Naruto Sensou
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 Senseï, le debut de l'aventure (Kokoi et Nanashi)

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Nanashi
Juunin de Kiri
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MessageSujet: Senseï, le debut de l'aventure (Kokoi et Nanashi)   Senseï, le debut de l'aventure (Kokoi et Nanashi) EmptyMer 13 Fév - 19:22



Senseï !


Senseï, un mot qui n’avait pas vraiment de sens pour Nanashi, ayant oublié tous ses souvenirs où il était lui-même en âge d’avoir un professeur de l’art shinobi. Il ne s’était pas vraiment posé la question du devenir de son mentor, qui était-il ? Où était-il ? Etait-il seulement en vie ? Bref quelques questions lui taraudèrent l’esprit mais il les chassa rapidement. Son apprenti était un jeune ninja de second rang, apparemment bien différente du reste de sa famille. Il avait eu le choix et n’ayant pas vraiment de vœux particulier sur la personne qu’il formerait, il avait choisis le plus jeune des garcon du clan Kure car il avait un vague souvenir d’une mission réalisée avec un blondin qui lui avait paru sympathique. Son appartenance à la première équipe de Kiri lui avait valu cet honneur, le choix de son futur élève, il en avait cure. En dehors de ce genre de privilège, sa présence dans l’équipe de puissant Térumi lui avait valu pas mal de reconnaissance de la part des autres ninjas et du village mais surtout pas mal de mission difficile et délicate, un nombre d’occasion de se faire éventrer plus grand encore que celui du commun des ninjas et une espérance de vie lui interdisant de prévoir des choses plus loin que la semaine suivante.

Le jeune Kure était apparemment un ninja bosseur, âgé d’une douzaine d’année et qui avait obtenu son bandeau frontal qu’avec difficultés. En ce point, il ressemblait à ce que Nanashi imaginé de lui à son âge. Nanashi l’avait fait convoquer en plein milieu du village, il ne souhaitait pas le rencontrer dans un terrain d’entrainement comme tous les autres senseï faisaient avec leurs élèves. S’il était réellement en difficulté, il n’avait pas besoin d’avoir le stress du regard de ses anciens camarades de classe pour aujourd’hui. Et puis L’amnésique avait prévu pour lui une mission des plus importantes que, Nanashi le savait, il ne comprendrait que bien plus tard dans sa vie de ninja.

La guerre est là, des malades mentaux et des ninjas d’exceptions de tous les âges sont réunis pour l’occasion et au milieu de ça, il y a les Shinobis confirmé, ceux qui ont déjà eu suffisamment de joies et de malheurs pour en laisser un peu aux nouvelles générations. Mais il y a aussi les nouvelles générations qui n’ont rien vu venir. Qui n’ont pas encore assez de cicatrice au fond du cœur pour comprendre pourquoi la mort et la vie se tourne autour dans cette grande valse. Qui n’ont sans doute jamais vraiment de reconnaissance, qui n’aime sans doute que leurs familles, quelques amis et leurs clans. Pourquoi, à eux, leurs demander de mourir ? Il devait lui faire comprendre la vie d’un village, la faire aimer tout ce qui s’y trouve, la mémoire des anciens, des ninjas comme des non-shinobis, cette maudite pluie qui tombe sans cesse sur ce brave Kiri gakure no sato. La rendre heureuse de mourir pour ce village, pour ces habitants, pour les chiens qui hurle la nuit et qui chie partout le jour. Même les déserteurs avait le droit à leurs lots de respect, certains avait plus d’honneur dans l’exile que pas mal de shinobi dans les rangs. Il fallait que le jeune garçon le comprenne et alors, il pourrait devenir fort. Bien sûr, possible qu’il le sache déjà mais ça, l’amnésique devait s’en assurer. Et il ne commencerait sérieusement l’entrainement qu’après ça !

Un dossier encore scellé sous le bras, celui-ci devait contenir des informations sur le jeune Kure mais Nanashi avait préféré se faire sa propre opinion sur son apprenti avant d’en prendre connaissance. Il commençait son rôle de Senseï « au talent » comme on dit. Espérant seulement qu’il n’ait pas de Genkai Kenkai pénible comme son ancien co-équipier qui avait une tendance désagréable a se changer en bête féroce, le souvenir de fushi no zodd disparut en mission le ramena a la réalité, mais il ne s’en éloignait jamais vraiment de toute façon.

Comme à son habitude, l’amnésique arriva sur le lieu de rendez-vous avec une confortable avance de dix bonnes minutes, il posa ses fesses sur le dossier d’un banc et les bras croisé, il commença à scruter les visages en quête du blondin à qui il devrait tant apprendre.


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Kure no Kokoi
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MessageSujet: Re: Senseï, le debut de l'aventure (Kokoi et Nanashi)   Senseï, le debut de l'aventure (Kokoi et Nanashi) EmptyJeu 14 Fév - 17:49

Le ciel s'éclaircit lentement, le soleil l'envahissant de ses couleurs chaudes. L'or et le rose se superposent non loin de l'orange, et entre eux se glisse le violet, si pâle qu'il semble bleu. Au loin, on distingue quelques étoiles, rescapées de l'aube. Et plus loin encore, la lune s'efface pour laisser place aux rayons du soleil. Ces derniers se glissent dans sa chambre, tombant bientôt sur le bout de son nez, le colorant de jaune. Kokoi ouvre les yeux mais les referme immédiatement, la lumière du jour agressant ses pupilles encore endormies. Ses iris violacées apparaissent soudain, mais ses paupières papillonnent encore pour s'habituer à la luminosité. Et enfin, elle ouvre les yeux. Le plafond blanc reçoit son premier regard et lentement, elle lève la main vers lui, essayant de l'effleurer alors qu'elle sait très bien qu'il est bien trop haut pour qu'elle le touche. C'est son rituel le matin. Sa façon de se dire que même si ses objectifs sont encore loin, viendra un jour où elle pourra les toucher. Un jour, elle pourra toucher la surface blanche vers laquelle elle tend la main avec tant d'espoir. Un jour, elle pourra protéger Kiri aux côtés d'Hiroki.

Le rêve de Kokoi a toujours été celui-là : à défaut de conquérir le respect de sa famille, elle voulait celui de l'aîné de la fratrie. Hiroki, qui s'est toujours occupé d'elle, qui a toujours prit le temps de la consoler lorsqu'elle pleurait. Qui l'a aidée à réviser pour chaque examen. Qui l'a entraînée au lieu de s'entraîner lui-même. Qui a jalousement gardé le secret de son affinité. Qui l'a protégée. Lorsqu'il a apprit qu'elle était Katon, exactement le contraire de sa famille, entièrement Suiton, il n'a fait que lui sourire pour lui montrer qu'il lui pardonnait d'être une nouvelle fois différente. Hiroki ne l'a jamais laissé tomber. Alors elle veut devenir forte et lui faire honneur. Elle veut être digne de dire qu'il est son frère. Le rêve de Kokoi, c'est de devenir une kunoichi respectée comme son frère.

