Naruto Sensou
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 A Anata... [Solo]

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MessageSujet: A Anata... [Solo]   A Anata... [Solo] EmptyDim 20 Mai - 18:43




Pour toi...

C’était en très peu de temps que je sombrais dans un sommeil profond mais des plus mouvementé. Allongée dans mon lit, je n'arrêtais de me mouvoir dans tous les sens, me cognant les coudes et les genoux contre le mur. Je faisais actuellement un cauchemars, l'un des plus cruels que je n'avais encore jamais vécu de ma jeune existence. Des gouttes de sueurs perlaient sur mon front, glissant le long de mon visage pour atterrir ensuite sur mon oreiller quelque peu humide. J'avais chaud, très chaud... Je poussais, furieuse et inconsciente, ma couette afin qu’elle atterrisse par terre. Ah, de l'air... Je me sentais de nouveau respirer. Ma fenêtre était ouverte, l'air frais pouvait s'engouffrer aisément dans ma chambre faiblement éclairée. Ma respiration était forte, elle devait haletante par moment, comme si j’étouffais. Parfois, des mots incompréhensibles s'échappaient de ma bouche sans que je puisse m'en rendre compte, ne me réveillant pas. Ce n'était qu'au bout de quelques minutes que je me réveillais en sursaut, le cœur battant follement dans ma poitrine. Sur le coup, je ne savais pas du tout où je me trouvais. Ma vision, flou, s'accommodait peu à peu de la lumière ambiante. Je reconnaissais alors mes meubles, mes affaires et donc, ma chambre... Petite pièce, aux couleurs froides. Je dormais dans un grand lit, celui ci collé d’un côté contre le mur de la pièce. De l’autre se tenait une fenêtre, il me suffisait de tourner la tête de ce côté pour apercevoir la lumière s’incruster dans mon intimité, d’entendre les oiseaux chanter ou les villageois brayer. Juste en face de mon lit se tenait une imposant armoire. Il y avait aussi un bureau et divers papiers plus ou moins important dessus. Deux issues ou deux entrées, l’une conduisant à ma salle de bain, l’autre à un pallier où se dressait un escalier menant au séjour et à la cuisine. Simple appartement.

Quel mauvais rêve ! A tel point que je ne savais plus de quoi il s'agissait. J'étais perturbée, je ne savais pas quoi faire ou plutôt, je ne savais plus quoi faire. Je devais néanmoins me remettre de mes émotions mais surtout retrouver mon calme. Mon cœur palpitait bien trop vite dans ma poitrine, comme s'il voulait s'arracher de mon corps, me tiraillant de douleurs que je voudrais bien me passer. La transpiration collait sur mon corps froid de façon si désagréable que je ne pouvais rester ainsi. Lentement, je me déplaçais sur le lit pour m'y asseoir et poser mes pieds au sol. La main sur mon front, je soupirais... Cela faisait si longtemps que je n'avais pas vécu une nuit comme celle-ci et je m'en serais bien passée, vraiment. La tête dans le gaz, je me levais tout de même. En arrivant à la salle de bain, après avoir perdu deux trois fois l'équilibre, j'entrais dans la douche afin de me laver. Ah... L'eau fraîche me faisait vraiment du bien, je me sentais beaucoup mieux, comme si elle me ressourçait. C’était en quelque sorte le cas, bien que je ne formais pas qu’un avec l’eau, je maîtrisais le Suiton, une grande fierté. L’eau est destructrice, c’est l’élément le plus puissant : elle balaye tout sur son passage, capable de s’infiltrer partout, de battre le feu et de détruire le fer. J’en étais relativement fière.

J’enroulais une serviette autour de mon corps pour ensuite me diriger vers mon armoire et y sélectionner des vêtements. Un haut court et noir aux bordures bleutées et rosées par de jolies fleurs connues du Nippon que je nouais au-dessus de ma poitrine, possédant des manches longues mais légères et lui aussi, un symbole floral verdâtre sur le haut du bras. En bas, je me contentais d'un pantalon d'une drôle de forme où il était facile d'y voir des bouts de ma chaire blanchâtre. Cette tenue avait fait craquer plus d'un garçon car elle était plus ou moins provocante, selon les personnes. Pourtant, c'est ce que je préférais porter car le corps d'une femme était avant tout et toujours une excellente arme : j'en étais parfaitement conscience car moi-même utilisais ces talents de charmeuses afin d'effectuer ce que je devais et voulais. Cela marche si bien contre les hommes les plus faibles à ces atouts. Je ne comptais même plus mes victoires de cette sorte, devenant au final plus un jeu qu’autre chose. Je nouais au final un foulard pourpre autour de ma taille, y fixant mes fidèles armes : deux longs Katana qui me servaient lors de bataille, les combinant à mon Chakra pour créer des Jutsus redoutables. Je me coiffais alors en attachant la plupart de mes cheveux verts et y mettre mes décorations habituelles y mettant des baguettes habituelles.


