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| Une intervention au pays du vent (2ème partie) [Mission de rang B PV Nazaki & Kuja] | |
| | Auteur | Message |
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Kyoku Yamaneko Chuunin d'Iwa
Messages : 276 Date d'inscription : 24/11/2012 Age : 28 Localisation : Regarde à côté de toi
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| Sujet: Une intervention au pays du vent (2ème partie) [Mission de rang B PV Nazaki & Kuja] Lun 28 Jan - 14:46 | |
| Suna à l'horizon !Ils avaient à peine entamé la route qui les conduirait à leur destination que déjà le dénommé Nazaki couvrait leur meneur de questions. Ce drôle de personnage , tout en écoutant et en enchainant les questions, épluchait une banane dont la pelure servirait sans aucun doute de denrée miraculeuse aux familles de fourmilles affamées qui peuplaient ces vastes contrées qui ne possédaient, de leur position, aucune fin. Kyoku écoutait, légèrement en retrait des deux autres, le résumé de l'histoire qui fut celle de Kuja Jagger, cet ancien samuraï du pays du fer reconverti en shinobi suite à un évènement dont aucun d'eux n'eut le droit de connaitre plus que la mention. La kunoichi ne s'étonna pas en apprenant que le jeune homme avait pris l'habitude de travailler seul, étant un homme visiblement dévoué à sa propre force et à ses propres capacités. Cela expliquait son impatience particulièrement marquée avant leur départ, il n'avait tout simplement pas l'habitude de la présence d'autrui sur ses plans de mission.
La kunoichi observait avec un certain intérêt le dos de ses deux compagnons, tandis que son collègue chuunin cherchait confirmation, quant à l'objectif de leur mission, auprès du juunin de taille imposante marchant à ses côtés. Encore une fois, elle se sentait terriblement petite face à deux shinobis de cette pointure. Deux shinobis qui détenaient déjà leur histoire, leurs compétences, leur force, tandis qu'elle avait encore ses preuves à faire dans le domaine du Genjutsu et quelques centimètres à remplir avant d'atteindre un petit mètre-cinquante. Cette mission l'aiderait probablement à montrer ce qu'elle valait et à lui donner le courage suffisant pour, au retour, marcher en tête de fil, au lieu de fermer la marche comme la kunoichi s'évertuait à le faire à chacune de ses tâches en équipe. Oui, la kunoichi assit son nouvel objectif au siège de ses préoccupations à l'aide d'un hochement de tête déterminé, croisant avec conviction les bras sous sa poitrine.
"Hey Kyoku, dis-moi, qu'est-ce qui te pousse à devenir shinobi ?"
La voix forte mais semblant être posée de son supérieur lui soutira un frisson de stupeur. Maintenant qu'elle avait cessé d'écouter leur conversation, Kuja essayait de l'y joindre. Non que Kyoku s'en trouva offusquée, mais la surprise liée à cette interaction l'empêcha de profiter pleinement de cette marque d'attention.
Ne voulant paraitre stupide aux yeux du juunin, l'adolescente fouilla rapidement les archives de sa mémoire, à la recherche désespérée des motivations qui l'avaient poussée à choisir cette voie. D'aussi loin qu'elle se souvenait, elle avait toujours désiré suivre les traces de ses ancêtres… ou celles plus récentes de Doku, son tuteur. Au début de ses ambitions, l'Iwajin possédait pour objectif de devenir maitre dans l'art du Taijutsu, et bien qu'elle ait acquis une force physique et une endurance peu négligeables, la jeune fille avait développé à son insu un véritable don dans l'art de l'illusion. Kyoku haussa les épaules, ses doigts partant chatouiller les mèches éparses de sa frange.
"Mes parents l'étaient, mon tuteur l'est aussi. Pourquoi je ne l'aurais pas été à mon tour ?"
Comment promptement conclure une conversation, par Kyoku Yamaneko. Sa froideur alla jusqu'à la refroidir elle-même, tout simplement effrayant.
Le reste de la journée fut d'un paisible peu commun pour la chuunin qui était davantage accommodée au bruit, à l'agitation et à la suractivité de ses camarades. Un moment de sérénité, mais pour combien de temps de guerre encore ? Ils suspendirent le voyage pour la nuit, le capitaine à la tête de l'équipe donna rapidement ses instructions, visiblement ce serait montage de tentes au programme pendant qu'il irait récolter un peu de bois pour le feu dont ils avaient la charge de préparer le foyer. Après une pénible épreuve de dressement de tentes, une chute bruyante d'arbre au loin à cause duquel Kyoku se retrouva paralysée, transie par le bruit fort et puissant d'un arbre qui échouait au sol et qui lui rappelait irrémédiablement le bruit du tonnerre. Mais quelle phobie stupide que celle de l'orage, et l'adolescente en était probablement la seule affectée au cœur du monde shinobi.