Elle roule sur le côté, dédaignant la vision de son plafond pour sa fenêtre qui donne sur le ciel grisonnant de Kiri. Il n'a pas fallut beaucoup de temps pour que la brume et les nuages l'envahissent, assombrissant considérablement cette journée qui débutait si bien. Kokoi soupire et se redresse, poussant sa couette loin d'elle. Ramenant ses genoux contre son torse, elle reste un instant assise face à la fenêtre, observant d'un oeil rêveur la pluie qui dégouline le long de sa vitre. Les gouttes d'eau s'écrasent violemment contre le carreau, avant de glisser comme des larmes sur ses joues pâles, laissant derrière elles de long sillons tremblotants. Sans y penser, la fillette passe le dos de sa main contre sa pommette, s'étonnant de ne pas y trouver de larmes. Sortant de sa contemplation fascinée, Kokoi comprend que cette vue trouble n'est pas due à d'hypothétiques larmes mais à la pluie. Un sourire triste se dessine doucement sur ses lèvres et s'en vraiment le vouloir, elle repense à toutes ces fois où elle a pleuré. Parce que sa mère l'avait battue sans réelle raison, parce que son père l'avait réprimandée pour rien, parce que son frère, Yoshito, l'avait brutalement poussée contre la table du salon alors qu'elle gênait son passage, parce que sa soeur, Yuki, l'avait giflée pour la punir d'avoir osé lui demander de s'entraîner avec elle, parce qu'Hiroki, toujours si gentil avec elle, lui avait ordonné de pleurer si ça pouvait lui faire du bien. Oui, Kokoi a pleuré souvent. A cause de ses camarades de classe aussi, si forts et affirmés malgré leur jeune âge. A cause de ses difficultés à l'Académie. Malgré son travail régulier, elle n'obtenait pas toujours des notes dignes de ce nom. Alors elle pleurait.

Kokoi secoue la tête et quitte son lit, posant ses petits pieds sur le parquet glacé. Le froid la mord sauvagement et elle frissonne, plus fragile qu'une poupée de porcelaine. Ses longs cheveux noirs glissent le long de ses épaules et viennent encadrer son visage pâle, réchauffant quelque peu ses joues. La tête baissée, la fillette sort de sa chambre et se dirige vers la cuisine, saluant d'une petite voix son père, puis sa mère, sa soeur et ses deux frères. Seul Hiroki lui accorde un regard, s'arrêtant pour prendre le temps d'ébouriffer ses cheveux et lui murmurer que tout se passera bien. Aujourd'hui elle va rencontrer son Sensei, et il est sûr qu'il s'occupera très bien d'elle. Kokoi lui sourit faiblement et s'efface pour le laisser passer. Ce n'est que lorsqu'il a disparu au coin du couloir qu'elle s'autorise à repartir, pour se préparer ce qui fera office de petit déjeuné. Comme l'enfant qu'elle ne devrait plus être, elle réchauffe son lait et le sucre, avant de le boire à petites gorgées, se réchauffant lentement. Dehors il pleut toujours, mais le liquide brûlant se charge de lui faire oublier la température extérieure.

Nettoyant son bol, elle lance un regard vers les fruits à l'autre bout de la pièce, qui attendent qu'elle en choisisse un. Elle jette son dévolu sur le plus petit d'entre eux et le lave avant de remonter vers sa chambre, croquant énergiquement dans la chair juteuse du fruit. Peu à peu, l'énergie et l'éternelle bonne humeur qui la détachent si souvent de sa famille l'envahissent et elle retrouve son sourire joyeux qu'Hiroki affectionne tant. L'aîné de la fratrie aime voir sa soeur heureuse, il aime la savoir en sécurité et souriante. Elle le sait et c'est bien pour cela qu'elle fait de son mieux pour s'améliorer sans perdre son innocence qui lui permet de sourire si souvent. Kokoi pousse la porte de sa chambre et s'approche des vêtements qui seront désormais ses habits de tous les jours. Sa tenue de ninja. Fièrement, elle enfile son pantacourt sombre, serré au niveau de son mollet mais ample au-dessus. Elle passe un bras puis le second dans son haut blanc, léger mais confortable. Elle ajuste sa veste sombre pour se couvrir soigneusement. Et finalement, elle noue son bandeau frontal autour de son front. Son sourire s'agrandit encore et elle croque une dernière fois son fruit pour le terminer. Fin prête, elle quitte de nouveau sa chambre, puis sa maison, se dirigeant d'un bon pas vers le centre du village, là où elle doit rencontrer son Sensei.

Kokoi accélère le pas, souhaitant arriver en avance pour faire bonne figure. Se sachant en difficulté dès le début, connaissant son niveau actuel, elle ne veut pas montrer plus de défauts qu'elle n'en a déjà. Courant presque alors qu'elle a quelques minutes d'avance, elle arrive finalement au milieu du village et s'immobilise non loin d'un banc, cherchant déjà la présence de son Sensei. Machinalement, elle resserre les couettes qui lui servent de coiffure, ses grands yeux violacés fouillant la foule sans trouver la personne qu'elle recherche. En même temps, comment pourrait elle trouver un homme ou une femme qu'elle n'a jamais vu ?
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Kaguya Tetsu
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MessageSujet: Re: Senseï, le debut de l'aventure (Kokoi et Nanashi)   Senseï, le debut de l'aventure (Kokoi et Nanashi) EmptyVen 15 Fév - 17:47

PS: J'ai utilisé ton nom Nanashi-sensei, si tu es toujours sans nom, fais signe Wink

The Beginning
Qui suis-je? Quelles sont mes origines? Je ne sais pas. Si un nom et un prénom pouvait définir une personne, alors mon nom est Eita « 栄太 : grande gloire » et mon prénom est Tetsu « 鉄 : fer ». C'est mon père qui m'a nommé ainsi. D'après ce qu'il m'a raconté, au moment de ma naissance, je suis tombé des bras de celle qui m'a mit au monde pour me fracasser sur le sol; Mais je n'ai eu aucune blessure. D'ailleurs, je ne sais toujours pas pourquoi je n'ai eu aucun bleu sur mon corps, et pourquoi par le passé, mes os ont quitté mon petit corps. Peu importe, aujourd'hui, je sais que je suis un Genin de Kiri. J'appartiens donc à ce village, et en somme, c'est la seule chose qui me définit vraiment. Je me dois donc de l'honorer. Voilà donc ce qui se passait dans ma petite tête. J'étais debout dehors, dans une des rues de mon village. Une goutte, une deuxième et puis une infinité de gouttes s'écrasaient une par une sur mes cheveux. Je commence par lever ma tête en l'air en ferment mes deux yeux. Ce fut un plaisir. On aurait dit que cette pluie me lavait de ces pensées négatives. Elle me purifie et me permet de me concentrer sur l'essentiel: Aujourd'hui est un grand jour, Je vais enfin côtoyer des personnes. En fait, une pensée engendre une autre pensée, et me voilà perdu à me remémorer les moments passées à l'Académie des Ninjas. J'étais un élève qu'on peut considérer comme moyen. Normal. Dans une classe, nous trouvons toujours plusieurs genres d'élèves. Pour n'en citer que quelques uns, il y a un genre bruyant, un autre genre studieux qui lui-même se décomposait en deux autres types: Studieux avec des résultats et studieux mais sans résultats, et plusieurs autres genres que je cite pas. Me concernant, je suis celui qui se mettait dans un coin de la classe et qui ne parlait pas. Qui aurait penser que j'ai fini le cursus de l'Académie sans côtoyer personne. Je ne suis pas solitaire, mais quand j'avais enfin décidé de prendre l'initiative et d'aller vers les gens, je ne sais pour quelle raison ils m'ont tous fuit. Bof, je m'en tape...

