Sujet: Rencontre inopinée [Pv Deidara] Mar 1 Jan - 9:48
Le traitre d'Iwa
Le soleil s'était levé avec peine ce matin-là. Il progressait dans le ciel à une lenteur inhabituelle, comme s'il voulait lui transmettre un message. Ou bien voulait-il l'avertir ? La mettre en garde du danger qu'elle allait palper du bout des doigts.
Kyoku s'était résolue à s'entrainer. Décision rare ou bien rarement tenue, cette fois-ci elle était décidée à travailler ! Car si la kunoichi aimait acquérir de nouvelles facultés et apprendre de nouvelles techniques afin d'améliorer ses compétences en genjutsu, quand il s'agissait du taijutsu la kunoichi se montrait plus réticente. Des heures à enchainer diverses prises, à travailler ses muscles jusqu'à que la douleur la paralyse… Non, tout ça, elle le laissait aux autres ! Tout ce qui l'attirait dans l'art ninja revêtait uniquement un caractère mental et rien d'autre. Si jamais elle avait besoin d'employer la force brute, alors elle faisait appel à Makai, il était toujours ravi de lui rendre service… Ou presque toujours.
Néanmoins, Doku, son tuteur, eut la brillante idée de lui rappeler son écrasante défaite lors d'un combat amical qu'elle avait organisé avec un ami quand ils n'étaient encore que genins. Ecrasante défaite, et le mot restait faible. Se battre avec un spécialiste du corps-à-corps n'avait pas fait partie des meilleures idées qu'elle avait eues. S'en souvenir si brutalement l'amena à réfléchir sur ses points forts comme sur ses faiblesses au combat, et difficile lui fut-il d'admettre que l'affrontement physique restait son plus grand défaut. Son adversaire n'avait qu'à feindre ses multiples mises à distance et elle pouvait dire adieu à sa courte vie.
Ce fut avec cette mentalité que quitta l'adolescente son logis. Oubliant complètement l'heure à laquelle elle sortait, Kyoku claqua d'un coup sec la porte d'entrée, effrayant par ce geste un trio d'oiseaux qui pensaient avoir déniché l'endroit idéal pour se reposer. C'était sans compter sur la mauvaise mécanique d'habitude si difficile de sa porte d'entrée. A son départ du village, les rayons de l'astre solaire pointaient à peine… l'aube ne se déclara à elle qu'une fois les rocheuses atteintes.
Déjà rien que le trajet d'allée signait le début de son entrainement. Les muscles de ses mollets, ou qu'elle ne sut quelle partie de son anatomie la faisait souffrir, se tendaient et pulsaient sous le coup d'une force que Dieu lui-même aurait été incapable de définir. Revêtue de sa tenue d'entrainement pour l'hiver, la brise ne pouvait que caresser le creux de sa nuque et faire chanter en harmonie les deux anneaux en métal suspendus à l'extrémité de chacune de ses tresses en ruban. Tâche noire sur un tableau de roches imposantes et de terres isolées en cette fraiche période de la journée, Kyoku se déplaçait de plateau en plateau afin de trouver un terrain d'entrainement à sa convenance. Le caractère ambitieux et revêche du lieu l'avait tout de suite attirée, une lueur de défi brillait dans ses pupilles bleues presque grises, la simple idée de se mesurer à tant de force de la nature l'enchantant. Car si la kunoichi n'appréciait pas l'entrainement physique, elle n'en était pas pour le moins avide de progrès.
Une petite grotte la contenta. La seule paroi qui lui barrait la vue sur ce qui se déroulait à l'extérieur ne tenait qu'en deux fins piliers de roches disposés de sorte à former un arc majestueux servant d'entrée. La chuunin ne s'embêta pas s'engouffrer dans les profondeurs du domaine, peut-être plus tard s'improviserait-elle une petite visite des lieux. Mais pour le moment, elle devait garder son objectif en tête. Aussi jeta-t-elle son sac de voyage sur le sol, contenant tout le nécessaire pour son entrainement du jour. En vue du poids, autant dire que la journée s'annonçait longue.
Toutefois, ce fut bien malgré elle que Kyoku fut détournée de son entrainement, son ouïe tiraillée par un battement d'ailes au loin, pas si loin en fond de compte ; la jeune femme se glissa hors de sa tanière par le grand arc qui ouvrait sur l'extérieur, et quelle ne fut sa surprise lorsqu'elle aperçut, là-haut dans ce ciel à peine réveillé, un élégant oiseau, aussi imposant qu'anormalement blanc, voler par-dessus les dédales rocheuses. La kunoichi s'immobilisa aussitôt eut-elle repéré l'homme se tenant debout sur l'impressionnant volatil. Affublé de noir et paré d'une chevelure blonde ainsi coiffée… ce personnage, nul doute qu'il s'agissait du traitre de leur village.
"Le manieur de Bakuton." murmura Kyoku à sa propre adresse et d'un ton perplexe. "Que fait-"
Sa phrase n'atteignit jamais son bout. Un revirement de trajectoire de l'oiseau coupa Kyoku dans sa minutieuse inspection et la poussa à se cacher sous les énormes plateaux qui s'élevaient au-dessus de sa tête et qui la cachaient des yeux vides du dénommé Deidara.
Sujet: Re: Rencontre inopinée [Pv Deidara] Mar 1 Jan - 21:02
« Le duo d'artistes, héhé, qu'est-ce que vous en dîtes, Tobi ? »Kabuto d'un ton moqueur
Les Edo Tenseï, un groupe de morts-vivants ressuscités dans l’unique but de combattre, de tuer toute personne se mettant sur leur route. En cas de désobéissance, ceux-ci se retrouvaient paralysés par leur ‘’maître’’, Kabuto le serpent. Faut dire que parmi ces soumis, il y en a qui tentèrent tout de même de sortir de cette soumission obligatoire, mais pas d’autres. Toute invocation ayant l’ordre de servir l’Akatsuki, les anciens ennemis de l’organisation se trouvèrent mal à l’aise à l’idée de servir, par contre les anciens membres eux-mêmes morts au combat, se réjouissaient d’être revenus à la vie. Bien que les ordres reçus sont bien plus différents que de leur vivant.
Deidara et son ancien partenaire Sasori, dont tous deux sont morts, revenaient à la vie. Les premiers mots échangés par les deux hommes ne montraient pas de complicité. Le blondinet n’hésitant pas à provoquer le marionnettiste sur quoi, l’homme disait que l’art était éternel et mourut deux secondes plus tard. Bien-sûr un petit chamaille-ment eu lieu entre les deux hommes. Bien avant qu’ils allaient recevoir un ordre de mission, l’artiste aux explosifs avait reçu l’ordre d’attaquer Iwa. Effectivement, étant en guerre, tous les villages cachés étaient vides de shinobi et donc il n’y aurait personne pouvant tenir tête à l’un des experts du Bakuton. Ah, ceci ferait du bien ou du mal au blondin, c’est qu’on allait voir, mais tout de même, faut dire qu’il n’avait pas quitté le village des roches avec regrets.
Survolant les airs avec son oiseau majestueux, de couleur blanche royale représentant la beauté de son art, Deidara formait avec son pouce et index gauche un cercle sur l’œil gauche pour lui permettre de viser. En effet, dans son vivant l’artiste possédait un appareil qui lui permettait autrefois de mieux visé ses cibles et mieux contrôler la trajectoire de ses œuvres qu’il lançait. Quoique certaines de ses œuvres étaient capables de se diriger toutes seules vers la cible, notamment les minuscules oiseaux, qu’il sculpte avec attention à l’aide de ses paumes mâcheuses d’argile. L’attention qu’il portait à ses œuvres dans son vivant, et même dans son mort-vivant, est sans limite, ce qui cause sa colère lorsque quiconque s’amuse à rabaisser ou négliger son art. Chose insupportable pour lui et donc pouvant causer la mort de toute personne s’amusant à faire ça.
Voyant les gigantesques roches d’Iwa, l’artiste esquissa un sourire machiavélique. Il avait en tête pleins de choses pas gentils, mais du moins avait-il l’ambition de venir tout saccager dans le village, comme il avait faire lors de sa désertion ? Enfin si c’était le cas, des renforts pourraient quitter le champ de bataille pour se retrouver là-bas et tenter de le neutraliser. En même temps, disons que cela lui rappelait des souvenirs sadiques, des pensées complétement déplacer. Deidara se rappelait encore des explosions qu’il avait causées à son départ, lui et son équipe de déserteurs dont aujourd’hui l’artiste ignore où sont-ils rentrés et quoi sont-ils devenus. Ça ne lui était complètement égal tout ça, il s’en contre-fichait carrément, son seul but en ce moment était de servir l’Akatsuki à bien et faire retentir le bruit de ses explosions partout dans le monde shinobi.