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MessageSujet: Re: A Anata... [Solo]   A Anata... [Solo] EmptyJeu 24 Mai - 16:52

Cette journée là était des plus banale. Encore une fois, le ciel était neutre à Kumo : de gros nuages couvraient le ciel mais les rayons du soleil arrivaient à percer par endroit. Au loin, vu la grosseur grise, il y avait sûrement l'orage. La pluie faisait déjà son apparition, tombant drue sur les toits des maisons. Cela ne inquiétait pas, j'avais pour ainsi dire l'habitude. Le temps ne changeait pas tellement de celui de mon pays natal après tout. Sauf qu'ici, la neige était transformée en eau. Il m'arrivait parfois de repenser à mon village natal, Yuki, et de susciter en moi un sentiment mélancolique. Ma famille me manquait, surtout ma petite sœur. Je ne savais même pas ce qu'ils étaient devenus après ma disparition soudaine mais préparée. Avaient-ils essayé de me retrouver ? Ou se fichaient-ils totalement de moi ? Je n'avais jamais pu obtenir ces réponses, bien que l’envie s’y prêtait. Désormais, j'étais au dessus de tout cela. Je ne vivais que pour un but ; la vengeance. Mon père décédé occupait la plupart du temps mes pensées lorsque je me retrouvais seule, me rappelant ce que je lui devais... Sa mort était pour moi un acte impardonnable. Retirer la vie d'un être aussi parfait et si pur...

J'avais besoin de calme, mais surtout de repos. Au début, je ne savais pas où aller pour trouver un endroit ayant les critères que je désirais. Néanmoins, il était clair que je ne comptais pas rester au village, il était bien trop bruyant ; ni même dan mon appartement, bien trop ennuyeux. J'étais épuisée, lessivée. Cela faisait deux trois jours que je ne trouvais plus le sommeil pour une raison qui m'échappait encore. Ce que qui était certain, c'est que cela m'exaspérait au plus au point. Je savais que tôt ou tard, j'allais craquer, péter un câble et rejeter toute ma colère sur un innocent. Donc, histoire de me changer les idées, je devais quitter Kumo pendant un certain temps, quelques heures, tout au plus. De toute manière, je ne pouvais me permettre de quitter la ville trop longtemps, par crainte d’être convoquée pour une mission ou autre. Malheureusement, je ne savais vraiment pas où me diriger et me recueillir afin de trouver le repos. Je n’avais pas tellement le choix, les montagnes nous entouraient. Il faillait juste une zone où je serais certaine d’être seule. C'est ainsi que je me laissais guider par mon instinct. Fermant les yeux quelques instants, je prenais le temps d'apprécier ce vent frais. Ma main caressait du bout des doigts mon arme dont je me séparais jamais.

Les rues de Kumo étaient inhabituellement calme. Il était bien trop tôt pour entendre encore les beuglements des enfants, les offres des marchants et les discussions des villageois. Ici, personne ne savait qui j'étais réellement. Il faillait dire que je prenais généralement le soin de discuter trop longtemps avec quiconque, par crainte de nouer un lien qui pourrait me freiner dans ma quête. Qu’était-elle au juste ? Je ne pouvais réellement le déterminer. Je ne connaissais pas encore les causes exactes de la mort de mon père. Il était bien évident que je voulais le venger, mais contre quoi, contre qui ? Je savais que les Nations étaient concernées, mais lesquelles exactement, et quelles autorités ? De toute manière, elles se ressemblaient toutes. Toutes à la conquête d'un meilleur pouvoir, d'une meilleure autorité, d’une meilleure arme… Et cela sans penser aux petits villages et pays qui n'avait rien demandé, comme Yuki. Cela me mettait vraiment en rogne. Serrant le poing, je respirais un bon coup pour me calmer et aussi penser à autre chose. Quelqu’un m’interpellait. C’était un enquiquineur de service. Je me glissais dans une ruelle afin de ne pas le rencontrer. Rien pouvait m'arrêter et me blesser. J'étais comme le vent. Joueur et enjôleur, incontrôlable et puissant. Filant entre vos doigts afin de suivre sa voie.

