Mission au poil [ RANG C / SOLO : Konohamaru ]

Mission au poil

Citation :

Des ours terrorisent des villageois dans un village du Pays du Feu. Malheureusement, aucun chasseur n’est assez courageux pour chasser ses énormes bêtes féroces. Vous devez alors vous rendre sur place pour aider les villageois à éloigner le plus possible ses ours en colère sans avoir recourt à la manière forte. Poste Minimum : 3

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Un rouleau de parchemin en guise d’ordre de mission, un itinéraire des lieux et son équipement de base, c’était ce que le jeune descendant des Sarutobi avait emmené avec lui pour cette première mission en solitaire. Une mission ma foi simple en apparence, mais qui, vous allez le découvrir, allait lui donner du fils à retordre à tout point de vue. La qualité première d’un ninja est de ne jamais se fier aux apparences et c’est ce que Konohamaru allait expérimenter au cours de cette fameuse mission … Le Genin, récemment promu, n’était pas à son premier coup d’essai, il avait déjà eu l’occasion de gagner de l’expérience en effectuant des missions avec ses camarades d’enfance Moegi et Udon, accompagné du fameux ninja aux lunettes de soleil un peu pervers sur les bords, Ebisu. Cependant, cette fois, c’est en solitaire qu’il partait exécuté cette mission. Après être entré comme une furie dans le bureau du Godaime Hokage, se plaignant de ne faire des missions futiles comme retrouver le chat de la voisine avec ses deux compères, Dame Tsunade décida de lui confier une mission, seul, d’une importance capitale pour les habitants d’un village. Surpris, Konohamaru accepta, se méfiant un peu de se revirement soudain. Pourquoi aurait-elle accepté subitement de l’envoyer seul en mission ? Était-ce là un moyen de lui apprendre la vie ? En tout cas, Konohamaru n’y réfléchis pas très longtemps avant de se mettre en route, tout excité à l’idée de se débrouillé seul, même si il sentait qu'il y avait Anguille sous roche…

La mission semblait assez simple dans son résumé : Trouver les ours, les faire déguerpir en leur réglant leur compte et assurer la protection du village. Sur la route du village, Konohamaru essayé d’imaginer à quoi pouvait bien ressembler ces affreux ours pouvant même effrayer les chasseurs ! Une chose, bien plus que leur apparence, troublait l’apprenti Shinobi. Pourquoi étaient-ils en colère contre ce village ? Pourquoi s’en prenait-il de cette manière à un village du Feu, réputé pour être paisible ? Avançant rapidement à travers l’épaisse forêt du village du feu, mini-Sarutobi vit enfin le village se dessiné au loin …

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Fichue Hokage, pensais-je. M’envoyer en mission, en dehors de Konoha et seul en plus de ça. Elle ne m’avait pas épargné, certainement avait-elle décidée de me punir de mon insolence. Cependant, je n’en avais que faire, j’allais me débrouiller seul et achevé cette mission avant même qu’il ne se rende compte de mon absence. Si je veux rattraper un jour Naruto, il faut que je progresse vite et que j’enchaîne les missions. Pas question de me retrouver encore à la ramasse ! Cette fois, Naruto est vraiment loin devant moi. Il a vaincu à lui seul le monstre de Pain, celui qui nous a ravagé le village et même vaincu Jiraya-Sama, l’élève de Papy Hiruzen. Quand à moi, je n’ai rien pu faire, simplement assister, sans pour autant vraiment prendre part à la bataille. Je me demandais ce qu’il fallait faire pour devenir aussi puissant que lui ? Je voulais suivre ses traces et malgré tout, l’Hokage venait de me donner une occasion de me faire remarquer positivement et de progresser. Alors que tout ceci me trottait dans la tête, c’est à ma grande surprise que je vue, au abord du village qui apparaissait lentement devant moi, une bête d’au moins deux mètres à quatre pâtes, menaçante, qui agressait un villageois devant l’entrée du petit hameau. Un gros ours brun, une tête aussi large qu'un tronc de Baobab grognant et balançant des coups de pâtes pleines de griffes. Sans perdre de temps, je me précipitais vers le pauvre homme qui se défendait à l’aide d’une vieille fourche.