Arrivé à quelques mètres, le blondin aperçu une personne. Celle-ci alla se cacher net derrière une roche, espérant avoir évité l’artiste de la voir. Mais qui était ce type se disait-il, ou encore même cette fille. Avec les pupilles que lui offre ce sale corps d’Edo, le blondin n’arrivait plus à bien voir de loin, allant même jusqu’à confondre, fille et garçon ou femme et homme. Mais quand même, peut-il au moins s’approcher pour faire la différence. C’est ce qui fit en descendant avec son oiseau près de la cachette de la personne, tenant dans sa main l’une de ses œuvres au cas où.
« Hmmm… Qui es-tu, montres toi avant que je fasse tout sauter ! Hm ! »
Kyoku Yamaneko Chuunin d'Iwa
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Sujet: Re: Rencontre inopinée [Pv Deidara] Mer 2 Jan - 0:52
Une situation délicate
L'œuvre machiavélique aux allures d'oiseau majestueux planait dangereusement dans les alentours de sa cachette. Kyoku se tendit davantage lorsque, d'une seconde à une autre, celui-ci décida de se rapprocher inévitablement du sol, les battements d'aile amples de la créature créant quelques effusions sonores claquant contre ses oreilles parasitées par toute l'angoisse qui lui parcourut le corps. La kunoichi osa glisser un œil par-delà son arche de protection, son dos serré contre la paroi, dans l'ultime espoir de n'être repérée par l'ennemi, malheureusement ce que son regard rencontra émietta les derniers soupçons d'espérance qui lui restaient.
Il ne se tenait qu'à quelques mètres d'elle, à une proximité effrayante de ce qui paraissait être sa limite de sûreté, adoptant une posture fière et un sourire arrogant au coin de ses lèvres étirées. Signe d'un amusement relatif ou d'une prochaine catastrophe imminente ? L'adolescente en frémit encore une fois, réprimant la violente secousse qui faillit la faire chuter de son petit mètre-cinquante. Cet individu l'intimidait à un point que Dieu lui-même ignorait ! Ses "exploits" lui avaient été narrés par la bouche d'un quelque shinobi dont elle n'avait plus le souvenir du nom, si son nom il lui avait révélé avant d'engloutir son cinquième verre de saké et de quitter en titubant le bar dans lequel elle était venue ramasser ce qu'il restait de Doku qui essuyait une énième peine de cœur. Cet homme avait saccagé près de l'intégralité de leur village à son départ, apposant ainsi sa signature sur leurs terres et prouvant l'étendue de sa puissance à tous les shinobis qui n'étaient parvenus, à l'époque, à le retenir. Aujourd'hui, une certitude, sa réputation n'était plus à faire.
L'oiseau battait encore de l'aile, il s'était visiblement immobilisé. Sur son dos, le traitre ne bougeait plus, une expression machiavélique décorant sa figure lisse et claire, personne n'aurait pu se douter en le voyant ainsi se maintenir qu'un jour il avait pu être mort et enterré. Kyoku, malgré le danger qui l'abordait, continua son inspection, ignorant complètement toute la détresse que lui exprimait en ce moment-même sa conscience. La mort avait teint les yeux du réincarné en une couleur grise pour les iris et en une couleur abyssale pour le blanc qui le nappait ordinairement. Une élégante parure blonde couvrait une partie importante de son visage, dissimulant l'intégralité de son côté gauche, et cascadait en des mèches folles autour de ses épaules et jusqu'à une hauteur incertaine de son dos que la jeune femme, de sa position, ne parvenait à déterminer.
Une bestiole gesticulait dans sa main. Horreur ! S'agissait-il bien là de l'une de ses œuvres ? D'apparence blanchâtre et fort peu animale dans l'ensemble, la réponse serait plutôt positive.
"Hmmm… Qui es-tu, montre-toi avant que je fasse tout sauter ! Hm !"
Plus de place pour le doute, il s'agissait bel et bien de l'une de ces bombes d'argile grâce auxquelles Deidara s'était construite une réputation. Mais quelle idée avait-elle eu de s'entrainer… elle savait pourtant que cela ne lui rapporterait que maux et malheurs ! La voilà à présent partagée entre une mort explosive… ou une mort explosive. Ce fou finirait, quoi qu'il arrive, par tout faire sauter. Probablement était-ce impulsif, seul lui le savait.
La kunoichi, empreinte à une trouille bleue, sinon noire, de voir s'éparpiller sa propre chair à travers ces plaines dont il ne resterait probablement plus rien si elle n'intervenait pas, daigna ouvrir la voie d'accès à ses poumons, en parfaite apnée depuis plus de quatre-vingt-six secondes, montre en main. Non, définitivement, s'il fallait mourir un jour de la main d'un homme aussi puissant, autant mourir dignement et avoir combattu avant.
"Vous… Vous vous prénommez Deidara, n'est-ce pas ?"
Aucune partie de son corps n'était décidée à suivre les ordres donnés par son mental à toute évidence. Ses jambes chevrotantes daignèrent l'écarter si peu de sa protection en pierre, que le déserteur ne pouvait sûrement percevoir que la moitié de son corps, la seconde partie se ralliant à la roche comme à une ultime bouée de secours qu'on lui aurait jetée en pleine mer. Quant à sa voix, elle n'enfermait pas plus d'assurance que celle d'une souris sur le point d'être dévorée par un serpent. Kyoku voulut s'infliger une violente claque pour regagner toute maitrise de son corps, malheureusement même sa main avait décidé de se liguer contre elle.
Et on se demandait pour quelle raison elle avait favorisé le genjutsu. Ses neurones, eux au moins, lui obéissaient toujours, lui vouant une loyauté sans faille. Ce fut néanmoins malgré toute la réticence dont fit preuve son corps que la kunoichi s'éloigna un peu plus de son principal point de repaire, de légères rougeurs au bord de ses pommettes démontrant cependant l'étendue de l'effort qu'elle effectuait pour s'en approprier l'intégral contrôle. Empruntant un brin de témérité au vent qui lui balaya les cheveux du visage, la jeune femme s'adressa une nouvelle fois, mais plus assurée, au nunkenin revenu d'entre les morts :
"Vous n'avez rien à faire sur le territoire que vous avez déserté. Si j'étais vous, je partirai avant de m'attirer les foudres des forces d'Iwa."
De quelle force elle parlait au juste ? Maudite question et logique qui firent perler, en haut de son front, une larme de sueur créée par l'angoisse.
Sujet: Re: Rencontre inopinée [Pv Deidara] Mer 2 Jan - 8:29
Le géant oiseau blanc ne bougeait plus de sa position, effectuant tout de même des battements d’ailes pour maintenir son positionnement, sous ordre du blondin. Deidara était l’un des rares ninjas à utiliser les argiles explosifs, bien que si l’on veut parler de l’élément Bakuton, il en n’était pas le seul. Scrutant les plaines rocheuses, l’artiste avait déjà lancé un premier avertissement à un individu se cachant. Ce dernier avait bien l’air d’être effrayé par l’homme à la longue chevelure blonde, connaissait-il l’artiste et ses bestioles explosives, c’est le moindre qu’on puisse dire. L’artiste trouvait du plaisir à effrayé les plus faibles, ou même les personnes du même niveau que lui. Il trouvait ça amusant et plaisant, car pour lui cela montrait bien que la personne apeurée respectait bien son art, contemplait parfaitement ses œuvres, et ça c’est l’une des choses qui peut suffit à être ami à lui. Par contre, il ne devait en aucune façon être rabaissé dans la sculpture de ces œuvres, nul ne pouvait traiter le travail de ses mains mâcheuse, sans subir son châtiment. Enfin, avec un niveau bien plus supérieur de lui, un niveau « hors-jeu », Deidara pourrait bien y laisser sa vie, dont on pourra citer les noms « interdits » à l’oreille de l’artiste, Sasuke et Itachi, les frères Uchiha. En effet, ses deux hommes furent les seuls à avoir insulter son art par leur comportement et avoir battu le blondin.
