Naruto Sensou
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Naruto Sensou


 
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 TOBI - Tsuki no Me

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2 participants
AuteurMessage
Yamato
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Messages : 254
Date d'inscription : 03/12/2012
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MessageSujet: TOBI - Tsuki no Me   TOBI - Tsuki no Me EmptyVen 1 Mar - 22:03



T.O.B.I






Âge: 30 ans
Sexe:
Rang souhaité: Leader d'Akatsuki / SS
Village d'origine: Konohagakure
Village souhaité: Aucun
Nîndo: Changer le destin du monde pour instaurer une paix durable et véritable. Un monde où tout le monde sera vainqueur.
Pseudo/Prénom: Seishi
Âge: 16 ans
As-tu signé la charte: Oui
Comment as-tu connu le forum: TopSite NvsS
Fréquence de connexion: 7/7 (3/4 postes par semaine avec ce personnage)
Autres choses: Deuxième chance donnée par le Staff, en espérant satisfaire leur attente et avoir ce perso pour qui j'ai beaucoup d'estimes.

~ I'm Nobody ~


Fait dans le second poste !


~ Physique & Caractère ~

Mon Physique :

Derrière ces masques, un visage. En voyant mon visage avec ce côté meurtrie, on peut tout de suite savoir ce que j’ai pu endurer durant ma lamentable vie. Un visage remplie de haine, de tristesse. Un visage ayant soif de vengeance. Je n’ai jamais voulu avoir un charme aussi déplacé. Une face aussi amaigrissante. Je n’ai jamais décidé d’être le gars qui passe toute sa vie derrière des masques, dans l’unique but de cacher sa faciale. Pour sauver Kakashi, pour permettre à l’assassin de la fille que j’aime de vivre longtemps, je me suis pris une grosse pierre, qui venait s’écraser lourdement sur tout mon côté droit. De ce fait, il n’y a pas que mon visage qui a été accablé, mais surtout tout le long de mon bras et ma jambe. Je ne pourrai être là pour vous expliquer ce drame, si Madara n’avait pas été présent pour me sortir de ces débris et m’octroyer un corps aussi visqueux que celui de Zetsu. Je suis non seulement contraint de porter un masque, mais aussi des gants et aussi des vêtements à manches longues, comme je l’ai bien imposé pour le manteau de tous les membres naïfs de mon organisation, Akatsuki. Cependant, comment j’étais plus jeune ? Un visage assez simple, des yeux noirs, mais qui ont changé depuis l’activation de l’œil divin des Uchiha. Mes yeux ont adoptés la couleur rouge-sang et avec des virgules noirs. Depuis que j’en ai donné un au fils de Croc Blanc, celui-ci n’a jamais pu être désactivé par Kakashi. Le seul œil qui me reste aussi, n’a jamais pu prendre sa vraie nature, obligé de vivre avec un sharingan éternellement activé. Mes cheveux à cette époque et aujourd’hui, sont toujours restés noirs bleuté avec un style de coiffure hérissé. A l’ère de Madara, du moment où je l’ai rencontré, jusqu’à ce que je pris sa divine place de seigneur des Uchiha, je vis mes cheveux prendre assez de volume. Mes cheveux étaient aussi pleins que ceux du leader du clan maudit. Cela était loin de me poser problème, car ça me permettait de rendre beaucoup plus crédible mon identité sous le pseudo Uchiha Madara. Nul ne pouvait douter de cette ressemblance. Toutefois, il y avait une nuance entre les deux styles de coiffure. Alors qu’une mèche couvrait l’œil droit de Madara, de mon côté c’était l’œil gauche – où il n’y avait plus rien – qui était couvert. Pour rejoindre Akatsuki sous une deuxième fausse identité, je me vis dans l’obligeance de me taillé cette longue chevelure.

Etant Tobi, je faisais maintenant plus « populaire ». Non plus sous le nom du leader Uchiha, mais plutôt sur le surnom de « l’homme masqué ». Un surnom qui en valait sa peine, à cause du masque orange que je portais fréquemment. Enfin, tout le temps. Ce masque était en fait, une réminiscence de Zetsu spiral, lorsque celui-ci m’avait enveloppé, alors que j’allais à la rescousse de Kakashi et Rin. Sous le long manteau de la lune rouge, je portais un haut noir qui me couvrait le cou et le menton, tout aussi que les bras. Le pantalon de couleur sombre et les sandales noires spéciales à l’organisation, étriers blancs au-dessus. Je portais également des plaques de métal sur les épaules. Le tout alors que je faisais équipe avec le blondin, sous mon identité Tobi. Bien obligé, comme tout autre membre de l’Akatsuki, je mettais du vernis à ongles sur les orteils. Sur les mains aussi, mais avec les gants, qu’importe. Ces vernis n’étaient pas là pour nous faire passer pour des transsexuelles, mais déterminait plutôt le niveau de chacun des membres. Tous l’ignoraient évidemment, et jamais ont cherché à comprendre. Pour la plupart, ça faisait plus… « DARK »… Mais, pour ce qui concerne l’anneau qu’on portait tous, il y avait une raison bien plus plausible. En effet, le doigt qui le portait représentait sur quel doigt du Gedô Mazo chacun devait se poser, lors des réunions. Le mien était sur le pouce gauche, mais appartenait plutôt à Sasori. C’est à la suite de sa mort, que moi et Zetsu allions le récupérer sur sa dépouille.

Préparant la guerre et après avoir supprimé cette traîtresse de Konan de mon chemin, puis arraché l’œil le Rinnegan de Madara au corps sans vie de Nagato, je me procurais un nouveau masque. Objet de couleur blanc avec une teinte pourpre qui couvre toute ma tête. Le masque dessine l’œil du démon Juubi, composé des cercles concentriques de l’œil du Rikudô Sennin avec les trois tomoe de l’œil divin du clan Uchiha autour du centre, deux de ces "virgules" agissent comme trous de vision pour mes yeux : le Rinnegan et le Sharingan. Ce masque, différent des autres que j’ai pu porter dans le passé, est beaucoup plus résistant et difficile à briser, contrairement à l’autre que dont l’unique femme d’Akatsuki a su cassé grâce à ses multiples parchemins explosifs. Le bas que je porte sous le vêtement noir rouge d’Akatsuki n’a pas changé. Mais j’ai un nouveau manteau, bien plus différent que celui de la lune rouge. Serrant une ceinture à la taille de la même couleur, que mon masque. Les étriers et les sandales, n’ont pas reçu de changement. Infiltrant la chambre sécrète de mon ancêtre, je pris plaisir à lui prendre son Gunbaï et me l’accrocher au dos. De toute les manières, je suis seul à combattre contre ces ineptes qui luttent pour un monde sans importance. Un monde qui n’en vaut pas la peine. Si Madara était présent, il récupérait sûrement son arme et notre duo pourrait bien être plus que dévastant. Mais pour l’instant, je n’ai aucunement besoin de son soutient…


Ma Psychique : (A la première personne, description pré-faite)

Plus jeune, Obito était constamment en retard, qui, plus souvent qu'autrement, était due aux bonnes actions qu'il n’avait cessé de faire, ceux qui en général étaient en rapport avec l’aide des personnes âgées. Faisant de ça une obligation dans sa vie de toujours, il connaissait même toutes les personnes âgées de Konoha. Le jour-même de la deuxième épreuve de l’examen Chuunin, il s’arrêta une fois en route pour porter les bagages d’une vieille dame. Obito était également facile à versé des larmes, dont il a toujours insisté sur le fait que c’était parce qu'il avait eu quelque chose dans ses yeux, ce qui faisait qu’il portait des lunettes. Il était aussi amoureux de Rin, mais ses sentiments n’étaient point réciproques, car la fille était plutôt attiré par Kakashi à la place. Le bonhomme était frustré par cela, et enviait les compétences prodigieuses de son ami, il cherchait donc constamment à le surpasser. Bien que ses efforts se terminent généralement par des échecs, il a pu passer du temps avec Rin, alors qu'elle traitait ses blessures. En fin de compte, Obito n'aurait jamais eu l'occasion de révéler ses sentiments à la fillette avant sa présumée mort. Aussi, les croyances de Naruto sont les mêmes qu’avait Obito, comme son désir de devenir Hokage et de ne jamais abandonner ses camarades sur le champ de bataille. Même après avoir «mourut», Obito, se souciait encore profondément de ses amis et du village, et a immédiatement voulu revenir pour les revoir. Toutefois, après avoir aperçu Kakashi prendre la vie de Rin, la détermination du jeune homme sera brisé, et sa personnalité changea pour toujours. Lorsqu’il devient un adulte, il se donne à Madara pour continuer son plan «Œil de la Lune», la personnalité d’Obito avait radicalement changé, il était devenu extrêmement concentré, calme et sérieux. De sa loyauté ancienne et de son courage qui semble être dérivé de la Volonté du Feu, il prétend maintenant avoir hérité de la malédiction du clan Uchiha et de la haine, décidant de plongé le monde entier dans son malheur. Cette condamnation est devenue de plus en plus forte au point de ne plus prendre soin de lui-même, en déclarant qu'il n'y a personne et que rien qui lui importe d'ailleurs, si ce n’est son plan «Œil de la Lune». Ce manque d'empathie le pousse à s’en prendre à ses proches, d’abord Minato et ensuite les habitants de Konoha sans hésiter à vouloir les tuer. Seul son amour pour Rin resta, son désir de la revoir, causant ainsi la motivation de ses actes. Il est aussi devenu ami avec Zetsu avant son changement de personnalité, étant l'une de ses rares (sinon la seule) relations véritablement positives.