J'aimais me comparer au vent, je me voyais en lui, tout comme dans l’eau. Car en plus de Suiton, je maîtrisais aussi le Fuuton. Deux capacités incroyables, qui, combinées, donnait le Hyouton, la glace. Malheureusement pour moi, ce gène n’était pas en moi, du moins, je le croyais. Je ne me souvenais pas avoir dans ma famille un possesseur d’un tel Kekkei Genkai. Cela me peinait mais ne m’empêchait pas de vouer un culte pour ceux qui avait la chance de posséder ce dernier. Je n’aurais jamais pensé croiser une personne de ce gène un jour, les chances étant bien trop mince. Et pourtant, c’est ce qu’il s’était produit il y a quelques temps déjà.


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MessageSujet: Re: A Anata... [Solo]   A Anata... [Solo] EmptySam 26 Mai - 11:29

Yuki … Ce prénom résonnait en moi. Cet homme avait marqué mon cœur d'une telle façon que je savais que je serai incapable de lui faire du mal. Sans le voir, un étrange lien s'était tissé entre nous et il serait certainement impossible à briser. Il avait déposé sa marque au plus profond de mon cœur, je lui appartenais comme lui m’appartenait. Notre rencontre n’avait pas lieu d’être, encore moins ce rapprochement si soudain. Je me rendais alors compte que je ne le connaissais même pas alors que quand je l’avais entre mes bras, c’était comme si l’avait fréquenté depuis une éternité. En l’espace d’une après midi et d’une nuit, certes courtes, j’avais appris à discerner et regarder cette âme de la meilleure façon qui soit. Son visage se projetait dans mon esprit, je distinguais sa chevelure ébène, ses yeux grisâtre dans lesquels je m’étais plus d’une fois noyée, ses fines lèvres que j’avais embrassé ô je ne sais combien de fois, ses joues blanchâtres, faisant alors penser à une poupée de porcelaine, prête à se briser. Malgré cette apparence androgyne, il m’attirait. On se sentait attirer l’un à l’autre comme deux aimants : on ne pouvait nous séparer. Et pourtant, il m’avait quittée. J’avais toujours en ma possession cette lettre qu’il m’avait adressée avant de me laisser, lettre que je ne cessais de lire et de relire, près de la fenêtre, guettant avec impatience cette neige tant attendue.

« Futari no ai wa eien ni aru » murmurais-je entre mes lèvres.

Eprise totalement dans mon euphorie fictive – car cet homme était désormais loin de moi – je me rendais compte que je n’étais plus du tout dans le village mais que j'étais arrivée à destination. Du moins, là où je jugeais que le lieu était approprié à mes attentes strictes. Le souffle court, je me postais contre un arbre. C'était magnifique. Les arbres étaient de toutes les couleurs : surtout les cerisiers du Japon qui venaient tout juste déclore, offrant une vue rosâtre à en couper le souffle. Ici, il faisait bon ; il ne pleuvait plus depuis longtemps mais la fraîcheur et l’humidité de la pluie se faisait encore sentir. J'étais donc libre de faire ce qu'il me plaisait, non contrainte d'user de mes talents tout en effectuant quelques techniques de Ninjustsu voir tenter de m'entraîner aussi au Taijutsu. Mais l'art du corps à corps n'était pas fait pour moi, j'étais très maladroite dans ce domaine. Mon truc, c'était de rester distante, d'accroître ma technique d'espionnage pour qu'elle soit efficace lors d'un réel combat. Avant de commencer, je m'asseyais par terre. Je ne voulais pas me précipiter et prendre mon temps. Ainsi, j'inspirais et expirais l'air fortement. Les yeux fermés, on aurait pu croire que je voulais faire qu'un avec la nature. Ce n'était pas le cas bien sûr, le but étant juste de me calmer et de m'apaiser afin de parfaire cet entraînement. Mais en me concentrant ainsi, j'avais pu ressentir une faible présence grâce à mes facultés de sensorielles. Me relevant d'un coup, je me rendais compte que celle-ci s'approchait de plus en plus de moi, dans un mouvement rapide. Vivement, je me plaçais derrière un arbre et camouflais mon Chakra.