Ces personnes avec leur Dôjutsu, le Kekkei Genkai que leur offre leur maudit clan, il n’y avait que ça qui ait pu les permettre de vaincre les sculptures de l’artiste blond. L’un de ses défaites contre ces maudits Uchiha avait permis à ce qu’il intègre la lune rouge, et l’autre l’avait permis d’être aujourd’hui un Edo Tenseï, une machine à tuer non-stop, un jouet qui est contrôler de la tête aux orteils. Ces gens n’ayant toujours pas trouvé la paix intérieure, ayant encore des regrets sur la terre des hommes, étaient là pour combattre. Deidara en faisait partir, lui son seul regret était le faite de ne pas avoir pu être le plus grand artiste du monde, mais en plus, quand il sût que son explosion ne causait guère une cicatrice dans le monde shinobi. Aujourd’hui revenu à la vie, la seule chose pouvant le ramener sous terre est ça, qu’il sache qu’il est le meilleur de tous, le plus grand sculpteur jamais connu. Mais tout ça n’est que peine perdu et l’artiste en ait bien convaincu, que personne ne viendra reconnaître ses facultés, lui attribué ce qui lui revient de droit. Jadis, pleins sont les artistes qui ont reçu cette gloire, Deidara à son tour attends le sien, même parmi les morts. Vous allez vous demandez qu’est-ce qu’il gagne en ayant cela, quelle satisfaction aura-t-il, mais nul n’étant pas un artiste, nul ne se donnant pas à cent pour cent dans la fabrication d’une œuvre, que ce soit dessin, ou comédie, peinture ou encore sculpture, ne pourra comprendre cela.
C’est ainsi que se tenant toujours sur son oiseau imposant, une jeune fille cachée derrière un rocher montrait la moitié d’elle-même au blondin. Le jeune homme aux œuvres explosives, sût à l’instant à qui il avait à faire. Une jeune fille innocente, portant le bandeau frontal du village qu’il cite être maudit. Deidara ne fut pas surpris, en même temps il se trouvait dans la base même de ces maudits Iwajins. D’un sourire charmeur, sans pour autant vouloir séduire la jeune demoiselle, l’artiste fut convaincu qu’il était reconnu, et oui il avait gravé les esprits au village des roches. La fille s’interrogea sur quoi l’artiste e prénommait bien Deidara. L’artiste était content au fond, au moins les explosions qu’il a fait ici n’était pas resté vin, et encore, peut-être bien que cette fille n’est pas la seule. Cependant, l’artiste ne devait pas se laisser distraire par ce sourire innocent de la jeune fille, pour lui toute personne venant du village était responsable de son départ, il les maudissait tous chaque jour. En plus, il n’était pas venu ici pour regarder dans le visage de cette fille, il avait reçu un ordre bien stricte, il devait aller droit au but. Effectivement, Kabuto lui avait lancé l’ordre de faire tout explosé à Iwa, comme pour lui rappeler des souvenirs. Ceci étant l’un des plans de Tobi, qui pour lui le véritable but de cette guerre du côté de l’alliance était de protéger les villageois de tous les pays des mains de l’Akatsuki. Toutefois, l’alliance n’avait pas tout déployé sur les champs de bataille, comme le pense le chef bandits. Deidara répondit à la fille ce qu’elle voulait entendre, gardant toujours son regard « beau gosse ».
« Oui, c’est moi Deidara. Puisque tu connais mon nom, tu devrais être aussi au courant de ce que mes magnifiques œuvres font… Tu vois ça(En montrant la bestiole), à travers cela, j’arrive à exprimer la beauté de mon art, la beauté des explosions… Pour vous, ceux-ci ne sont que des bestioles, mais pour moi, elles représentent beaucoup, elles sont une partie de moi, elles me permettent d’exposer au monde l’art de l’explosion, mes œuvres sont tous de l’art ! Hm ! »(En s’écriant à haute voix) « …c’est pourquoi, je vais te tuer et tu iras en enfer pour leur dire, que tu es morte des œuvres d’un artiste hors-pair, hm… »(Finissant avec un sourire machiavélique)
Beaucoup de mots certes, mais Deidara ne parlait pas dans le vide. La jeune fille suait et tremblait, effrayé par les dires du blondin. Elle n’arrivait plus à se maintenir, mais tout ça, l’artiste se foutait complètement, pour lui lorsqu’il s’agit de l’art, lorsqu’on cite ses œuvres, le blondinet n’est plus le même, déjà qu’il est déjà sadique, il le devient encore plus. Disons que c’est comme s’il avait les yeux fermés. Fixant la jeune fille, déjà morte de trouille, Deidara lui foutu encore plus la pétoche en décollant avec son oiseau un peu plus haut dans les airs. Pauvre fillette, que pouvait-elle faire face à l’un des experts du Bakuton, l’un des membres de l’Akatsuki. Son niveau était beaucoup trop bas pour affronter le blondinet et ça se voyait dans ses yeux. Rien qu’une explosion pouvait suffit à l’artiste à l’exterminer. Toutefois, étant l’un de ses passe-temps de jouer avec ses adversaires, –même les plus forts- Deidara attendait plutôt de voir ce la petite allait faire. Le ninja avait arrêté les regards pervers et sadiques, il prit un air beaucoup plus sérieux, une autre façon d’influencer cette jeune fille au niveau relativement bas, et oui insistons sur cela, parce que s’il devait avoir un combat, Deidara ne mettrait pas une minute pour en finir, il pourrait lui faire un « One Shoot » à la petite.
Déjà effrayé, c’est désespérément que la petite lança une phrase, déplacé. Déjà qu’il avait un peu de ressenti à l’idée de la tuée, celle-ci avait encore l’envie de lui taper sur les nerfs. Osé dire à l’artiste qu’il n’avait guère le droit de venir sur le territoire Iwajin, ajoutant que parce qu’il avait déserté. Comme-ci ça ne suffisait pas, elle tenta de menacer l’artiste, en parlant de foudre d’Iwa. Haut dans le ciel avec son oiseau majestueux, c’est à peine s’il entendait les paroles malheureuses de la pauvre fillette. Néanmoins, il entendait l’essentiel. S’asseyant sur son oiseau les deux jambes pliées et croisés à la façon d’un bouddhiste, il prit deux minutes pour méditer sur la situation, laissant la petite transpirer à grosse goutte. Pourtant, l’artiste n’avait encore rien fait de brusque. Il se releva normalement, regardant la fille qui avait le visage fixé dans le ciel pour regarder les faits et gestes du blondin.
« Mmm… Comme ça il y a encore des Juunin présents pour stopper une attaque surprise, hm… »(En fermant les yeux sagement)« Alors fillette, je n’ai pas de temps à perdre ici je vais infiltré ce misérable village maintenant ! Hm ! »(Ouvrant son visage sadique et pervers avec une façon de rire démoniaque)
Kyoku Yamaneko Chuunin d'Iwa
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Sujet: Re: Rencontre inopinée [Pv Deidara] Mer 2 Jan - 13:10
… très délicate !
Le déserteur aimait apparemment être flatté et vanter la beauté et la puissance de son art. Tout en s'élevant vers le ciel, il clamait toute la valeur de sa force de frappe, toute la splendeur de ses œuvres pour le moins explosives et toute la satisfaction que celle-ci lui apportait. Kyoku l'avait observé dire sans l'interrompre, eut rassemblé son courage pour tenter de le dissuader de se rendre jusqu'à Iwa, puis seulement réalisa l'ampleur des dernières paroles prononcées par le réincarné.
"…c’est pourquoi, je vais te tuer et tu iras en enfer pour leur dire, que tu es morte des œuvres d’un artiste hors-pair, hm…" avait-il dit d'un engouement cynique.
Peut-être aurait-elle dû réfléchir à deux fois avant d'attiser son agacement. Mais elle avait observé la scène sans écouter et ne prenait conscience des paroles de son vis-à-vis qu'à présent, alors qu'il la menaçait de faire des rocheuses une immense toile où il pourrait exprimer tout son génie artistique. Kyoku ne le quittait pas des yeux, cherchait ses mots dans le néant qui s'étendait par-delà cet immense oiseau d'argile, attendait l'heure fatidique en compagnie de son anxiété croissante. Le déserteur, quant à lui, s'installa en tailleur sur le dos du volatil. La chuunin eut le temps de constater, tout le long de son discours, qu'il parlait en connaisseur et en passionné. Son "art", ainsi l'appelait-il, le passionnait comme il lui servait. Dans le fond, il avait les motivations d'un véritable shinobi, celles de faire connaitre son nindo et de l'imposer au reste du monde, quoi que ce monde en pense. Il voulait être reconnu et agirait en conséquence. Kyoku savait que si elle essayait de porter atteinte à ce qui comptait le plus à ses yeux, elle mourrait sans autre mot d'ordre. De plus, ce drôle de personnage semblait être quelqu'un d'impulsif, de facilement irritable, et cela jouerait en la défaveur de la kunoichi qui, bien malgré elle, possédait le don agaçant de sortir de leurs gonds ses adversaires. Tous sans exception.
