Bien sûr, tu te doutais que cela puisse t'être le cas. Tu t'attendais à des techniques autrement plus fortes.

» Puisse que tu n'es pas là pour Rogue, autant cesser d'aborder le sujet. Je ne prétends pas qu'il m'appartient, mais qu'il est l'un des miens et de ce fait, en tant que Kazekage, mon rôle est également de le protéger. Tu prétends que des gens comme moi ont tués ton père et la réciproque est vrai. Des gens comme toi, cherchant la vengeance a tout prix, ont tués le mien, de père. Au fond, on se ressemble. Nous avons également tout deux tué notre mère après tout !

Tout en parlant, tu fis quelque mudras, ne cherchant même pas à te cacher de ce que tu faisais. Au terme de ceux-ci, un oeil apparut dans le creux de ta main avant de disparaître dans l'un des nuages sableux. Son premier objectif serait d'aller observer l'autre personne.

» Daisan no Me.

Il était possible de se focaliser sur l'oeil, mais en toute logique, vu l'obscurité ambiante, le sable, la petite taille de l'organe de la vision et même la distance séparant les deux shinobis, il risquait de se déstabiliser lui-même et de ne pas voir venir d'autre coup.

» Maintenant revenons en au pardon. Pardonner ? De la chance ? Je n'ai pas la chance d'avoir eu le moindre ami, ma mère, mon père, mon oncle sont morts durant ce temps et je suis chanceux. Allons ! Ouvre les yeux, nous sommes sur un monde de haine ! Nous ne sommes rien, dans la haine. Juste des débris d'un monde qui veut nous façonner ! Et encore aujourd'hui, la haine me prend ce que j'ai de plus cher : les miens, les membres de mon village !

Tu le regardes, aussi a-émotionnel que d'habitude, pourtant, l’intonation de ta voix subit quelques embellies, montrant que ton discours n'est pas scénarisé, mais bien naturel. Naruto avait alors su t'ouvrir les yeux. Ne devais-tu pas tenter d'en faire autant ? Sûrement, même si c'était un criminel, sa voix transpirait le malaise. Ce n'était pas l'être aussi mauvais que dépeint, mais pour sa cause, il s'autorisait toutes les bassesses.

» En somme, nous ne pouvons pas pardonner. Mais la question n'est pas tant là, mais plutôt "à qui pardonner". Car honnêtement, je n'en sais rien. Avec du recul, j'ai vu que la réaction était ... logique. Le véritable responsable, c'est notre temps, notre peur. Si nous voulons pardonner, il n'existe qu'un seul chemin : changer le monde. Et la destruction n'est pas synonyme de changement.

Spoiler:

L'homme s'emportait à nouveau. Visiblement, la vie active de criminel, jumelé à une histoire tragique - mais bien peu en était dispensé - mettaient les nerfs à vifs. Ne serait-il qu'une victime de plus, profil idéal pour qu'un village s'empresse de tout lui attribuer en bloc ? Cela ne serait pas étonnant, la famille avait un sinistre don à exposer les siens au nom du village. Et lorsque cela échouait, quelqu'un en payait les pots cassés.

Tu ne répondis pas. Tu avais abrité Shukaku en toi et ton manque de maîtrise sur lui t'aurait sûrement coûté la vie, si le sable ne te protégeait pas en toute occasion. Mais il ne s'arrêta pas là et hurla que Rogue était un Amatera, une nouvelle bien ... surprenante. Il avait bon beugler, il ne t'apprenait rien.

Le sable qui te protégeait en toute occasion. Oui c'était tellement vrai que son attaque rondement mené allait se heurter à un véritable rideau sablé. Certes, tu avais tout de même reculé la tête, pensant en instant que ses flammes allaient roussir ta peau. Même si tu n'avais pas été touché, il fallait reconnaître que cette combinaison pyrotechnique était presque parvenue à te déstabiliser. À contrario, la multitude de boule enflammées ayant percutées ton corps en divers endroit s'effacèrent rapidement dans le nuage de sable t'entourant pour l'occasion.

Toujours les bras croisés, il faut bien avouer que le nukenin a su accrocher ton attention. Ne se servant que de ses sbires félidés, il n'était pas passé loin de t'arracher de ton confort défensif. S'il augmentait d'une vitesse, sûrement commencerais-tu à devoir t'y mettre sérieusement. Doucement, tu agitas tes doigts.

» Assez ! Je ne peux l'assurer, mais ton manque de clairvoyance pourrait entraîner les tiens sous terre. Que ferrais-tu si je venais à considérer ta haine comme "familiale" et que j'éliminais Rogue pour ce seul fait ? Elle montrerait clairement que tu n'es pas digne d'ajouter un nom de famille à ton prénom, car tu ne penses qu'à toi. La haine est un monde solitaire.

