Je voudrais être ...

♦ JE VOUDRAIS ÊTRE ...

Si j'ai fait ce rp c'est pour rendre hommage au personnage qui a donné son nom à Tenma Endo, Kenji Endô. Il vient du manga Twenty Century Boy de Naoki Urasawa. La chanson que chante Tenma au cours de ce rp ce nomme Bob Lennon. Elle a était écrite par Naoki Urasawa et chanter, dans le manga, par Kenji Endô.
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Il y a ces missions que l'on fait pour la gloire, et d'autre parce que l'on est un simple faignant. Je dois livrer une guitare au pays de l'herbe et j'aime ce pays. Si l'on peut mêler l'utilise à l'agréable je ne vais pas m'en plaindre. D'autant que j'ai trouvé un commerçant qui veut bien me mener jusqu'à la frontière sur sa roulotte. Il prend quelques voyageurs pour arrondir les fins de mois. Une ambiance agréable, des enfants qui s'amuse et les gens qui me prenne pour un musicien. C'est peut être con, mais je ne peux pas m'empêcher de m'en réjouir. On court beaucoup trop dans la vie. On court après la puissance, l'ambition ou le bonheur. Finalement on rate ce qui est le plus important. Posé ses fesses dans une roulotte toute pourrie, croisé les mains sur son ventre et faire une sieste. Je sens un truc sur mon visage, je n'ai pas le temps d'ouvrir les yeux qu'une petite voix m'interpelle.

Fillette - "Tiens m'sieur ! Sinon tu vas avoir le soleil dans tes yeux"

Une casquette blanche ... Pourquoi pas. Ça fait longtemps que je n'avais plus rien mit sur ma tête, ça va me rappeler le bon temps. Je remercie la fillette au joli sourire et met la casquette. Je me rallonge et la rabaisse légèrement pour dissimuler mon regard. Après quelques minutes elle finit par tirer sur mon pantalon. Sa mère fronce les sourcils et lui demande d'arrêter de m'ennuyer, je relèves la casquette et sourit. Je me redresse et elle me demande timidement si je peux faire de la musique. Manque de pot je suis une bille en musique, je n'ai jamais eu le rythme et encore moins une belle voix. Cela dit, je ne suis pas dénué de talent et pour l'amuser je tends ma main vers elle. Elle la regarde, je la referme. Elle hausse un sourcil et quand je la rouvre il y a son chouchou qu'elle avait dans les cheveux. Elle pose les mains sur sa tête, elle est adorable. Je referme ma main, la fait souffler et il revient dans ses cheveux. Elle rit de nouveau. Les enfants ont toujours était bon publique. La suite du voyage n'est qu'une succession de tour où je m'amuse sans cesse à faire le pitre. A défaut d'avoir une fillette comme publique je finis par gagner à ma cause tout le monde. Ca me rappelle le bon vieux temps.

Marchand – "On est arriver à Kusa"

Je descends de la roulotte et une main se pose sur mon épaule. En me tournant je vois une personne qui me tend des ryos. Je ne me sens pas capable de refuser, je les acceptes gêner. Je gratte ma tête, je remercie tout le monde et leur fait un signe quand ils repartent. Je glisse la guitare dans mon dos, je fixe la casquette sur ma tête et je reprends la route. Au prochain marchand ambulant, je m'arrêtes pour m'acheter quelques brochettes de poulpe avec l'argent récolter. Je perds le reste contre un gamin au bonneteau. Je vides le fond de mes poches pour un musicien qui me salut comme un collègue. Finalement j'aime bien cette vie, arpenté la route comme un artiste. A défaut d'être un musicien, je saurais bien faire autre chose. Rien ne m'empêche de ne jamais rentrer chez moi et de parcourir le monde. J'aurais une sale barbe rousse sur le visage et je prendrais la mer. Je pillerais des navires, je pêcherais des poissons et quand j'en aurais assez je me raserais. Je ferais le tour des auberges. Chaque nuit dans un lit différent, chaque matin à courir pour échapper au mari. Aucune attache, aucune responsabilité. Sans le sou, je devrais faire des spectacles. On m'aimera, on me huera. Mes cheveux seront plus longs, ça sera vraiment n'importe quoi. Puis je rentrerais chez moi, dix ans auront passé. On me demandera ce que je deviens et je dirais rien de nouveau. Les filles trouveront que j'ai bronzé, les amis me bouderont avant de me reprocher d'être partie sans rien dire. On fera un grand repas autour du feu et je repartirais. Je finirais ma vie sur les routes avec une cane en bois. Je réserverais mon dernier tour à la mort.