Bien souvent arrogant de ses propres capacités et irrespectueux envers ceux qu'il considère comme faible, il se surestime et croit pouvoir affronter et battre n’importe qui, comme lors de son combat contre son ancien professeur, Minato. Il a également abandonné son rêve de devenir Hokage et les idéaux de camaraderie. Bien qu’Obito ne blâme pas Kakashi, il le considère comme poubelle, lui et tous ceux qui ont vécus dans le monde depuis si longtemps, une torsion à sa croyance ancienne que toute personne qui abandonne leurs camarades étaient inférieurs à des ordures. Il a également montré son côté agressif et sadique, par au-dessus, prenant en otage le nouveau-né Naruto pour libérer Kurama de sa mère, puis ensuite tuer impitoyablement Torune uniquement pour un sacrifice et savoir comment se déroule la démarche de l’Edo Tenseï. Lorsque pour la première fois il se présente comme "Tobi" dans l’Akatsuki, Obito joue le rôle de l'imbécile qui a gêné la plupart des membres de l'Akatsuki, Deidara en particulier, qui a fréquemment attaqué Obito d'une façon comique. Kisame, d'autre part, appréciait la capacité du masqué pour égayer une organisation sombre comme la leur. Finalement, Obito abandonne ce rôle de fou après la mort de Deidara, mais l'utilisera une dernière fois pour détourner l'escouade de huit ninjas de Konoha, en route pour ramener Sasuke au village.

Obito est un maître de la manipulation, soit par corruption en s’adressant à s’interlocuteurs, omettant des parties d'histoires ou des événements à son profit comme il l'a fait avec Sasuke, ou en se présentant à partager leurs croyances. Il n’est pas très étonnant de voir l’Akatsuki réunit des membres complètement différents les uns des autres, car ceux-ci estimaient que l'organisation favorisera leurs propres fins, or en réalité ils ne étaient que de simples outils utilisés par Obito, comme le note le masqué lui-même, pour le cas de Nagato à Naruto. Il évite souvent la responsabilité de l'influence qu'il a sur les autres, prétendant ceux qu'il contraint et les manipule pour qu’ils le suivent volontairement. Il est également capable de beaucoup de patience pour atteindre ses objectifs, même Sasuke n’en dément pas à ce sujet. Cependant, sa patience n'est pas illimitée. Il est également enclin à prendre des risques, révélant la véritable histoire d'Itachi à Sasuke avec pour but de gagner la confiance de l’Uchiha et ses services pour l’Akatsuki. Même si Sasuke n'est pas toujours à la hauteur de ses attentes, comme étant incapable de capturer les cinq Kage, Obito est néanmoins satisfait de son «développement». Développer son Sharingan et son isolement croissant de tous les autres alliés. Obito reste attaché à Sasuke, du moins jusqu'à ce qu'il n'ait plus besoin de lui. Il a même pu profiter de Madara en utilisant sa propre nécessité, - l'ambition ultime du vieillard étant de devenir le Jinchuriki du Juubi - afin de satisfaire son propre désir de plonger l'Alliance Shinobi dans le désespoir.


© A.T.O


Dernière édition par Personne le Jeu 7 Mar - 0:01, édité 1 fois
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Yamato
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MessageSujet: Re: TOBI - Tsuki no Me   TOBI - Tsuki no Me EmptyMer 6 Mar - 23:56

~ I'm Nobody ~


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Éphémère sont les jours, quand son destin est de devenir ninja. Je n’ai jamais eu la prétention d’être le meilleur de mon clan, je voulais juste être assez fort pour qu’ils m’observent. Je voulais juste être assez fort pour qu’il m’admire, pour pouvoir continuer de courir à ses côtés. Mon innocence a disparu le jour où sa main a traversé son cœur… Le Chidori, la technique de Kakashi et l’œil des Uchiha. L’ironie du sort fut que mon cadeau d’adieu soit l’élément manquant de la technique qui tuerait celle que j’aimais et que j’aime toujours. La vie est cruelle, mais la cruauté en elle-même avait le visage d’un ami… Kakashi Hatake, l’alpha et l’oméga. Celui que j’admirais et que je haïs aujourd’hui. Ca n’est pas venu en un jour, mais lentement, comme un cancer qui vous ronge de l’intérieur. J’ai d’abord ressentie le vide, je n’étais qu’une carcasse sans vie. La tristesse m’a envahi et elle s’est mue en une rage féroce. Combien de fois j’aurai pu mettre fin à cette histoire, sortir de cette antre souterraine et aller régler pour de bon mes comptes avec Kakashi, mais jamais je ne l’ai fait. Cette haine qui emplie mon cœur est la dernière énergie qui me maintienne en vie. La tristesse comme compagnon et la haine comme champ de bataille. Qu’importe le poids de mes crimes, je ferai payer à ce monde la violence qu’il engendre et montrerai aux faibles un avenir meilleur…

    1- Uchiha Obito, le gamin aux binocles orangés

Konoha, le village où j’ai vu le jour il y a maintenant trente bonnes années. Né d’un couple natif du clan Uchiha, je me fis prénommer Obito par mes procréateurs. Mon histoire débute à cet instant-ci, mais plus réellement lorsque je quitte l’académie shinobi. Fraîchement promu Genin avec plusieurs autres gamins de ma génération, je fis assimiler dans l’équipe de Minato. Le gamin que je fus pouvais être décrire comme quelqu’un étant souvent en retard, distrait, naïf, peu confiant, moins motivé pour le combat et jamais à court d’excuses. Craintif pour mes propres yeux. Je n’avais toujours pas réussi à éveillé l’œil divin du clan de mes origines, alors que j’arrivais à un âge avancé, où tout autre Uchiha devrait être en mesure de posséder ces yeux. Causant inévitablement l’attirance des regards méprisants des autres membres. Je m’octroyais à moi-même des gouttes, dans l’unique but d’arriver finalement à acquérir le Sharingan, mais en vain. Toujours équipé de mes lunettes couleur orangée, j’essayais d’éviter de verser des larmes inutilement, ce qui était commun, voire facile chez moi. Et en guise d’excuses, j’expliquais aux autres que ces binocles me permettaient juste de me protéger de la poussière. Dans le village de la feuille, je me sentais parfaitement chez moi. J’appréciais assez ma vie de là-bas. Un lieu agréable à vivre, des gens qui se donnaient corps et âme pour nous aider à progresser, mais aussi nous défendre. Déjà jeunes, on nous apprenait déjà à se battre entre nous, pour se préparer. Les plus expérimentés prévoyaient déjà les futures batailles auxquelles on serait certainement confronté plus tard, nous, la jeunesse. A cette époque, tout se passait assez bien, au point que je ne faisais pas attention aux réalités de cet univers. Aucune idée qu’un éclatement mondial se préparait. Les cinq grandes nations, jamais en accord, s’apprêtaient une fois de plus à s’entre-tuer. Je négligeais pareillement le destin maudit des Uchiha, négligeant son sombre passé. J’appartenais à une communauté où tout le monde semblait en paix. Des amis, des collègues, mais aussi des rivaux, plus ou moins amusants. Toutefois, ma vie ne ressemblait pas à celle des autres bambins. Quelque peu exclut par ces derniers, pour cause, mon comportement, ce que je fus. J’étais loin d’être un excellent shinobi, sans posséder les capacités fabuleuses du clan éventail. Comme déjà dit, les autres membres de la tribu me rejetaient d’une façon comme une autre, je flottais dans un vide. Un espace où personne n’est présent pour me tendre la main. Des parents assez « transparents », comme s’ils n’avaient pas un fils, comme s’ils n’existaient pas. Une solitude amèrement étouffante, n’ayant personne à qui exprimer ses confidences, pas d’oreilles attentives. Pour me faire reconnaître par les autres, il me fallait presqu’obligatoirement adopté des comportements plutôt enfantins, farceurs, mais parfois énervants au goût de certains. Se faire remarquer n’était pas si facile que s’en avait l’air, autant utiliser tous les stratagèmes possibles, quitte à passer pour le dernier des guignols. Cependant, je vivais une vie paisible, sans embrouilles, mais en outre je n’étais qu’une autre feuille verte pour le village. De l’importance, je n’en avais pas. Qu’importe si je mourrais ou pas, personne n’allait s’en mordre les doigts. Ma mort ne changerait rien et n’apporterait rien.

