Shirogami, le démon blanc. [Entraînement-Solo] [3/3]
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Sujet: Shirogami, le démon blanc. [Entraînement-Solo] [3/3] Mar 4 Juin - 22:43
- Renaissance -
Véritablement mort ?!
Le vide, ni plus ni moins, que le vide. Aucune souffrance, aucune émotion. Assis au bord d’une rivière glacée, il se dévêtit, enleva ses vêtements, puis plongea sans trop se poser de questions. L’eau avait beau être plus froide que son tempérament, son derme ne sentait plus rien, ses sens étaient comme… mis en veille. Dépité, le mâle commençait à éprouver de lourds remords, lui qui avait passé toute sa vie à suivre une doctrine qu’il n’approuvait pas. Devenir un Shinobi, se joindre à la racine, tout cela était dans l’unique but de ne plus avoir à supporter ce lourd fardeau qu’est la solitude. Mais, au bout du compte, qu’avait-il réellement obtenu ? Incapable même de sauver sa propre mère adoptive d’un simple éboulement, encore moin de venger la disparition de Shimura Danzo afin son honneur de ninja ! Chaque jour, depuis la mort de la tête emblématique de la racine, cette femme lui parlait durant son sommeil et pourtant, bien qu’il supposait ne pas être en plein sommeil, elle se tenait là a ses côtés, main posée sur son épaule gauche. Sa chevelure blanchâtre de porcelaine flamboyait même au travers des sombres ténèbres. À chacune de ses visites, de vagues souvenirs d’enfance voletaient comme un insecte dans son esprit assoupi, essayant, semblait-il, d’écrire quelque chose en lettres lumineuses. Étrangement, alors que ses autres sens semblaient réduits, il entendait les paroles d’une berceuse. Ce minois doux et angélique, notre bretteur ne le reconnaissait pas, mais là aussi, il y avait une vague impression de déjà vu. Qui était-elle ? Que lui voulait-elle ?!
“ Jellal, Jellal répétait-elle. Bien que je sois morte, je ne me sens pas seul. Tu es resté avec moi jusqu’au bout, tu es toujours avec moi. J’ai beau être mort, ton âme, ton visage restera toujours avec moi. Je suis ta mère et tu es mon fils à jamais. Cependant, ouvre les yeux ! Regarde devant toi, cesse donc de chercher à venger ou encore accomplir un but insensé. Jamais je n’aurai souhaité que tu deviennes ainsi ”. Le Chuunin sur les nerfs, exaspérer de voir qu’une inconnue puisse lui parler sur se ton, ne manqua pas de faire par de son mécontentement. “Hoy, t’es qui toi Konoyaro ?!”. D’un faciès angélique à faire fondre tout coeur, le visage de l’inconnue passa à celui du diable en personne, et ce, en l’espace de quelques secondes.
“ Hoy, Hoy. T’es même pas foutu de voir qu’on se ressemble, Baka, et puis Jellal, qu’elle est la pouffe qui t’a donné ce nom ridicule ”. Toisa d’une voix moqueuse la mère biologique du sabreur. De nouvelles paroles riches de sagesse allaient transcender le silence apparent du lieu mythique. “Pfff, c’est des conneries tout ça, moi je me casse, j'suis pas payer pour ça ”. Et bien qu’il ne savait pas véritablement par quel procédé passer pour quitter cette vision. Étrangement, cette dernière prit fin juste après ces paroles.
Sujet: Re: Shirogami, le démon blanc. [Entraînement-Solo] [3/3] Mar 4 Juin - 22:57
- Renaissance -
De retour à la vie
À son éveil, il y avait une sorte de grondement, un bruit de fond sourd et régulier, comme un bruit de feu de bois… Jellal ouvrit les yeux et des points lumineux rougeâtres lui sautèrent douloureusement à la figure. Il referma ses lourdes paupières.Il avait l’impression de n’avoir aucun poids, de flotter comme un ballon emplit d’air. Était-ce du a cette étrange vision ?! Puis, un mouvement à côté de lui ! Une porte qu’on ouvrait et refermait, située là-bas, a quelques encablures de ses pieds. Sa gorge était sèche et un goût amer de médicament lui restait en bouche. Ses bras douloureux eux aussi étaient couverts d’une flopée de bandages…. Et son abdomen.... son abdomen. La douleur en cette zone était indescriptible, si intense. Du bout de ses doigts, le bretteur blessé put sentir qu’une bonne dizaine de sutures arpentaient en longueur, la large plaie. L’orphelin rouvrit les yeux et s’obligea à lever sa boite crânienne. Une chambre, un Futon, une fenêtre calcaire… Il était étendu sur le dos et il y avait comme une panoplie d’ustensiles sur sa gauche, surement ceux qui avaient servi à l’opérer. La porte s’ouvrit à nouveau, il y eut comme un vent glacial accompagnant l’imposante silhouette du nouvel arrivant. Son buste imposant, couvert de poils disgracieux, lui était presque familier.