* Réveille-toi ! * Et voilà qu'une énième goûte vint me repêcher de mes pensées. Toujours debout au centre d'une rue déserte de la ville, je ré-ouvre mes yeux. Mes pupilles d'un bleu immaculé scrutent l'environ et d'un pas rapide, je prends la direction du bureau de la Mizukage afin de connaître l'équipe à laquelle j'ai été affectée.
Arrivé à destination, je rencontre une personne que je ne connaissais guère, mais qui me connaissait en contre-partie. Ce n'était pas la Mizukage. Sourire aux lèvres, ses premières paroles furent décevantes:

" Sumimasen Tetsu-Kun mais ton Sensei n'est pas là. Il est toujours en mission. "

Vu l'expression faciale et l'attitude qu'arborait le jeune Ninja, Mon Sensei serait mort. La poisse, je pense vraiment que je resterai seul toute ma vie. Ma famille m'a chassé, qui voudra de moi maintenant? Décevant et pathétique...Mais d'un autre côté, sans conséquences, car j'en ai l'habitude maintenant. Au point où j'en suis, je pense que cela sera mon dernier soucis. Je m'apprête donc à sortir en rebroussant mon chemin quand soudain:

" ...Mais, nous avons pu t'intégrer à l'équipe Nanashi. Tu le trouveras en ville, il possède un Katana. "

Quel sentiment ! Je suis heureux ! Vous n'avez pas idée de ce que cela me fait. Maintenant, reste à savoir si cela vaut mon effort. Je ne connais pas mon Sensei, et d'après les dires de la personne devant moi, il serait épéiste. Je sais également qu'une Genin du nom de Kokoi sera en sa compagnie. Ce nom m'est familier, mais je ne me rappelle plus. En réalité, je n'essaie pas de m'en rappeler. Maintenant, il fallait retrouver mon équipe. Ce n'est pas compliqué, il suffisait de trouver deux personnes, un adulte et une enfant, possédant le bandeau frontal de Kiri. D'un geste de remerciement de la main, je quitte les locaux de notre honorable Kage.

Deux heures plus tard...
Je n'en peux plus. J'abandonne. J'ai cherché partout dans le village, et rien, je n'ai pu les trouver. Moi qui pensait que ce sera d'une simplicité monotone. J'abandonne donc la recherche. La nuit précédente a été horrible, la pluie n'a pas cessé de me réveiller et la position accroupie dans laquelle j'étais ne me facilitait pas la tâche. Je n'ai pas de chez moi. Je manque donc de sommeil et je décide d'aller chercher un endroit suffisamment sûr pour me reposer. Durant cette quête, et arrivant en plein milieu du village, j’aperçois une fillette possédant le bandeau frontal debout là, à quelques mètres de ma position. Comme un sentiment du déjà-vu, je décide de m'allonger sur un banc et de la suivre du regard en espérant que le sommeil prenne enfin possession de mon petit corps.

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Nanashi
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MessageSujet: Re: Senseï, le debut de l'aventure (Kokoi et Nanashi)   Senseï, le debut de l'aventure (Kokoi et Nanashi) EmptyDim 17 Fév - 19:57



Senseï !



La pluie tombait drue maintenant et l’amnésique confia, une fois encore, sa tête a son vieux chapeaux de riz. L’eau ruisselait dessus et un long filé d’eau s’était créé à certains l’endroit où il était coupé ou abimé. Le reste de son corps commençait à ressentir l’humidité mais sa tenue adapté au village et a son climat faisait son travail du mieux qu’elle pouvait. Rien d’anormal, en somme une pluie comme tant d’autre.

Une demi-heure, c’est court mais ça peut devenir long sous la pluie en attendant un sal gamin pas capable d’arriver à l’heure. Nanashi était sur le lieu de rendez-vous depuis quelques temps et il scrutait les va et vient des badauds. Son sabre à la ceinture, il était reconnaissable en tant que Ninja de kiri grâce à sa plaque d’acier gravé du symbole du village de la brume qu’il portait à la ceinture au niveau de son étui à sabre. N’importe qui ayant un minimum de sens de l’observation l’aurait remarqué. Rodant dans les alentours, une jeune fille brune qui doit avoir l’âge du futur apprenti semblait, elle aussi, rechercher quelque chose. Une doute s’empare soudain de l’esprit de Nanashi, après tout, il avait imaginé lui-même que le jeune Kure était un garçon, pourquoi ne serait-ce pas une fille? Dans tous les cas, c’était un bon exercice. Si vraiment il devait être le senseï de cette jeune fille, il ne lui était pas inutile, afin de la juger, de savoir combien de temps elle mettrait pour l’aborder. Il la fixa des yeux un petit moment lorsqu’au milieu de la rue, une voix l’interpella.

«Nanashi, Nanashi » Dis la voix d’un homme en courant dans sa direction. L’amnésique reconnu un des administratifs du bureau de la Mizukage. « Il fait un temps super pour un premier entrainement » dit-il-en souriant. « On a un problème avec l’équipe 8, on n’a pas de nouvelle et ils commencent à être en retard » ajouta t’il en faisait une grimace qui suggérait le pire. « Par conséquent, on vous a attribué un autre bleu. Il devait déjà être là, Voilà le dossier le concernant » dit-il en tendant un relié tout mouillé. L’amnésique saisit la trentaine de feuilles imbibées d’eau en faisant la moue. « Ok merci bien, je les attends toujours les deux petits, il me casse les pieds pour le coup. » Conclut Nanashi suffisamment fort pour que les jeunes l’entendent, plus dans le but de les stresser un peu que par réalité.

Le fonctionnaire repartit comme il était venu et le bretteur ajouta le nouveau dossier au premier qu’il n’avait toujours pas ouvert. Depuis cette conversation, il n’était pas possible que personne dans la rue ne sache pas qui il était, les jeunes n’avaient plus d’excuse pour ne pas arriver dans les plus brefs délais. Il n’avait pas l’intention de faire le premier pas, s’était la moindre des politesses et l’un des premiers éléments du code du ninja que de se rendre à une convocation, d’autant que celle-ci était particulièrement importante pour eux, du fait que c’était leurs premières. L’amnésique croisa les bras a nouveau et n’eut pas attendre longtemps avant que les deux jeunes ne se présentent à lui.



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Kure no Kokoi
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MessageSujet: Re: Senseï, le debut de l'aventure (Kokoi et Nanashi)   Senseï, le debut de l'aventure (Kokoi et Nanashi) EmptyLun 18 Fév - 18:44

Le ciel grisonne comme un vieux cheval, oubliant ses belles couleurs pour devenir aussi terne que la tristesse qui l'envahit. Ses larmes coulent lentement, glissant délicatement vers le sol, tombant bientôt sur les frêles épaules de Kokoi. Elle lève les yeux vers les nuages, offrant son visage d'enfant aux gouttes qui tombent toujours plus vite sur elle. Toujours plus fortes, elles s'écrasent sur ses joues rougies par le froid, brûlant presque sa peau tant elles éclatent avec violence sur ses pommettes. Kokoi gémit de douleur et baisse la tête pour protéger son visage, bien que cela n'épargne pas le sommet de son crâne et son dos, fouetté par de légères rafales emplies de minuscules cristaux, si humides. Sa veste sombre la protège pourtant du froid qui cherche à la traverser. Seuls ses mollets s'offrent encore au déluge qui semble décidé à s'abattre sur le village caché du pays de l'eau.