Mon nindô en ce temps était l’un des plus ridicules. Protéger les aînés, en guise de reconnaissance de nous avoir offert ce bien être qu’est le village de la feuille. C’était la moindre des choses, bien plus mieux que de protéger les faibles. Ma façon de penser en tout cas, et oublier que j’étais « seul ». A l’époque, je pouvais me targuer de connaître chaque personne âgée du village. Je m’étais trouver un moyen d’exister, une occupation, une distraction. Cependant, ça semblait parfois un peu « étrange » de passer mon temps avec ces personnes, les aider dans tel ou tel besoin. Bien que j’arrivasse à m’épanouir de là, être avec les vieillards était d’un côté chronophage. J’arrivais en retard à la quasi-totalité de mes rendez-vous, à la suite d’apport d’aide à un vieux traversant le marché ou une vieille avec des difficultés à soulever ses courses. Mais en vrai, je portais moins d’attention aux horaires et aux règlements. Trop contraignant pour le gamin d’une dizaine d’ans que j’étais. Suivre les lois, c’était trop pour moi. Cela avait l’air de gêner mes proches, notamment les membres de l’équipe Minato. Même le jour où l’on allait faire connaissance, je ne pus arriver à l’heure fixée. Mais en réalité, c’est plus Kakashi que mes retards gênaient. Très différent de ce qu’il est aujourd’hui, contrairement à cette époque. Strict, directe, moraliste, personnel et sans aucun sens de partage ou d’équipe, voilà comment on pourrait rapidement le présenté, au niveau de sa psychologie. Il n’avait aucune personnalité propre, se jouant les meilleurs, respectant mot pour mot la règle du parfait shinobi. Compliqué par la mort de son père, le croc blanc, sûrement que le gamin essayait de prouver qu’il pouvait être digne d’être le fils de Sakumo Hatake. Un vrai ninja à part, il compliquait terriblement le travail d’équipe, considérant ses amis que comme des plantes de décor et lui se croyant probablement être le point central, aimable sur ses propres pouvoirs en négligeant ceux des autres. Toujours présent, la tête sur les épaules, ponctuel qu’il était et doué dans tout ce qu’il faisait. Un style de vie et un caractère complètements différents des miens. J’essayais rapidement en faisant des efforts pour le comprendre, mais en vain. La différence d’ombre qu’il y avait entre lui et moi ne pouvait que nous mettre en désaccord. Minato quant à lui était plutôt pacifiste, sympathique. Il projetait de devenir Hokage et si facilement – et rapidement – qu’on ne pouvait l’imaginer, il y arrivait. Le senseï était lui-aussi un shinobi assez doué, tout comme son « meilleur » élève, Kakashi.

Toutefois, comptant tous les membres de la team Minato, il n’y avait que la seule fille pour qui j’avais une réelle attention. Un visage innocent et charmeur, son sourire taquin, ses cheveux couleurs bruns, mi- longs et les yeux de couleurs noisette. Rin, c’était elle qui a su me tenu sa main au moment où j’en avais besoin. Un peu comme-ci on vous sort de l’eau, alors que vous vous noyer, tout seul. C’était elle qui me motivait à m’entraîner, ma source d’inspiration. La jeune Nohara me rendait enthousiaste et assez motivé pour aller en mission, alors que je paressais. Tout ce que je faisais ne semblait pas l’embêter, elle gardait toujours son indulgence envers moi, m’accueillant toujours avec un sourire, contente d’être avec ses amis, qu’importe qu’il soit du genre… Obito. Rin était une jeune fille au caractère doux, calme et dévoué, se préoccupant plus pour ses camarades, en particulier les membres de son équipe. Elle était plus à mes petits soins, sachant parfaitement que je n’étais pas aussi compétent que le prodige. L’adolescente me connaissait parfaitement, elle qui remarquait mon comportement tête en l’air, peu importe l’effort que j’imprégnais à mes entraînements pour surpasser Kakashi, pour elle, il me manquait encore et toujours quelque chose. C’était comme-ci elle avait des yeux qui arrivaient à me déchiffrer, rien qu’en jetant un regard sur moi. La Nohara était persuadée que j’avais bien plus que cela à prouver, n’étant pas un simple fanfaron. Elle savait que j’étais – intérieurement - torturé par de nombreux complexes, par-dessus tout le non-éveil du Dôjutsu Uchiha. Je pouvais la comparer à une mère à mes petits soins, n’hésitant pas à faire de son possible pour que je sois toujours présent, que je sois à la page, que j’arrive à suivre le rythme des autres, elle n’hésitait pas à prendre ma défense, lorsque j’étais en difficultés. C’était la même fille qui arrivait à calmer nos nerfs, moi et Kakashi, lorsque tous deux avions une quelconque dispute. Rin était également le parfait complément pour l’équipe, surtout à mes yeux, ceci grâce à sa spécialisation en Irou Jutsu, l’art ninja d’utiliser la médecine. C’était certainement la plus importante de la troupe de l’éclair jaune. Unique fille parmi les garçons immatures qui furent moi et le fils du croc blanc, c’était elle qui portait sur ses épaules nos différents assez enfantins. L’équipe aurait sûrement été devenue du n’importe quoi, si elle n’avait pas été présente. Minato, quasiment tout le temps absent, nous laissant créer notre propre cohésion d’élèves, ne dira pas le contraire. Il le réalisa facilement, lors du test avec les clochettes. Nous étions loin d’égaler ce qu’il espérait, de répondre à ses attentes. Moi et Rin essayons de trouver une stratégie pour contrer la vitesse d’éclair jaune, mais sans résultat. Le génie du groupe se jouait - comme toujours - les caïds, en essayant de nous voler la vedette. Alors que je restais en retrait avec la Nohara, il surgissait de nulle part avec un puissant jutsu qui a lui-même inventée. Nous étions assez dégoûtés de la réalisation de notre allié, ce dernier arrivant à se battre sans même notre aide, alors que nous, même cerveaux réunis, n’arrivâmes à rien. Pourtant, la guerre approchait à grand pas, c’était donc un point qu’il fallait plutôt travailler.

Rapidement, je compris que les sentiments que j’éprouvais pour Rin n’étaient pas une simple amitié. Derrière ces binocles orange, j’avais les yeux toujours rivés sur elle, essayant d’attirer son attention, de l’impressionner. Malheureusement que ça l’était, rien ne marchait. Et aussi injuste qu’il puisse l’être, malchanceux que je fus, l’adolescente avait des yeux pour mon rival, plus doué et intéressant que moi selon elle. Je ne pouvais l’offrir quelque chose d’intéressant, un garçon avec aucun sens de l’humour. Je pensais tout le temps au pire, proclamant moi-même que je ne serai jamais à la hauteur pour l’avoir, certainement pas en rivalisant avec Kakashi. J’étais pourtant près à tout pour l’impressionner et pour ça, je n’hésitais pas à crier à tous mon rêve de devenir Hokage, du moins le fils de croc blanc saurait que je n’étais pas un simple boulet. Je pourrai montrer aux autres Uchiha qu’ils avaient tort de se moquer de moi, plus tard je serai un grand ninja à qui on devra respect et gloire. C’était ma façon plutôt simple et espiègle, de démontrer que je serai le plus fort de tous, je verrai la lueur que Rin avait dans les yeux en regardant mon ami. Elle était emballée par cette idée, fière de m’entendre, mais sans vraiment connaitre le véritable objectif de cette manœuvre. Pendant que les mois avancèrent, rapidement, je me donnais à fond, au plus haut de mon niveau, dans mes entrainements. Je me forcissais sans relâche pour améliorer mon niveau, devenir plus fort, ne pas laisser la place de meilleur à Kakashi et lui faire ravaler sa fierté. Facile à dire certes, mais beaucoup plus difficile à réaliser. L’examen pour le grade de Chuunin m’ouvrit les yeux là-dessus. Arrivant en retard, je vis mon rival plutôt en colère. Avant cet examen, j’avais enfin réussi à maîtriser la boule de feu suprême, technique qui permet à tout Uchiha de se faire un nom au sein du clan. Essayant de prouver à mes alliés, Kakashi et Rin, que j’avais une réelle importance pour le groupe, essayant de pouvoir ensuite me vanter, je me précipitais rapidement en face des adversaires. A peine j’eus le temps d’effectuer des mûdras, que je reçus le fulgurant coup de pied de cet idiot de Gaï. Ma technique avait stupidement échouée, à cause d’une sucrerie que j’avais dans la bouche et que je mâchonnais pendant l’affrontement. La honte que j’eus, après que mon équipe finissait le combat en déséquilibre et que Kakashi fut impressionnant selon Rin, alors que cette dernière me soignait la joue. En dépit du nombre inconsidérable d’efforts que je faisais, m’entraînant tous les jours, je n’étais pas en mesure de l’impressionner. Je me faisais une nouvelle fois exploser par le type au collant vert, lors de la sélection individualiste, ce dernier n’ayant pas mémorisé mon visage, j’étais une fois de plus dépité. Je constatais désespéramment le regard admiratif de Rin, lors du combat entre Kakashi et Gaï. Suite à son écrasante victoire, le fils de croc blanc fut le premier à obtenir l’uniforme de Chuunin. Je repris rapidement mes entraînements intensifs, il n’était pas question que je me laisser piétiner de cette façon, je devais moi aussi progresser et ce, le plus rapidement possible. C’est deux ans plus tard, que je m’inscrivais de nouveau à l’examen et en ayant cette fois le grade recherché, prouvant que j’avais le niveau de mon rival. Toutefois, ce dernier était déjà trop loin pour moi, ayant été promu Juunin très rapidement. La belle Rin me donna rendez-vous à l’aire d’entraînement, sous un arbre, et que je garde cela secret. Joyeux que je fus, je pensais qu’elle avait maintenant pris conscience que Kakashi n’était qu’un lâche sans personnalité et qu’il n’avait rien à faire d’elle, tout comme je l’imaginais. Mais rien de tout cela. Moi qui était allé acheter un bouquet de fleur dans le magasin des Yamanaka et attendant ma dulcinée patiemment, je compris qu’il y avait un problème en apercevant les autres Chuunin de mon âge, venant peu à peu, chacun leur tour. La proposition de Rin en fait, était de faire un cadeau à Kakashi, une surprise globale des gamins de son âge pour le félicité de sa promotion. Une nouvelle fois, j’étais dans l’ombre du prodige.