La respiration lente, j'écoutais attentivement jusqu'à ce que des pas précipités se fassent entendre. Me décalant légèrement, je tentais d'apercevoir quelque chose. C'était un homme, là, au loin, qui courait. En y faisant d'avantage attention, je savais qu'il n'était pas venu ici pour moi : il ne connaissait même pas ma présence. En réalité, il devait fuir quelque chose car il ne cessait de se préoccuper et de regarder derrière lui. Dans sa main, il tenait des rouleaux. Hum, des rouleaux de techniques secrètes ? De techniques interdites ? Cela devenait un peu plus intéressant. Le sourire au visage, j'analysais sa trajectoire. Et quand se fut le cas, je me plaçais pas très loin de son approche. Et quand il arrivait à ma hauteur, je sautais en l'air pour l'attraper au niveau de la taille. Mais se débattant, je n'avais pu atterrir comme je l'avais prévu. On chutait ainsi tous les deux au sol. L'homme frappait, me donnait des coups que je tentais tant bien que de mal encaisser. Les rouleaux avaient glissé un peu plus loin. Par chance, j'avais réussit à m'éloigner de mon adversaire. Loin de lui, je le regardais se redresser. Rapidement, je sortais mon Katana, fendant alors l’air pour y propulser une attaque de type Fuuton. Malheureusement, il esquivait le coup. Ne sachant où se mettre, mon adversaire quittait le sol pour grimper dans un chêne. Il m'envoyait des Kunai, chose que je n'avais pas prévu. Mon bras fut ainsi toucher, ma joue égratignée alors que je m'étais protégé le visage.

« Putain ! Fais chier !! »

Énervée, je ne me contrôlais plus. Je voulais ces rouleaux mais pour avoir une chance les obtenir, je devais tuer cet homme sinon, il aillait me poursuivre. Surtout que là, c'est lui qui essayait de me tuer alors que moi, j'avais juste tenté de lui dérober ses précieux documents… Et puis, mon rôle était aussi de protéger le village et cet inconnu pouvait être une menace.

« Vous… Vous êtes une Kunoichi de Kumo ? » Criait l’homme au loin, la voie saccadée par sa course.

Pourquoi voulait-il savoir si j’étais de ce village, qu’est-ce que cela importait ?


Dernière édition par Seika Ayako le Dim 17 Juin - 13:47, édité 1 fois (Raison : Ajout copyright au code RP)
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MessageSujet: Re: A Anata... [Solo]   A Anata... [Solo] EmptyDim 27 Mai - 10:31

Je m’arrêtais d’un coup, laissant pendre mon arme, la pointe touchant le sol. J’étais abasourdie par une question aussi stupide. L’homme était en danger et n’était pas dans une position favorable. Il était traqué par d’autres personnes pour une raison inconnue mais que l’on pouvait deviner facilement : certainement pour l’obtention aussi de ces rouleaux. De plus, moi-même essayait de les avoir, n’hésitant pas à le tuer même, justifiant ce meurtre par la protection du village à l’approche d’un Ninja qui pouvait se montrer menaçant. Et finalement, s’il était attendu par le Raikage ? Cette nouvelle possibilité me faisait maintenant hésiter. Et au final, sa demande se raccordait à ce que je venais de penser. Je rangeais alors mon arme dans son fourreau, montrant dès lors que je ne me battrais plus contre lui. Néanmoins, je restais totalement sur mes gardes, profitant de ce moment de répit pour porter mon attention sur les poursuivants de mon interlocuteur. Sans savoir comment, ce dernier avait réussi à les semer en brouillant les piste. Je daignais au final prendre la parole pour répondre à sa question.

« Et si s’était le cas…. ?! »

L’homme sortait de sa cachette, retombant sur ses pieds dans un bruit sourd. En l’observant, je me rendais compte qu’il m’était familier : son physique, sa silhouette et… son odeur que j’avais pu ressentir lors de mon assaut. J’essuyais le sang sur ma joue du revers de la main, sans quitter des yeux ce protagoniste. Plus il se rapprochait, plus il était grand, plus je le reconnaissais. Il se penchait, ramassant les rouleaux qu’il avait perdus précédemment. Soudain, je m’écriais.