Cela était d'une telle évidence. Tu avais vécu ce monde et tu étais alors l'enfant du désert, celui qui n'aime que lui. Et cela te suffisait. Mais dans ce monde, on vit seul, car personne n'est digne de confiance. La haine est forte, mais destructive. Son rayon d'action dépasse largement l'entendement de son détenteur, bon gré malgré.

Les félidés s'enhardissaient de plus en plus, peut-être devais-tu les calmer. Dans les cantines, pour endormir les enfants, ne dit-on pas que le marchand de sable passe ? N'étais-tu pas tout désigner pour rendre la fable réalité ?

» Rendan : Suna Shigure

Une sorte de plaque ensablée apparu devant toi et des douzaines de boulets fusillèrent la zone. Toute la zone, aucune des trois créatures, invoquées ou shinobi, ne pourrait aisément éviter l'assaut. D'autant qu'ils risquaient de choisir des esquives mal coordonnées avec leur partenaire.

» Je répugne attaquer des créatures invoquées, car ce ne sont pas un combat qu'elles ont nécessairement choisi. En revanche, je ne peux montrer de la pitié, en t'acceptant comme invocateur, elles savaient le risque encouru. Épargnes leur des souffrances inutiles.

Tu restais fier et droit sur ton nuage de sable, prêt à employer les grands moyens. D'autant que plus le combat durait, plus la victoire était certaine. Actuellement, les tiens devaient déjà entourer la zone. Peur ? Nullement, mais il était légitime que les chasseurs de déserteurs s'affranchissent de leur devoir. Toi, tu n'étais là que dans l'unique but de canaliser et de maintenir la menace.

» Si j'y crois ? Non.

Répondis-tu simplement alors que ton troisième oeil fit le tour de l'endroit pour constater qu'à part lui, il n'y avait personne. Le seul danger viendrait de lui et ses invocations. Une fois tes investigations satisfaite, l'oeil revint à proximité des trois individus.

» Il est un temps où il faut croire, un autre où il faut agir. Dans la peur des ténèbres, on s'en remet à une croyance. Moi, je vois clairement les choses et j'agis en conséquence. Si nous restons sur nos acquis, nous ne progresserons jamais. Alors davantage que croire, je vais être un acteur de la pérennité de cette alliance. Si la paix est utopique, elle mérite qu'on se batte pour elle.

Une nouvelle fois, c'était les paroles d'un convaincu qui sortaient de ta bouche. Nulle tentative de persuasion, tu n'exprimais que ta vision des choses. Mais qu'il y adhère ou non ne serait pas sans conséquence.

Spoiler:

Le troisième oeil lui indique que l'homme déserteur faisait une série de mudras plutôt longue. Ce qui permis à Gaara de ne pas simplement attendre. S'il avait connu cette technique, il n'aurait eu qu'à s'envoler pour éviter le choc. Mais il n'en savait rien. Pourtant, Gaara n'était pas homme à rester oisif devant un supposé danger.

Il y avait une bonne façon de limiter les risques : emprisonner la personne qui semblait ne pas vouloir ployer le genou et entendre raison. Pourquoi personnes enfuis dans les ténèbres ne l'écoutaient réellement ? Sasuke aussi avait refusé la main tendue. Durant sa longue tirade, tu en profitas pour composer tes mudras et lancer ton sort.

» Sabaku Sōtaisō !

Rapidement le sol sablé qu'il foulait se leva et forma une pyramide dans laquelle il avait toute liberté de mouvement, dont lancer sa technique. Ce qu'il ne manqua pas de faire. Je dus reconnaître une certaine surprise lorsque la pyramide fut soufflé par cette technique qui vient, à nouveau, percuter mon armure naturelle. Quoique ralentie, la technique était rapide et avait su se jouer d'une partie de ma défense absolue.

Percuté, je chutai de ma plateforme de sable qui se désagrégea. Néanmoins, tu te relevas. Il fallait croire qu'atteindre ton système nerveux n'était pas chose aisé. Cela dit, le déserteur perdait des points à une vitesse incroyable. Tu te relevas en bougeant tes membres, malgré tout, tu te sentais brumeux, mais pas assez pour sombrer dans une inconscience que tu connais si peu.

Maintenant qu'il avait fini de parler et de t'attaquer, tu pouvais reprendre à sa suite. Quelle étrange manie qu'avait les gens de se lancer en longue tirade tout en s'efforçant à empêcher leur interlocuteur de répondre.

» Insolence ! Suffisance ! La toute-puissance, dis-tu ? Alors je crains qu'il ne faille inventer de nouveaux qualificatifs à la puissance. Je ne supporte pas la bêtise humaine, surtout lorsqu'elle porte pareille ambition. Je ne cherche pas à t'aider dans ta quête, mais sache que tu cours à une mort certaine si tu ne parviens pas à te défaire d'un kage.