Le Juunin fraîchement promu, devint alors notre capitaine, moi et la Nohara. C’est lui qui nous mena vers notre dernière mission en temps qu’équipe du Yondaime. Le pays de l’herbe allait se faire envahir par des milliers de soldats du pays de la Terre, une région stratégique pour atteindre le pays du Feu, pouvant ainsi causer une invasion imminente au village. En tant que Konohajin, on était prêt à tout pour la protection des intérêts, ce que visaient les shinobis d’Iwa. Notre équipe fut donc désigner pour l’accomplissement de cette mission de haut niveau, alors que Minato avait été appelé au front. L’objectif de celle-ci était de passer les lignes ennemies et détruire le pont Kanabi, reliant Kusagakure et Iwagakure, pont qui allait donc être utilisé pour un raccourci. Arrivant une nouvelle fois en retard à l’heure prévue pour le début de la mission, je retrouvais l’équipe au complet, sans moi. Cependant, j’avais oublié une chose plus qu’importante pour renforcer mes liens d’amitiés avec Kakashi : le cadeau pour sa promotion. La Nohara avait offert une trousse médicale, pendant que le blond avait choisi d’offrir l’un de ses précieux kunaï d’espace-temps. Quant à moi, j’avais débarqué les mains vides. Déjà assez déçu de moi, l’adolescent ajouta son grain de sel, affirmant que je ne pouvais rien lui offrir de considérable et bénéfique à un ninja. A vrai dire, je culpabilisais un petit peu, je n’avais même pas faire l’effort de me souvenir de cela, et peut-être même que je venais là de laissé passer une occasion de développer mes relations avec Kakashi. Je ne pouvais que m’en vouloir. J’espérais sincèrement me rattraper, alors qu’on avançait vers la mission, je projetais mon regard ailleurs, promettant au fond de moi, de lui offrir quelque chose, au retour de notre mission. Très rapidement, en présence de Minato, ont eu la première visite adverse, mais le prodige arrivait à nous sortir de situation grâce à sa technique spéciale. Toutefois, il se prit une blessure à l’aisselle, à l’aide d’un sabre que tenait l’ennemi. Pourtant, il allait même se faire tuer, si le blond n’avait pas intervenir pour le sauver. Se faisant guérir de ses blessures par Rin, je ne pouvais qu’être bêtement jaloux, quitte à lever une dispute avec mon rival. En réalité, j’étais gonflé par son comportement, voulant nous montré qu’il était le meilleur. Cependant, on n’aura pas cette chance une seconde fois. Notre équipe se fit avoir, malgré les conseils de Minato - avant notre séparation - et l’ironique travail d’équipe de notre prodige. Rin se fit prendre en otage, capturé par les Iwajins. Sans hésitation, sans perdre une seule seconde, je voulais aller à sa rescousse, chose qui me paraissait beaucoup plus importante que la réussite de la mission. Kakashi, le ninja parfait, ne vit pas de cet œil, prêchant la rigueur, privilégiant la mission, qu’il s’agissait là du devoir du shinobi, de se sacrifier et arriver au bout de sa mission. Ce qui était de trop pour moi, la façon dont qu’il considérait Rin, totalement coléreux, je frappais le Juunin de toutes mes forces, pour une fois. Tournant les talons, je fis comprendre à mon rival, que c’était plutôt ceux abandonnaient leurs amis qui n’étaient que des déchets, et n’en valaient pas mieux que ceux qui abdiquaient à leur mission. Son père, le croc blanc, était un véritable heureux à mes yeux, après avoir prêté oreilles à Minato, qui m’expliquait l’histoire de Sakumo. Peur au ventre, je parti tout seul à la recherche de notre camarade, avec ou sans son aide, peu importe. Pour une fois, je n’avais eu peur du danger que je courais, moi qui n’était qu’un shinobi moyen, j’allais certainement vers la mort.

J’arrivais enfin à retrouver le repaire caché des séquestreurs, mais les choses se passèrent de travers. Alors que j’avais les yeux concentrés sur l’entrée de la grotte, l’un des Iwajin usant d’une technique de camouflage, tenta de m’attaquer par surprise, alors que je n’avais rien pour me défendre. Mais contre toute attente, je fus surpris de l’apparition inattendue et instantanée de Kakashi, pour une fois, il avait oublié son code d’honneur et était venu à la rescousse de ses amis. Il arriva à repousser le ninja, mais finalement, la deuxième attaque du shinobi lui fut fatale : suite à une attaque rapide de kunai que tenait l’ennemi, ce dernier arrivait à crevé l’œil de mon rival. Ma façon de penser, je voyais Kakashi d’un autre œil. Je savais que c’était mes propres mots qui l’ont poussé à venir jusqu’ici en laissant notre ego bagarreur. On pouvait enfin former une réelle équipe. Tous deux, on avait maintenant la tête sur Rin, plus rien à foutre de la mission, l’important ici était notre amie. Mais le prodige n’était plus en état de combattre, et donc pour la première, c’était à moi d’assurer le rôle de héros. Lorsque le ninja avec sa technique de camouflage revint pour essayer d’en finir, une fois de plus, mes yeux s’illuminèrent de leur couleur rouge sombre pour la première fois. Ma haine m’avait permis d’atteindre cela afin de défendre mon ami. C’était incroyable de voir à quel point mon Sharingan, possédant dès le départ deux tomoe, me rendait d’un coup beaucoup plus confiant et surtout beaucoup plus puissant. Je regardais mes mains tout en étant surpris, je pouvais facilement distinguer les flux de chakra et observer ce que même le génie ne pouvait voir. Je déchiffrais aisément le camouflage du ninja, me permettant de ce fait de lui enfoncer mon kunaï dans les entrailles. C’était extraordinaire, je n’étais plus ce poltron d’Obito. Mon Kekkei Genkai allait enfin me permettre de réaliser mon rêve, rattrapé pour de vrai, le niveau de Kakashi. Au moins, il ne me considérerait plus comme un coéquipier inutile et ma dulcinée serait certainement charmé de voir mes yeux illuminés… Cependant, alors qu’on tentait de s’échapper de la grotte après le sauvetage de Rin, l’autre ravisseurs – qu’on venait tout juste de battre moi et Kakashi – utilisa une technique Doton qui faisait écroulé le plafond écailleux sur nous. Le Juunin qui avait trébuché en plus d’être devenu fraîchement borgne, n’eut pas le temps de voir l’un des rochers venir s’écraser sur lui. Freinant ma course et laissant Rin continuer vers la sortir, je revenais vers mon ami. De justesse, je le pris aussi rapidement que possible pour le jeter hors d’action, risquant ma vie pour lui. À peine si j’eus le temps de quitter que je vis le poids tomber lourdement sur mon côté droit, je perdis connaissance de suite. Lorsque j’ouvrais le seul œil encore en « vie », je pouvais sentir que j’étais bloqué, mais je ne sentais plus les nerfs sur le côté accablé. J’étais pris à mon propre piège, sous un immense rocher d’une trentaine de kilo. Je contemplais, à moitié mort, une dernière fois le visage de mes amis, pleurant en refusant un sort que j’avais moi-même accepter, j’allais mourir ici. Kakashi essayait désespérément de dégager le rocher, mais sans vraiment le pouvoir. J’étais plutôt fier de moi. J’allais perdre la vie comme un héros, j’avais sauvé des vies au prix de la mienne, et ceci sans aucun regret. Enfin, si, un seul. Il y avait une chose qui me restait coincé dans la gorge. Jamais je n’allais pouvoir vivre ce formidable statut d’esprit d’équipe. Cependant, il me restait encore une ultime chose à faire, avant de rendre l’âme. Les priant de ne pas pleurer une mort censée, je leurs confiais mes dernières volontés. Je n’avais pas offert un cadeau « important » à Kakashi pour sa promotion et c’était le moment. Je lui offris toute ma fierté, ce qui aurait fait de moi un Uchiha digne du clan : mon Sharingan restant. Je partais dans l’au-delà et je n’allais certainement pas avoir besoin de cet œil. Je confiais une dernière chose à mon rival, lui faisant promettre de veiller sur l’adolescente la plus précieuse à mes yeux, celle qui faisait scintiller mes yeux qui se cachaient derrière ces binocles. Se serrant chacun, main dans la main, je constatais qu’elle ne voulait pas m’abandonner ici, refusant de lâcher ma main. Je sentais tout de même à un instant qu’elle m’avait lâché, Kakashi l’emportait avec elle, je ne pouvais qu’avoir le sourire aux lèvres. Les masses de pierres et de terre commençait m’enterrer, alors que je citais intérieurement, mes « dernières » paroles :
« Kakashi, je te fais confiance... ».