Pourtant, plus le temps passait, plus sa crainte envers lui s'amenuisait. Ses récits l'avaient tant effrayée qu'au premier coup d'œil, elle eut la réaction de trembler et de craindre le pire concernant sa vie. Mais, suite à ces quelques minutes d'observation, de considération approfondie, la kunoichi s'instaurait une confiance que la situation aurait pourtant dû détruire en un claquement de doigts. Ce revirement de sentiment, la kunoichi ne savait se l'expliquer.
Soudain, celui que l'on appelait Deidara regagna sa posture dominante sur elle. Il affichait l'expression d'un enfant sage. S'il n'avait pas s'agi d'un ennemi de sa patrie, Kyoku l'aurait presque trouvé charmant.
"Mmm… Comme ça il y a encore des Juunin présents pour stopper une attaque surprise, hm…"
Il ferma les yeux. Visiblement, il n'était pas en connaissance des ressources de leur village et sous-estimait un peu trop la vigilance des iwajins.
"Alors fillette, je n’ai pas de temps à perdre ici, je vais infiltrer ce misérable village maintenant ! Hm !"
Fillette ? Était-ce sa petite taille qui l'incitait à la nommer ainsi ? A l'heure de sa mort, il ne devait pas être plus âgé qu'elle qui avait largement atteint le seuil de ses dix-huit années. Bientôt dix-neuf ans qu'elle aurait, et on la considérait encore comme une enfant ! C'était ridiculement offensant, Kyoku n'eut qu'une envie, cracher son fiel sur ce blondin devenu beaucoup trop sûr de lui, riant tel un détraqué mental.
"Et vous pensez que je vais vous laisser faire sans agir ! Vous désignez notre village de misérable, mais pour croire que la victoire vous est déjà acquise, vous ne valez pas mieux."
L'adolescente savait qu'il allait répondre à la provocation. Elle le savait comme la mort prochaine qui posait ses griffes pointues sur ses épaules. Mais elle savait également quelles étaient ses capacités, ce pourquoi elle s'efforçait de travailler, encore et toujours, ses plus grandes faiblesses comme ses qualités les plus démarquées. A l'exemple de son corps finement sculpté par les heures d'entrainement, Kyoku avait été taillée progressivement, année après année, afin de toujours s'endurcir, de devenir plus forte, aussi bien physiquement que mentalement, et que ces longues heures de souffrance servent un jour à protéger la terre qui l'avait accueillie à l'heure de la brume sanglante de Kiri.
Elle, dont l'âme enfantine régissait toujours le corps, commençait peut-être à grandir. Un sourire provocateur s'immisça à la bordure de sa bouche, son cœur ne cessant de battre plus vite sous l'effet de l'angoisse et de la peur, quand d'une voix forte la kunoichi assena :
"Descendez un peu de votre perchoir et montrez-moi l'étendue de votre courage ! Vous réfugier dans les hauteurs est beaucoup trop facile et cela ne fait que supposer votre lâcheté."
Oui, il était grisant de flirter avec le risque et le danger, pour Kyoku Yamaneko. Mais jusqu'où sa soif de justice grandirait ? Insouciante enfant qui, à une minute de détresse, se voulut grande.
Sujet: Re: Rencontre inopinée [Pv Deidara] Mer 2 Jan - 15:02
L’artiste commençait à perdre patience, il s’en pressait d’exposer son art. L’œuvre qu’il tenait en main n’était tout de même pas là pour figurer. Lui qui ne sculpte pas pour rien, grâce à ses mains mâcheuses d’argile. La fille en face n’avait plus l’air d’avoir peut, mais était-ce l’effet de savoir qu’elle allait mourir tôt ou tard sur cette place ? Le blondin n’eut même pas le temps de se décider à faire « boom » que la jeune fille s’écria avec confiance contre lui. Prévenant l’artiste qu’elle pas le laisser infiltré Iwa. Deidara pouvait lire dans son visage qu’elle avait du ressenti pour son village. Elle ajouta ensuite, que l’artiste dénigrait Iwa, traitant son « beau » village à elle de misérable. Pour elle, l’artiste blond n’en valait pas mieux. Tout ça n’était que des paroles qui glissaient facilement dans l’oreille de Deidara. Il s’en foutait carrément. Croyait-elle pouvoir influencer le blondinet avec ces mots qui n’en valaient même pas la peine, l’attristé et le rendre faible sur le fait de ne pas avoir de force pour attaquer le village ? C’est ce qu’on croirait entendre par les dires de la petite. Toutefois, l’artiste n’avait qu’une chose en tête, faire une chose où on parlera de son art. Et oui l’art, l’art et l’art, il n’y avait que ça dans le crâne du blondin.
L’artiste ferma ses yeux et respira un grand coup. Là elle venait de toucher là où il ne fallait pas toucher. Pensait-elle que Deidara n’était pas capable de tuer une bonne meute de Juuin avec son Bakuton. Elle commençait à énervé le blondin avec ses mots incessants. Comme on l’avait déjà dit, peut-être bien que la jeune fille voyait déjà sa mort. Le blondinet gardait toujours son calme, il ne voulait pas s’énervé face à une kunoichi d’aussi bas niveau, ce serait insulter lui-même ses œuvres, rabaisser son propre art. Il regardait ses paumes mâcheuses, bien que ne parlant pas et n’ayant pas de yeux, Deidara arrivait à communiquer avec ces mains. Celles-ci sortaient leurs langues de façon perverse, elles avaient envie d’argile à sculpter, elles avaient besoin de fabriquer des œuvre explosive. Cependant, pour une fois de sa vie, l’artiste ne répondit pas par la positivité à ses paumes, fermant ses mains ainsi. Qui était cette fille, quelle pouvoir avait-elle jusqu’à privé Deidara d’utiliser son art ?
Ayant de la pitié pour la fille, elle finira par tout gâcher. Le moment qui lui aurait permis d’échapper aux explosions d’argile, elle venait de le perdre. Criant sur l’artiste, lui demandant de quitter les cieux et venir lui montrer son courage sur la terre ferme. Le blondin ferma les yeux d’une façon colérique, un nerf sortit de son front, comment pouvait-elle dire ça ? Ne croyant pas ses oreilles, la jeune fille enchaîna qu’il était beaucoup plus facile pour lui de lancer des garants étant dans le ciel, terminant ensuite qu’il était un lâche. Quoi ?!! Comment peut-elle dire ça à l’expert du Bakuton, l’un des maîtres de l’argile explosive. L’un des membres de l’Akatsuki. M’enfin, sur quoi comptait-elle pour lancer de tels propos à notre artiste blond.
« Hmmm… Personne n’a osé me dire ça au pare-avant… Hm, qui es-tu ? N’as-tu pas peur de mourir, même si je comprends que ça sera pour toi un plaisir de mourir de mes œuvres, enfin je veux dire, sur quoi comptes-tu pour me lancer de tels propos, hm ?! »(Gardant un air sage)
Contre toute attente, Deidara surpris le publique, lui qui refuse totalement qu’on l’insulte, lui et son art. Lui qui s’est juré de châtié toute personne rabaissant ses œuvres. Cette jeune fille avait réussi à « casser » le blondinet avec ses propos. L’artiste n’allait vraiment pas réagit aux provocations de la jeune fille, ça pour une première fois devons dire. Comme la fille le demanda, mais sans réelle conviction, il descendu de son oiseau blanc, atterrissant sur le sol avec d’une grande légèreté, grâce à sa finesse dû à son statut de ninja. Forcément, la jeune fille n’espérait pas voir l’artiste d’aussi près, l’homme qui était presqu’une légende. Son oiseau gardant toujours sa position, l’artiste s’avança de quelques mètres de la roche ou se cachait la jeune kunoichi, soit environ cinq mètres de celle-ci. On pouvait voir la sueur qui coulait encore plus sur le front de la fille, elle avait évidemment peur du jeune homme, mais aussi on pouvait voir qu’elle avait un peu de courage. L’artiste, souleva sa tête en regardant en la direction de la jeune fille, toujours cachée derrière la roche.