D'autant que tu avais toujours imaginé que le Raikage était une personne bien lourde à combattre. Mais là n'était pas la question car sûrement n'aurait-il pas l'occasion de bouger ailleurs qu'ici. D'ailleurs c'est à cet instant que Sachiyo et d'autres arrivèrent sur l'endroit. Les divers chocs techniques avaient dévoilés votre position aussi clairement qu'un phare aux marins.

» Oinin Chin'sei. Cet homme pense qu'un jour je devrai le capturer. Dites-moi ce qu'il pourrait m'en empêcher. Ici et maintenant ?

Dis-tu à l'adresse de la demoiselle. Après tout, c'était sa fonction à présent. Toi, Gaara, tu étais plutôt impatient de la voir en une telle situation. Évidemment, tu étais encore apte à continuer ces échanges musclés, en était-il autant de la part du déserteur. Tu lui laissais toute latitude pour agir à son gré avec ce traître. C'était une bonne façon d'évaluer son travail.

Spoiler:

Dédoublement de personnalité ? C'est bien la seule chose qui t’interpella dans le chef de ton adversaire du moment. Enfin, non, il y avait aussi cette douce folie, cette once d'espoir qu'il s'en sorte comme il le pensait. Tu sentis une colère sourde monter en toi avec cet écho du passé te criant, te suppliant de céder à tes vieilles pulsions "tuer".

Si la bête s'en était allée, étais-tu sain pour autant ? Une aussi longue présence ne laissait-elle pas des séquelles, des zones d'ombre bien enfouies, mais ne demandant qu'à hurler ? Et ce manque de cohérence, cette pensée si anarchique et épurée de sens. Lorsqu'un déséquilibré doublé d'un traître croisait ta route, tu ne pouvais t'empêcher de bouillir. Naruto avait un rêve, il pensait que tout le monde était capable de revenir en arrière. Toi non, l'entêtement a une finalité : l'épuration.

» En ce jour, j'éprouve des remords. Non pas de sacrifier un fou, peu me chaut. Non, je regrette d'avoir un jour porté la haine à un tel point car si elle ressemble au pantin codifié que tu es aujourd'hui, je fus alors une menace d'une nature bien risible

Ta colère laissait entrevoir quelques vagues sur le désert aux alentours. Nul doute que le déserteur avait affronté une facette tempérée de ta personnalité. Maintenant, tu cherchais à châtier et à rayer son âme de la surface de cette terre. Voilà qui devenait autrement plus dangereux. D'autant que tu devais raison garder pour ne pas toucher tes alliés dans l'impact de tes techniques dévastatrices.

Pas le temps de se laisser aller au décorum ninja : annihiler était maître-mot. Tu soufflas légèrement et enchaînas des mudras. Soudain, le sol trembla et des trombes ensablées se levèrent. Telle une accoutumance au passé, ces trombes ressemblaient aux griffes qui furent jadis celles de Shukaku.

Ces griffes enlaceraient rapidement leur proie, tant le ninja que ce chat aux allures exaspérantes. Il était peu probable qu'ils y survivent tout les deux. Non, c'était impossible car le sable goûterait au sang, dusses-tu en user tout ton chakra. Il était déjà bien compliqué de se défaire de cette technique, mais la masse qui se refermaient venait de derrière eux, laissant à Sachiyo tout le loisir de porter des attaques qui auraient raison de ces ennemis ou de leur attention tout du moins.

Que pouvait faire le maître du son ? Rien qui ne dépasse l'immédiat. Il s'enfermerait dans une boucle qu'il ne pourrait soutenir à quatre contre un. Il ne ferait que repousser son sort à quelques secondes dans le futur. Ton impassibilité levée, tu te fichais bien de détruire son invocation. Il lui faudrait apprendre ceci : ses chats de compagnie saignent et meurent comme nous. S'il venait, par miracle, à survivre, il devrait faire le deuil de Yume.

» Maintenant, crie pour la dernière fois, shinobi. Tes frasques seront perdues et oubliées dans le sable éternel. Ce qui donne un sens à la société ne sera jamais pathétique, faible d'esprit.

Malgré ta sentence, tu restas parfaitement concentré, maniant le sable de tes bras. Le simple fait de composer des mudras et d'éviter les assauts combinés du sable et de Sachiyo serait bien compliqué à faire pour le déserteur. Inutile de décrire l'issue d'une invocation isolée. Ton enseignement prenait fin pour le traître et débutait pour les trois ANBU : l'utopisme pouvait se marier avec les condamnations à mort. Oui, toi Sabaku no Gaara, tu étais prêt à déverser la mort pour l'intérêt premier de Suna.

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