    2- Celui qui m’ouvrit les yeux

J’étais censé mourir, ma vie aurait dû s’arrêter à partir de là. Sans avoir eu un corps de moi, j’avais déjà mon nom et prénom gravé sur la stèle réservée à la mémoire des personnes mortes au combat suite à leurs héroïsmes. Cependant, le destin en a décidé autrement, je n’allais pas mourir maintenant. Une personne, un homme, Madara Uchiha. Lorsque j’arrivais à ouvrir mes yeux avec lenteur, je ne voyais que le noir. Une grotte où tout était aussi sombre que les enfers. Là-bas, se trouvait un vieillard trainant sa faux, tel un Shinigami rodant dans cette antre avec pour seul but d’emporter toute âme errante. J’étais convaincu d’être passé de l’autre côté, d’avoir atteint le monde des morts. Cependant, tout ceci n’était pas un rêve. Le vieil homme possédait les pupilles du clan Uchiha, attisant rapidement ma curiosité. C’était le fantôme des Uchiha. Il me fit comprendre qu’il m’avait retiré des pierres et qu’il s’était occupé de moi, il m’avait ramené à la vie. Je ne pouvais qu’être reconnaissant envers lui. Toutefois, il me laissait entendre que j’avais une dette envers lui, que je réglerai tôt ou tard. Mon côté droit avait été complètement détruit et pourtant, il avait réussi à me greffer un corps de synthèse, provenant du gigantesque arbre qui se trouvait derrière lui. A ma grande surprise, j’appris que les deux co-fondateurs de Konoha, Madara Uchiha et Hashirama Senju, n’étaient pas vraiment mort. L’un n’était qu’une enveloppe dépouillée, rattaché à la statue « Gedo Mazo » pour vivre, sorte de coquille vide d’un ancien démon, lui-même dépendant des cellules du Shodaime Hokage. Tout allait trop vite, trop d’informations à la seconde pour si petit cerveau, je n’arrivais pas à comprendre les explications de mon aïeul. Tout ce que je savais, c’est que je devais rentrer chez moi pour retrouver mes amis et les protéger avec mon Sharingan, m’enfin, s’il m’était encore possible avec le corps que j’avais. On pouvait dire que ma vie de Shinobi était fichue. Mais en réalité, j’avais certainement atteint une puissance hors du commun. Etant une sorte de « fusion » entre la race des Uchiha et celle des Senju, mon corps momifié par des bandelettes. De plus, je n’avais maintenant qu’un seul œil. Aussi naïf que j’étais, je voulais tout de suite quitter celui qui prétendait être mon ancêtre. Ces paroles étaient assez dures à entendre et surtout à comprendre, je pensais plutôt que j’avais en face de moi, un utopiste perdu dans un monde imaginaire. Un vieil homme me racontant un discours chimérique. En réalité, il m’expliquait une chose tellement juste et vraie, que cela n’allait jamais me quitter. Le désir impulsif de vouloir protéger la paix engendre inévitablement la guerre. La haine faite pour protéger l’amour, la vengeance pour protéger ce qu’il nous reste… là où il y a la lumière, il y a aussi les ténèbres. Tous deux bloqués dans une grand antre souterraine, entre ces quatre murs, sans aucune issue. Je n’arrivais toujours pas à comprendre comment j’étais arrivé ici. Ensemble, mais avec différentes croyances. Le vieillard était persuadé que lui et moi pouvions changer ce monde et son maudit destin, pendant que moi je restais sur ma décision de vouloir rentrer à Konoha, auprès de ceux que je considère.

Pendant un long moment, où je n’avais rien vu passé, je faisais la connaissance de créatures bizarres, ou drôles si on peut le dire. Des étranges bonshommes qui avaient été nommés par Madara au nom de « Zetsu », l’un au visage en spiral et l’autre d’une faciale plutôt humaine. Celui qui faisait moins humain semblait être dépourvue de toute intelligence, alors que son autre homologue semblait avoir reçu la lumière, beaucoup plus droit dans son comportement. Il s’agissait d’êtres créés à partir du Gedo Mazo, par le chakra d’Hashirama. Les deux humanoïdes venaient me tenir compagnie alors que j’étais encore convaincue de rejoindre Konoha à un moment ou l’autre. C’est eux qui m’apprirent la réelle nature de ma partie gluante, la substance que m’avait greffé l’ex leader Uchiha pour me tenir en vie. Les humanoïdes avaient une personnalité propre, et leurs propres sentiments. Mais différents d’un humain normal, grâce à ce corps, je pouvais survivre sans boire, ni manger, ni déféquer et ni dormir. Bien qu’un peu extravagant, c’était une parfaite vérité, la preuve, j’étais bien resté là-bas un long moment sans m’en rendre compte. Ils prétendaient être supérieurs aux humains, mais en réalité, c’était une pure vérité. S’il se trouvait que j’étais comme eux, je pouvais donc affirmer être plus qu’un humain. Tout ça commençait à être intéressant. Ces créatures étaient donc là pour m’aider dans ma réhabilitation, me permettre de me servir de ce corps visqueux, qui semblait bien différent à sa forme finale. Ils avaient pris la place de Madara, pendant que ce dernier était plongé dans un long sommeil. Surprenant, ils me détaillaient beaucoup de choses de moi, de mon histoire et celle de mes amis. Ils m’expliquaient aussi plus précisément les projets du vieil Uchiha, afin de me faire comprendre ceux-ci. Qu’est-ce qu’était réellement les plans du vieillard ? Créer un immense Genjutsu, de ce pas, créer un univers où tout serait possible, même ressusciter les morts, un monde de rêves. On pourrait croire que c’était une divagation, que j’écoutais un type me formulant de parfaites chimères… Les jours, les mois, le temps passait si vite, tout cela sans avoir à accomplir les besoins d’un humain normal. J’apprenais de mieux en mieux à utiliser mes nouveaux pouvoirs et le corps de symbiose, devenant peu à peu ma priorité. Mais à chaque fois que je m’entraînais, je ne pouvais m’empêcher de penser à eux, j’espérais véritablement les rejoindre, un jour ou l’autre. Même avec un côté droit différent de celle de gauche, je demeurais toujours humain. Mes cheveux étaient devenus aussi long que ceux qu’avait Madara dans sa jeunesse. Plus le temps passait, et plus le corps gluant d’Hashirama était de plus en plus fort, et plus solide, du véritable bois. Cependant, de la puissance, il n’y en avait pas assez.