« Maintenant que je suis sur la terre ferme, viens te battre, viens contempler la puissance de mon art ! Hm ! »(D’un regard sage)
Kyoku Yamaneko Chuunin d'Iwa
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Sujet: Re: Rencontre inopinée [Pv Deidara] Mer 2 Jan - 18:40
L'art de la fleur d'eau
Toutes les provocations de la kunoichi eurent visiblement raison de la patience du déserteur, une tempe sur le haut de son front pulsant d'une force folle. Kyoku l'avait touchée au bon endroit à toute évidence, bien qu'elle ne fut pas convaincue qu'un shinobi de sa puissance se soit laissé totalement enrôlé par une chuunin de son expérience. Il avait une idée en tête à en lire les diverses expressions de son visage, ou bien n'était-ce qu'une illusion due à l'angoisse ou au soleil…
Une évidence cependant. Toute la colère qu'eut retransmis son regard, qu'eut retransmis sa voix lorsqu'il s'adressa à elle du haut de son œuvre qu'il ne paraissait pas prêt de quitter. Pour la deuxième fois, il lui demanda de décliner son identité, apparemment impressionné par la contenance de ses propos pour le moins injurieux. Il dériva à nouveau du sujet de conversation, ramenant encore une fois tout à son art et à la fierté qu'était de mourir pour elle, avant de réaliser son écart et de soulever une dernière question :
"...sur quoi comptes-tu pour me lancer de tels propos, hm ?!"
Sur quoi comptait-elle, effectivement ? Sur ses maigres connaissances en ninjutsu ou en taijutsu, probablement pas, mais sur ses nombreuses facultés en genjutsu… il ne fallait pas se voiler la face, elle était cuite et recuite, et ce depuis qu'elle avait attiré les foudres du réincarné. L'adolescente pouvait désormais prononcer ses prières, restait-il à déterminer à quel Dieu elle allait les adresser; elle n'avait jamais cru qu'au lendemain du jour présent… quoique… dans sa situation elle ne possédait plus aucune croyance. La question persistait complète.
Puis, contre toute attente, Deidara daigna descendre sur la terre ferme. C'était elle qui l'avait incitée à se poser, mais elle ne pensait pas qu'il répondrait réellement à sa provocation. Le déserteur n'était peut-être pas aussi lâche qu'elle ne s'en doutait, la kunoichi s'attendait plutôt à ce qu'il la fasse disparaitre dans un magnifique feux d'artifice. Il posa un pied sur le sol, son cœur rata un battement, son corps refusa de fuir, tandis qu'il s'avançait d'une démarche légère en sa direction. Cinq mètres. Cinq petits mètres. Son sang se figea dans ses vaines. Néanmoins, il était hors de question de perdre sa raison maintenant qu'elle avait entrepris tant de manœuvres pour le faire descendre. L'oiseau continuait de battre de l'aile derrière le nunkenin d'Iwa, ce dernier s'étant stabilisé devant elle, un regard des plus sarcastiques posé sur elle et sur la frayeur qui la tenait en laisse.
Il paraissait indémodable, l'air sage avec lequel il lui parlait.
"Maintenant que je suis sur la terre ferme, viens te battre, viens contempler la puissance de mon art ! Hm !"
Et sans comprendre exactement pour quelle raison, une immense joie embua son regard. Le bleu de ses yeux s'intensifia, son assurance rechargea ses membres en énergie, un sourire éclatant s'esquissa sur ses lèvres en une seconde, car une seconde suffit pour que la mort relâche ses chaines et lui redonne sa liberté de mouvement.
"Très bien…"
D'un geste vif, Kyoku claqua les paumes de ses mains l'une contre l'autre afin d'enchainer une suite de mudras qui bientôt donnerait naissance à sa propre définition de l'art.
"Laisse-moi te montrer le mien, mais avant tout… Suiton : Mizuame Nabara !"
De sa bouche, surgit alors un liquide gluant qui s'étendit sur l'ensemble du terrain sur un périmètre de huit mètres, emprisonnant bien malgré lui le déserteur dont les pieds pataugeaient dans l'étrange substance. Ne prenant pas le temps de vérifier si la colle avait prise sous les pieds du réincarné, la kunoichi invoqua une nouvelle technique, dévoilant cette fois toute l'étendue de ses facultés illusoires, et ce fut d'une humeur joueuse que l'illusionniste lança au spécialiste du Bakuton lorsque le bleu puissant de son regard s'éprit de lui :
"Je crois que je préférais le vert de vos yeux à ces horribles perles noires."
Matérialisant le monde de brume tout autour de sa cible, Kyoku demeura immobile, observant avec attention le résultat de l'une de ses plus grandes fiertés, l'Illusionary Mist.
Sujet: Re: Rencontre inopinée [Pv Deidara] Mer 2 Jan - 19:25
Ainsi la jeune kunoichi osa venir se battre. Le déserteur Iwajin, n’avait réellement pas l’intention de se battre face à une minuscule combattante, quand même c’était exagéré, insistons sur le mot car le blondinet est un membre de l’Akatsuki après tout, l’organisation sécrète la plus puissante du monde. En effet, celle-ci arrive à combattre les cinq grandes nations, dans un combat rude et très serré. Les pays que se faisaient tout le temps la guerre, jusque à en faire trois. Trois grandes guerres shinobi. Deidara faisait des trente-trois guerriers hors-pair ressuscités pour venir occuper au minimum une bonne dizaine de soldat de l’alliance. Comment pouvait-il se rabaisser à affronter cette petite fille, qui selon lui devait avoir seize ou dix-sept années de survie. Bien que s’il fût encore vivant, l’artiste lui devait avoir dans les vingtaines, et oui, bien trop jeune pour être un artiste de son niveau.
La fille, comme cité plus haut, avait effectivement répondu à la demande de l’exploseur. S’écriant avoir elle aussi son art avant de cracher une substance visqueuse. Sûrement de la colle. L’artiste regardait cette colle venir se coller sous ses belles sandales ninja qui lui venait de la lune rouge. Il ne comprenait pas au juste la fillette, qu’est-ce qu’elle voulait faire au juste. Il se posa plusieurs questions, pour lui il était stupide pour elle de lancer une attaque aussi bidon, était donc ça son niveau ? Eh bien, faut dire que l’artiste n’a franchement rien à faire avec elle. Espérer scotcher le blondinet au sol aussi facilement, c’était donc pour ça qu’elle voulait le voir ? Sûrement, mais pour Deidara cela était vraiment ridicule de sa part. Esquissant un sourire de moqueur, il fixa la jeune fille, puis prit tout de suite son air sérieux en voyant son visage. Bon il avait assez perdu de temps, comme ça.
Mettant l’une de ses mains dans une poche d’argile, il gardait son regard sur la fille, elle qui croyait l’avoir immobilisé. Stopper, un « Akatsukien » aussi facilement, n’était-il pas absurde ? Toutefois, elle ne s’arrêtait pas là, enchaînant avec un jutsu de brouillard. Ah, encore une technique minable, mais voyons c’était donc sur ça qu’elle comptait pour parler d’une façon déplacé à l’artiste. Bon sang, ne pouvait-elle pas au moins avoir un peu plus de force. Cependant, elle ajouta qu’elle préférait le vert des yeux de l’artiste qu’il avait de son vivant à ses nouveaux yeux Edo. Elle avait donc déjà vu le blondin autre part qu’ici. L’artiste se sentait léger tout à coup, pour ainsi dire, il avait l’impression d’être une vapeur. Ah, tiens voilà une faculté intéressante qui plaisait à l’artiste. Une utilisatrice du Genjutsu. Malheureusement pour elle, l’œil gauche de Deidara eu à lire dans l’illusion et la contrée rapidement. L’artiste blond annula net ce jutsu de petit rang.
La brume commençant à disparaître peu à peu à la grande désolation de la jeune fille, l’artiste avait déjà fini de sculpter une première œuvre, une grosse araignée toute blanche. Regardant sa créature d’un sourire sadique, il remit ensuite son visage vers l’Iwajin. Ah, un sentiment de plaisir le prit, il se sentait à l’aise l’idée de pouvoir exprimer, le faite de pouvoir sculpter, le faite de pouvoir créer, innover. Oui, c’était tout un plaisir pour le déserteur d’Iwa. La jeune fille, apeuré déjà et déçu de voir que l’une de ses spécialités contré d’une grande facilité, elle ne savait plus quoi faire. Et oui, le Genjutsu était son art à elle, et ça voulait tout dire. Deidara suspendit l’araignée à sa main à l’aide d’une toile d’argile. Il fit un petit sourire au coin en regardant celle qui allait être son adversaire.
