Le temps d'avant [Pv Yukimura / Uranai] [FB]

C'est un rendez vous particulier auquel a était convié Uranai par Yukimura. Au cimetière, pour être plus précis tout deux se tiennent devant une stèle mémorielle en l'honneur des ninjas disparu. La vraie tragédie de cette pierre, c'est que l'on y écrit exclusivement que le nom des disparus et ils sont rayés une fois qu'on les retrouve. Cette pierre ne comporte aucune rayure. Cela fait maintenant une semaine que l'on a retrouvé la jeune Uranai dans les montagnes d'Iwa. Amnésique, elle ne peut expliquer la disparition de son équipe. Des recherches intensives ont été menées pour retrouver leurs traces. Une semaine et aucun résultat, il fut décidé d'inscrire leur nom sur cette stèle. Le village aurait pu faire plus, mais la guerre fait rage et le Tsuchikage ne peut se permettre de s'enliser dans une enquête sans résultat. En dernier recours et pour se persuader qu'on ne les abandonne pas, Yukimura Sanada, de l'unité de récolte d'information de l'alliance fut choisit pour une dernière enquête. Des jours de recherche ne lui ont permit de n'avoir aucune information supplémentaire. Toutes les réponses se trouvent dans la tête de la Genin, il suffit de réveiller ses souvenirs. Le Sanada sort une cigarette de sa poche, la tapote dans sa main et la porte a sa bouche.

Yukimura –"Jo, Akane et Hiroku. Je ne les connaissais pas ... Officiellement, on m'a demandé de tout faire pour retrouver ton ancienne équipe. Officieusement, on m'a demandé de vérifier si ce n'était pas toi la responsable. J'ai chercher dans ton passé sans faire trop d'effort et rien n'existe te concernant avant ton entrée à l'académie. Même après, tu n'as pas fait d'esclandre, tu es resté discrète."

Il cherche dans ses poches son briqué. Le pantalon, sa chemise, ses poches arrière. Il pousse un long soupir d'agacement et vérifie une seconde fois. Pour une raison qu'il ignore cette fois il le retrouve dans la poche de son pantalon qu'il vient de fouiller il y a deux secondes. Ne cherchant pas à comprendre, il allume sa cigarette et prend quelques bouffés.

Yukimura –"Uranai, j'étais persuadé d'avoir déjà entendu parler de ce nom quelques part, puis ça m'est revenu. Dôbutsu Uranai ! C'est une méthode de divination qui permet de savoir quel animal et quelle couleur ait associé à notre personne. Tout cela ayant ensuite une signification. Pour ma part je suis un loup violet, ça reste classe d'être un loup. Je ne me souviens pas vraiment de toute la signification derrière, sûrement que le loup violet est synonyme de beauté, d'addiction à la cigarette et de cheveux blancs entretenue."

D'un signe de tête, il lui demande de le suivre.

A-t-elle compris l'allusion assez érotique qu'elle vient de faire. A peine eut elle précisait qu'elle était assez soumise qu'elle enchaînait par un "je ne suis pas attirante". L'amnésie frappe le cerveau, mais jamais les gènes c'est un fait. Son moi féminin est intervenu pour faire part de la piètre opinion qu'elle a d'elle. Il aurait suffit qu'elle lui laisse plus de place pour la voir dire qu'elle est trop grosse ou que c'est cheveux son mal coupé. A cette simple pensé, Yukimura ne peut s'empêcher de rire intérieurement.

Yukimura – "Il parait même que je suis trop bavard."

Le Sanada tourne la tête vers la jeune femme et lui offre le sourire moqueur d'un Chuunin à l'humour douteux. Après quelques pas sous un ciel grisâtre, quelques phrases inutile de Yukimura et l'impression d'avoir une goutte sur le bras, ils arrivent devant un restaurant ouvert sur la rue. Il s'en approche et entame une discussion avec la vendeuse. Tout un assortiment de brochette à base de viande, de fruits de mers ou les deux s'offrent sous ses yeux. Il en exalte les senteur et comme toujours maudit le monde de ne pas lui avoir fait un ventre sans fin. Il tourne la tête vers Uranai, fronce les sourcils, l'analyse de pied en cape et revient à la vendeuse. Il lui donne des ryos, elle lui donne quatre brochettes. Un échange de bon procédée et au final tout ce que voulait le Chuunin c'était mangé un morceau. Il revient vers la jeune femme aux cheveux violet et lui tend les quatre brochettes la laissant décidé celle qui l'intéresse. Un geste anodin, mais une curiosité maladive de la part de Yukimura. Derrière se geste se cache la fourberie propre du Sanada qui continue a se renseigné sur celle qu'il a en face de lui. Il lui a caché la vérité, ou ne lui a pas tout dit. Si on peut soupçonner qu'Uranai soit coupable, on peut tout autant croire qu'elle n'est pas ce que l'on prétend être. Ce qu'il y a d'immuable en ce bas monde, c'est le goût.

