Le son mêlé au vent et à la terre pourfendra bientôt les nuages... [Solo training, second part]

Une fois arrivé au terrain d’entraînement, l’Amatera vérifia qu’il n’y avait personne aux alentours, afin de ne pas montrer aux autres ce qu’il allait apprendre, et ce qu’il comptait faire aussi. En effet, son nouvel apprentissage devait rester secret aux yeux de tout le monde, ou presque, tout comme ses nouvelles techniques, absolument personne ne devait en connaître l’existence. Passons maintenant à l’entraînement pur et dur…

L’Amatera était vraiment concentré ce jour-là, il voulait vraiment maîtriser sa nouvelle affinité au plus vite. Pour cela, il allait devoir faire appel à son chat spécialisé dans le domaine de la terre, soit le Doton. Du coup, il l’invoqua sur le champ, et se mit assis en tailleurs devant lui avant que ses lèves ne bougent.

« Bonjour, Shiroi. Hmpf. Je t’ai invoqué car j’ai découvert ma nouvelle affinité qui est la même que toi… Commença à lui expliquer le Cheney, impassible, oubliant la colère enfouie au plus profond de lui. Hmpf… J’ai également lu qu’il me serait beaucoup plus facile de maîtriser ma nouvelle affinité grâce à l’aide merveilleuse d’un expert en la matière… Voilà pourquoi je t’ai appelé, Shiroi. » Conclut Rogue, fixant de ses yeux rouges les petits yeux du chat blanc.


« Je vois… Répondit simplement le vieillard de sa voix chevrotante, s’appuyant sur sa canne. Je vais simplement t’apprendre à matérialiser le Doton grâce à tes mains, mais malheureusement je ne suis pas capable de t’apprendre mes propres jutsus, tu vas donc devoir fouiner un peu pour savoir ce que tu veux faire. » Lui expliqua-t-il, souriant, tandis que son interlocuteur humain acquiesçait.

Rogue suivit alors les conseils de son mentor animal afin de matérialiser le Doton dans ses mains et ce, durant plusieurs jours à la suite, soit cinq pour être précis. Une fois ces cinq jours passés, il parvint à faire apparaître de la terre grâce à de multiples mudras. Néanmoins, l’entraînement ne se terminait pas le soir une fois qu’il renvoyait son maître dans son monde, loin de là. Chaque soir, il approfondissait sa lecture, ainsi que ses connaissances, jusqu’à trouver un jutsu qui serait très intéressant, tout du moins un qu’il jugerait intéressant en combat. Et c’est ainsi qu’il finit par se décider d’apprendre à former une lance de terre, qui pousserait du sol, afin de l’utiliser aussi bien au corps à corps qu’à distance. Ce jutsu se nommait Doton – Gansetsukon.

Après deux jours à essayer de faire apparaître un foutu pic de terre, peu importe sa taille, il parvint enfin à avoir un réel résultat : il fit pousser une lance de terre grâce à ses mudras, lance qui mesurait un mètre, à peu près. Afin de faire une entrée en scène de ce jutsu plutôt classieuse, il s’entraîna pendant une après-midi entière à donner un kick assez puissant au niveau de la racine de son arme naturelle, de manière à ce qu’elle voltige et tournoie au-dessus de sa tête, avant qu’il ne l’attrape avec sa main droite, émerveillant en quelque sorte Shiroi, et rendant également le maître du Son fier de lui.

Le soir même, il se rendit chez lui et expliqua à ses parents qu’il maîtrisait enfin cette nouvelle affinité. Au début, ils étaient stoïques face à une telle révélation, et pour leur prouver réellement, le maître du Vent décida de leur montrer ce qu’il savait faire. Il se rendit alors à l’extérieur, le couple sur les talons, et fit quelques mudras, suite à quoi il tapa un coup sec au sol. Dans la seconde qui suivit, une lance d’un mètre sortit rapidement du sol. Mais ce n’était pas tout, il voulait également leur montrer avec quelle classe il allait utiliser cette lance. C’est pourquoi il fit son plus beau coup de pied retourné au niveau de la racine de l’arme, la faisant voltiger tandis qu’il tournait sur lui-même rapidement, avant de l’attraper et de la lancer entre ses parents, avec une force et une vitesse assez bonnes, les impressionnant.

Pour le féliciter, ils décidèrent de l’emmener au bar qu’ils préféraient tous, et ils burent dans la bonne humeur… Avant que le jeunot ne finisse comme un vrai déchet humain, racontant n’importe quoi, des phrases n’ayant aucun sens…

« De toute façon… Moi je pense qu’un zigoto n’est rien d’autre qu’un wapiti ventripotent qui danse avec un walkman comme un trilobite ! » S’exclama l’héritier déchu de Kumo, brandissant son verre haut et fort dans le bar, commandant une nouvelle tournée, disant que c’était pour lui. Une fois la fête finie, tout le monde rentra à la maison afin d’aller dormir, espérant ne pas avoir la gueule de bois le lendemain.