« R-RYOUKI ? »

C’était lui, cet adolescent robuste que j’avais rencontré alors que je n’étais qu’une petite fille, me promenant dans les ruelles du village de Yuki, la main de Petite Sœur dans la mienne. Je me souvenais de sa bande, de ce jour, quand ils avaient tous essayé de nous ridiculiser en mimant nos manières de petite fille de noble seigneur. Ils nous avaient insulté et souillé. A ce moment là, la mort fraîche de mon père m’affectait terriblement et en m’insultant, ils en avaient fait de même pour ce défunt être. Je me souvenais encore, comme si s’était hier, m’être jetée sur le chef de la bande, cet enfant qui, à l’heure actuelle, se tenait devant moi. Je l’avais frappé, j’avais même abattu une pierre sur son crâne pour l’assommer. A partir de ce moment, j’étais devenue celle qui avait osé la main sur le chef de la bande, prenant ainsi sa place. Ils étaient devenus mon escouade, on avait grandit ensemble et au fil des années, je m’étais rapprochée de lui, apprenant à la connaître pour au final devenir mon meilleur ami. On se connaissait intimement, à la perfection et pourtant, il n’y avait jamais rien eu entre nous. On était de simple ami, de très bon ami, très proche. En le reconnaissant, j’eus un pincement un cœur. Depuis que j’avais quitté le pays de la neige, je n’avais pas eu l’occasion de le revoir.

« Ayako, c’est toi… Je ne t’avais même pas reconnu, quel idiot... »

« Que devrais-je dire ? Je suis aussi idiote que toi ! »

Au final, je me précipitais à sa rencontre pour l’attraper dans mes bras et le serrer doucement entre ces derniers. J’humais son odeur, nichant mon nez dans sa nuque. Il était plus grand, plus robuste… Je sentais ses grandes mains se poser sur mes hanches, ce qui me faisait frissonner. Cette chaleur, celle de ses mains… Je surprenais alors une larme couler le long de ma joue, une simple larme de joie. Revoir une personne de confiance, depuis tout ce temps. J’essayais toujours de me retrouver après cette perte et en m’éloignant de Yuki, je pensais que cela aurait fonctionné. Au final, c’était mes proches qui me manquaient terriblement.

« Quatre longues années et tu n’as pas changé, toujours aussi ravissante… »

Je sentais l’étreinte se resserrer, au point qu’il pouvait me briser les os. Je riais nerveusement. Je m’étais toujours demandée ce que Ryouki ressentait réellement pour moi. Parfois, je me demandais même si ce n’était pas de l’amour mais j’avais toujours chassé cette idée en me disant simplement que c’était un ami très, très proche. Nous avions toujours traîné ensemble, nous dormions même parfois ensemble, sa présence me rassurant, m’empêchant alors de faire des cauchemars terribles.


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MessageSujet: Re: A Anata... [Solo]   A Anata... [Solo] EmptyDim 27 Mai - 13:09

On s’était retrouvé et chacun était submergé d’émotions indescriptibles. On était heureux de se retrouver, de pouvoir se serrer dans les bras, de parler de nouveau. Cela faisait quatre ans, quatre longues années comme il l’avait dit. Mais pour moi, cela faisait une éternité ! Comment avais-je pu commettre le crime de ne pas revenir à Yuki, juste pour avoir le privilège de le revoir ? A vrai dire, je fuyais juste cette possibilité, ayant trop peur de voir des souvenirs douloureux refaire surface. J’avais tellement de questions, notamment sur ma mère et ma petite sœur : je voulais surtout savoir comment elles se portaient et ce qu’il advenait d’elles. La séparation devait être encore plus rude pour ces deux femmes, surtout que j’avais coupé tous liens entre nous depuis mon départ. Je revoyais encore Petite Sœur me serrer doucement la main, comme si elle voulait m’empêcher de partir. Je voulais aussi savoir ce que Ryouki faisait maintenant. En partant, il s’entraînait aussi avec les hommes du village comme j’avais pu le faire. Etait-il devenu l’un d’entre eux ? Tant de questions que tout se mélangeait : la confusion régnait plus qu’autre chose dans mon esprit. Dans les bras l’un de l’autre, on se sentait bien, comme dans une bulle où rien ni personne ne pouvait y pénétrer, étant complètement fermée. Plus rien n’existait autour de nous. Au bout de quelques minutes, on se séparait. Je ne quittais pas un seul instant son regard pénétrant. Je saisissais son visage entre mes mains.

