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| Sujet: Renaissance - Nouvelle mission Mar 8 Mai - 14:16 | |
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Paradis ? Enfer ? Non, sur Terre. Ce fut la première pensé qui avait réveillé mon esprit. Ce qui se passait, je ne pouvais le concevoir, quelque soit la manière dont on pouvait en saisir le sens. Mais cet incompréhension ne me dérangeais pas plus que la sensation que me procurais mon corps. J'étais guidé indépendamment de ma propre volonté..
Je me trouvais exactement dans une cavité, où on pouvait observer la lueur du jour qui était non loin, et donc indiqué une sortie plausible. On pouvait entendre le son des gouttelettes s'écraser au sol, suspendu aux stalactites qui parsemait cette minuscule grotte. Tout était clair dans ma tête. Au moment où ce socle de bois représentant un cercueil s'était entrouvert pour me laisser place, j'avais saisi le fondement de ma raison. Une raison que je redoutais, mais qui laisserait place à des choix à hautes répercussions.
Ma première vision pour inaugurer le début de ma deuxième vie, été celle de l'homme responsable de ma renaissance, Yakushi Kabuto, un des sbires autrefois d'Orochimaru. Dès lors, je pouvais m'attendre à servir encore une fois sous un emblème incarnant le mal.. Je n'étais pas le seul ramené à la vie, une troupe d'élite regorgeant d'être puissant gisait à mes côtés. Tous partirent brutalement, comme ci ils connaissaient les attributs de leurs fonctions qu'ils devaient exécuter. En face de moi, sous cette cape, se trouvait l'élève du serpent blanc. Il dégageait une sensation à l'effigie de son maître, si ce n'est plus alarmant. Comme prévue, j'étais dans l'incapacité de réaliser certaine commande de mon corps comme je l'aurais souhaité. En même temps, c'était le fondement même de cette technique interdite, le contrôle des morts. Il chuchota la mission qu'il venait de me confier, d'un air jouissif et sans possibilité d'échec. Bien entendu, il attendait aucune réaction de ma part, étant qu'un simple pantin à sa merci. Un autre homme ressuscité n'avait pas quitté cette pièce. Ce dernier était cote à cote à l'hôte de cette technique, et semble-t-il être un protagoniste avec qui j'allais mener cette mission en binôme. D'un vif coup de regard, je pu l'identifier aisément. Il s'agissait du démon de la Brume sanglante, Momoshi Zabuza. Ex membre des sept épéistes de Kiri, et devenue renégat après avoir monter un coup d'état qui se solda par un échec et sa désertion, jusqu'à connaître la mort face à Hatake Kakashi. Son nom ne m'étais pas inconnu vue la menace qu'il pouvait devenir pour Konoha.
Une fois l'ordre inscris au plus profond de mon âme, je me mis à me diriger vers la sortis, en suivant ce tunnel de lumière qui s'ouvrait à moi. Le renégat était non loin derrière, suivant pas à pas la même direction. Quant au vil auteur de cette technique, il regagna ses quartiers totalement confiant. Je fis mes premiers pas à la lueur du jours, m'arrêtant quelques instants, respirant de nouveau l'air, mais aspirant à une nouvelle destiné qu'il fallait que je façonne au plus vite. Dans quelle état se trouvait le monde ainsi que Konoha ? Que se passait-il ? Qu'a pu devenir Sasuke..? J'allais surement pas tarder à découvrir l'étendu des réponses à une situation si désespérante pour le monde des Ninja.
Mon nouvel acolyte était arrivé à mes cotés, et d'une impulsion vif je pris la route sans le regarder une seul fois, ni même échanger un seul mot, pour le moment. Mon corps savait très bien où il se rendait, guidé par une simple commande, me laissant aucune alternative.
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| Sujet: Re: Renaissance - Nouvelle mission Jeu 10 Mai - 11:53 | |
| Retour à la vie
Il fallait s'y attendre. Dieu n'était pas clément avec les malfaiteurs. Même ma mort ne pouvait servir de rédemption pour mes péchés. Le paradis était tout en haut loin vers le ciel où reposait ce cher Haku, je devais logiquement être en enfer à expier mes péchés pour l'éternité mais vraisemblablement, cela ne semblait pas assez pour satisfaire les vies que j'ai arraché et les personnes que j'ai torturé et tourmenté de mon vivant. Ainsi me retrouvais-je entre Enfer et Paradis, sur terre.
J'étais comme attaché, non ce mot est trop doux encore... "Ligoté" par des chaines spirituelles reliant mon esprit à une vulgaire enveloppe corporelle sans vie. Mon corps bougeait mais je n'étais pas le commanditaire de ces actes, je pouvais voir mais uniquement ce vers quoi mes yeux se tournaient. Et encore... Encore et toujours le bruit incessant de l'eau s'écrasant sur le sol d'une manière répétitive, s'en était presque une torture. Je voulais m'exprimer et insulter les dieux d'avoir rendu possible cette résurrection, mais je n'étais pas capable d'ouvrir la bouche. En bref, chacun de mes membres était manipulé par de fins fils, tel un médiocre pantin. Une personne se trouvait derrière moi, probablement dans le même cas désespérant que moi et à ma droite, un homme dissimulé sous une cape noire lui recouvrant même le visage qui chuchotait d'une voix assurée un objectif. Le notre ? La belle blague, pourquoi nous donner un but à atteindre si l'on était incapables ne serait-ce que de bouger à notre guise... Mais bien rapidement, nous pûmes bouger. L'homme se situant derrière moi s'élança en avant d'un saut brusque et mon corps s’empressa de le suivre. Nous suivîmes la direction imposée par un long tunnel menant semblait-il à la sortie de la caverne. Dans un mouvement rapide, mes yeux se figèrent le temps d'une seconde vers l'arrière, l'on pouvait voir le visage de l'être turpide qui était responsable de notre retour à la vie. Son visage écailleux me rappela sur le coup étrangement une personne que je connaissais -même si brièvement-, Orochimaru ? En tout cas, l'aura qu'il dégageait était semblable à la sienne. Derrière ce vil personnage se trouvaient plusieurs tombeaux en bois placés côte à côte... Nous étions chacun dans l'un d'entre eux. Quelle fin misérable que d'être condamné à être asservi par un serpent aux idées tordues...
Je pouvais finalement voir la lumière du jour, l'étincelante clarté du soleil que je n'avais que rarement admiré de mon vivant, ayant vécu pratiquement toujours au pays des rivières, là où la brume imposait constamment un côté inquiétant. Un rassurant et chaud éclat de lumière m'illuminait mais ça ne me faisait ni chaud ni froid. Un mort n'a pas à admirer la nature, surtout quand celui-ci a commis autant de crimes que moi. Arrivé au même niveau que mon "coéquipier" si s'en était réellement un, pratiquement simultanément, nous nous élançâmes rapidement vers notre destination. Nous étions comme orientés vers l'objectif, nos mouvements étaient assurés car nous n'avions pas le contrôle sur nos êtres pour pouvoir ressentir ne serait-ce qu'une hésitation vis-à-vis de cette mission. Je me demandais bien comment ce monde a évolué pendant la période que j'ai passé dans l'antre des morts.
HRP : J'ai fait comme si je ne te connaissais pas car, malgré ta réputation Kiri était compté comme étant le village le plus isolé du monde et comme j'y ai constamment vivant...
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