Butterfly fly away [Mission Solo]

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Act II : Butterfly fly away

« Pour adorer Dieu, il faut devenir Dieu. »
Seul porteur de pouvoir supérieur,
tout homme est une perle sacrée
l'homme pourrait-il être dieu de soi ?

Partie 1 : Préparatifs

Il faisait noir. Les ténèbres avaient été invoqués dans cette pièce pour injecter la terreur. C'était une chambre rectangulaire, plus ou moins petite, faisant trois mètres et demi de largeur et cinq mètres de longueur. On pouvait à peine remarquer les murs grâce aux rayons se faufilant par les persiennes sous-forme de filaments. La lune était visible. C'était l'une des rares fois où les nuages avaient cédé le passage pour laisser cette planète nocturne montrer sa beauté incomparable et guider ceux qui avaient perdu leur chemin, leur voie. Dans cette pièce plongé dans l'obscurité, il y avait une table de bois à trois pieds, une petite armoire plus ou moins médiocre et un lit bien fait. Il n'y avait personne dans cette pièce, personne à-part moi. Je pouvais facilement sentir l'odeur de la rosée. Cet endroit fut oublié pendant plusieurs années. Il y avait aussi une autre odeur, semblable à celle du sang. C'était sûrement à cause d'un cadavre pourri d'un rat, voulant se cacher de la tempête de l'extérieur, mais se rendant compte qu'il était bloqué dans cette pièce. Mort de faim, il aurait sûrement trouvé sa fin, une fin tragique. L'odeur du sang, c'était la seule nourriture qu'on pouvait accorder à la voie olfactive des personnes dont je voulais suivre le chemin. En ce qui concerne la voie auditive, j'arrivais à entendre clairement les gémissements du vent du pays de l'eau, comme d'habitude. Ce climat était très courant dans cette région. C'est déjà bien, vu qu'il n y avait aucune tempête et aucun orage.Ce village, caché d'une épaisse brume, était éloigné des autres endroits de la région. Il avait donc son climat à lui, un climat spécifique. Je fis mes premiers pas dans cette pièce. J'examinai attentivement le plafond. La chambre était dans un état très mauvais. C'était sûrement une victime de la pluie. Je pris la peine de m'allonger sur ce lit. Je continuais à regarder le plafond, à regarder mes rêves. Quels étaient mes rêves ? Parfois je me sentais incapable. Je l'étais vraiment. Mais comment quelqu'un d'incapable pourrait avoir des rêves ? J'étais seul aussi, depuis plus que cinq ans. J'essayais de trouver une motivation pour que je puisse lutter et combattre cette faiblesse. Mais il n'y avait aucune motivation pour l'instant. Le monde des ninjas est-il plus grand que moi ? Trouverai-je un moyen pour survivre ? Je n'avais eu aucun mot de motivation de la part de ma mère. C'était normal, étant donné qu'elle avait quitté cette vie en m'accouchant. En ce qui concerne mon père, il n'était jamais là pour moi. Il était toujours en mission. Il n'était pas rentré dans le village depuis cinq ans. Je comptais les jours, les heures, en l'attendant. On dit qu'il est mort. De toute façon je m'étais habitué à la solitude. La seule personne qui était presque là pour moi, c'était ma nurse. Elle m'avait donné, non seulement son lait, mais aussi un loge. Soudainement, je sentis comme quelque chose prés de moi. Il y avait quelqu'un d'autre sur le lit, à ma droite. Je tournai ma tête. Je vis alors le corps de mon père à côté de moi. Il était trempé de sang. Il ne respirait plus. Il était mort. Je fis un bond de terreur et je tombai bas. Mon père était mort et son cadavre et devant moi. Comment ça c'était arrivé ? Je gardais mes mains devant ma bouche. J'étais immobilisé. Inconsciemment, mes larmes tombèrent. Je pleurais...

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D'un geste brusque, je m'étais levé. Quel cauchemar ! Cela fait un temps que j'en faisais, surtout à propos de sang. Mais pour être franc, c'était la première fois que je voyais mon père dans un rêve. Je commençais à oublier petit à petit les traits de son visage, son sourire, ses yeux. Même pendant ce cauchemar, je n'arrivais pas à le dévisager à cause du sang et faute de lumière. Je m'étais dirigé rapidement vers le miroir : j'étais trempé de sueur. Mes genoux tremblaient encore. J'avais eu peur, vraiment peur. J'étais terrorisé par la pensée de la mort de mon père. Certes, quelque chose à l'intérieur de moi m'avait dit qu'il était mort depuis longtemps. Mais j'essayais de me convaincre du contraire. J'essayais de m'accrocher à rien. Je jetai un regard pour voir le temps : il est tard. Tout à coup je m'étais rappelé que je devais partir en mission aujourd'hui. On m'avait passer un parchemin hier, afin de m'expliquer ce que je devais faire. Je ne savais même plus où je l'avais mis. Ma chambre était un vrai désastre. Il y avait de la nourriture, des habits, des peluches et des feuilles partout.