Peu plus tard, tentes dressées, foyer établi, résidus de bois mort bientôt transformés en brasier, les trois Iwajins se situaient à proximité du feu, Kyoku observant, les yeux ronds, leur capitaine ingurgiter l'intégralité de la bouteille de sauce piquante qu'il avait emmenée dans ses bagages d'une seule traite. Sur ce coup, elle manqua d'en perdre sa mâchoire en même temps que ses baguettes en bois et son appétit qui venait de s'enfuir en compagnie du soleil. Kuja les rassura aussitôt son repas terminé, leur signala de correctement se reposer, que le lendemain dans la matinée ils devraient atteindre le pays du vent, quoique la chuunin ne soit pas aussi optimiste quant à ce point, malgré le rythme soutenu avec lequel leur capitaine leur fit voyager. D'ailleurs, ce dernier partit monter la garde, ne laissant pas le temps à la kunoichi de protester: des heures de veille pour une confrontation face à plusieurs bandits de rang C et quelques autres heures de voyage en désert, ce n'était pas raisonnable de son point de vue. Mais soit. S'il s'en pensait capable, ce n'allait pas être elle qui l'en empêcherait.
"Kyoku, c'est bien ça ? Dis-moi, et toi qu'en est-il ?"
Nuit froide, sombre ciel, la lune pour seule lumière, le gris de ses yeux partit s'égarer du côté de son coéquipier de mission. Sa question sortait de nulle part. Comme sa personnalité, se marra intérieurement la kunoichi qui garda sa réflexion bien pour elle, de peur de vexer le garçon qui lui portait un intérêt léger, l'aborder apparaissant plus comme une nécessité pour éradiquer le silence que comme celle qui leur permettrait de faire plus ample connaissance.
"Quoi ? Comment ça, qu'en est-il de moi ?" répondit Kyoku ne voulant paraitre grossière, un petit rire coincé dans le fond de la gorge. "Tu veux dire que, moi aussi, je possède quelque chose d'étrange, comme notre capitaine ?" demanda-t-elle au souvenir de la question qu'il avait posée à ce dernier.
Mis à part sa petite taille, son explicable peur du tonnerre et son besoin impulsif de relever des défis, que pouvait-elle posséder d'étrange comparé aux autres shinobis ? Deux tresses enrubannés de blanc, oui… Une affinité suiton, contrairement aux ordinaires shinobis d'Iwa adeptes du doton, mais ce détail restait explicable en vue de ses origines. Encore une fois, Kyoku haussa les épaules à la question, souriant pour ne pas le dépourvoir de toute motivation.
"Non, franchement, je ne vois pas quoi. Mais dis-moi, tu as l'air d'une personne fort curieuse : depuis le début de notre voyage, tu ne fais que poser des questions."
Cette phrase l'inciterait peut-être à répondre à cette question silencieuse qui la travaillait intérieurement. Peut-être. Nul ne peut anticiper les réactions de son voisin, une sage parole made in Doku, pour ne pas faillir à ses habitudes.
Le lendemain les surprit aussi vite que le soleil leur frappa les joues. Aussi violemment aussi. Le réveil dut être difficile pour tout le monde, du moins Kyoku osait l'espérer pour ne plus ressentir le poids de la solitude sur ses épaules. Mais, à toute évidence, son collègue chuunin n'était pas non plus du matin, ce qu'il leur affirma à leur rencontre, et peut-être le juunin serait-il indulgent en ce début de journée quant à son inhabituelle lenteur.
Du sable, du sable et rien que du sable sous ses pieds. Ils s'éloignaient petit à petit de toute présence de terre et de roches, le sol solide et ferme auquel ses pieds s'étaient habitués avait été substitué par une mer sablonneuse dans laquelle ses pieds ne pouvaient que s'enfoncer. Le soleil pointait, ses rayons l'agressaient, et voilà une journée qui s'annonçait terriblement longue au sein du pays du vent. Kyoku plaça une main en visière au-dessus de ses yeux, ses petites prunelles, d'un bleu si clair qu'il apparaissait gris à la vue du soleil, percevant au loin l'arche en pierre qui soignait l'entrée d'un village dont le nom lui vint au bord des lèvres instantanément :
"Suna en vue !"