« Tu t’en sors ? »

« Oui, Kumo est un village agréable. J’ai réussi à obtenir la confiance du Raikage, au bout de ses quatre années. Je participe parfois à des missions en tant que Juunin. »

Il semblait ravis pour moi, me souriant avec tendresse. Je ne pouvais m’empêcher de lui répondre de la même manière, retirant mes mains de ses joues. Mais il les retenait pour les maintenir, afin de porter ses lèvres au mienne. Un contact humide que je ne refusais pas, surprise par cet élan. Jamais cela ne s’était produit et mes précédentes pensées se confirmèrent : il avait des sentiments à mon égard. Le baiser était court et quand il se rompait, je fuyais un instant son regard pour prêter une attention particulière aux alentours. Rien à signaler, nous étions bel et bien seul dans ces montagnes. Je négligeais peut-être trop ses capacités… Après tout, lui aussi était un Ninja, certainement et sûrement plus fort que moi. Oui, je le voyais encore plus fort, capable d’affronter n’importe quel adversaire pour lui faire mordre la poussière.

« Comment se portent-elles ? » Déclarais-je pour changer de sujet, ne voulant faire référence à ce nouvel échange entre nous. D’autant plus que je revoyais le visage de Yuki, comme si je le trahissais.

Il savait de qui je parlais. Il attrapait ma main, avec douceur et m’entraînait dans un coin où nous nous installions confortablement. Ma tête se posait contre son épaule, sa main caressant ma chevelure verdâtre lentement. Je sentais son cœur battre à l’unisson du mien. Je ne pensais plus à rien, j’étais complètement apaisée, comme si tous mes soucis avaient disparu. Je voulais qui reste près de moi tout le temps, pour faire fuir mes frayeurs et les cauchemars que je ne cessais de vivre et de revivre, chaque nuit. Je pensais alors lui en faire part, mais plus tard. Pour le moment, j’étais concentrée sur ce qu’il disait de ma mère et de ma petite sœur. Mère avait ouvert un centre de beauté qui apparemment, tournait bien. Cela ne m’étonnait pas d’elle à vrai dire, elle était toujours dans sa cosmétique, me prenant parfois pour cobaye pour éclaircir ma peau plus qu’elle ne l’était, maquiller mon visage de différentes façons. Elle m’avait même donnée des cours, je m’en souvenais encore. Cela me faisait sourire : elle, au moins, s’était remise de la mort de mon père. Quant à Petite Sœur, elle s’était transformée en l’archiviste du village. L’intellectuelle se retrouvait dans son domaine, la bibliothèque, les archives. Cela me rassurait car je la voyais très mal suivre le même chemin que moins, d’autant plus qu cela aurait brisé une fois de plus le cœur meurtris de notre pauvre mère.

« Elle a d’ailleurs fait une découverte… » Semblait hésiter Ryouki. « Qui… »

« Qui ? » Insistais-je, avide de savoir.

« Qui concerne ton père. » Avouait-il, le visage renfermé.

Je me redressais d’un coup.


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MessageSujet: Re: A Anata... [Solo]   A Anata... [Solo] EmptyDim 27 Mai - 20:22

Je la sentais, son hésitation. Mon regard était dur, j’essayais de lire dans le sien, cherchant des réponses. Quelle découverte ? De quoi s’agissait-il ? S’il avait commencé à parler, il ne pouvait plus se taire ! Je m’agrippais à son cou, collant mon front contre le sien et le suppliais de poursuivre, le cœur déjà peiné. Je m’attendais à tout, absolument tout. Je me préparais depuis longtemps déjà à encaisser cette vérité qui m’avait été cachée. Peut-être pour me protéger ? Mais de quoi … ? On n’avait de toute manière pas le droit de se taire sur une telle chose ! Après tout, j’étais sa fille. Sa chair et son sang ! Je n’approuverai jamais cet ordre donné par les hautes autorités, s’il s’avérait en être un. Je restais alors face à lui, dans le silence des plus complet, attendant la suite.