*Argh... Je dois nettoyer tout ça*

Or, j'étais pressé. Je décidai donc de m'habiller et de m'occuper de ma chambre à mon retour. Je rentrai dans la salle de bain. J'avais du plaisir à me voir tout nu. Déjà je passais des heures à contempler mon sexe parfois. Je lavai mon visage et je m'étais brossé les dents. Puis je cherchai rapidement mes habits : mon pull blanc, mon short bleu et mes sandales. Je cherchai aussi le parchemin qu'on m'avait donné hier et je réussis à le retrouver. Tout est près, je quittai... Je n'avais pas lu ce qu'il y avait dans le parchemin hier. C'était pourquoi je l'examinais tout au long de ma route. Il avait été écrit qu'il y avait beaucoup des gens blessés ces temps-ci dans l'hôpital de Kirigakure no sâto. C'était normal, ce monde était vraiment très risqué et certains perdaient leurs vies en le frôlant. Ma mission était de chercher des remèdes et de la nourriture pour servir ces gens. Pour commencer, je devais alors me rendre à l'hôpital pour qu'on me donne la liste des choses à apporter. Je pourrais ensuite commencer ma mission. Pour la première fois, je senti une motivation. C'était peut-être après la vue de mon père dans mon cauchemar. Je décidai de devenir fort, pour connaitre la vérité... pour retrouver mon père.

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Partie 2 : Victimes de la faiblesse

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Si le vent était un vaisseau spatial, je l'apporterais jusqu'à l'horizon afin de voir l'infinité et de prévoir l'inattendu. Si je pouvais contrôler le temps, j'aurais changé tant de choses et j'aurais arrêté beaucoup de gens, dans le seul but d'aspirer le nectar vital. Mais finalement, je me suis convaincu que j'étais un simple humain n'ayant aucun rêve à réaliser, aucune motivation... Ou peut être pas. Je n'étais pas du tout un humain ordinaire, sans vouloir me vanter. Au contraire, je sentais que j'étais maudit. Je voulais avoir des forces spéciales, une puissance incomparable, une capacité qui me rendra plus doué et qui nourrira mes intentions et ma volonté. De toute façon, j'étais loin d'avoir ce que je recherchais. J'étais encore très jeune, j'étais sur le point de débuter une mission de rang D. En effet, je fis mes premiers pas dans cet endroit. C'était la première fois depuis trois ans que je rendais à l'hôpital. Avant, pendant la première fois, ma nurse m'avait apporté. J'avais trébuché et j'étais tombé en jouant dans les ruelles environnantes. Mon genou était donc blessé et m'avais tellement torturé. Déjà, j'avais encore une cicatrice sous forme de croix, jusqu'à aujourd'hui. Quand j'étais plus jeune, je me vantais toujours devant mes compères. Je disais que cette cicatrice est le fruit de mon combat contre un Chunin. C'était amusant, surtout parce qu'ils me croyaient toujours.
Soudain un hurlement de douleur retentit. C'était un jeune homme souffrant. Son bras était totalement brûlé et on pouvait clairement voir du sang sur son habit au niveau de son torse. Les infirmières vinrent en courant afin de le déplacer dans une chambre si elles en trouveront. En effet, la plupart des chambres de l'hôpital étaient occupées de telle façon que quelques blessés étaient en train de se soigner dans la salle d'attente. L'hôpital était pour la première fois plein à craquer. Je vis ensuite un jeune enfant qui avait l'air d'avoir mon âge. Il avait un bandage au niveau de son front et on pouvait clairement voir un liquide rougeâtre couleur de rubis à travers. J'essayais de m'approcher afin d'entendre ce qu'il racontait à l'infirmier. Il dit que des ninjas errants avaient attaqué sa maison dans les côtes et avaient volé tout l'argent qui s'y trouvait. Il dit aussi que ses parents étaient gravement blessés et qu'il voulait les voir. Or l'infirmier le calma.

J'étais pressé. Je devais rapidement me rendre à l'administration pour présenter le parchemin et avoir une liste des choses que je devais apporter. Je doublai mes pas alors et je traversai les couloirs en demandant à chaque fois à l'infirmier rencontré de m'indiquer le chemin. Enfin, je m'étais trouvé devant la porte de l'administration : on pouvait lire l'étiquette. Je frappai à la porte, une voix féminine me dit d'entrer. Je poussai tendrement la porte. J'étais dans le bureau de l'administratrice de l'hôpital. C'était une femme qui aurait à peu près trente ans. Ses cheveux étaient teintées de roses et son visage était très accueillant. Je la saluai, ensuite je tendis mon bras pour lui donner le parchemin. Elle le prit et l'examina une seule fois. Ensuite elle me regarda dans les yeux avec son beau sourire et elle sortit une feuille de l'étagère et me la passa avant de me souhaiter une bonne chance et de me demander de m'en aller. J'accélérai mes pas pour sortir de ce bâtiment vu que je commençai à me sentir mal à l'aise. Je regardai ensuite le document entre mes mains. Je devais apporter de la nourriture et trois sortes de médicaments. Je devais donc me rendre au marché, puis partir vers la pharmacie. Je devais le faire rapidement.