Ce n'est pas vraiment un déluge après tout, elle a connu bien pire. Juste une petite averse. Kokoi sourit à cette pensée, et reprend ses recherches, scrutant les fronts des hommes et femmes qui passent. Elle cherche le bandeau frontal de Kiri, le même que celui qu'elle aborde si fièrement. Bientôt, un homme accoure non loin d'elle. Immédiatement, une impulsion la pousse vers l'inconnu, mais elle se retient sans même réfléchir. Elle ne veut pas se jeter sur un inconnu comme un enfant se jetterait sur sa mère. Elle n'est pas perdue après tout. Kokoi observe l'homme et comprend bien vite que ce n'est pas celui qui sera chargé de son éducation. Par contre, celui avec lequel il discute... Sabre au côté, bandeau frontal bien en évidence... C'est sûrement son Sensei. Elle s'approche lentement, décidant qu'elle l'a trouvé. Un rideau de pluie s'abat au même moment sur elle et quelques gouttes s'accrochent à ses cils, troublant sa vision. Pendant de longues secondes elle voit flou, mais sa main vient bien vite chasser les fauteuses de trouble, ramenant une vue correcte. Clignant longuement des paupières, elle cherche son Sensei. S'affolant soudain parce qu'elle l'a perdu de vue, Kokoi tourne sur elle-même pendant un instant avant de le repérer. Rassurée, elle accélère un peu le pas, décidant qu'à défaut d'être en avance elle sera pile à l'heure. Il ne lui reste que quelques secondes pour se présenter à lui.

Il n'est plus qu'à quelques mètres. Elle ne le lâche plus des yeux, se rapprochant pas après pas. Quelques cailloux crissent sous ses pieds et elle est finalement devant lui. Kokoi s'incline profondément devant celui qui sera son maître, avant de se redresser pour le fixer dans les yeux. Elle ne soutient pourtant pas longtemps son regard. De toute manière, elle ne soutient jamais le regard des autres. Même face à Hiroki, elle baise toujours les yeux. Cette fois ne fait pas exception, elle retourne bien vite à la contemplation de ses pieds. Au moins elle ne se prend pas de gouttes d'eau dans la figure...

« Je suis Kokoi. Enchantée de vous rencontrer, Sensei. Prenez soin de moi s'il vous plait. Je ferais de mon mieux pour progresser sous vos ordres. »

Sa petite voix se glisse dans la foule comme une note de piano dans un orchestre. On la perçoit distinctement mais elle ne se fait pas remarquer plus que ça. Elle se contente d'accompagner la mélodie.
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Kaguya Tetsu
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MessageSujet: Re: Senseï, le debut de l'aventure (Kokoi et Nanashi)   Senseï, le debut de l'aventure (Kokoi et Nanashi) EmptyMar 19 Fév - 0:05

Pars ! Monstre !

" Laisse nous tranquilles MONSTRE ! "


Ces mots, certes sévères, ne sont pas les paroles d'un agressé envers un agresseur. En fait, ce sont celles d'une maman, la mienne, envers son enfant, moi. Et c'est par le biais de lèvres noires bougeant dans tous les sens que cette phrase a été prononcée durant mon petit somme sur un des bancs du centre-ville du village de Kiri. Tout mon corps est trempé. Qui aurait pensé qu'une phrase pouvait avoir un plus grand impact que des milliers de goûtes d'eau. J'ai l'impression d'avoir dormi durant des heures, mais en réalité, ce n'est qu'une impression. Cela ne fait qu'une minute que mon esprit s’adonnait à l'au-delà. Maintenant, je suis assis sur le banc, et je commence tout d'abord par analyser l'environnement qui m'entoure. La pluie ne me dérange pas, en tenant compte des nuits passées dehors, elle fait partie intégrale de moi maintenant. Je commence tout d'abord par analyser les gestes et la position des différentes personnes présentes sur la place. Le premier détail qui m’interpelle est la petite Genin que j'ai déjà vue quelque part. Elle n'a pas changé de position et elle est toujours présente au même endroit.

J'ai presque oublié que je dois être avec mon Sensei à cet instant. Bon, je décide finalement de me relever et de quitter cet endroit ennuyeux. Oui, j'ai faim et je n'ai malheureusement pas les moyens pour m'acheter un repas. Comme d'habitude, je décide donc d'aller voler un morceau de pain. Ma conscience me l'interdit, mais la réalité me l'oblige. En me relevant, et contre toute attente, j'entends le nom de mon futur Sensei. Je me retourne en direction du cri pour repérer un des Ninjas administratifs du bureau de la Mizukage se diriger vers une personne atypique. Un chapeau de riz sur la tête, Il possédait un Katana, englobé dans un étui à sabre. C'est probablement mon Sensei. Néanmoins, deux détails m'avaient échappé auparavant mais qui possédaient deux réponses logiques. Cet homme atypique ne possédait pas de bandeau frontal, la plaque se trouve au niveau de la ceinture. Et son apprentie?
Aah, les sentiments peuvent nous éblouir bien plus que les rayons du soleil. Et ainsi, à cause d'eux, nous pouvions être détournés de notre but principal. Au début, je cherchais deux personnes, et je ne me suis jamais demandé si, par hasard, elle n'avait toujours pas pu le rencontrer. J'étais tellement joyeux et fixé sur l'idée de rencontrer enfin mon équipe que j'ai oublié le principal: Toujours réfléchir avant d'agir.

Tout cela a été confirmé par mon futur Sensei. En effet, comme s'il nous avait déjà repéré, il criait comme pour nous appeler, comme s'il nous attendait. Nous? Oui, maintenant tout était clair: Mon sensei est un Juunin atypique du nom de Nanashi, et ma futur sœur d'armes est Kokoi, une camarade de classe que je ne connais pas. Je dois maintenant faire le premier pas, et aller vers cette personne qui est mon Sensei. Mais avant cela, je décide de voir comment Kokoi allait réagir. Je décide d'analyser ses mouvements, sa personnalité, bref, comment elle va s'y prendre dans cette situation, une situation qui se trouve inédite pour moi. Après plusieurs secondes d'hésitation, elle décide enfin à rencontrer notre Sensei. Le fait de baisser les yeux m'a dérangé énormément; Je ne sais pas si c'est obligatoire par respect, ou si c'est juste un trait de caractère de la jeune Genin. Je dois maintenant aller à leur rencontre, il le faut, peut-être que ce sera le tremplin vers une brillante carrière de Ninja? Non, fais chier. Pourquoi y aller quand on connait déjà le dénouement final? Ils me rejetteront comme ceux qui m'ont mis au monde. " Laisse nous tranquilles MONSTRE ! " Cette phrase résonne dans ma tête et je décide de ne pas aller vers leur rencontre. S'attacher à des personnes est une arme à double tranchant. C'est une blessure qui ne cicatrise pas, contrairement aux blessures physiques.

Un pas en avant, et un deuxième qui s'en suivit, et le troisième qui fut le dernier. Oui, je m'arrête. Le ciel continue son ascension sur mon visage via sa pluie, et mes yeux décident de s'y mêler via les larmes. Un mélange de tristesse naturelle et sentimentale. Je pleure, je pleure ces moments passés avec ma famille. Je pleure parce que je suis fatigué, fatigué de devoir courir les routes et d'être seul comme un moineau sous la pluie... Fatigué d'avoir jamais un ami pour parler, pour me dire où on va, d'où on vient et pourquoi... Mais surtout, je suis fatigué de voir les hommes se battre les uns les autres, je suis fatigué de toute la peine et la souffrance que je ressens dans ce monde... Et je vais changer. Je commence tout d'abord par essuyer mes larmes avec mes mains à l'aide de cette pluie, et je me retourne pour contempler ceux qui vont illuminer ma voie.