J'aurais atteint le point de rendez-vous avant la nuit, j'en profites pour faire une pause dans un restaurant que je connais. Ils faisaient de super curry la dernière fois que j'y suis venu. J'espère que le goût n'a pas changé. Je n'aime pas le curry, mais je me régale de nostalgie. Rien a changer, on a tous prit quelques années. Je fouille mes poches, j'ai plus un sou. Le patron me propose de lui jouer un morceau, je me confonds en excuse. Il insiste, il me prend pour un musicien connu. Je suis dans une impasse et je ne sais pas comment refuser. Je prend la guitare et ferme les yeux. J'ai quelques notions de base et une mélodie que j'avais apprise de mon père, mais tout ça c'est loin. Je commence à jouer, j'arrive à faire illusion. Je chante.

Hi ga kurete doko kara ka curry no nioi ga shiteru
Dore dake aruitara ie ni tadori tsukeru ka na
Boku no o-ki ni iri no nikuya no croquette wa itsumo doori
No aji ga mattete kureru ka na

Chikyuu no ue ni yoru ga kuru
Boku wa ima ieji wo isogu

Le patron m'arrête et me fait signe de partir. Si j'arrive à me débrouiller à la guitare, c'est un calvaire au niveau du chant. Je propose de lui laisser mon bandeau en gage de bonne fois. Il le repousse et me dit de partir. J'insiste pour le dédommager, il me dit que si je ne chantais plus dans son restaurant on serait quitte. Une demande étrange, mais j'accepte. Je reprends la route. Sur le trajet, je fredonne cette air que me chanté mon père pour m'endormir. De ses propres mots il ne connaissait pas d'autre chanson, il ne m'a jamais dit d'où elle venait. Je suis d'ailleurs le seul à la connaître, petit j'étais persuadé qu'il l'avait écrite pour moi. Je suis un adulte et j'en suis d'autant plus convaincu. Je reprends la guitare et tout en avançant, je chante.

Rainen no koto wo iu to oni ga warau tte iu nara waraitai dake
Warawasetokeba ii
Boku wa iitsuzukeru yo gonen saki juunen saki no koto wo
Gojuunen go mo kimo to koushite iru darou to

Chikyuu no ue ni yoru ga kuru
Boku wa ima ieji wo isogu

Un ninja apparaît devant moi un kunaï en main prêt à le lancer. On m'avait dit de faire attention avec cette guitare. Elle a était faite par l'un des meilleurs artisans, dans le bois le plus subtil. Elle vaut de l'or. Il est sûrement là pour le compte d'un quelconque particulier qui veut se la procurer ou alors ce n'est qu'un simple déserteur qui veut se faire un peu d'argent. J'ai une mission et lui aussi, je n'ai pas envie de me battre, il a envie de me tuer. Je ne me suis pas arrêté quand il est apparu. Mes doigts on continuait à gratter bien maladroitement les cordes de la guitare. Ma voix a continué de chanter l'air que je connaissais. Mes jambes on continué d'avancer à le rythme lent. Aujourd'hui je ne suis pas un ninja, je ne brandirais pas les armes. Je suis un artiste qui arpente les routes, j'avances sous la pluie, la tempête et les balles. Le ninja errant n'a rien fait ...

Ame ga futte mo Arashi ga kite mo Yari ga furou to mo Minna ie ni kaerou jama sasenai Dare ni mo tomeru kenri wa nai ......................................

Chikyuu no ue ni yoru ga kuru Boku wa ima ieji wo isogu Sekaijuu ni yoru ga kuru Sekaijuu ga ieji wo isogu Sonna mainichi ga kimi no mawari de Zutto zutto tsuzikimasu you ni

... Quand quelqu'un chante, tu ne lui tires pas dessus.

La mission ? J'ai ramené la guitare. Je me suis fait sermonner parce qu'elle avait été utilisée. Je suis rentré au pays de l'eau et j'ai fait mon rapport. La vie a repris son cours, je suis redevenu un ninja et j'ai recommencé les missions.

La nuit tombe, je sens une bonne odeur de curry.
En continuant à marcher, je finirai bien par rentrer chez moi.
Les croquettes du boucher que j'aime tant...
... auront-elles toujours le même goût?

Sur le monde, la nuit tombe. Je presse le pas pour rentrer chez moi.
L'année prochaine, le diable se mettra à rire.

Rigolez, si ça vous chante mais vous ne devriez pas !
Je répéterai sans cesse, dans 5 ans, 10 ans...
... et même 50 ans, tant que tu seras là !

Sur le monde, la nuit tombe. Je presse le pas pour rentrer chez moi.
Même sous la pluie, même dans la tempête !
Même sous les balles !

Rentrez chez vous ! Ne vous laissez pas perturber !
Personne ne peut vous arrêter !

Sur le monde, la nuit tombe. Je presse le pas pour rentrer chez moi.
Sur le monde, la nuit tombe. Tout le monde presse le pas pour rentrer chez soi.

J'espère que ton quotidien ne changera pas demain...