« Hmm… Tu es très lourde en fin de compte, crois-tu que ton Genjutsu est un art ? Eh bien, tu te trompes sur toute la ligne, laisse-moi de montré la réelle beauté de l’art, le plaisir qu’on peut avoir en regardant ces magnifiques œuvres exploser. (Laissant voir son ariagnée suspendu) Car l’art… L’art c’est une explosion !! »(Visage pervers, en criant à haute voix pour encore plus effrayé la fille)
Kyoku Yamaneko Chuunin d'Iwa
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Sujet: Re: Rencontre inopinée [Pv Deidara] Mer 2 Jan - 22:54
Vous me décevez...
Deidara avait détourné son genjutsu avec une facilité déconcertante, et défier ainsi l'un des domaines les plus difficiles à contrôler du monde ninja n'était pas donné à tous les ninjas. Seuls ceux dotés d'une expérience supérieure avait la faculté de se défaire des emprises des pouvoirs d'illusion des maitres en genjutsu, et cet homme revenu à la vie en faisait partie.
Kyoku eut l'intime espoir durant quelques secondes de gagner un peu de temps, un peu d'avantage sur son adversaire, en répandant de la colle sous ses pieds et en le plongeant dans l'une de ses matérialisations fétiches, mais sa tentative demeura vaine. Malgré l'absence apparente de la machine qui lui permettait de détecter l'art qu'était le sien, le réincarné avait préservé sa faculté à percer le voile des illusions. La kunoichi ne put s'empêcher de ressentir de l'admiration envers cet homme dont la rencontre aurait définitivement marquée sa vie et sa carrière, si jamais elle était encore en vie à la fin de son combat.
Se voiler la face, à quoi bon ? La colle sous ses pieds ne l'avait pas intimidé, son illusion n'avait servi qu'à l'amuser de sa médiocrité; les seuls espoirs qu'elle osait encore adressés aux dieux qui l'observaient était de survivre à ce combat, peu importe les plaies ou les blessures. Autant perdre un bras ou une jambe au lieu d'une vie. Kyoku n'était jamais parvenue à contrôler correctement les agis de son corps, raison pour laquelle elle avait développé la force de son esprit et ainsi ce genjutsu qui lui était si cher à ses yeux. Certes, la kunoichi ne détenait pas une passion aussi redoutable que celle de Deidara, une faculté hors du commun, une force qui la permettrait un jour de la hisser au plus haut rang. Non. Mais contrairement à cet individu en soif de reconnaissance, elle ne créait que pour sa propre satisfaction. Les autres ne faisaient que subir "la beauté de ses œuvres", à ses yeux leur avis importait peu. Alors quand il voulut l'achever par la parole, reniant tout le sens artistique qu'elle rattachait à des heures d'effort et d'acharnement, elle rit une dernière fois. Pour elle-même, pour cette peur qui la harponnait bien malgré elle, parce que la situation était d'un comique à s'en rouler par terre ! Venue en ces lieux isolés dans le but de perfectionner son taijutsu, l'adolescente devenait la proie d'une mort dont l'obscure parure se transposait à la silhouette hautaine et pourtant si élégante du nunkenin qui se tenait devant elle, sa bête noire à la main, bien qu'affublée de blanc.
Il dit "L'art c'est l'explosion". Il le cria pour être entendu du monde, pour que sa peur se réveille et la secoue plus qu'elle ne le faisait déjà. Kyoku, malgré tous les malheurs qui depuis ce matin s'enchevêtraient, elle chuchota à son propre insu "L'art c'est le travail avec lequel on croit le créer". Mais cela, du haut de son égocentrisme, le déserteur ne pouvait pas le comprendre. La faim de reconnaissance avait fini par le dévorer, et bien qu'il n'ait perdu ni la passion ni le plaisir qu'il en retirait, que restait-il réellement de son but premier, celui qu'il s'était fixé la première fois ? La toute première fois qu'il avait modelé.
"Vous me décevez… Deidara. Je vous concevais plus assagi et plus ouvert, mais si même la mort n'a pas réglé tous ces problèmes qui vous ont perdu par le passé, alors aucun doute que vous pourrirez dans votre propre égocentrisme."
De l'arrogance, de la provocation, toujours et encore. Non que la kunoichi ne craignait pas son courroux, au contraire tout son corps le redoutait, devenu aussi fébrile qu'une feuille à la poussée du vent. Mais elle était curieuse de voir jusqu'où la patience du réincarné irait en la poussant toujours plus loin.
Kyoku réfléchit rapidement à la façon de sortir de cette situation dans laquelle elle s'empiéterait de sa propre volonté. Une drôle d'ironie. Aucun de ses genjutsu n'aurait d'effet sur lui, malheur lui fut donné de le constater. Les seules techniques de ninjutsu en sa connaissance étaient d'affinité suiton et au milieu d'un désert de roche et de terre, peu de chance qu'elle s'en sorte. Quant au taijutsu, fallait-il seulement y songer ? La kunoichi était perdue, perdue dans un trou profond, sans réserve ni rien d'autre d'ailleurs pour l'aider à remonter. Elle eut bien songé un moment à fuir, mais même si elle convainquait sa fierté de céder à ce caprice, combien de chances avait-elle réellement de le semer ? Une sur un bon million, sans exagération. Et cet oiseau qui guettait toujours derrière lui… il pourrait la happer au passage…
Exténuée par tant de réflexions inutiles, Kyoku soupira. C'était définitivement terminé.
Dans un ultime mouvement de vitesse, la chuunin joignit ses deux mains et exécuta dans l'ordre quatre mudras. Inspirant un grand coup, un infime sourire au coin des lèvres, elle finit par déclarer :
"Profitez du jet d'eau froide."
Une dernière arrogance. Une dernière technique. Une énorme quantité d'eau jaillit de sa bouche, propulsée en direction du nunkenin; si la colle ne le retenait pas un temps soit peu, tant pis. Tenter sa chance valait mieux que ne pas essayer et mourir avec ses remords. Tournant les talons aussi vite que possible, Kyoku ramassa ce qui lui restait d'énergie et fuit, la mort lui coursait après.
Sujet: Re: Rencontre inopinée [Pv Deidara] Jeu 3 Jan - 0:11
L’artiste allait maintenant agir, ses moments de patience avaient assez durés. Bien qu’il ne le montrait pas, il avait d’écouter les barbaries de la fillette, elle qui en plus de raconter du n’importe quoi, lui lança des « chatouillements » pour encore plus le foutre en rogne. Ayant évité d’une grande faciliter son Genjutsu et sa colle qui n’arrêtait vraiment pas l’artiste, le kunoichi était perdue. Toute tentative pour combatte le blondinet était néant. Ainsi, on pouvait dire que c’était là sa limite, son maximum. Enfin, elle qui avait déjà crié au déserteur d’Iwa que son art à elle était l’illusion. Cependant, on pourrait se demander si elle connaissait la réelle définition de l’art, si l’on veut comparer les œuvres explosives avec ces illusions de bas niveaux. Toutefois, chapeau à cette brave gamine qui elle au moins n’a pas fui après avoir croisé le regarde sadique du blondin, n’ayant pas fui après avoir vu une des œuvres blanches. En effet, toute personne ayant eu le courage d’affronter cela était considéré comme ninja de haut niveau. Citons encore une fois les frères Uchiha. Toute petite de taille, regard innocent, voix enfantine, qui aurait cru qu’un tel personnage pourrait tenir tête à l’artiste. Deidara acclamait toutefois son bravoure.
Cependant, le temps de rigolade était fini. L’artiste à la longue chevelure blonde avait perdu plus de deux heures de temps à ne faire que discussion. Par contre, ce n’était pas pour ça qu’on l’avait envoyé au village de la roche. Il n’était pas venu ici pour discuter avec une jeune fille ayant l’air d’être encore à l’ère d’entraînement. Kabuto qui lui devait servir Tobi le chef de l’Akatsuki, n’avait pas de temps à perdre. Ayant d’autres corps à contrôler et à surveiller, notamment les anciens des villages, dont Asuma, Kato ou encore Shin de Konoha, ceux-ci pouvant certainement trahir les ordres du serpent. Par ce fait, les ressuscités « sûr » qui sont l’Akatsuki ou d’autres personnes déjà méchantes comme les épéistes ou les frère Or et Argent, étaient laissés avec leur propre esprits. Ils avaient le contrôle d’eux-mêmes puisque l’intello leur faisait déjà confiance. Par contre, le serpent remarqua qu’un de ses pions tardait encore aux portes du Pays de la terre. Que foutait-il se demanda le serpent. Deidara, étant reconnu comme l’assoiffé de reconnaissance, celui qui avait besoin de faire connaître son art et dont était même prêt à servir l’Akatsuki, que faisait-il arrêter à cet endroit encore arrêter. Prenant possession du blondin, Kabuto aperçu l’interlocutrice de l’artiste. C’était donc elle qui barrait la route à l’artiste ?