" Laisse nous tranquilles MONSTRE ! "
Un sourire aux lèvres, je passe mon bras sur mon front, pour essuyer la pluie et laisser apparaitre les deux cercles rouges, signe de mon appartenance au clan des Kaguyas. Et dans un élan que je n'ai jamais fait auparavant, je me chuchote doucement, comme une réponse à cette phrase qui me hante: " Je suis Tetsu, et je vous emmerde. " Oui, je suis franc et j'emmerde tous ceux qui m'ont chassé. Je n'ai plus besoin de leur reconnaissance. Maintenant, je suis membre d'une équipe, et je les protègerai de toutes mes forces, quoi qu'il arrive. Il suffit juste de les connaitre maintenant et qu'ils m'acceptent tel que je suis. Et si, par le plus grand des malheurs il s'avère qu'ils me rejettent également, alors ce n'est pas grave, j'en ai l'habitude maintenant.

J'arrive aux côtés de Kokoi, en face de mon Sensei Nanashi et je décide enfin à leur adresser la parole: " Yow ! Je suis Tetsu, et je suis heureux de vous rencontrer ! " Des paroles destinées à ma coéquipière et mon Sensei. Kokoi gardait la tête baissée et moi, contrairement à elle, je regarde notre Sensei dans les yeux. Non pas par irrespect, mais je veux juste déceler en eux, un signe ou n'importe quoi, qui laisserait entrevoir ce phénomène dont j'ai souffert et qu'on appelle le rejet.

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MessageSujet: Re: Senseï, le debut de l'aventure (Kokoi et Nanashi)   Senseï, le debut de l'aventure (Kokoi et Nanashi) EmptyMar 19 Fév - 19:41



Présentation!



Le jeune Kure et donc plutôt une jeune Kure ! Dans un sens, ça n’a pas d’importance, mais comment ça, prendre soin d’elle ! Apparemment, Nanashi aurait pas mal de travail pour en faire une shinobie. Le second apprenti, un jeune aux traits génétique des Kaguyas, semblait plutôt sûr de lui, ou plutôt il semblait qu’il est envie qu’on le sente sûr de lui. Alors que la jeune n’osait pas affronter le regard de son senseï, le blanc bec ne lui faisaitt pas même la grâce de se présenter correctement, mais avait un regard volontaire.

Le groupe que Nanashi avait en face de lui n’avait rien de très homogène et devant la réalité de deux petits enfants se présentant à lui en portant l’insigne militaire de Kiri, il eut une seconde d’hésitation. Comment arriverait-il à en faire des armes ? Puis rapidement, un premier petit plan s’esquissa au fond de son esprit, le début restait inchangé par rapport à ses plans initiaux mais il lui sembla évidant qu’il devrait passer à la vitesse supérieur plus vite que prévue. Cette réflexion s’était faites en un clin d’œil dans la tête du bretteur et lorsque tous les deux eurent finit de se présenter, il s’annonça à son tour.

«Nanashi, Juunin de mon état, je suis bretteur du village et j’aspire à devenir un des sept épéistes de Kiri. Membre de l’équipe une de Kiri sous les ordres du juunin Akairyo Térumi. Je n’ai ni femme, ni enfant et je pense avoir à peu près 25 ans. Durant votre apprentissage et jusqu’à notre mort, la tradition veut que vous m’appeliez Senseï. Pour ce qui est de mes méthodes d’apprentissages, je pense que vous les trouverez injustes, durs, barbare, anti pédagogique et parfois vous voudrez déserter, sachez que je m’en soucis mais peut être que si vous atteignez les 20ans, vous me remercierez. Nous allons commencer l’entrainement au village pendant quelques jours puis nous partirons, lors de notre voyage, nous devrons avoir confiance les uns envers les autres, nous connaitre, sinon c’est la mort. Voilà pourquoi, je vous demande, à vous deux, de vous présenter à nouveau en meublant un peu plus. Je ne vous connais pas assez pour avoir la moindre chance de vous comprendre, ni la moindre envie de me battre pour vous. Et en combat, se comprendre c’est le début de la victoire. »

Nanashi parlait dans ce long monologue sans rien avoir préparé, les mots sortaient d’eux même et il se rendait compte que son discourt était un peu confus. Toujours est-il qu’il avait dit le principale des évènements de sa vie qu’il avait besoin de savoir, pour l’amnésie, il avait préféré garder le silence tout en le sous entendant, une sorte de teste pour savoir qui l’écoutait vraiment, qui était curieux. Les deux gamins qui se tenaient face à lui n’avaient actuellement pas grand-chose de Ninja et il n’avait que quelques mois pour les transformer en shinobi qui pourrait partir en mission et faire leurs tafs sans mettre en danger leurs potentiels co-équipiers.

Une fois les deuxième présentations réalisées sous un déluge d’eau à faire construire des bateaux a Noé, Nanashi leurs indiqua une maison de l’autre côté de la rue et leurs indiqua leurs première mission.

«Cette maison, là. Le toit à une bonne dizaine de gouttière, je pense que vous n’aimeriez pas y vivre. Je vous tiens à l’œil, vous allez vous présenter à l’habitant puis vous allez réparer son toit, vous avez deux heures. N’acceptez aucune récompense financière, et si, une fois votre tâche achevé, on vous propose un café ou un repas, prenez le temps de savourer le repos du guerrier après une mission bien menée. »

Bien sûr, cette mission n’avait rien de ce qu’elle paraissait. Nanashi voulait tout simplement leurs faire découvrir la vie des gens simples, ceux qui habitebt le village tout en restant loin de la vie des ninjas. Pour l’amnésique, c’était cruciale, il fallait qu’il aime le village, les habitants et bientôt, il serait enfin prêt à mourir pour chacun d’entre eux. De plus, le bretteur avait été couvreur durant ses cinq années d’exiles, il connaissait le métier alors où il pourrait juger de leurs aptitudes faces a quelques choses pour laquelle on ne les a pas préparé. Enfin, les trombes d’eaux rendaient la tâche ardue et rajouté un peu de challenge.




Dernière édition par Nanashi le Mar 26 Fév - 18:00, édité 1 fois
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Kaguya Tetsu
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MessageSujet: Re: Senseï, le debut de l'aventure (Kokoi et Nanashi)   Senseï, le debut de l'aventure (Kokoi et Nanashi) EmptyVen 22 Fév - 0:29

Nanashi-Sensei..Kokoi-chan..Je...Je vous protégerai !