©Naruto Sensou
Dernière édition par Kyoku Yamaneko le Sam 2 Fév - 23:39, édité 2 fois | |
| | | Gareki Chuunin d'Iwa
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| Sujet: Re: Une intervention au pays du vent (2ème partie) [Mission de rang B PV Nazaki & Kuja] Sam 2 Fév - 23:30 | |
| Martine fait des châteaux de sable« Qu’est ce qui fait d’un homme, un homme ? La façon dont il vient au monde ? Je ne pense pas, ce sont les choix qu’il fait pas comment il entreprend les choses mais comment il décide d’en finir avec elles.»♞ Résumé des RP précédents
La mission consistant à arrêter des Nukenins de Rang C au village de Suna pouvait finalement débuter. Les trois équipiers ont rapidement fait connaissance laissant quelques malaises sur le cas de certains…Or, cela ne leurs empêchaient pas d’avancer plus rapidement que prévue afin d’accomplir la mission. Deux jours de marche suffirent afin de faire surface au village de Suna. « Quoi ? Comment ça, qu'en est-il de moi ? Tu veux dire que, moi aussi, je possède quelque chose d'étrange, comme notre capitaine ? »
À ce que je vois, je n’y comprendrais jamais rien aux femmes. Lorsqu’on s’intéresse à elles, elles deviennent irrité à la vue d’une question aussi banal et remplit de sens et lorsqu’on ne leurs parlent pas, elles prétendent qu’on ne veut rien savoir d’elles et qu’il n’y a que la nourriture, l’honneur, la virilité et le sommeil qui nous intéresse. Pourtant, ce comportement hautin et d’un froid unique ne me rendait pas indifférent à mon attitude envers elles. Si elle croit pouvoir me rabaisser avec ces paroles ne faisant ni chaud ni froid à son comportement, elle se trompait. « D’étrange? Je ne crois pas que notre capitaine, comme tu l’as mentionné, possède quelque chose d’étrange. Au contraire, j’aime la façon dont il interprète son sentiment de liberté en se résignant à abandonner son propre pays pour recommencer à zéro. Demander tout simplement ce qu’il en est de ta personne n’est pas une question à outre sens péjoratif. »
Je dois avouer que cette fois-ci, j’en ai mis légèrement trop…Mais bon, aussi bien être franc que de culpabilisé durant toute la mission.
"Non, franchement, je ne vois pas quoi. Mais dis-moi, tu as l'air d'une personne fort curieuse : depuis le début de notre voyage, tu ne fais que poser des questions."
Voilà! Ça recommence! Maintenant, il faut que je cesse de poser des questions ou sinon je peux être soupçonné de vol ou encore pire de trahison. Bon, cette fois-ci je devrais m’exprimer de façon moins fluide et plus directe on dirait.
« Effectivement, les questions me passionnent, car elles distinguent la vérité de ce qui m’est encore inconnu. On dirait que cela ne t’arrange pas vraiment pas. Enfin, je suis d’une certaine façon curieuse après tout, je ne suis qu’au début de ma vie or, je préfère connaître que rester dans l’ignorance avant la fin de ma vie de Shinobis. »
Laissant cette conversation en suspense, je n’avais pas plus le goût qu’elle n’en avait de continuer sur celle-ci. Il se faisait tard et comme l’avait dit notre chef d’équipe, il monterait la garde alors, nous pourrions dormir en paix. Mais bon, je préfère rester à moitié endormit en cas d’urgence.
Voici le moment que je déteste le plus dans la journée, le matin ou plutôt le réveille. Cette partie où un coulis de bave séché est au coin de ta bouche et où tu ne sais plus si tu es une femme ou un homme (enfin, tout est relatif à ce niveau…). J’avais les yeux lourds et mon corps qui ne voulait même pas avancer, ma tête qui me faisait un sale mal de chien et mes cheveux…enfin bref vous comprenez le principe. Baillant aux corneilles, ma coéquipière était déjà réveillée. Je n’osais pas lui parler pas par manque de respect, mais par manque de parole et d’énergie. Imaginez-vous ouvrir la bouche, faire sortir un son du creux de votre gorge et tout ça ensemble. Lorsque j’essayai, un grognement ressemblant à un orgasme d’ours sortie de ma bouche. Je me moquais pertinemment de ce ridicule au moins, elle ne pourra pas dire que je ne l’ai pas salué. Je ne voyais pas mon chef d’ici, mais bon j’imagine qu’il devait être dans un état moins piteux que le mien. Une fois le déjeuner prit, je sentais tranquillement ma force me revenir cependant, elle brûla sous les rayons ardents du Soleil à dans le désert. Je ne m’en souviens plus vraiment si je devais faire des châteaux de sable ou bien mourir vif sous la chaleur qui pesait sur nous. Inutile de me plaindre à mes équipiers, cela ne ferais qu’alourdir le fardeau de notre situation. L’autre Chunin de notre équipe nous fit signe qu’on allait bientôt pénétrer dans le village de Suna. Enfin! J’espérais désespérément d’avoir de quoi me rafraîchir l’esprit pour être plus performant. Pour l’instant, je me sentais comme un bonhomme de neige qui s’apprête à fondre durant le printemps. Pauvre bonhomme de neige…