« Deidara, qu’est-ce que tu fais avec cette jeune gamine. Maintenant, je t’ordonne de la rayer de ton chemin et aller droit à ton but. Sinon, tu retourneras poussières et tu n’auras guère la chance d’être l’artiste le plus reconnu. » (Voix d’un chef donnant des ordres strictes)
« Hmm… Ça m’agace que vous me donnez des ordres, hm ! » (Calmement et intérieurement avec son maître) « Quoique, j’avais déjà l’idée d’en finir au plus vite, pas la peine de faire chier, hm ! » (Toujours le même aire)
S’étant reprit très vite, le membre de lune rouge fixa la fille. A peine si eu le temps de lui lancé une bestiole que la fille tenta de le prendre par les sentiments. Les douces paroles de la fillette avait-il pour but de déstabiliser le jeune homme et le faire quitter le monde des vivants. Deidara fit semblant d’avoir honte de lui, rabaissant sa tête pour regarder ce sol plein de colle « inutile ». Tête baisser il la remua de façon « qu’est-ce qu’elle raconte celle-là ? ». Enfin, on ignore tous, ce qu’il avait en tête, mais le moindre que l’on puisse dire. En fait, la jeune fille passait par le chemin de la provocation. Elle avait l’air de vouloir précipiter sa mort. Son âme l’avait déjà quitté, et pour cela il fallait se lâcher Dire tout ce qu’elle avait envie de dire et qu’elle se retenait, dans son regarde on pouvait lire la peur, soit « je m’en fous de mourir ici ». Pour l’artiste il était donc temps de lui montrer la beauté de son art, en plus que Kabuto venait de lui lancer un garant.
Il la regarda avec un regard de pitié. Il n’avait pas le choix, non seulement elle tentait de rabaisser son art, mais il devait aussi le tuer pour sa survie, pour l’existence éternel de ses œuvres. Un jet d’eau propulser de la bouche de la fille fusait sur l’artiste. Encore un jutsu désespéré, cette fois il n’allait pas attendre plus d’une minute, il allait en finir. Chakra étant sous les pieds qui lui permettait d’éviter la substance gluante, il esquiva facilement la pompe d’eau, regardant la jeune fille prendre ses affaire et sauter derrière un rocher pour s’échapper. La fille n’avait même pas guidé son jet d’eau, disons qu’elle avait effectué à la manière, je m’en fous de tout. Où pouvait bien-t-elle fuir sans que l’artiste la retrouve ? Oui, il avait déserté Iwa, mais il connaissait toujours les recoins et petites cachettes. Rien de pouvait lui échapper, les grottes, et autres, il maîtrisait l’endroit comme les cinq doigts de ses mains.
Effectuant un bond, pour voir la jeune fille entrain de courir désespérément dans les cailloux centrés entre eux, il lança à une vitesse folle l’araignée en direction de la fille. La force qu’il avait dans les bras était si grande qu’il fut capable de lancer la bestiole à une vitesse de cent à l’heure. Chose inesquivable pour un non-utilisateur de Dôjutsu, comme le Sharingan ou le Byakugan. Cependant, contrairement de son vivant, l’artiste ne pouvait plus bien viser grâce au manque de son appareil qui se trouvait à l’œil gauche. Son lancer allait être donc maladroit. L’araignée tournant sur lui-même tout en étant dans les airs, arrivait à destination. La jeune fille ne se retournait pas, continuant sa course, mais à moins d’un mètre d’elle, l’artiste fit exploser son œuvre. Ce qui projeta la kunoichi un peu plus loin. Elle était gravement touchée, Deidara le sentait déjà. Difficulté pour se relever, vêtement du dos déchiré laissant voir la rougeur de son dos. Sans oublié le sang sur son front. A mais quand même, le jutsu basique de l’artiste aurait donc causé cela ? Elle était beaucoup trop faible, en plus déjà d’être une fille. L’artiste regagna le dos de son oiseau, puis s’avança près de la kunoichi, environ six mètres de hauteur. Elle n’était pas morte et tentait de se rélever, mais ça se voyait qu’elle était salement amoché par ce « petit » coup.
« Hm ! Seulement ça et regarde dans quel état tu te trouves… » (Citant d’une façon confiante, fière des dégâts de son œuvre) « Toutefois, laisses moi t’achever et mettre fin à tes souffrances, hm ! »(Sortant une autre grosse araignée)
Kyoku Yamaneko Chuunin d'Iwa
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Sujet: Re: Rencontre inopinée [Pv Deidara] Jeu 3 Jan - 12:04
Dernière tentative
Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine. Il ne s'était écoulé que quelques précieuses secondes de sa vie depuis qu'elle avait lancé sa dernière technique, sa dernière tentative de distraction afin qu'elle puisse se retourner et avaler quelques mètres en avance. Malheureusement, Kyoku était loin d'être optimiste quant à l'efficacité de sa colle et il lui apparaissait presque improbable que le nunkenin, une fois débarrassé de l'emprise du liquide gluant, ne parvienne pas à la rattraper dans sa fuite. Ces rocheuses étaient définitivement un lieu maudit.
Toutefois, encore et toujours, la kunoichi tentait d'élaborer des stratégies pour échapper à la menace. Créer des clones l'aurait probablement sortie d'embarra si seulement son adversaire ne s'avérait pas un fin connaisseur des lieux et n'avait pas la possibilité de détecter le vrai du faux à des kilomètres à la ronde grâce à son œil gauche. La maitresse en genjutsu était tombée sur le mauvais ennemi et s'en mordait les doigts comme elle se mordait littéralement la lèvre, un goût âcre envahissant sa bouche.
Kyoku courait, sa vie en dépendant, mais ne put que se sentir minable de fuir comme elle le faisait. Certaines circonstances amènent des shinobis comme elle à combattre tous leurs principes afin de satisfaire des besoins aussi primaires que celui de la survie. L'homme a naturellement peur de mourir quand il sait avoir d'autres actes à accomplir de son vivant. La kunoichi n'aurait pas été étonnée d'apprendre que son adversaire, lui-même, ait ressenti un peu d'anxiété à la probabilité de ne jamais avoir l'occasion de faire reconnaitre son art, bien que pour être affecté par quoi que cela soit, il fallait tout d'abord détenir une âme, et l'adolescente n'était pas convaincue que le réincarné en ait été pourvu un jour.
La terreur bourdonnait dans ses oreilles, si fort que même le tintement des anneaux au bout de ses tresses en ruban ne lui était plus perceptible. La qualité de ses sens l'abandonnait, sa vue se brouillait pour une raison que la jeune femme méconnaissait, son souffle se hachait à une fréquence que nullement auparavant elle n'eut connue. Seules ses jambes agissaient et obéissaient encore convenablement à ses ordres, jusqu'au "soudain" qui lui déroba ses derniers espoirs. Une explosion dans son dos la prit de court, la projetant inévitablement sur le sol quelques mètres plus loin, la douleur du coup étant du moins anesthésiée par l'adrénaline qui se dispersait dans son corps. Son front avec rencontré la roche avec violence, Kyoku sentait toute sa présence d'esprit s'échapper par la fente qui avait dû s'y ouvrir; elle se considérait heureuse après un tel choc à la tête de demeurer consciente.
En connaissance du danger qui la menaçait toujours, la chuunin se redressa avec toute la peine du monde, une brise cruelle lui mordant le dos. Ses vêtements avaient été déchirés à cet endroit où une rougeur était apparue. Néanmoins, si elle réussit à redresser le buste, se relever s'avéra un exercice plus difficile, ses jambes flageolantes et la force de ses bras, ses dernières ressources, ayant été asséchées de toute énergie.
Un battement d'ailes l'appela à glisser un œil par-delà la limite de son épaule, son corps voûté sur le sol.
"Hm ! Seulement ça et regarde dans quel état tu te trouves…"
Si elle l'avait dit à qui que ce soit, personne ne l'aurait crue, mais la sensation était réelle : ses mots la blessaient davantage, et de loin, que l'explosion qui l'avait expulsée sur le sol. Ne pas y répondre la torturait, mais dans sa situation la kunoichi n'avait aucun moyen d'y remédier. Sa voix s'était isolée, aucun son elle ne daigna prononcer.