Tendu sur le lit que m’avait prêté Madara tout le long de ma convalescence, j’étais pensif à la rencontre avec mes proches. Mais les choses prirent une toute autre tournure complétement inattendue. L’un des Zetsu surgissait de nulle part et me sortir de mes rêves, me prévenant tout en hurlant que mes coéquipiers étaient en danger. Ils risquaient de mourir selon le clone d’Hashirama… Ils étaient tombés dans une embuscade tenue par des ninjas de la brume. J’étais perturbé par ces informations, me précipitant directement sur la grande muraille qui séparait la grotte et l’extérieur. Cependant, l’épaisse roche arrivait à me briser le bras et le séparé de mon corps, tombant comme une masse informe au sol. La conclusion était là, je n’étais pas suffisamment fort, mon corps était encore beaucoup trop faible. Pourtant, afin de m’apporter plus de puissance, Zetsu spiral vint me prêter son corps, pour que je puisse protéger mes collègues. Facilement, je brisais le mur. Détachant le corps relié au Mazo, je commençais à perdre patience, j’allais retrouver mes amis. Négligeant les « dernières » paroles sages du vétéran, je pris le chemin du champ de bataille. Sur la route, mes craintes augmentaient de plus en plus. Où est-ce que Minato se trouvait encore ? Le fils de croc blanc allait-il tenir sa promesse ? Plus j’avançais, mes désespoirs devenaient de plus en plus grands. J’eu même une vision d’horreur, voyant Rin, mourante. Un regard triste, du sang qui giclait de sa bouche. Le plus étrange dans tout ça, était que cela venait de mon œil gauche, comme si je le possédais encore. Mais je restais persuadé que ce n’était pas une simple illusion, mes craintes se renforçaient encore plus. Le ninja copieur n’aurait jamais pu me faire ça, il me l’avait promis, une promesse en était une, pensais-je. Lorsque j’arrivais enfin sur le champ de combat, je compris maintenant que je n’avais pas faire de vision. C’était réel. Kakashi avait utilisé son Chidori pour transpercer le cœur de celle que j’aimais. Comment as-tu osé Kakashi ? Pourquoi c’est à moi, ton ami que tu as pu faire ça ? Tu l’as laissé mourir, alors qu’il y avait d’autres solutions que celle-ci. Aucune pitié pour notre amie, moi qui croyais que tu avais changé. Tu as su quand et comment me prouvé le contraire. Je comprenais mieux de quoi parlais Madara, ses paroles, elles n’étaient pas vaines. Celui qui connaît l’amour connaît forcement la haine et la vengeance. J’ai connu ce que s’est aimé une personne avec Rin, et à cet instant, j’ai connu ce que c’est que la haine, la vengeance. Au fond de moi, je regrettais ce destin maudit. Tout ceci par ta faute, Kakashi.

En tuant Rin, il venait de déclenché une véritable haine en moi, réveillant le Mangekyou Sharingan sommeillant en nous. Je n’arrivais plus à me retenir, je n’étais plus moi à cet instant. Une personnalité, je n’en possédais plus, j’avais perdu toute pitié. Usant non seulement de la puissance de Zetsu spiral, de mon Mokuton et la dimension Kamui fraîchement découverte, je pris la vie de tous Kirijins se trouvant sur mon champ de vision. Mais que pouvait réellement m’apporté tout ce massacre. Rien. Ce monde sans pitié, c’était l’enfer. Au fur et à mesure de notre vécu, on s’en rend compte que ce monde n’est que douleur et massacre. J’étais devenu comme Madara, un fantôme ayant perdu ce qu’il avait de plus cher. Je n’étais plus une personne à proprement parlé. Lorsque l’enveloppe qu’est Zetsu se retirait de ma tête, je pouvais apercevoir les corps qui jonchaient autour de moi. L’odeur nauséabonde des dépouilles. Cependant, je faisais moyennement attention à ces détails. Au fond, dans une marre de sang, se trouvait le corps inerte et froid de la fille que j’ai toujours aimé. Celle pour qui j’avais une réelle affection, celle pour qui j’aurai tout faire pour que sa vie soit sauve, celle qui m’avait donné une raison d’être shinobi. J’avançais lentement vers son corps, dépassant celui de ce vaurien qui n’avait pas su tenir sa promesse. J’arrivais devant elle, cette vision d’horreur qui me rendait fou, sans le vouloir, mes larmes coulaient sur les joues, se mêlant au liquide rouge qui abondait mon œil droit. Le temps s’arrêtait dans cet enfer. Je pleurais alors que mes mains touchaient – enfin – la peau pâle de Rin. Je me souvenais des paroles de mon ancêtre, qui à ce moment prenaient tout leur sens. Mon chagrin ne cessait d’augmenter, plus le temps passait et plus ma tristesse se traduisait en soif de vengeance. Je berçais le corps raide de ma petite dulcinée. En cet instant-ci, je comprenais que je n’avais plus d’intérêts à rester sur cette terre. Mes amis, en qui j’avais placé tous mes espoirs, toutes mes chances. Tellement en colère, j’avais envie de hurler ma rage. Dans ce monde, il n’y avait aucune paix possible, aucun échappatoire si ce n’est la mort. Moi qui espérais devenu un jour Hokage pour cesser ces mœurs et protéger tout le monde, je n’étais qu’un vulgaire pion parmi tant d’autres. Enfin, pas tellement. Je pouvais encore développer un pouvoir qui me permettrait d’être plus fort que n’importe quel autre shinobi, avoir un pouvoir mêlant celui des Uchiha et celui des Senju, n’était pas rien. C’était tout. J’avais une dernière chose à faire dans ce monde avant de le quitter, une dernière action avant de pouvoir partir sans regret. J’avais encore l’opportunité de créer le monde parfait, un monde où tous auront leur place, un univers de paix et d’harmonie. Ce monde de rêve, j’allais le construire. Pour Rin, j’étais prêt à atteindre ce but. Pour cela, j’allais rembourser ma dette à celui qui eut la franchise de m’ouvrit les yeux sur les réalités de cette vie. Reposant lentement le corps de Rin, je me relevais poussivement avant de prendre le chemin du repère de Madara...


    3- La mort d’un leader, la naissance d’un autre

J’étais donc forcer de retourner voir Madara, et quand je revins le voir, il ne fut pas plus surpris que cela de me voir revenir à lui. Il avait compris, sans même que j’eus à lui dire quelque chose. Cet homme était un véritable sage, il parlait en fonction de ses vécus. Là où je me trouvais, je me foutais de tout, seul le plan de mon aïeul m’intéressait, que Kakashi soit mort ou non, c’était le cadet de mes préoccupations. Réponse que je donnais à mon ancêtre, lorsque celui-ci était curieux de savoir si je regrettais la dite mort de mon rival. Il me plongea dans un Genjutsu qu’il me promettait de voir un jour exaucé. Me faisant part de la totalité de ses plans, mais bien plus encore, il me donna tous ses enseignements qu’il a reçu durant sa vie. Le leader Uchiha m’apprenait l’histoire du Rikudo Sennin, celle du démon Juubi, et aussi les origines des clans Senju et Uchiha. La haine qui consume le clan Uchiha, cette malédiction qui suit tous les membres de cette tribu, s’opposant à la volonté du feu des Senju, depuis la nuit des temps. Au fur et à mesure des explications de Madara, je méprisais tout autant que lui ces Uchiha, leur soif impulsif du pouvoir, n’ayant pas vu en leur chef, leur sauveur. Leur pouvoir s’était peu à peu séparé dans ce clan. Leurs minces compensations pour être devenu des fondateurs du village étaient de plus en plus ridicules. Cependant, Madara voyait cette haine plutôt comme un avantage qu’un défaut. Tôt ou tard, le clan n’aurait plus à supporter ce fardeau, après qu’on aurait construit notre monde. Rapidement, je pris pour modèle le vieil Uchiha, il était pour moi un mentor, j’ai tout appris à ses côtés. Je réfléchissais comme lui, devenant aussi calculateur et manipulateur tout comme lui, sa sagesse. Ce monde, aucun humain n’avait besoin d’y vivre. Je restais conscient que l’ancêtre du clan maudit avait besoin de moi pour la réalisation du plan, tout comme moi aussi j’avais besoin de son apport d’aide. Ce n’était en rien par pitié ou par sympathie parce que je suis un membre de son clan, mais uniquement parce que j’étais l’une des pièces importantes à l’accomplissement du plan, l’un des plus gros morceaux du puzzle « Tsuki no Me ». Avec lui, j’arrivais facilement à la maîtrise complète de mon seul œil restant. Les entraînements étaient rudes certes, mais je pensais à Rin, plus vite j’atteindrai la puissance absolue, et plus vite j’arriverai à facilement bâtir ce monde de rêves. J’acquis un comportement plus froid, j’étais beaucoup plus à l’écoute, je réfléchissais beaucoup plus que je l’étais quelques temps en arrière. Dans cette prison de pierre, j’étais à présent le plus assidu des élèves et certainement le plus talentueux. J’apprenais dans l’antre de Madara toutes les choses sur le monde shinobi, et les jutsus. Je n’étais plus Obito, et comme le souhaitaient ces maudits gens de Konoha, ce gamin était bel et bien mort. J’apprenais à oublier qui j’étais, devenant une personne à part entière. C’était comme une renaissance. Le raté du clan Uchiha était complètement l’opposé de ce que je devenais progressivement. Finalement, j’étais peut-être le plus doué d’entre moi et Kakashi. Rin avait bien fait de toujours me soutenir… La confiance, en mes pouvoirs et la voie shinobi que j’avais choisis, augmentait chaque jour. Le sauveur, c’était moi, celui qui allait mettre un terme à toutes ces guerres et plonger le monde dans l’éternelle et véritable quiétude. Pour cela, il me fallait mettre un trait à mon ancienne vie, une nouvelle commençait. La mort d’un leader, la naissance d’un autre. Madara partit, et moi je pris sa place. Le vieillard me laissait la main avec mes deux compagnons, les humanoïdes. L’une des parties héritait de la volonté du vieillard, en outre, Madara était toujours entre nous. A travers le Zetsu noir. Désormais, je portais le nom Uchiha Madara, j’étais celui qui allait continuer de le faire exister sur cette terre. J’étais le « nouveau » leader du clan Uchiha. Avec ce nom, je commençais à perdre tout intérêt pour ce monde.