Au pas de course, je rejoignis ma coéquipière et lui fit signe que j’allais prévenir de notre arrivée aux portes du village. Malgré mon corps qui devenait de plus en plus lourd, je pris place près des gardes en leur annonçant que notre équipe venant tout droit d’Iwa venait de pénétré sur leur terre. J’ai toujours eu l’impression que les gardes avaient un air sérieux et sobre dans le visage les rendant indifférent de leurs tâches. Ils ne souriaient pas et ils ne riaient pas. Plus jeune, j’avais demandé à ma maman pourquoi ces hommes ne s’affichaient pas sous un air positif. Elle me répondit qu’ils avaient quelque chose coincé dans le derrière (une expression quoi), mais bon, comprenez qu’à l’âge de 5 ans, il n’y a pas grande expression que je connaissais! Alors, lorsque ma mère était partie faire le tour du village pour acheter de quoi manger, j’ai pris la décision de faire un tour pour aller voir si ma mère disait vrai ayant pris au premier degré ce qu’elle m’avait dit. Bon je dois l’avouer ce n’était pas ma meilleur performance et ni la question la plus intelligente, mais c’était l’intention qui comptait. J’avais demandé à l’un des gardes s’il ça faisait mal d’avoir quelque chose dans le derrière et de ne jamais sourire. Je ne sais pas pourquoi, après, il s’est mis à courir après moi. Enfin, depuis ce jour, les gardes avaient un sourire dans le visage étant donné que la rumeur qu’ils aient quelque chose dans le derrière c’est propagé légèrement rapidement dans le village.
Lorsque le reste de l’équipe me rejoignit, nous attendions maintenant les ordres de notre capitaine afin d’en savoir plus sur les faits de notre mission.
« Alors dites-moi chef qu’elles sont vos ordres maintenant? Voulez-vous qu’on patrouille dans le coin en demandant le témoignage des villageois ou que l’on ait directement demandé au Kazekage? »
En attendant sa réponse, je fouillai dans ma poche arrière de mon veston pour y retrouver un suçon dont le papier de plastique pour le protéger était froissé. Le mettant dans la bouche, je sentais le regard de certain se poser sur moi. Bon après tout qui résisterait à un bonbon?
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| | | Kuja Jagger ¦ Le Batard ¦
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| Sujet: Re: Une intervention au pays du vent (2ème partie) [Mission de rang B PV Nazaki & Kuja] Sam 16 Fév - 17:28 | |
| Un mélange d'alcool et d'information !
Kuja veilla toute la nuit comme prévu, il fit bien attention à ce que rien ne puisse venir troubler le sommeil des chuunins. Il n'y eut aucun danger durant la nuit, à part peut être quelques bêtes sauvages qui passèrent par là, attiré par l'odeur du feu, mais aucune d'entre elle ne s'approcha trop du campement. L'ancien samurai passa la nuit à penser, à propos de la jeune chuunin par exemple, qui n'avait comme motivation que le sentiment d'obligation familiale à devenir shinobi. Il fut malgré tout un peu déçu de la réponse, mais il ne la jugeait pas, en fait c'est un peu la motivation de chaque guerrier. Il voulait devenir samurai dans ces jeunes années pour prouver sa valeur, cependant il marchait également sur les traces de son père. Le juunin avait hâte de les voir à l'action pour se faire un avis concret, il avait le pré-sentiment qu'il n'allait pas être déçu. La nuit lui parut longue, interminable même, mais il se devait de porter ce fardeau. Il se sentit soulagé quand il aperçu les premiers rayon de soleil, le pays de la terre offrait également un levé de soleil magnifique. Mais les jeunes chuunins ne semblaient pas se lever directement, Kuja eut l'indulgence de leurs laisser encore une heure ou deux, puis dans les environs de neuf heures ils se levèrent. L'ancien samurai les rejoignit à ce moment là, ils avaient tous les deux l'air très fatigué, surtout Nazaki qui saluât Kyoku avec un grognement digne d'une bête sauvage. Il ne put s'empêcher de montrer un sourire suite à ce bruit, ils prirent par la suite le petit déjeuner en silence. Le juunin ressentait également la fatigue d'avoir veillé toute la nuit, mais le café qu'il se prépara le remit d'aplomb.