« Je m’en occupe, partez vous mettre à l’abri ! »

Un saut plus tard, mon pied vint s’écraser lourdement sur la tête de l’animal avant de me retourner pour me trouver nez à nez avec l’énorme créature. Sonné et décontenancé par le coup qu’il venait de recevoir sur la caboche, l’animal partie en reculant dans les broussailles. Cependant, son attitude n’avait rien en commun avec des ours normaux. L’attaque était plutôt celle d’un ours en colère que celle d’un ours affamé ou d’un ours qui défend son territoire. D’un pas aguerrit, j’allais à présent à la rencontre du brave homme que je venais d’aider qui se trouvait être tout simplement le chef du village, défendant les siens …

« Je suis Konohamaru, Genin du village de la Feuille, en mission pour vous aider à repoussé cette attaque d’ours ! »

Chef du village : « Vous tombez bien jeune homme … J’ai cru que ça n’en finirait jamais ! Mais … Dites-moi, vous n’êtes pas un peu jeune pour faire cette mission seul ? »

Mon sang ne fit qu’un tour, il me prenait certainement pour un bleu et se dit qu’il ne pouvait me faire confiance pour ce job. Cela commençait à être vraiment frustrant de me juger sur mon âge ou mon apparence. Avant de ne répondre quoi que ce soit, bien que mes tempes et mes sourcils se tendirent, j’essayais tant bien que mal de me retenir, mais je n’eus pas de répit. Un grognement puissant se fit entendre au loin, un autre n’allait pas tarder à arriver, il fallait faire vite. Si plusieurs ours de cette taille nous attaquent de nouveau, je ne serai surement pas de taille à tous les affronter, il me fallait comprendre ce qui clochait dans ce fichue village. Rapidement, je me mis alors a traverser le village de part et d’autre pour trouver une explication à ce phénomène. Mais rien ne pouvait m’indiquer le moindre indice. Je retournai alors vers le Chef du village, cherchant un moyen de trouver des renforts en cas d’une attaque.

« Eh bien, vous devez avoir une groupe de chasseurs, si j’ai bien compris … ? »

Chef du village« Oui, je vous y emmène, mais méfiez vous, ils ne sont pas très commode depuis qu'ils se sont installés au village »

Le chef m’emmena alors depuis une grande bâtisse de bois ornée du crâne de différents animaux, certainement leurs trophées de chasses. Devant l’entrée, un homme mince et élancé les vit arriver, un peu bourru, un air loin d’être sympathique. A sa taille, une sorte de machette, j’en déduis qu’il faisait partit des chasseurs du village. Sans plus y prêter attention, je m’approchais du dôjo des chausseurs. N’ayant même pas eu le temps de franchir le seuil de la porte que l’homme me repoussa assez violemment :

Type : « Tu n’as rien à faire ici, Konohajin. On peut très bien se débrouiller sans toi ! Il y a rien à voir ici ! »

Je baissais alors légèrement la tête, ne le perdant pas du regard et fronçant les sourcils. Mon air devint beaucoup plus grâve et sérieux.[

« Tu éveil d’autant plus ma curiosité en agissant de la sorte … Que caches tu ? On ne va pas tarder à le savoir ! »

Il n’eu même pas le temps de répondre que je lui donnais un rapide coup de pieds circulaire derrière les genoux afin de le faire tomber et le mettre hors d’état de nuire. Une fois ce petit détail réglé, Konohamaru entra dans le repaire des chasseurs. Et à ma grande surprise, je tombais alors sur un tas d’animaux différents, dont un Cacatoes, braconné dans les environs du pays du feu. Tout un bestiaire d’oiseaux, de rongeurs, de renard. Et au centre de la pièce, une grande cage qui éveilla mon attention. S’approchant lentement pour ne pas trop effrayer ces pauvres bestiaux, j’arrivais suffisamment prêt pour enfin voir de quoi il s’agissait. A ma grande surprise, il s’agissait d’un « petit » ourson d’un demi mêtre, tout au plus, bâillonné pour ne pas pouvoir gémir ou appeler ses parents, mal en point. Je compris enfin se qu’il se tramait : Les chasseurs n’étaient en fait qu’une bande de braconniers, attrapant les animaux les plus faibles pour ensuite les revendre à d’autres, certainement de riches propriétaires recherchant l’exotisme d’animaux autres que des chiens ou des chats ou bien encore des zoos. Je ne pouvais s’empêcher d’avoir de la compassion pour tous ses animaux en cage, prisonnier, ayant un destin incertain et maltraités. Les parents de se pauvre petit devait certainement le chercher et leur odora avait du les amené jusqu’au village, les rendant ainsi fou furieux, s’en prenant à tout le monde. Sans plus attendre, j’ouvris la cage, défaisant le cadenas et attirant l’Ourson vers moi en lui tendant la main et lui souriant, essayant tant bien que mal de lui inspirer confiance.