Avant tout, il fallait faire naître une confrérie nouvelle, une organisation sécrète qui arrivera à réunir les Bijuus. Pour cela, j’avais besoin du coup de main de Nagato, le jeune homme qui avait héritier des yeux de Madara. Yeux qu’il a acquérir après s’être entraîné longtemps, après s’être implanté les yeux de son frère cadet, Izuna Uchiha. Pour convaincre l’Uzumaki de travailler à mes côtés, il me devait d’être un manipulateur fin. Le rencontrant avec ses amis orphelins d’Ame, il m’était moyennement difficile de laisser entendre et faire croire à Nagato qu’il était l’incarnation du Rikudou et qu’il était le seul qui pouvait amener la paix dans ce monde. Je fis la présentation de la futur organisation tout comme le sage me faisait ses beaux discours. Je le répétais presque mot pour mot. Les paroles du vieillard qui étaient à présent mes croyances. Le concept de gagnants et de perdants, d’ombre et de lumière, d’amour et de haine, tout cela rimait avec la situation qui faisait périr Ame. Par contre, il me fallait affronter la méfiance de Yahiko, cet idiot qui pensait à faire véritablement souffrir le monde pour que les gens s’entendent. Racontant des inepties, il allait mourir pour un rien, sans même chercher à savoir ce que le Rinnegan pouvait faire. Toute façon, j’avais laissé graver mes paroles dans la mémoire de Nagato. S’il recherchait une véritable paix, avec ce que je lui avais raconté, il était forcé de me rejoindre. Je l’attendais, je restais persuadé qu’il viendrait à moi.

En attendant, j’avais une chose personnelle à régler. La réunification des Bijuus était ma priorité, pour cela, j’avais une belle occasion de capturer Kyubi. Kushina, son hôte, allait bientôt accouché. J’ai appris cette « bonne » nouvelle grâce à Kakashi, devenu un coincé dans le village et prenant son temps à chuchoter devant les stèles des morts. Une information assez importante pour la suite des évènements, certainement. D’après l’un des savoirs que j’avais acquis chez mon mentor, les femmes Jinchuriki sont beaucoup plus faibles lorsqu’elles mettent au monde en enfant. Le sceaux de scellement est beaucoup trop instable et d’autant plus simple d’extraire le démon. Je pouvais donc m’emparer du démon renard et causer la destruction de Konoha, afin d’arriver à effacer toutes traces qui me lie à ce village. Eliminant un petit nombre de faibles ANBU, présents pour la surveillance, j’infiltrais aisément la salle d’accouchement, prenant en otage le petit Naruto avec pour objectif d’éloigner l’éclair jaune de sa campagne. Mes capacités spatio-temporelles surpassaient celles de Minato, ce ne fut donc pas un problème de facilement m’emparer de l’Uzumaki et l’amener loin, me laissant assez de temps pour lui prendre son Bijuu. Après avoir aisément effectué l’extraction, il ne me restait plus qu’à prendre contrôle de la bête grâce à mon unique Sharingan. Sous mes ordres, il devra faire un maximum de dégâts. J’allais rendre un dernier hommage à celle qui m’avait permis d’être ce que je suis, celle qui a quasiment tout fait pour moi. Posant ma main, doigts écartés sur sa tombe, j’invoquais Kyubi sur la dernière demeure de Rin, en plein cœur de Konoha. Le démon pouvait maintenant s’amuser, objectif : détruire et tuer le maximum de bâtiments et d’humains. Pour clore le tout, j’allais mettre fin aux jours de celui qui fut le premier à m’enseigner l’art ninja, mon ancien senseï, Minato… Notre combat me laissa constater une nouvelle fois que mon ancien maître était de loin l’un des plus puissants ninjas du village, voire du monde. Rapidement, il trouvait les faiblesses de mon Kamui d’une facilité déconcertante. Subissant de plein fouet une violente orbe tourbillonnante, je perdis un bras. Je continuais un combat qui tournait à mon désavantage, alors que Kyubi ne pouvait se retenir dans le village, faisant de son maximum pour accomplir mes directives. Me prenant le Rasengan, le Yondaime avait réussi à perturber mon Kamui, m’obligeant à télé-transporter ma tête, au lieu de l’abdomen, obligé pour moi de me prendre un deuxième de ses maudits sceaux, me séparant de Kyubi. Je n’avais plus rien à faire ici, je devais m’en aller. M’aspirant dans mon œil et laissant les derniers paroles qu’entendra Minato de ma bouche. Le démon renard avait tout de même terminé le travail que j’avais débuté, destruction maximale du village, plus la mort du Yondaime Hokage, emportant la moitié du Kyubi, scellant l’autre partie dans le corps de son fils. Un bon nombre des habitants du village avait trouvé la mort. Les survivants pouvaient connaître la souffrance de perdre un être cher, quelqu’un à qui l’on tient. Souffrez, pleurez, et quand vous aurez compris, je créerai ce monde où tout le monde aura son droit de véto…

Des années après, je pouvais maintenant former l’organisation criminelle. Je laissais la tâche à Nagato – qui venait de me rejoindre – de recruter les plus puissants ninjas errants pour la formation du groupe. Aucune importance à prêter aux faibles. De mon côté, je devais régler d’autres affaires, en profitant par la même occasion de prendre avec moi deux autres Nukenin, importants pour le plan. Je pris le contrôle du Pays de l’Eau, Kiri no Kuni. Triste soit leur destin, leur Mizukage à l’heure actuelle était beaucoup trop faible et facilement manipulable, pour résister à mon Sharingan. J’allais prendre sa place en le contrôlant comme je veux, telle une marionnette. Le poste de Mizukage m’appartenait. Sous « mon » mandat naquis la période de la brume sanglante. Mon but était clair, transformé le pays, le torturé autant que je souffre dans mon esprit après la mort de mon amie. Les souffrances et massacres que j’infligeais au village restaient diverses, mais le plus marquant et qui avait dépassé les frontières du pays était les examens mortels de l’académie. Je ne semble pas avoir besoin d’expliquer cela. Après m’être « amuser » quelques années dans le village, le mettant sens dessus dessous, je fis la rencontre d’un des plus fidèles croyant au plan de l’Akatsuki. La perspective d’un monde sans traîtrise et sans mensonges semblait l’intéresser bien plus que tout le reste. Cet homme n’était autre que l’épéiste à la peau bleue comme un requin, Kisame Hoshigaki, de son nom. Il fut facilement convaincu que je l’imaginais et décida de travailler sous mes ordres. Pour clore, quelques années après l’attaque du Kyubi, je retournais au village de Konoha pour régler un vieux compte particulier au nom de Madara Uchiha et permettre par la même occasion à Itachi Uchiha de continuer de veiller sur son frère cadet. Les Uchiha n’avaient pas écouté Madara lorsqu’il les avait avertis de la tromperie flagrante des Senju. Ils avaient été mis à l’écart du village, choisissant de leur faire passer pour la police du village, une stratégie comme une autre pour les discriminés. Le clan qui jadis était l’un des plus puissants, tout autant que les Senju était à présent bafoué comme rien. Entre eux, le conseil du village, à l’exception du chef du clan Sarutobi, décida d’anéantir la tribu sombre. Prenant Itachi comme missionnaire de cette tâche. Le jeune adolescent, n’ayant pas le choix, devrait jouer le rôle du double agent. Il prit sa décision de se charger lui-même de tuer tous les membres de son clan, pour empêcher la guerre et maintenir la paix. Eviter une guerre à Konoha était d’éviter une guerre mondiale. Un lâche affrontement civil dans le village aurait certainement attiré les autres pays à profiter de cette faiblesse. Cependant, Danzô et les autres restaient conscients qu’Itachi se ne lançait pas seul dans cette difficile réalisation. Il était impossible qu’il arrive à tuer à lui tout seul, tous ces possesseurs du Dôjutsu copieurs, même avec tout le pouvoir qu’il possédait. C’est alors que nous fîmes un pacte lui et moi. Partageant les mêmes réflexions que Madara et ressentant de la haine envers ce maudit clan, suite à l’explication de mon aïeul, j’allais avoir droit à ma vengeance sur les Uchiha. Venger le faite que mon mentor ait été rejeté par eux. Itachi quant à lui, aurait réussi à empêcher une possible guerre. Convaincu que je suis son ancêtre, le jeune homme ne pouvait que compter sur les stupéfiants pouvoirs de Madara pour l’accomplissement de cette extermination. Je lui accordais donc cela, pourtant, il était bien conscient et savait pertinemment que cet accord ne durerait qu’un temps, tôt ou tard, je trouverai le moyen de faire éclater le village de la feuille. Lorsque le moment arriva enfin, j’eus ce que je voulais. Les meurtres répétés, j’y prenais énormément plaisir. Avec le sabre de Madara que j’avais pris dans sa grotte, je faisais giclés le sang de ces ineptes qui n’ont pas cru en leur chef. Itachi faisait de même, mais ne put s’empêcher d’épargner son frère, le laissant croire que le clan était au sommet de sa gloire et le maître des illusions qu’un vulgaire assassin, qui se cachait sous un voile. Pour protéger son cher village adoré, l’adolescent rejoignit nos rangs pour surveiller mes agissements. Maintenant, le duo le plus meurtrier et assassin de tous pouvait être créé. Le requin à l’épée Samehada et l’illusionniste aux corbeaux furent associés et devraient à partir de cet instant travailler en coordination, dans une entente hors norme, jusqu’à ce que la mort les sépare. Tout ceci, suite à la désertion d’Orochimaru, le Sannin ayant quitté nos rangs suite à sa défaite contre l’Uchiha, alors qu’il tentait bêtement de voler le Sharingan du gamin…