Puis ils se mirent en route vers Suna, le voyage se fit également silencieusement, tous le monde n'était pas encore totalement réveillé. Kuja ne put s'empêcher d'allumer la dernière cigarette de son paquet en chemin, ils avaient encore quelques heures de routes. Il ne tardèrent pas à changer de biome, il passèrent d'une terre aride et rocheuse à un interminable désert. Il fallait désormais faire très attention à la boussole pour ne pas se perdre dans ce dangereux désert, il fallait également garder une gourde à proximité pour ne pas mourir de soif. Le juunin détestait le désert, ce n'est pas qu'il n'aime pas le soleil, mais plutôt qu'il a horreur du sable. Ces sales petit grains brûlants qui s'enfile partout, heureusement qu'il n'y avait pas beaucoup de vent ce jour là, il aurait mal prit le fait de se prendre plein de sable sur la figure. Bon passons, la jeune chuunin prévint ensuite ces camarades de leurs arrivée imminente à Suna, ils allaient enfin pouvoir mettre fin à leur voyage. À leur arrivée, le jeune Nazaki allât prévenir les gardes de leur arrivée, le juunin et la chuunin le suivirent de prêt. Après avoir passé la porte d'entrée sans problème, le jeune chuunin se tourna vers Kuja et lui demanda:
« Alors dites-moi chef qu’elles sont vos ordres maintenant? Voulez-vous qu’on patrouille dans le coin en demandant le témoignage des villageois ou que l’on ait directement demandé au Kazekage? »
Il fallait effectivement mettre un plan en place, mais l'ancien samurai avait eut toute la nuit et le voyage pour y penser, sa réponse ne se fit donc pas attendre:
« Le Kazekage n'a pas de temps à nous consacrer, il est bien occuper à remplir de la paperasse et à gérer le village pour nous indiquer le chemin. Je veux que vous deux alliez faire un tour dans le village en demandant des informations au villageois, pour ma part je dois aller m'acheter des réserves de tabacs, j'en profiterais pour mener mon enquête de mon côté. On gagnera plus de temps ainsi, on se retrouve ici dans disons, deux heures. Profitez également de ce temps pour manger ou pour faire toute autre chose que vous pensez nécessaire. Des questions ? »
Il commença son petit discourt de manière un peu méprisante, décidément il n'aimait vraiment pas l'autorité. Puis il parlât d'une manière calme et sereine, il faisait confiance aux deux chuunins pour effectuer cet enquête. Mais il oublia de mentionner quelque chose de très important, les jeunes shinobis allait s'apprêter à partir, mais Kuja les stoppa net et ajouta:
« J'ai oublié de vous dire, les gens d'ici ne nous ont pas vraiment à la bonne, surtout les shinobis ayant connu les anciennes guerres avec notre village. Malgré le fait qu'on soit ici en mission diplomatique pour venir en aide à Suna, il se peut que quelques personnes mal attentionné s'en prennent à vous, donc restez sur vos gardes et ne faites rien qui puisse nous attirer des ennuis inutiles. Sur ce bonne chance. »
Après ces paroles, l'équipe se sépara en deux. Puis quand les deux jeunes shinobis avaient disparu du champs de vision de Kuja, un sourire machiavélique apparut sur son visage. Le village de Suna possédait également tout ce dont le juunin pouvait rêvé, des jolies jeunes femmes et des bars ! Il s'empressa de ce diriger vers le bar le plus grand qu'il voyait, il passa la porte d'entrée avec un air très sérieux et arrogant, il regarda tous les clients et clientes de haut. Avança silencieusement vers le bar où il s'assit, puis il leva la main droite et tout en la faisant pivoter il cria:
« Faites chauffer le Saké ! »
Il n'avait aucunement peur de paraître mal poli ou de frimer plus qu'il en faut, il continuait à se comporter comme à son habitude. Le barman lui servit une bouteille de saké chaude et un petit verre traditionnelle, Kuja but directement de la bouteille, il avala une grosse gorgée de sake brûlant. Il prit sur lui pour ne pas étouffer, il se donna du mal pour paraître le plus serein possible afin d'encore plus frimer devant les dames. Mais son attitude semblât agacer quelqu'un, un certain shinobi de Suna qui devait avoir la vingtaine. Il s'approcha de l'Iwajin d'un air menaçant, puis il lui dit d'un ton très agacé:
« Dégage de ce bar pourriture ! On ne veut pas voir des sales chiens d'Iwa ici ! Alors barre toi avant que je ne te tue au nom de mon père ! »