« Tu es sûre ? » Demandait-il, inquiet, en caressant ma joue. J’acquiesçais d’un signe de tête, attrapant sa main dans la mienne pour la serrer. Depuis le temps que j’attendais… Et venir de la bouche de Ryouki, cela me rassurait d’un certain côté. Car je savais qu’il prendrait les mots justes et que s’il racontait ceci, c’était que ça provenait d’une source sûre, soit ma petite sœur. « En fouillant les archives, elle est tombée sur une qui concernait le jour de la mort de votre père. Bien entendu, elle est comme toi, curieuse. Sauf que c’est différent. Toi tu penses que ce qu’on vous a raconté sont des mensonges, tu me l’avais toujours dis. Sayuri, elle, restait dans la douce illusion à laquelle on prenait le soin de vous bercer enfants. Quand elle a appris la vérité, elle m’a tout de suite prévenue pour que je puisse t’en informer. C’est pour ça que je suis ici aujourd’hui. J’ai toute de suite accepté la mission qu'on me confiait, celui, celui de ramener des documents secrets au village de Kumo dans l’espoir de te rencontrer. … Ce jour là, ton père est parti en mission, une importante mission pour Yuki. Avec son équipe, ils devaient rencontrer des Ninja de Kiri pour établir un compromis. Il ne devait pas y avoir de bataille… Tu le devines, ça a été le contraire. En réalité, il s’agissait d’un piège. Le dirigeant de Kiri avaient donné l’ordre de les abattre car ils ne voulaient accepter ce marché ; ce dernier était un prétexte pour les attirer et les éliminer. A l’époque, il avait peur des capacités de Hyouton. Tu connais la réputation des pays des vagues, ils sont sanguinaires … … Ayako, ça va ? »

Je tremblais fortement, de rage et de tristesse. Les larmes coulaient le long de mes joues rouges sans pouvoir s’arrêter. J’avais un mal de tête terrible. Je ressentais une haine or norme pour Kiri. Mais aussi les autres Nations, car elles étaient toutes concernées.

« Et… Et dire qu’ils ont remis sa mort sur ... » Balbutiais-je entre mes lèvres humides.

Ryouki m’attrapait pour me serrer dans ses bras. Je n’arrivais qu’a me calme au bout d’une heure, trop fatiguée et surtout n’ayant plus de larmes à déverser. Mon ami me berçait dans ses bras, chantant calmement une chanson bien connue à Yuki. Je me reposais sur ces paroles, le cœur déchiré. Nous restâmes ensemble jusqu’à la nuit tombée, dans les bras l’un de l’autre. Je n’avais même plus la force d’ouvrir les yeux, juste assez pour respirer encore. Seul lui pouvait me consoler. Il était le seul à me connaître véritablement. Ce n’est que quand je commençais à trembler de froid qu’il me proposait de rentrer dans mon appartement. Il m’assurait pouvoir entrer au village, me rappelant qu’il avait ces documents confidentiels à donner au Raikage. Je murmurais un simple oui et réunissais ma force pour pouvoir me relever et me diriger vers le village. Comme prévu, Ryouki entrait avec moi sans problème. Je l’attendais à la porte du bureau du Kage qu’il remette ses documents et une fois terminée, je lui montrais mon appartement. Ne voulant plus me quitter et ayant peur que je ne fasse quelque chose d’irréversible, bien que cela ne m’avait traversé la tête, il m’accompagnait à la douche pour me surveiller et non la prendre avec moi. Je me lavais du mal qui me rongeait, du moins, c’est ce que je croyais. Mes longs cheveux se plaquaient contre mon dos, humides. Je sortais ensuite et les séchais ; m’abritant du regard de Ryouki. Ce dernier s’était retourné, respectant un minimum mon intimité, gardant néanmoins un faible sourire aux coins des lèvres. Je tombais dans mon lit telle une masse sans vie. Ryouki arrivait quelques minutes derrière moi après avoir pris à son tour sa douche. Il m’avançait un petit peu pour avoir de la place et se couchait à côté de moi. Je me retournais sur le côté, pour me trouver face à lui et me nicher dans son torse.

« Ne m’en veut pas, si je deviens une criminelle. » Murmurais-je.

« Je respecterai toujours tes choix ma petite Aya… Tu le sais. »
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