Quel est ce sentiment...Un sentiment unique, où nous sommes heureux pour rien du tout. Aucune cause de cette joie, simplement une réelle joie. Je me suis très bien présenté. Mon prénom est ce qui me caractérise. Et à mon avis, il est suffisant. Notre Sensei veut plus qu'un simple prénom. Afin de nous donner le bon exemple, il se présenta à son tour. Et ceci m'intriguait, je l'écoutais attentivement, analysant chaque mot, chaque lettre; Rien ne m'échappait. La présentation de Nanashi Sensei contenait plusieurs éléments: Le prénom, le grade, l'entourage, le Nindo et l'âge. Elle intrigue parce qu'elle me laisse perplexe. J'écoute ses dires, et je les analyse à ma manière. Tout d'abord, le prénom. Notre maître s'appelle Nanashi. Mon esprit est perturbé par l'idée qu'il ne nous ai pas dit son nom. Un oubli ou une dissimulation de sa part? Ensuite, le grade: Il est Juunin. Il doit être un puissant ninja, ayant des années d'expérience derrière lui. Je vais devenir comme lui, et comme ça, je protégerai mon équipe et mon village, au péril de ma vie. Mon Sensei n'a pas de famille. Tant mieux, nous serions une famille. Cela me permettra d'oublier cette pseudo-famille qui m'a chassé de mon pseudo-chez moi. Son Nindo n'est pas clair pour moi. Je ne connais pas les sept épéistes du village caché de la Brume, ni leur histoire. Et puis vint finalement le passage qui me mit en pleine interrogation avec moi-même: Son âge. Comment un Ninja de ce calibre, n'est pas certain de son âge? Je me demandais vraiment s'il avait des trous de mémoires, mais je n'y prêtai guère plus d'attention.

Faire un voyage...Je n'ai jamais quitté le Pays de l'Eau. La pluie et l'humidité régnait en maître dans mon pays. Nous allons faire un voyage ensemble et il va nous apprendre à devenir de vrais Shinobis. Et selon le Juunin qui était devant moi, la base pour devenir un vrai Ninja est la confiance mutuelle, la compréhension et probablement le travail en équipe. Quand je vivais avec mes parents, je possédais toutes ces qualités. J'étais un agriculteur agrée. Je bricolais et travaillais avec mon père, main dans la main, pour que notre patrimoine soit fleuri. J'avais confiance en lui, et ils avaient confiance en moi. Je les comprenais et ils me comprenaient. Mais tout cela a été détruit, brisé durant une seconde. Des années de labeur n'étaient pas nécessaires pour garder cette flamme allumée. Alors comment mon Sensei voulait que je leur fasse confiance? Et s'il s’avère que je suis vraiment un monstre? Pourquoi je ressens cette énergie négative parcourir l'intérieur de mon corps, exactement au niveau de mes os? Plusieurs interrogations, mais aucune réponse. Néanmoins, les paroles de mon maître m'ont fait énormément du bien. J'ai envie de lui faire confiance et je ferrai confiance à cette nouvelle famille. Je respire un bon coup pour enfin me lancer dans ma présentation:

"Je suis Tetsu...Tetsu Eita. J'ai dix ans et je viens d'être promu Genin de Kiri. Je n'ai pas de rêve. Et tout ce que je souhaite, c'est de savoir d'où je viens et qui je suis. Je ne connais aucune personne au village, et j'ai...J'ai...Jn'ai pas de famille, enfin non, si...Je pense qu'à partir d'aujourd'hui vous seriez ma famille ! "

Un moment d'hésitation. En effet, mes parents ne veulent pas de moi, ils ne sont pas ma famille. Ma vraie famille était là, devant moi. En réalité, je ne suis pas curieux. Je suis quelqu'un de "jemenfoutiste", mais par dessus tout, je suis quelqu'un qui dit ce qu'il a dans le cœur. Les paroles de mon Sensei indiquaient que le travail d'équipe, basé sur la confiance, était la base de la survie d'un Ninja. Et tout cela a été enregistré dans ma mémoire. Ce ne sera jamais effacé. Le ciel pleure. Oui, il pleure de joie, et non de tristesse. Je sais que notre perception des choses est essentielle. Je ne dois pas me précipiter, toujours analyser la situation avant d'agir. Et d'ailleurs, notre première mission était simple. Aider une personne à réparer son toit. Le sentiment éprouvé lorsque vous aidez une personne. Ce sentiment là est indestructible. La mission en elle-même n'est pas un soucis pour moi. J'ai travaillé avec mon père à la rénovation de notre maison, dans l'agriculture et je suis un excellent bricoleur. Vint le moment où une autre question me trottine la tête: Pourquoi devions-nous nous présenter à l'habitant? En temps normal, j'aurais préféré faire le travail anonymement. La personne sera heureuse dans tous les cas. Je pense que le but de cette mission n'est pas la réparation du toit en lui-même, mais, notre Sensei cherche à évaluer notre travail d'équipe et à nous inculquer les valeurs de base qui font de nous des humains. Je me retourne donc vers mon Sensei pour lui dire ce que j'ai envie de lui dire:

" Nanashi...Sensei...Je...Je refuse de faire cette mission. Je pense que si nous aidons cette personne, dans le futur, cette personne attendra encore et encore, que quelqu'un l'aide. Le toit a l'air d'être dans cet état depuis pas mal de temps, pourquoi? Pourquoi, il ne fait pas un effort pour le réparer. Pourquoi, il ne sort pas, là maintenant, et demande de l'aide ! "

Des paroles sorties tout droit d'une partie qu'on appelle le cœur... Quand je dormais dehors, pendant tout ce temps, personne ne s'est soucié de moi, mais je me disais toujours que c'était de ma faute. Oui, c'était de ma faute, je pouvais demander de l'aide, mais je ne l'ai pas fait. Alors pourquoi devrais-je l'aider? Hein? M'as-t-il aider lui, quand moi je dormais par terre, quand la pluie me détruisait de l'intérieur, quand je pleurais en criant seul dans les rues: MAMAAAAN. Où était-il cet habitant? Au moins lui, il a une maison...



Dernière édition par Tetsu Eita le Mar 26 Fév - 9:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Senseï, le debut de l'aventure (Kokoi et Nanashi)   Senseï, le debut de l'aventure (Kokoi et Nanashi) EmptySam 23 Fév - 13:15



Au saumons, mon préféré.



Nanashi ne put s’empêcher de penser qu’il avait à faire à un sal gamin. Mais celui-ci argumenta d’une manière correcte mais plutôt maladroite, on ne pouvait pas lui en vouloir, un genin de premier cycle est là pour apprendre. Si il avait pris la peine d’observer, ou peut-être même de sonner a la porte de la vieille bâtisse, il aurait remarqué à coup sûr que la très vielle dame qui habitait ici n’avait absolument plus l’âge de tenter de tel prouesse, avait trop d’honneur pour demander de l’aide, et si il avait bu un café en sa compagnie, elle lui aurait surement expliqué que ses deux enfant était mort au combat lors du push raté des sept légendes de Kiri. Trop de précipitation lui avait valu de se faire de fausse idée sur l’habitant, peut être imaginait-il un grassouillet bourgeois trop avare pour embaucher une entreprise de couvreur. Nanashi avait pour but de les faire aimer ce village, respecter les anciens, il fallait qu’il les connaisse, Les anciens ont tant de chose à apprendre et la pire des tragédies serait de détruire le pont intergénérationnel.

Lorsque l’amnésique répondit son disciple, il n’avait pas d’humour dans la voix bien qu’en réalité, il n’était pas sérieux à cent pourcent. Il lui parla en le fixant du regard afin d’être bien sûr que le message passe bien.