L'ancien samurai dût prendre énormément sur lui pour ne pas lui répondre ou le casser en deux, il se contenta de l'ignorer. Il but une autre gorgée ardente, puis saluât une jolie femme d'un aire dragueur qui regardait le combat qui n'allait pas tarder à commencer entre les deux shinobis. Le Sunajin perdit patience et s'apprêta à donner un coup de poing à Kuja, qui en un éclaire mit sa main sur la trajectoire du coups, prêt à l'arrêter, mais ce ne fut pas nécessaire. Un vieux shinobi qui était surement de haut rang stoppa net l'autre Sunajin, l'ancien samurai jetait un regard noir à son agresseur, il aurait voulu le tuer sur place. Mais cette scène de violence se termina paisiblement, le vieux shinobi s'excusa pour le tempérament de son jeune camarade, ils quittèrent ensuite le bar calmement. Kuja reprit son sérieux suite à ça, il n'était pas à son village, il ne pouvait s'amuser comme il en avait l'habitude. Malgré tout il n'était pas venu dans cet immense bar juste pour s'amuser, il savait pertinemment qu'il s'agissait d'un lieu où la plupart des rumeurs du villages passait. C'est un lieu où les gens parles, même plus que de raison. Le juunin fixa le barman dans les yeux et lui demanda:
« Hey mon bon monsieur, j'ai entendu dire qu'il y avait quatre jeunes déserteurs qui s'amusait à causer des ennuis au village, je suis venu en mission pour les arrêter, auriez vous entendu quelque chose à ce propos ? »
Kuja savait comment ce genre de chose marchait, il fit apparaître un billet de dix ryos sur la table, pour dénouer la langue du barman. Le barman sourit en voyant l'argent, il le prit, puis se mit à raconter tous ce qu'il savait. Il dit que les rumeurs parlaient d'une oasis à une petite dizaine de kilomètres du village à l'est, où ils auraient apparemment construit un petit campement. Il se mit ensuite à fabuler sur des compétences extraordinaire que possédait les jeunes shinobis, il ne s'agissait là qu'un ramassis de connerie, des témoignage sans aucun fondement fait par des clients qui ne devait pas trop supporter le sake. La seule bonne information que Kuja avait obtenu était celle de l'oasis, mais elle constituait une piste importante, malgré ça il serait bien d'avoir plus d'information sur les déserteurs mais il ne trouvera plus rien d'utile dans ce bar. Après avoir tapé la discute avec presque toute les fille du bar, il commença à en avoir marre de se prendre des râteaux, décidément il n'avait pas la côte ici. Il passa bien deux heures dans ce bar, avant de partir il acheta deux paquet de cigarette au barman et partit en direction du lieu de rendez-vous, une cigarette à la bouche. L'ancien samurai supportait très bien l'alcool, mais malgré ça une petite odeur de sake le suivait, même une petite rougeur sur les joues.
PS: Désolé pour le retard les deux dernières semaines ont été chargé en travail et en émotion, ce qui m'obligeat à mettre le forum de côté pour un moment. ©Naruto Sensou
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| | | Kyoku Yamaneko Chuunin d'Iwa
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| Sujet: Re: Une intervention au pays du vent (2ème partie) [Mission de rang B PV Nazaki & Kuja] Mer 20 Fév - 15:25 | |
| La faute à personneAussitôt eut-elle signalé leur prochaine arrivée à Suna, Nazaki, son équipier de mission, lui indiqua qu'il allait avertir les gardes de leur arrivée. Au fond d'elle, Kyoku souffla de soulagement : tous ces gardes, qui interdisaient l'accès aux portes, quel que soit le village, ils lui apparaissaient si intimidants qu'elle n'espérait un jour leur adresser un mot sans esquisser cet horrible sourire qui se coinçait au coin de sa bouche, à chaque fois. Et pourtant, ils n'avaient rien de plus qu'eux, shinobis qui parcouraient le village et qui le quittaient à tout moment, sauf peut-être une patience qu'elle n'aurait jamais. Combien d'heures demeuraient-ils sans flancher au-devant de portes, à hauteur des tours ou encore à surveiller les allées et venues de tous ceux qui franchissaient l'arc en pierre que voici ? Des heures, des heures… La kunoichi soupira, croisant les bras derrière son dos, attendant, observant.
Nazaki, passionné de questions, dévoré par sa soif de savoir, même la plus infime information, assena rapidement leur capitaine d'interrogations. Kyoku le guettait du coin de l'œil, intriguée par sa personne, aussi bien avait-il pu paraitre grognon ce matin, il débordait d'énergie à présent. Apparence ou non, c'était l'impression qu'il lui donnait. Pendant que le juunin donnait ses indications, leur faisait part du travail en abondance dont était incommodé le Kazekage, son compatriote chuunin fouillait la poche de sa veste pour en sortir un papier froissé. Un bonbon ? Sur quel genre d'individu était-elle tombée ? Son geste, néanmoins, étira un sourire sur ses lèvres. Amusée qu'elle était. Amusée. Rien d'autre, sans raison particulière, parce qu'il mangeait un bonbon pendant des explications essentielles et qu'elle-même n'y prêtait pas grande attention.