"Toutefois, laisse-moi t’achever et mettre fin à tes souffrances, hm !"
"Ma seule souffrance est d'être contrainte au silence" réussit-elle à articuler peu après, le bleu de ses iris tourné le ciel. Le déserteur tenait en sa possession une araignée considérablement plus imposante que la bestiole de tout à l'heure. Une bête dont Kyoku devait d'autant plus se méfier. A en lire les sous-entendus de son sourire, l'artiste n'avait qu'une envie, lui abandonner la bête dans un élégant feu d'artifices. Mais peut-être attendait-il une réaction de sa part… Non. Depuis le début du combat, il se fichait bien d'elle et de ses opinions.
Plaçant à plat sur le sol l'un de ses pieds et appuyant le reste de son corps sur son genou redressé, Kyoku réalisa que l'anesthésie naturelle de son corps avait cessé de faire effet. L'adrénaline était redescendue, sa frayeur aussi. Une fois dos à son adversaire, on ne pouvait qu'espérer que la mort qu'il nous destinait n'était pas trop douloureuse, il était déjà trop tard.
La kunoichi lança une dernière œillade au déserteur dans son dos, demeurant à cinq ou six mètres au-dessus sol, en suspension sur son immense oiseau d'argile. Elle sourit bien malgré elle dans son fors-intérieur. Cette rencontre, quoi qu'elle ait pu en penser, s'était révélée des plus intéressantes.
Réorganisant l'énergie qui circulait dans son corps, Kyoku, bien que pas mal embrouillée dans son mental à cause de son coup à la tête, parvint à raidir ses jambes et à leur procurer contenance. Se redressant doucement mais sûrement, quelques secondes plus tard elle se tenait de nouveau debout. Son dos la faisait souffrir, son esprit avait été mal mené, mais à quoi bon ? Kyoku Yamaneko était connue pour être butée et pour causer misères à ses adversaires, et ce jusqu'au bout.
"Essayez si cela vous chante." balbutia la kunoichi avant, d'une démarche maladroite, reprendre sa fuite, cherchant, parmi les roches, un lieu où se réfugier.
Chance de survie : quasi nulle. Détermination : indémontable. La partie allait probablement s'achever dans une magnifique explosion…
Sujet: Re: Rencontre inopinée [Pv Deidara] Ven 4 Jan - 13:45
Comme ça s’en était fini de la jeune Iwajin. Salement amoché, Deidara se trouvait au-dessus -d’elle, à la regarder souffrir. Très sadique de nature, car ayant lui aussi connu la souffrance dans la jeunesse à cause de ses paumes, il se foutait carrément de la pitié, il n’avait aucun ressenti pour la jeune kunoichi. Disons que l’essentiel pour lui était le fait que ses œuvres agissaient avec précision. L’artiste était même prêt à choisir entre son art et la vie d’autrui. Yeux fermés avec un sourire confiant, il prévenait la jeune fille qu’il comptait abréger ses souffrances. La kunoichi lança au blondin que la seule souffrance qu’elle avait était le fait d’être resté contrainte au silence. Acceptant déjà sa défaite. Deidara écoutait ces mots comme une chanson, remuant lentement sa tête de gauche à droit, toujours yeux fermés et sourire moqueur. Ah, le pouvoir qu’on peut avoir lorsqu’on a le dessus sur son adversaire. Elle qui disait qu’il était lâche parce qu’il restait tout le temps sur son oiseau.
Sa bestiole ayant été sculpté avec attention par sa paume droite, était prête à être lancé. L’artiste n’avait plus besoin de viser, sa cible était si prête de lui qu’il ne lui suffisait que de déposer la bombe sur sa tête, pour la décapiter d’un coup. Une fois de plus l’art avait triomphé. S’apprêtant à lancer son dernier explosif, la fillette qui se relevait difficilement, finissait par arriver à ses fins. Arrête elle se mit à courir avec un déséquilibre, dodinant de gauche à droite. Sa dernière phrase était : « Essayez si cela vous chante. ». Triste gamine, qu’est-ce qu’elle croyait, que l’artiste en entendant ça allait faire un bon geste ? Toutefois, l’oiseau fit des battements d’aile pour se retrouver un peu plus haut. La kunoichi ne faisait même pas attention à l’artiste, continuant son chemin désespérément. Arrivée à environ quinze mètres du sol, l’artiste pouvait lâcher son explosif sur la fillette.
« Hm… Très bien, avec plaisir, prends ça…(Visant la tête de la fille et en lançant l’araignée sur elle à grande vitesse) … KATSU !!! »
Une magnifique explosion. Cette fois plus importante que la première qui n’avait que pour but de la blesser, cette fois l’artiste avait bien l’intention d’en finir. Complètement projeter, aucun signe de vie qu’elle montrait, vêtement complètement abimé, le blondinet pouvait continuer son chemin. Et oui, il avait rayé la fille, comme l’avait demandé Kabuto. La pauvre petite, elle qui venait s’entraîner à cette belle matinée, voilà qu’elle venait de se faire buter. Disons qu’elle avait mal choisir son adversaire. Tenter de combattre l’utilisateur d’argile explosif, combattre l’Akatsuki alors qu’elle n’était qu’une jeune Chuunin. Bref, maintenant, l’artiste pouvait aller effectuer sa mission dans Iwa. Il avait perdu trois heures de temps dans ses « échauffements ». Maintenant il n’y avait plus de temps à perdre, direction le village des roches !
« Hm... Pauvre petite fille, fallait pas défier l'art, hm... Bon, assez perdu de temps ! »(Avant de filer droit à Iwa avec son oiseau)
Sujet: Re: Rencontre inopinée [Pv Deidara] Sam 5 Jan - 19:15
Ce jour-là, Akamatsu était tranquillement allongé sur son canapé. Il regardait la télé. Le temps était ensoleiller avec un ciel bleu azure. Le soleil illuminer le visage d'akamatsu. Ses cheveux violets brillaient. C'était un temps magnifique pour aller se dégourdir les jambes. Il se leva de son canapé et s'étira un bon coup. Ses jambes le guida dans le centre-ville du village d'Iwa. Tous les villageois étaient heureux. Notre genin était d'ailleurs assez surpris, car depuis quelque temps, les gens ne souriaient plus trop. Il se dirigea vers le terrain d'entraînement pour aller saluer ses amis. Un messager du Tsukikage arriva devant lui et lui demanda de se rendre chez lui. Le jeune Muramasa se dirigea vers le bureau du vieux. Arriver dans son bureau, notre jeune homme avait l'air surpris de voir le vieux aussi joyeux. Il lui confia une petite mission à faire. Akamatsu le salua et partis chercher sa coéquipière pour cette mission. Arriver devant chez elle, il toqua à la porte. C'était son sempaï qui l'ouvrit, mais à son grand étonement, elle n'était pas là et il ne savait pas ou elle pourrait se trouver. Notre Iwajin était inquiet et il se posa des tas de questions
*j'espère qu'il lui est rien arriver. Je m'en voudrai plus que tout. D'abord j’accomplis la mission et après je pars immédiatement a sa recherche*
Il alla prendre ces effets personnels et partit pour accomplir sa mission. Sa mission fut une réussir, mais sa peur pour kyoku monta toujours de plus en plus. Notre genin avait de plus en plus peur pour elle. Son envie était tel qu'il se pressa de rentrer au village pour retrouver son équipière en passant par le terrain rocheux. Arriver sur les lieux, il voyait au loin un objet qui partait. Sans se poser de question, Notre gaillard continua à avancer et vit au loin une silhouette allongé sur le sol. En s'approchant de celle-ci, Notre Iwajin remarqua que cette silhouette n'était autre que Kyoku. Elle était extrêmement amochée. Il fallait absolument la ramener à l'hôpital. Akamatsu pris sa partenaire dans ses bras et se dépêcha d'aller en direction de l'hôpital. Le jeune Muramasa était paniqué et il ne voudrait surtout pas qu'elle meurt.
"je t'en supplie kyoku tient bon tu verra, on va te sauver. Alors surtout accroche toi, car j'ai pas envie de te perdre"
Arriver a l'hôpital d'Iwa, les infirmière arriva immédiatement pour prendre soin d'elle et la mettre en urgence pour lui sauver la vie. Akamatsu pria pour qu'elle s'en sorte