« Tu as exactement une minute pour commencer ta mission ou je te découpe en morceau de la taille d’un apéricube et je te mange. » puis relâchant l’étreinte de son regard pour le diriger vers la maison. « Il viendra un temps où tu devras prendre des décisions, ou je t’apprendrais à discerner le bien du mal mais pour l’instant, ai confiance et obéis moi »

Le jeune Eita, pas de famille, un gamin des rues ! Avait-il conscience qu’il était un des dernier descendant du clan Kaguya, les marques sur son front ne permettait aucun doute mais pour lui, ignorant, que représentait elle ? Nanashi s’interrogeait sur ses apprentis. Pour l’instant, ce n’était même pas un vrai entrainement mais bientôt, il les combattrait tous les deux et espérait il, beaucoup de réponse lui serait apporté ! et la jeune Kokoi, qui semblait si fragile, à la limite de l’hypersensibilité, ce n’était pas une mauvaise chose car les personnes à fleurs de peau ont souvent de grande facilité avec le chakra mais pouvait elle se maitriser, pouvait elle avaler ce qui faisait d’elle une genin si peu sure d’elle qu’elle demande la protection de son senseï ? Aucun réponse mais pour l’heure, il ne l’aurait pas vraiment étonné que la jeune ne se fige littéralement devant le chaos d’une bataille, la peur d’avoir mal, la peur de souffrir ou de perdre la vie était quelques choses de difficile à surmonter mais qui n’avait pas sa place dans le cœur d’un ninja. Encore moins dans le cœur d’un kirijin.



HRP*: C'est court mais je veux pas trop avancer tans que Kokoi n'a pas répondu.
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MessageSujet: Re: Senseï, le debut de l'aventure (Kokoi et Nanashi)   Senseï, le debut de l'aventure (Kokoi et Nanashi) EmptyDim 24 Fév - 18:30

Un garçon s'immobilise à ses côtés et elle ose relever les yeux pour voir son visage. Des points rouges sur le front. Elle ne sait pas encore qu'il fait parti d'un clan bien particulier à l'histoire tout aussi particulière. Mais elle sait qu'ils étaient ensemble à l'Académie bien qu'elle ne l'ai jamais abordé. Tetsu... Ainsi ils seront deux dans cette équipe. Kokoi ne peut s'empêcher de sourire, attendrie. Ils seront deux pour affronter les difficultés et s'améliorer. Encouragée par la présence du jeune garçon, elle lève les yeux vers son Sensei et soutient son regard. Elle n'est plus seule.

Le discours de Nanashi la touche beaucoup et elle sent les larmes lui monter aux yeux, bien qu'elle les refoule implacablement. Il semblerait que le Juunin qui se chargera d'elle pour les prochaines années soit quelqu'un de respectable et puissant. Oh, ses avertissements concernant leurs futures conditions d'apprentissage lui font très peur, mais elle prend sur elle pour se contenir et hocher la tête. Pourtant, quelque chose la chiffonne. Pourquoi pense-t-il avoir "à peu près" 25 ans ? Voilà qui est bien étrange.

C'est au tour de Tetsu de se présenter avec plus de détails que la fois précédente. Le début lui parait bien banal et elle se sent un peu idiote en repensant à ce qu'elle souhaitait dire. Pourtant, elle arrive à prendre le dessus sur ce sentiment amer et malgré son inquiétude concernant les paroles de Tetsu - il veut qu'ils forment une famille ? C'est bien étrange ! -, elle se présente à son tour.

« J'ai 12 ans et je suis la cadette de la famille Kure. J'ai deux frères et une soeur. Toute ma famille se bat pour le village et ils sont d'honorables ninjas. Mon but c'est de leur prouver que moi aussi je suis capable de défendre les habitants de Kiri et pour cela, je suis prête à travailler très dur afin de devenir une kunoichi digne de ce nom. Je... je ne suis pas comme ma famille. Je possède l'affinité Katon et de très bonnes capacités pour gérer mon chakra, ce qui m'a permit de me spécialiser dans le Ninjutsu, bien qu'ici le Katon ne soit pas vraiment un avantage. Alors qu'elle se présente, l'eau ne cesse de se glisser le long de son corps, cherchant à l'envahir afin d'étouffer le brasier d'ambition qui brûle dans son coeur. Mais elle ne se laissera pas dominer. Kokoi deviendra puissante. »

Elle suit des yeux le mouvement du bras de Nanashi, étudiant la maison qu'il désigne. Elle sait qu'une vieille dame habite à l'intérieur, c'est pourquoi son visage se déforme en une horrible grimace lorsqu'il explique qu'elle sera leur première mission. Comment peut-on laisser une personne âgée vivre dans un taudis pareil ?! Même si à première vue on ne devine pas l'état du toit, Kokoi sait très bien que certaines personnes savent très bien dans quel état est chaque maison du village. Sidérée, elle lève ses grands yeux violacés vers Nanashi et, juste après Tetsu, clame son avis, outrée.

« Comment peuvent-ils laisser cette vieille femme dans cette maison ? Nanashi-sensei, c'est injuste ! Elle se dirige déjà vers la maison, prête à frapper à la porte. »

Alors qu'elle n'est plus qu'à quelques mètres de la maison, les mots de Tetsu font leur chemin dans son esprit. Etonnée, elle se retourne vers lui, prête à lui faire comprendre que s'il souhaite avoir une relation amicale avec elle il doit changer de comportement. Mais Nanashi la devance. Revenant pourtant sur ses pas comme si de rien était, elle attrape fermement le bras de son nouveau frère d'armes, et l'entraîne avec elle vers la maison. Ce n'est qu'à mi-chemin qu'elle se rend compte de son audace et le lâche brutalement, soudain intimidée. Comment ose-t-elle se comporter ainsi ? Elle n'a jamais été si familière avec des personnes si étrangères à elle ! Rougissante, elle s'éloigne vivement et tourne le dos aux deux hommes, gênée. C'est bien la première fois qu'elle réagit si vivement.

Décidant de se faire plus discrète, elle va toquer à la porte. Après quelques minutes, la vieille propriétaire vient lui ouvrir. Tout sourire, Kokoi prend la parole.

« Bonjour madame ! Mon ami et moi avons remarqué que votre toit est en bien mauvais état. Elle désigne vaguement Tetsu. Pourrions nous essayer de le réparer pour vous ? »
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MessageSujet: Re: Senseï, le debut de l'aventure (Kokoi et Nanashi)   Senseï, le debut de l'aventure (Kokoi et Nanashi) EmptyLun 25 Fév - 21:20

La confiance est la base.

Vient le tour de ma nouvelle "amie" de se présenter. Que dire, mis à part qu'elle est mon antithèse. C'est vraiment l'opposé de ce que je suis, et dans tous les sens du terme. Tout d'abord, elle possède une famille, et par conséquent, elle n'a pas connu la misère de la rue. Enfin, c'est ce que je crois, bien que la réalité peut être bien différente. Ensuite, c'est une fille timide et peureuse, spécialiste du Ninjutsu. Comment deux êtres aussi incompatibles vont pouvoir coopérer et devenir amis? Peu importe, je trouve étrange qu'elle maîtrise le Katon, le Ninjutsu du feu. Mais je pense que c'est plus une compétence positive que négative. Quand elle racontait son histoire, je n'arrêtais pas de la dévisager et de la regarder droit dans les yeux. Je m'attends à ce qu'une fille d'une famille me rejettera probablement tôt ou tard. Pourtant, jusqu'ici je n'ai rien remarqué de détestable dans sa personne. En ayant confiance en mon Sensei, j'ai automatiquement confiance en Kokoi. Je sais très bien que nous serons d'excellents amis. Nous allons apprendre sous l'aile de notre maître les règles de survie dans le monde des Ninjas.