“Hoy, vieux panda. Ça t’amuse de m’abandonner et de te tirer avec mes sabres.” Toisa de sa voix énervée le bellâtre. Ses sutures lui bloquaient tout mouvement, l’empêchant de frapper avec fureur le piètre voleur. “Hey bien dis-moi, t’es dans un sale état, et tu n’as même pas pu affronter la moindre école. Affirma d’une voix plus que grave le tuteur. Visiblement tu sembles avoir progressé sur le plan personnel. Bon, tu as de la chance que Sadaharu mon chien t’as récupéré, sinon tu auras d'ores et déjà passés l’arme à gauche.” Le quadragénaire marqua une courte pause afin de se servir une coupole de Saké, ce type buvait toujours autant ce qui fit par la même occasion soupirer le Konohajin.
“Hoy, on a plus le temps, je vais affronter tous les dojos en même temps, sinon nous aurons dépassé les délais accordés a l’autre abruti de déserteur.” Posant son index sur son menton, le tuteur de fortune semblait pensif, réfléchissant à la proposition du Chuunin. “Tu me sembles sûr de toi ?! Tu sais que tu risques d’y perdre la vie avec de telles blessures ?! Hoy tu dis ça à un type qui revient de l’autre monde, je ne perdrai plus un seul combat soit en sur Samouraï de pacotille. Avec ce combat, je vais mettre un terme à l’existence de Mystogan, de Jellal et devenir un nouvel homme.” Termina le fernandes tout en toussant. Les jours passèrent et notre protagoniste suivait les quelques enseignements qu’avait à fournir le vieux panda. Ses plaies ne s’étaient pourtant pas toutes résorbées qu’il manquait de temps, il se devait toutefois de confirmer ses progrès dans un lourd combat l’opposant à soixante disciples, tout réunis par les trois dojos de la ville haute de Fuji. L’affrontement titanesque.
Sujet: Re: Shirogami, le démon blanc. [Entraînement-Solo] [3/3] Mar 4 Juin - 23:10
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1 vs 60
Quelques rayons de soleil perçaient au travers des nombreux nuages qui arpentaient le ciel. Le terrain était fait de dalles et une foule monstrueuse s’était amassée aux abords du lieu. Habituellement les Shinobi ne se m’étaient jamais sur le devant de la scène, mais bon, pour cette fois, le Konohajin allait faire exception. Bien que son visage ne laissait absolument rien transparaitre, son cœur battait à une vitesse folle, affronter tant d’adversaires en même temps allait se révéler être un véritable défi à la mesure de notre jeune protagoniste. Le sabreur de la feuille était clairement conscient qu’ils étaient tous experts au sabre, il le savait qu'il n'aurait pas droit à une seul seconde de répit, ni même le moindre temps pour décompresser. Ils se tenaient debout, devant lui tels des rocs, vêtus de leurs imposantes armures parfaitement immobiles, la main sur leurs fourreaux. Encerclé, reculer lui était désormais chose impossible même s’il avait eu des ailes, puis même si ce fut le cas, il était loin d’en avoir l’envie. Après tout, Mugen lui était revenu en main propre et cette fois il allait faire étalage de tout son potentiel. L’expert Fuuton baissa les yeux en direction du vieux Panda. Ce fou se tenait assis dans le sable blanc des environs, comme si de rien n'était, et ne semblait se faire le moindre souci quant aux chances de réussite du Konohajin. Bras posé sur Mugen, Jellal dégainait lentement les doubles Katanas de leurs sublimes fourreaux. Le soleil sublimait le teint encre de l’acier des sabres. En posture d’attaque, le solitaire au même instant une de ses armes pourfendait l’air d’un bruit sec pour se loger sur l’armure d’un de ses nombreux opposants. Le spectacle venait à peine de débuter qu’une bonne dizaine d’entre eux se trouvèrent d'ores et déjà au tapis. Notre bellâtre vibrait de vitalité. Son sang paraissait sur le point de jaillir de chacun de ses pores. Malgré les quelques coups qu’il eut encaissé, il avait la tête froide comme une glace. Rapidement, le groupe en surnombre perdit de nombre effectif, tout mis à terre par notre prodige au Katanas. Voyant qu’ils éprouvaient les plus grandes peines à vaincre le disciple d’un grand guerrier Samouraï mit en avant un quartette des plus talentueux, les plus puissants du village !