« Allez mon gros, vient voir par ici, je ne te veux pas de mal ! »

L’Ourson hésita un peu, avant de s’approcher de finalement de moi. Lorsqu’il fut assez prêt, je lui enlevé ce bâillon qui commençait à lui sécher le museau. Comme si il avait comprit que j’étais là pour le sauver, il s’approcha de mon visage, me léchant alors âprement.

« Héhé, doucement, je sais que tu es content mais bon ! Ha ! »

Mais alors que je pensais enfin avoir réglé le problème et que tout allé revenir à la normal, je sentis une poigne m’attraper par mon écharpe bleu et me soulevant brutalement. Une brute épaisse me saisit, m’étranglant. La bande des braconniers entrèrent alors dans leur repère, m’entourant à présent, l’un deux étant celui que j’avais assommé devant la porte.

Brute : « Sale gosse, tu n’auras jamais du mettre ton nez dans nos affaires ! »

L’homme était plutôt balèze et je ne pouvais à présent pas me débattre. Tout semblait perdu, ils étaient en grand nombre et je ne pouvais rien faire dans ces conditions. Les animaux, sentant le danger, se mirent à hurler et piailler dans ton les sens, dont mon Ourson trouillard, meuglant encore plus que tout les autres. Mais quel danger ? Les braconniers ? Non ! Alors que je commençais à ne plus pouvoir tenir l’étreinte de la brute, une énorme détonation se fit juste derrière les braconniers, éclatant le bois en morceau. Badaboom !Un ours, encore plus énorme que le premier commença a balancé ses grosses pattes pleines de griffes sur les hommes en évinçant plus d’un.

« Oh, on dirait que Papa Ours n’est pas très content ! »

Profitant du désordre général dans ce Capharnaüm et de la baisse d’attention de mon bourreau, j’en profitais pour le cogner et m’échapper de l’étreinte. J’eu alors l’idée de balancé un petit fumigène qui sema le K.O. dans le petit monde. Quelques coups de pieds dans la gueules et deux où trois pains dans les dents, une bobine de fils plus tard, la bande était à présent ligoté entre eux. Heureux de ma bonne pêche, je me frottai alors les mains devant ceux qui n’étaient en position de ne plus pouvoir nuire.

« Bien ! Mais … Il me reste … Encore … Un léger « détail » à régler ! »

En effet, je me retournais sur moi-même, un peu tremblant, sentant derrière moi une ombre géante et menaçante. Lorsque je fus suffisamment retourné, l’Ours géant était derrière moi, dressé sur ses deux pattes arrière. Je reculais un peu, ne voulant surtout pas me faire trancher en deux. Mais contre toute attente, le poltron que je venais de sauver me retourna la faveur en courant retrouver ce qui devait être sa mère ou son père, à vous de voir, je ne suis pas spécialiste en Nounours ! L’Ours que j’avais assommé à mon entré était aussi derrière le grand, une petite bosse sur le crâne. La famille repartit comme elle était venue, récupérant leur enfant, n’ayant plus rien à faire ici … Que d’émotions pour une simple mission !

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Konohamaru fit alors son rapport au chef du village, leur expliquant les agissements de sa bande de voleurs. Le jeune homme, après avoir terminé sa mission, n’oublia pas de confier les pauvres bestioles en cage au chef pour qu’il puisse à son tour les libérer, pour éviter tout nouveau problème. Finalement, le vieil homme, posant sa main sur la tête de Konohamaru, le remercia … à sa façon :

Chef du village : « Eh bien pour un petit bonhomme, tu t’es bien débrouillé, félicitation ! »

« Merci bien mais … vous étiez obligé de dire « petit bonhomme » ? -_-‘ » …

©Naruto Sensou