Yukimura – "C'est quand même ironique de porter le nom d'une divination, de pouvoir prédire l'avenir et d'être incapable de se souvenir de son passé ..... Enfin j'aurais pas du dire cela."

Yukimura pointe son doigt vers le ciel qui se couvre. Depuis tout petit, il a toujours eu le don pour sentir les changements de météo. En même temps, à moins d'être aveugle ou d'être royalement con il serait dur de ne pas voir que le temps se couvre et qu'ils vont bientôt se retrouver tremper. Le meilleur moyen est encore de se mettre à l'abri et le doigt du Chuunin dévie pour pointer un appartement.

Yukimura – "C'est ici que tu habitais non ? Je sais que ce n'est pas courtoie de ma part de vouloir jouer l'incruste, mais le village m'a demandé d'enquêter sur toi. J'aurais certainement pu rentrer en furtif et fouiller, mais t'es une ninja comme moi et ça ne se fait pas. Puis surtout j'ai eu peur de tomber sur des trucs trop bizarre."

Le Sanada ne put s'empêcher d'hausser un sourcil à la réflexion d'Uranai. C'est une légende de croire que l'on ne cache rien de bizarre, tout le monde a quelques choses de bizarre chez soit. Preuve est faite avec Yukimura qui a une peluche à l'effigie de Kyubi dans son propre appartement. A moins que la jeune femme ne se soit imaginé des choses, mais auquel cas ce n'est pas lui qui est en tord, mais bien Uranai. Par nature Yukimura ne s'excuse que très rarement préférant réfléchir au chose avant de les faire. Ca parait stupide, mais si l'on suit cette logique on ne fera que très rarement des erreurs nécessitant des excuses. Sa cigarette s'étant éteinte et sa bouché étant occupé à finir son repas, il s'en débarrassa dans la première poubelle.

Yukimura – "Oh et ne t'attarde pas sur le fait que le village enquête sur toi, c'est normale. Avant de penser à toi, on pense au village et si tu représentes une menace potentielle ... Il vaut mieux perdre un ninja qu'en perdre deux, c'est triste mais c'est leur manière de faire. Enfin rassure toi, tu n'étais pas sous le coup d'un Genjutsu quand on t'a trouvé, donc si tu es un traître, c'est de ton plein grès. Puis tu as les cheveux violets ce n'est pas bon signe, souvent c'est les méchants qui ont les cheveux violets. J'ai connu une fille aux cheveux violets à Konoha, une petite teigneuse planche à pain qui ressemblait plus à une Kumojin. Elle m'a libéré de prison après que l'on m'ait confondu avec un criminel. Elle était quand même sympa, mais trop formelle."

A peine eut il posait le pied dans l'appartement, il observa autour de lui. Pêché mignon chez le Sanada, quand il arrive chez quelqu'un il adore s'arrêter sur sa bibliothèque. Bien souvent son analyse permet de se faire une idée plus précise de la personne que l'on a en face de toi. Il y a ceux qui rangent tout au millimètre près si bien que la bibliothèque est remplie, mais qu'aucun livre n'est lu, ceux qui possède tous les classiques, qui les lisent et les oublies directement et puis tout un tas de personne qu'il serait impossible de listé. Il serait difficile de cacher ce qu'il est en train de faire, la tête penchée sur le côté il passe en revue les titres.

Yukimura – "C'est fou comme tout ce qui se trouve dans cette appartement semble quelconque. Comme si tu étais une kunoichi comme les autres, comme cette impression de vouloir te mêler au commun des mortels. Si un jour je devenais amnésique, je crois que le premier truc que je ferais ce serait de tout changer jusqu'à trouver un truc qui me plaise. En même temps, si un jour je deviens amnésique il me suffira de traîner dans le village pour que les gens me rappellent qui je suis."