Visiblement, ils auraient droit à une enquête sans leur capitaine pour chaperon, pour cause l'appel du tabac qu'il avait entièrement consommé la veille, ce matin, l'Iwajin n'en avait pas net souvenir, juste un résidus d'odeur, très désagréable, elle ne l'avait jamais aimé. Le tabac, le cigare, la fumée âcre, qui pique le nez, pire encore que la sensation de l'alcool qui coule doucement dans la gorge. Kyoku s'en rappelait, grimaçait, le plus discrètement possible, c'est-à-dire grossièrement dans sa simplicité naturelle. Elle prenait connaissance du délai, deux heures avant de revenir, de se réunir ici à l'entrée, pendant ce temps ils se devaient de récolter le plus d'informations possibles et peut-être d'en profiter pour se restaurer. L'adolescente ne pensait pas trop s'égarer de la mission, car loin elle pouvait fuir lorsqu'on lui ouvrait la porte de sa cage et peu de chances avait-elle de se rattraper à temps. Elle allait se concentrer, se consacrer à sa tâche, à rien d'autre, elle croisa les bras d'un élan de détermination.
La chuunin hocha la tête, à sa propre adresse. Le soleil frappait sur leur front, elle comptait au plus vite s'adonner à sa tâche, s'apprêtant à engager le pas en direction du village, quand Kuja les retint un instant de plus. Il les mit en garde vis-à-vis de la méfiance des villageois, Suna et Iwa n'avaient pas toujours été en excellent rapport, et l'Alliance n'avait pas enterré tous les conflits. A cette déclaration, la kunoichi laissa retomber son bras. Le droit, celui qui se reposait sur l'autre, et elle se sentit idiote. Elle avait oublié cette page de l'histoire et ne voulait pas s'en rappeler, l'adolescente en voudrait presque à son supérieur, mais le presque l'en préserva. Elle n'y accorda pas plus d'attention et bien vite leur équipe se dispersa : Kuja partit reconstruire sa réserve de tabac, pendant que les deux chuunins s'affairèrent sans tarder à leur labeur.
"Hey, monsieur !"
Ainsi débuta une longue série d'interpellations, de questionnements et de longues, longues lignes inutiles sur l'inconscience des shinobis. Non mais quelle idée d'avoir interpelé cette vieillarde qu'on prétendait au courant de tout ! Ils n'auraient jamais dû écouter ces genins qui tendaient probablement à s'amuser en les faisant tourner en bourrique. Pendant que la vieille parlait, Kyoku se crut mourir à petits feux, son seuil de tolérance ayant largement été atteint. Elle n'eut pas hésité un instant à s'éloigner de la bicoque quand celle-ci les libéra. La kunoichi d'Iwa fut même si heureuse de s'en détacher, qu'elle en oublia son équipier. Exécutant des tours et des tours sur elle-même, Kyoku n'en récolta qu'un tournis faramineux qui la fit dangereusement tanguer vers la droite, vers la gauche, vers l'avant, vers l'avant, avant qu'elle ne se rattrape, in-extremis, une main soulevant la migraine qui lui meurtrit le front.
"D'accord, on dirait bien que l'on devra mener enquête chacun de son côté…"
Ce fut donc malheureusement seule que la chuunin poursuivit sa part de la tâche. Questionnant quelques passants, elle se lassa bien vite de leurs haussements d'épaules et de leurs récits un peu flous. Rien de consistant, rien qui pourrait l'aider dans l'avancement de leur mission, rien en gros. S'amusant sur les larges raies de soleil qui se dessinaient sur le sable et les dalles qui composaient les rues les moins peuplées de Suna, Kyoku observait le soleil par le biais de fenêtres qui le percevaient, de peur de le regarder bien en face. L'astre le plus puissant du monde, quoi qu'ils en pensaient, et les habitants du désert s'en avéraient les premières victimes et probablement les plus immunisés face à sa menace. Un jour, peut-être, improviserait-elle une technique en rapport avec cet astre, cette menace ultime, et donnerait-elle davantage de relief à son talent. Peut-être. Un jour. Quand elle en aurait le temps, les moyens et le talent. Or, ce ne serait ni demain, ni après-demain, ni après-après-demain…
Sachant davantage que ses recherches n'aboutiraient à rien, l'illusionniste décida d'engager le pas en direction du point de rendez-vous. Elle ignorait l'heure, depuis quand elle errait et autant de suite retrouver le chemin du retour avant d'être dernière arrivée et de récolter les reproches du capitaine. Déjà que ce dernier semblait se contenir et qu'il s'agissait de sa première mission en équipe, Kyoku ne se sentait pas du tout rassurée. Elle craignait un peu cet homme à l'allure imposante, effrayante, à la force de caractère exhalant par tous les pores de sa peau, et à la patience… trop maladroite. La kunoichi ne préférait même pas se concevoir à l'avance la réaction du juunin, quand elle lui apprendrait qu'elle avait perdu son équipier de vue en essayant de fuir une vieille sexagénaire. Quel danger en soi ! Elle connaissait certaines personnes qui s'en marreraient, dont son propre sensei pourtant âgée du même nombre d'années que la menace. Non, Kyoku préférait ne s'attendre à rien et encaisser la réaction quand elle viendrait, sans préavis sur la question.