D'habitude, je suis quelqu'un qui réfléchit avant d'agir. Pour moi, tout doit être bien calculé. Mais parfois, mon cœur prend le dessus sur mon cerveau, et mes actions se voient modifiées par mes sentiments. En réalité, mon cœur me donne la direction, mon cerveau la solution et mon corps la concrétisation. Je dois donc aider un habitant du village à réparer son toit. Sans réfléchir, je me demande juste pourquoi devais-je l'aider? Je veux bien moi aussi qu'on m'aide. De ce pas, je fais savoir à notre Sensei que je refuse cette mission. Et tout de suite après, comme pour confirmer notre différence, Kokoi était triste, trouvant la situation actuelle de l'habitant injuste. Pourtant, la mienne est bien plus injuste que cet habitant de notre Village. Ensuite, elle se dirige seule en direction de la porte pour revenir après sur ses pas. Ceci fait, le Juunin m'explique avec une intelligence et une logique dictatoriale que si je ne fais pas cette mission, je serais un enfant mort dans les minutes qui suivent. Pourtant, je n'ai pas peur de la mort, mais je n'ai pas envie de mourir alors que je commence enfin à apprécier mes nouveaux compagnons. D'un autre côté, je sais très bien qu'il n'a pas le droit de me tuer. Je suis tout autant Kirijin que lui. Mais, en soit, ce n'est pas cet ordre qui me fait de l'effet. C'est que, en réalité, je m'attendais à une argumentation ou à une explication de sa part. Je ne sais pas quoi faire. Je me suis peut-être trompé sur son compte. Il n'essaye même pas de me comprendre, ni même de me réconforter. Rien, pff... Au moment où j'allais lui révéler mes pensées, il continue son discours. Il fait froid et il pleut, mais cette partie de son discours m'a réchauffé de l'intérieur. Plus rien n'avait d'importance désormais. Il me fait savoir que pour le moment, je suis sous sa protection et je dois simplement lui faire confiance. Le sentiment d'appartenance à un groupe est un sentiment si noble.

Tout à coup, Kokoi me prend par les bras et m'entraîne vers la maison. En temps normal, j'aurai réagi différemment à cette "agression", mais là aucune réaction, rien. Je ne comprends rien du tout. Elle me relâche quand même juste après. Gênée, elle toque à la porte. Et en attendant que la porte s'ouvre, je l'appelle pour réagir à son agression.

" Hé ! Kokoi-chan ! Tu as exactement une minute pour t'excuser ou je te découpe en morceau de la taille d’un apéricube et je te mange. " Dis-je avec un sourire honnête et sincère.

Comme pour rassembler à mon idole, je redis presque la même phrase qu'il m'avait dit. En réalité, j'aime beaucoup cette fille. Je ne sais pas, je lui fais déjà confiance. Parfois, ça vous arrive d’être en osmose avec des personnes que vous venez de connaître. Ce fut le cas. La porte de l'habitant s'ouvre, je m'attends à voir un homme flemmard et alcoolique sortir. Mais à ma grande surprise, ce fut une femme très âgée. Sa santé l'avait apparemment délaissé, quelle tristesse. Moi qui pensait que sa situation valait largement mieux que la mienne. Je me trompais. J'ai honte de moi-même. Kokoi s'exprime et fait savoir à la femme âgée que nous souhaitons l'aider. Je n'ai jamais dit cela, mais elle a compris que j'avais changé d'avis. Sourire aux lèvres, je lève la main droite pour saluer l'étrangère lorsque Kokoi me désignait comme étant "son ami". Je suis heureux, tout simplement. Et c'est avec plaisir que je décide de m'investir dans cette mission et d'aider la femme en détresse. Toujours, le sourire au coin de mes lèvres, je me mets devant la porte, au niveau de Kokoi. En fait, ce n'est pas une obligation ou une mission, c'est avant tout un honneur en tant que Kirijin.

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MessageSujet: Re: Senseï, le debut de l'aventure (Kokoi et Nanashi)   Senseï, le debut de l'aventure (Kokoi et Nanashi) EmptyDim 10 Mar - 18:38



Rendez vous demain, 8h.



[color=white]
[i]

[justify]Kokoi se présenta avec une sensibilité inattendu de la part d’une ninja en devenir, ce pourrait être un point faible, L’amnésique le savait mais ne préférait pas tirer de conclusion trop hâtive. Il les regarda tous deux partir en direction de la maison, la jeune fille avait l’air décidé et sûr d’elle tandis que le garçon ne semblait pas vraiment enclin à faire ce travail, Tetsu comprendrait quand il verrait qui vivait ici, il comprendrait et aurait envie de faire cette besogne, enfin c’était à espérer.

Nanashi était, lui, repartit intérieurement dans son entrainement personnelle, il fixait sans trop les voir les deux jeunes gens monter sur le toit et commencer à réfléchir sur la façon de s’y prendre. La pluie continué de tombait drue et fouetté son visage. Le lendemain, se dit-il, il les combattrait, tous les deux. C’était un moment pas forcément agréable pour les apprentis mais horriblement nécessaire. Et puis, depuis l’arrivée de la nouvelle kage, les genins avaient la vie bien plus facile qu’il y à quelques années en arrière.

Derrière son rideau, la vielle dame de la maison avait remarqué Nanashi et le regardait se demandant sans doute pourquoi il n’intervenait pas. Le monde shinobi était un peu difficile à comprendre pour les habitants. Et puis chaque Senseï avait sa façon de faire. Ce qui rendait chaque village si fort, les différences, les surprises. C’était des points forts lors de chaque conflit.

Fermant les yeux, il se laissa submerger par les bruits de la ruelle. Puis les rouvrant pour regarder une dernières fois ses apprentis, il hurla à leurs attentions.

« Demain, 8h sur le terrain d’entrainement numéro 7 ». Puis il disparut à l’angle d’un bâtiment proche.

Sur le chemin de retour, la tête remplis par divers questions au sujet de Kokoi et tetsu, il marcha un moment en allant n’importe où. Il était trop tôt pour rentrer chez lui et son cœur n’était pas à l’entrainement. Comme si il présentait que quelques choses allait arriver au village. Le genre de chose qui ne laisse personne indifférent. Qui renverse les vérités et les changes. Quelques choses d’horrible. Puis se forçant à ne pas y penser pour ne pas céder à la panique d’autant plus que celle-ci n’avait aucun fondement, il s’arrêta dans un troqué, commanda un grand bol de thé et ouvrit enfin les deux dossiers pour un prendre connaissance.

Au final, l’administration de Kiri gakure no sato n’avait pas vraiment d’utilité … un peu comme l’arme secrète des oignons, celle qui pique les yeux de quiconque les attaques, mais ne les sauvegardes en aucun cas de leurs tragiques destins d’agrément de divers plats. Rien de ce qu’il apprit dans le dossier ne fut pour lui une révélation ni une utilité. Au final, il considéra qu’il en avait plus apprit en quelques phrases échangées qu’en 80 pages indigestes.

Les vapeurs de son thé puis réchauffèrent un peu les sens, pas au sens de l’alcool qui a tendance à échauffer les oreilles. Non. Plus dans le sens d’un breuvage aux vertus apaisantes et relaxante, lui chassant aussi vite qu’il était arrivé son mauvais pressentiment.

©Naruto Sensou


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