Un bruit de tonnerre retentit et comme un enfant il se met devant la fenêtre pour regarder la pluie qui tombe à averse. A quelques seconds prêts, ils étaient bons pour la douche froide.

Avant qu'il n'ait le temps de dire le moindre mot, le jeune Sanada se retrouve une fille en pleur dans ses bras. En d'autre circonstance, s'aurait pu être une rupture qui se finit mal, dans le cas présent ce n'est qu'une peur phobique d'un élément naturelle. Il n'était pas bien dur pour Yukimura de comprendre que c'est l'orage qui l'a poussé à s'accrocher à son bras et pleurer sur son épaule. Un ninja ayant peur de l'orage ... Ca semble aussi absurde qu'un médecin qui aurait peur du sang. Enfin, l'avenir à prouver que cela n'empêcher pas de devenir le chef d'un l'un des villages les plus importants. Ne sachant comment répondre aux larmes de la kunoichi, il fait ce qu'un ami ferait. Ses mains se referment sur son dos et la câline de la manière la plus douce qu'il soit. Si d'apparence il semble mettre du cœur à l'ouvrage, au fond de lui il est extrêmement gêné de se retrouver dans une telle situation. Il en vient aussi à penser que c'est étrange de n'avoir jamais relever sa peur dans son dossier. C'est vrai que le pays de la terre n'est pas connu pour ses pluies torrentielles, mais tout de même. Elle devait être sacrément transparente ou forte pour que personne ne le sache. Au fond il y a beaucoup de chose qu'il ne connaît pas chez ses coéquipiers autre que ce qui est inscrit dans leur dossier. En même il s'en fou, ça doit jouer.

Dans qu'elle galère j'ai encore réussi à me mettre, je viens pour une enquête et je me retrouves à devoir consoler une jeune femme. Si je ne fais jamais mes ruptures de face, c'est bien parce que je déteste devoir consoler quelqu'un, je ne sais pas faire. A part ma petite nièce, mais ce n'est pas pareil elle est toute petite. Tiens ses cheveux sentent bon ... Elle a des cheveux violets comme l'autre teigne du pays du feu. Je l'ai toujours dit que les cheveux violets étaient source d’ennuis, mais soit disant que mon argumentation est mauvaise. Comme les cheveux rouges sont propres aux Uzumaki, je me demande si les cheveux violets sont liés à un clan. Ma couleur est sensé être le violet, jusqu'à présent elle ne m'a pas porter chance ... Et merde, elle pourrit ma chemise !

Après de longue seconde de tendresse, il repousse gentiment la kunoichi, sans la brusquée. Ses mains se posent sur son visage et ses pouces essuient les larmes coulant sur ses joues. Le sourire rassurant dont il fait preuve est sûrement capable de calmer la jeune fille. Ca lui évitera d'avoir recours à quelconque technique pour l'apaiser qu'il n'aime pas utiliser. Après que celle-ci semble allait mieux, il se proposa de leur préparer du thé. De peur qu'elle veuille de nouveau se blottir contre lui et qu'il se retrouve de nouveau bloqué, il n'attend pas sa réponse et disparaît dans la cuisine. Uranai est une chique fille, mais il se connaît. Il va faire une plaisanterie, un bon sourire, un mouvement de cheveux et le voilà partie sur la route sinueuse de la drague. En d'autre circonstance et avec une autre personne il n'aurait pas dit non, mais une kunoichi il s'y refuse. Il bosse déjà bien assez entre ses missions d'Iwa et celle de l'alliance pour ne pas avoir comme petite amie une kunoichi qui lui parlera d'un quelconque combat. Il veut le monde du commun des mortels, sa monotonie, son ennuie et ses petits rien qui transforme la vie des gens. Il revient au salon avec deux tasses de thé qu'il pose sur la table la plus proche. C'est fou tout l'imagination dont peut faire preuve Yukimura. Une fille pleure dans ses bras et il croit qu'elle va être folle de lui. A humilité, pourquoi t'es tu réincarnée en Yukimura.

Yukimura – "Je sais que ce n'est pas forcément agréable la situation dans laquelle tu te trouves, mais c'est un bon point pour toi. Au moins tu sais que tu as peur de l'orage ou de la foudre. A moins que ce ne soit qu'une ruse pour plongé dans mes bras, mais auquel cas ca ne sert à rien, par contre tu fais très bien la fille qui pleure. "