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Partie 3 : La quête

« L'origine de toute joie en ce monde est la quête du bonheur d'autrui. L'origine de toute souffrance en ce monde est la quête de mon propre bonheur, « Le bonheur est toujours une quête à renouveler et notre vie est une longue et pénible quête de la Vérité. »

Il était temps pour moi de passer aux choses sérieuses. Je marchais tout au long du trottoir, me dirigeant vers le marché du village. Je lisais et relisais la feuille que m'avait donné l'administratrice de l'hôpital de Kiri afin de pouvoir mémoriser ce qui était écrit. J'enroulais ensuite le document pour le cacher dans ma poche. De loin, j'arrivais à voir une foule autour des marchands. Les cageots étaient éparpillés. Quelques-uns étaient remplis de légumes et de quelques fruits, d'autres contenaient des poissons. Je tentais avec peine de me rappeler ce que je devais acheter. Or je n'y arrivais point. Je sortis alors la feuille une deuxième fois. Ensuite, je pénétrai délicatement entre la foule pour m'arrêter devant un marchant de nourriture précis. Je lui montrai ensuite le document. Il bondit alors et se dépêcha de me remplir des sacs de nourriture. Pour être franc, je n'ai pas longtemps attendit. En effet, la directrice avait écrit un mot aux marchands chez lesquelles je devais aller. Enfin, il me donna les sacs en me souriant derrière moustache blanche.En voyant ses mains, je reconnu que c'était un pêcheur auparavant. En effet, les traits de fils de pêche étaient visibles. Il me demanda ensuite de faire attention et de ne pas faire tomber la nourriture. Je le remerciai et je quittai. Ma prochaine station était la pharmacie. Portant les sacs de nourriture, j'essayais de me dépêcher afin d'arriver à temps et d'aider les blessés. Un vent glacial vint se faufiler entre mes cheveux. Ce qui me donna plus de volonté et de force. Je me sentais tout frais. Une fois arrivé, je poussai la porte de la cabine et je passai la feuille à la vendeuse qui avait eu la même réaction que le marchand. En effet elle était vite disparue entre les étagères afin de chercher les remèdes. Or, cette fois, elle avait pris du temps. Dix minutes plus tard, elle se montra en tenant un grand sachet. Elle expliqua qu'elle y avait mit quelques sirops. De plus, elle dit qu'elle avait ajouté quelques herbes demandées, sauf une, parce qu'elle n'en possédait plus dans son magasin. Sans réflexion, je lui demandai où je pourrais trouver cette herbe. Elle me donna alors une photo du remède et m'indiqua une maison d'un agriculteur non loin de l'hôpital. Elle ajouta que cet agriculteur avant beaucoup de connaissances dans les herbes médicales et qu'il me donnera sûrement ce que je recherchais. Je remerciai alors la dame et je quittai la cabine ...

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Le temps passait, je devrais faire plus vite. Je commençai à courir. Ma direction était la maison de l'agriculteur. La vendeuse m'avait très bien décrit le chemin et je pensai connaître ma direction. Des rumeurs disaient que cet agriculteur était un vieil homme veuf. La passion des plantes médicales appartenait à sa femme. Mais depuis la mort de cette dernière, le vieillard avait décidé de prendre la relève. Je réussis à voir la maison de loin. Elle n'était ni grande ni petite, avec un jardin fleurissant. Je poussai la porte du jardin et fis quelques pas sur le quai pour arriver devant la porte de la maison. Je sonnai. Quelques instants plus tard, on m'ouvrit la porte. C'était l'agriculteur. Il était souriant. Sa chevelure était longue et blanches. Sans perdre de temps, je lui expliquai la raison de ma venue avant de lui passer la photo de l'herbe que je cherchai. Il passa quelques secondes à contempler l'image avant de rentrer chez lui et de sortir deux minutes plus tard. Entre ses mains, il avait l'herbe que je cherchai... il avait le remède. Il tendit ses bras pour me la passer me disant de faire attention étant donné que cette herbe était très rare. Je le remerciai et je continuai mon chemin vers l'hôpital. J'avais achevé la mission. Je pénétrai en courant dans les couloirs pour arriver enfin devant l'administration. Je frappai, on me dit d'entrer. Je donnai alors ce que j'avais en main à la directrice qui était plutôt surprise étant donné que je n'avais pas mis beaucoup de temps pendant cette mission. Elle me remercia et me passa un parchemin à donner au Mizukage pour avoir ma récompense. J'étais plutôt content. Je me sentais gagné d'une euphorie incomparable. Pourquoi pas ! Je venais juste de réaliser ma première mission. Je me sentais motivé...

END

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