Tenryū no Terepashī [Mission rang B, FB, solo]

Ce récit se passe il y a tout juste un an. Il ne s’était pas passé quelque chose de très exceptionnel à ce moment-là, mais l’Amatera venait tout juste d’avoir ses dix-sept bougies et était en train de fêter cet évènement assez… Dignement. En effet, il se trouvait au beau milieu d’une soirée trèèèès arrosée avec ses parents adoptifs, lorsqu’un certain individu vint changer cela pour les prochains jours…

La jolie petite famille – certes, recomposée, mais bon, nous n’allons pas revenir là-dessus – festoyait dignement l’anniversaire du jeune et ancien Kumojin qu’il était il y a douze ans de cela. En effet, ce bel homme venait d’avoir dix-sept ans, et il se devait de les fêter comme la coutume le voulait. Cependant, alors que tout le monde était plus ou moins lucide et ayant les idées claires ou pas du tout, un homme masqué vint les interrompre dans leur grande beuverie, laissant placer un silence assez oppressant pour les fêtards. L’Oinin de Suna s’approcha calmement de Rogue, à un rythme de pas très régulier, montrant sa rigueur et sa minutie de faire son boulot.

« Bien le bonjour, Amatera-dono. Une mission m’a été confiée. Préférez-vous que je vous lise le contenu de celle-ci ou êtes-vous encore en état de le faire ? » Demanda le haut-gradé, peu confiant en l’état du Cheney qui le regardait bizarrement, comme s’il était sous LSD, la tête penchée sur le côté, les yeux d’une couleur rouge sanglante ressortant parfaitement dans la nuit. D’ailleurs, ce-dernier ne comprenait pas vraiment ce qu’il se passait pour le moment, se leva et attrapa le dernier convive par l’épaule, l’emmenant en direction du bar.

« Ne dis pas de conneries, mon brave ! Viens donc boire une chopine avec moi ! » Lui proposa le sac à bières, tandis que l’homme masqué s’asseyait rien que pour lui faire plaisir. Une fois que l’ivrogne de Sunajin fut calmé, il sortit son parchemin et se mit à lire à voix haute, afin que l’Amatera prenne conscience qu’on avait – encore – besoin de lui.

« Bon. Tikun, juunin spécial de Konohagakure no sato, a besoin de retourner dans son village, car il était venu ici afin d'installer un certain système de surveillance par télépathie. Malheureusement, celui-ci est un handicapé physique et il doit se déplacer en chaise roulante. Mais pour compenser, il s'agit d'un shinobi extrêmement intelligent. » Expliqua l’homme sous la tutelle de Gaara, tout en refusant le verre qu’on venait de lui payer. Il n’était pas franchement aidé… Et puis, qu’allait-il penser de Rogue, à présent ? En temps normal, il se montrait toujours sous son « beau » jour, c’est-à-dire en ne parlant jamais, il montrait tout ce qu’il y avait de plus neutre en lui. Mais là… C’était carrément autre chose… Parce que bon, l’alcool ça fait vachement effet tout de même. Néanmoins, il recouvrait enfin ses esprits et redevenait sérieux par la même occasion.

« Hmpf… Je vois… Désolé pour… Mon comportement ultérieur… Vous savez, l’alcool etc… Cela peut vous faire faire des choses grotesques et honteuses… » S’excusa implicitement le ténébreux, buvant une lampée de son verre contenant un merveilleux cocktail, tout en sortant une clope de son petit paquet. Oui, il en sentait le besoin… Pourtant, à chaque fois qu’il festoyait un peu, il fumait comme un pompier. Et ça, c’était assez bizarre d’en avoir besoin après avoir un peu décuité. M’enfin, l’heure n’est pas à ce genre de réflexions.

« Ne vous en faites pas, monsieur Amatera, je sais très bien ce que c’est. Nous sommes tous passés par là, à vrai dire… Lui répondit-il, caché sous son masque, tout en remettant son turban au-dessus de sa tête. Votre mission est simple : vous devez escorter ce cher monsieur. Cet homme ne peut rien faire physiquement, donc il est impératif que vous l'aidiez à TOUT faire, hum hum. Ce bonhomme est un peu grincheux, mais soyez gentil avec lui. Indiqua-t-il en direction de Rogue, qui prenait le parchemin de mission afin de le mettre dans sa cape. Et, avant que vous posiez des questions : oui, vous devez l’aider à faire vraiment tout ce qu’il veut faire. Passez une très bonne nuit, car l’escorte commencera dès demain au premier matin. Bon courage ! » Termina le messager du kazekage, disparaissant dans un nuage de fumée. Sur ces bonnes paroles, le déchu, quant à lui, se rentra chez lui, afin de passer une bonne nuit et essayer d’être en forme le lendemain matin.