"Il ne perd rien pour attendre, ce chien d'Iwa."
L'Iwajin tendit l'oreille à la mention du nom de son village. Aussitôt, elle se tendit et chercha du regard la source de ces paroles, un homme vraisemblablement. Malheureusement, il y en avait en masse autour d'elle et impossible d'en capter un seul au milieu de cette foule. La kunoichi sonda chaque visage, dans un dernier espoir, à la recherche d'une esquisse de rage quelconque, toute celle qu'elle capta dans la voix. Vainement. Kyoku regagna sa trajectoire d'origine, s'interrogeant sur l'acerbité du passant inconnu. Un chien d'Iwa ? Cela n'annonçait rien de rassurant.
Comme elle s'en douta, l'adolescente fut première arrivée sur place et s'adossa à la lourde paroi de pierre, les mains derrière le dos. Coincée à l'ombre dans cette position, la vague de chaleur ne se fatiguait pas pour autant, sa frange commençait à coller à son front. Quand cette situation devint insupportable, la kunoichi sortit la gourde d'eau de son sac à dos et s'humidifia la gorge du liquide frais, renversant quelques gouttes sur sa main pour rafraichir sa nuque. A cet instant, elle détecta l'odeur fumeuse du tabac. Son supérieur était de retour. Elle boucha sa gourde, la rangea dans son sac et engagea le pas en sa direction.
"Heu… monsieur Jagger…"
Kyoku ignorait la manière de l'interpeler. Cependant, puisqu'il était plus haut gradé et plus âgé qu'elle, il était naturel qu'elle le vouvoie et qu'elle l'appelle par son nom de famille, à moins qu'il lui demande le contraire. Une logique que, sur le coup, la chuunin peina à retenir, interpelée par de légères rougeurs sur le visage de son interlocuteur. Sa gêne s'évapora en même tant que toute sa crainte d'être disputée. Même s'il n'était pas rare d'être rouge sous le soleil, à un tel point ce n'était plus excusable.
Et l'odeur de la cigarette qu'il avait au bec ne recouvrait pas entièrement la légère effluve d'alcool qu'il expiait.
"J'y crois pas, vous avez bu ! Moi et Nazaki nous empressons de récolter des informations pour la mission, et vous vous allez vous saouler au premier bar !"
L'alcool, le saké, Kyoku connaissait excessivement bien pour son jeune âge. Férue de défi en tout genre, d'amusements tout aussi variés, elle s'était laissée très tôt tentée par les verres que ses compatriotes lui tendaient quand elle avait le malheur de se faire entrainer par l'un ou l'autre à un bar ou à une fête qu'elle pressentait pourtant mal finir. A chaque fois, elle se laissait pêcher et sécher sous le soleil qui brûlait sur les parois de sa trachée, réchauffée intérieurement par le goût agréable et sucré du liquide qu'elle s'était fait la promesse, récemment, de ne plus toucher. Une mauvaise expérience, pire encore que son interaction avec Deidara no Bakuton, la chuunin préférait favorablement l'éluder.
La colère bouillit dans ses veines, l'Iwajin serra les dents, emportée par un désir imminent de sermonner cet individu qui la dépassait pourtant d'une ou deux têtes. Son comportement ne possédait rien de sérieux, de professionnel, même elle n'aurait jamais accepté de vider un verre tant qu'elle était en charge d'une mission aussi peu importante paraissait-elle. Ne devait-il pas théoriquement posséder un bagage plus lourd qu'elle, considérablement plus d'expérience, de sagesse ? Il existait des exceptions dans tous les domaines, vraisemblablement.
"Vous… vous… vous êtes… !"
En manque de mots, et ses pulsions meurtrières se gonflant davantage de minute en minute, la kunoichi forma définitivement ses poings et le coup se donna de lui-même. Elle l'assena si fort au niveau de la mâchoire, à portée de son menton, que le visage de l'homme balança d'un côté. Ses phalanges en furent légèrement égratignées.
"Vous êtes stupide, complètement immature ! Vous devriez pourtant savoir que l'alcool est l'un des trois ennemis du shinobi, vous agissez comme un novice !"
Pour peu qu'il le soit, en vérité.
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