Et quant bien même ! Jellal avait beau se trouver à un contre quatre, il ne se sentait pas tellement en désavantage. L’idée qu’il puisse perdre ne lui effleurait point l’esprit, c’est dire ! D’un rapide mouvement rotatif sur lui-même le spécialiste des combats à l’épée se débarrassait des quatre ahuris, qui de toute évidence ne faisait pas le poids ! C’était sa nouvelle technique. Sakuja Ö Tatsumaki. Le vent paraissait soufflé comme de par un jour de tempête, emportant ses adversaires et rafraîchissant le cerveau de notre protagoniste. Sa vision était bien plus claire, et il ne restait plus qu’une dizaine d’opposants avant de toucher au Saint-Graal ; toutefois, son corps transpirait et d’épaisse goutes de sueurs suintait de son visage, formant de petit ruisseau sur tout le long de son minois. Le Fernandes sentit comme un froissement légers, l’homme se trouvant à sa gauche avait selon toute vraisemblance bouger de quelques centimètres. Dans cette bataille, tous les sens furent mis à rude épreuve et se fier seulement à la vue pouvait s’avérer lors de pareil duel de Kenjutsu, être une grossière erreur !
Sentant la fatigue monter en lui, Jellal n’avait nullement besoin que cela s’éternise plus longtemps. Il eût aimé voir ses adversaires non pas disposés autour de lui en cercle, mais déployés en ligne droite, où en vague groupe du moins histoire de régler cela d'un seul coup de sabre. Or, ces types-là étaient loin d’être des amateurs en toute franchise, la situation semblait figée, aussi longtemps qu’un des dix restants ne bougerait pas de son propre chef, l’héritier de la racine ne pourrait prendre la moindre initiative. Patienter était mot d’ordre, d’autant plus que ses adversaires semblaient avoir retenu la leçon et n’était pas décidé à profiter de leur fort avantage numérique. Puis, lui vint à l’esprit d’utiliser la technique qu’il venait d’acquérir, pourquoi n’eut-il pensés à l’utiliser plus tôt ?! Même lui l’ignorait pour dire la vérité. De son regard de sang, impassible, un sourire sournois se profilait sur ses fines lèvres. Cette technique qu’il travailla durant nombre jours et nuits. Ses muscles supérieurs se contractèrent, Mugen placé dans une position particulière prête à éliminer les opposants. Une vague de chakra infusés dans les doubles lames et sa nouvelle technique s’exécutait sans la moindre difficulté.
Hyakuhachi Bado Sendan !
Un puissant tourbillon vint débarrasser la place de tout adversaire indésirable, et bien qu’il lui donnèrent tous du fil à retordre, notre protagoniste s’en sortit dans la moindre lourde blessure. Fier de son acte, le bretteur de Konoha se présentait devant ce qui à partir de cet instant redevint son client pour le compte de sa mission. “Hoy, garçon attend, attend un peu, je t’ai enseigné pas mal de techniques pour vaincre l’autre crétin. Fais-moi donc plaisir et change ce nom ridicule, ” ordonna le vieillard tandis qu’il cherchait un nouveau nom au bretteur de la feuille. “ Eh bien que dirais-tu de Sataka No Kintoki, le nom de mon enseigne ainsi que de mon défunt frangin c’est bien plus parlant que Mystogan Jellal Fernandes ne trouves-tu pas ?!” Toisa en hurlant de rire l’homme au faciès semblable à celui d'un Panda.
“Hoy, et bien, il me semble que je n’ai pas le choix, je vous suis redevable. Levez-vous, nous avons un déserteur à vaincre”