    4- « Tobi est un bon garçon ! Héhé, n’est-ce pas Deidara-sempaï ?! »

L’Akatsuki, nous y voilà. L’organisation a été créée et depuis toujours, dirigée par Nagato. Du moins, je continuais d’agir en tant que leader dans le noir. La chasse aux Bijuus s’est faite durant trois années, depuis le moment où Naruto est revenu de son entraînement avec l’autre Sannin, Jiraya. On avait réussi à mettre la main sur bon nombre de Jinchuuriki, extirpant leurs démons respectifs. Les choses allèrent rapidement, il y avait plus de temps à perdre. Cependant, dans les débuts, les choses se compliquèrent un peu lorsque nous eurent à accepter la perte d’un de nos membres, Sasori du sable rouge, suite à la capture du tout premier Bijuu, Ichibi. On devrait très rapidement le remplacer, mais la lune rouge n’en trouvait plus de Nukenin. Je pouvais parfaitement occuper cette place, mais je ne pouvais m’introduire dans l’Akatsuki de cette façon. Mon Sharingan, toujours éveillé, aurait certainement attiré l’attention des autres membres de la confrérie. Il était également possible que Kisame me reconnaisse facilement, étant l’une des rares personnes à avoir vu mon véritable visage. On était dans une réelle impasse. Mais encore, un type, l’une des créations du Gedo, se portait volontaire pour ce poste. Me demandant cette faveur, de lui retourner la monnaie de sa pièce. Zetsu spiral, celui qui m’avait apporté son aide quand j’en avais besoin, pour essayer de sauver mes amis. Il me supplia de lui laisser mon corps pendant que je me concentrais à développer mes pouvoirs du Mokuton. Il demandait à ce que je lui laisse rejoindre Akatsuki et de former un duo avec Deidara. Une solution complètement stupide, mais je n’avais pas tellement le choix. Venant avec son propre masque orange, fait au modèle de son visage (spiral), c’est ainsi que naquis Tobi. Le prénom qu’a choisi l’humanoïde pour sa vie « humaine », essayant de faire rimer avec mon ancien prénom, Obito. Lui et Deidara formèrent une équipe de courte durée, mais suffisante pour permettre le scellage du Sanbi. L’artiste était complètement dingue à l’idée d’avoir un équipier comme Tobi. Comme je l’avais déjà précisé, Zetsu spiral semblait être un personnage dépourvu d’intelligence, ce n’est pas en étant membre de la lune rouge que cela changeait. Un être puéril, un comportement enfantin, une voix aigüe, tout ceci réuni pour faire éclater les nerfs de son « sempaï », comme il a bien réussi à me le faire lorsque j’étais chez Madara. Sous ordre du chef Nagato, Tobi était contraint d’être le disciple de l’utilisateur du Bakuton… Lors de l’affrontement contre Sasuke Uchiha, Deidara fini le combat en se suicidant, usant de sa plus puissante technique, technique étant suicidaire. Après ça, Tobi s’était suffisamment amusé, je pouvais reprendre le contrôle de mon corps. Il ne nous restait plus qu’à s’emparer des deux derniers Bijuus restant, Kyubi et Hachibi. Les choses sérieuses allaient de nouveau s’accélérer...

    5- Déclaration de guerre !

Un combat fratricide commençait, alors que j’allais à la rencontre de Kakashi et son équipe, comptant le fils de Minato. Je n’aurais jamais pu me contrôler si j’étais « moi ». Je laissais le rôle à Tobi pour stopper l’équipe, dans une bonne humeur. Une équipe de Konoha tellement faible, qu’elle ne put réussi à vaincre l’androïde. Il arrivait à tenir à lui tout seul huit ninjas, jusqu’à ce que le combat entre Uchiha se termine. Zetsu fit son apparition, aussitôt que je repris les manettes de mon corps. Pendant ce combat, j’apprenais cependant une triste nouvelle, qui ne me surpris pas le moindre. Itachi, dans un dernier geste, aurait sauver son frère en faisant de lui le héros de Konoha, mourant de ses mains et laisser faire croire à tous que l’adolescent avait venger le village. Un combat qui déjà avait été planifié par l’illusionniste. Mourir au combat, après avoir poussé à bout Sasuke, l’obligeant à avoir recours à Orochimaru malgré lui, puis ensuite sceller le Sannin grâce à l’épée Totsuka de son Susanoo. Je vis en ça une réjouissance, bien que l’organisation perde un ninja d’exception, on venait là de remporter un nouvel atout dans nos rangs, un nouveau shinobi qui allait agir pour le compte de l’Akatsuki. Mais comment ? Quittant aussitôt les amis de Konoha, je me retrouvais sur le champ de bataille, puis emportait avec moi les corps inconscients des deux Uchiha dans mon laboratoire. J’avais un plan pour rendre le jeune Sasuke encore plus puissant, pour qu’il puisse aisément affronter un Bijuu. Cependant, je devais gagner sa confiance pour effectuer cela. Je n’avais plus de promesse à tenir à son frère et je pouvais facilement rallier le survivant des Uchiha à notre cause. Me présentant à tant que son ancêtre, je lui montrais la réalité, je fus honnête avec lui, lui révélant toutes les vérités qu’on lui a caché toute sa vie. Itachi qui lui avait mentir jusqu’au bout pour le protéger, le laissant croire qu’il était l’horrible frère qui ne l’a jamais aimé au fond. Et cela dans l’unique but de protéger son beau village Konoha. Je pouvais savoir ce que ressentais l’adolescent, la même sensation que j’eus en entendant les paroles de notre aïeul, Madara Uchiha. Le jeune n’eut pas d’autre choix que de me croire. Je ne lui avais pas mentir, si ce n’est sur mon identité… Peu à peu, je le fis plonger dans une toute nouvelle forme de haine. Sasuke avait une toute nouvelle image de son grand frère, il voyait plus Itachi comme un homme bienveillant. Il était comme moi, guidé par la malédiction du clan. Trop dure à accepter pour un garçon faible d’esprit comme lui, je le regardais pleurer son cher frère qu’il aimait à présent. Ça pourrait être émouvant, mais moi je n’en avais rien à faire de ses sentiments de regret. J’attendais qu’il finisse de pleurnicher comme un gamin, avant de lui octroyer sa première mission en tant que membre de l’Akatsuki.

Suffisamment prêt, possédant à présent le Mangekyou Sharingan, après avoir tué un être qui comptait le plus pour lui, je lui ordonnais la capture du Hachibi, un défi à la hauteur de son tout nouveau Dôjutsu. Au Pays de la pluie, Nagato et sa secrétaire auront pour ordre de se charger de capturer Kyuubi en s’en prenant directement à Konoha, par la même occasion détruire le village, comme je voulais le faire depuis longtemps. Les deux démons, du village de la feuille et celui du village des nuages, étaient les derniers restants. L’Akatsuki était particulièrement réduite, on devait agir et combattre intelligemment… Mais la situation devint rapidement compliquée lorsque Sasuke et Nagato échouèrent chacun de leurs côtés dans la capture des derniers Bijuus. L’Uchiha me ramenait un morceau de tentacule. J’étais irrité de l’agissement du gamin et son groupe, mais je ne voulais pas leur montrer mon dégout pour le moment, j’avais encore besoin de l’équipe « Taka ». Toute façon, j’avais une petite partie du chakra du démon poulpe, mais c’était largement insuffisant. L’Uzumaki quant à lui, avait choisis de nous trahis, lui et sa compagne de papiers. C’était carrément absurde, comment avait-il pu se faire manipuler par Naruto ? Qu’est-ce que le blond avait bien pu dire au porteur des yeux de Madara ? Comment avait-il pu à détourner la façon de penser d’un être comme Pain ? Enfin, ce n’était pas tellement surprenant, j’avais toujours su qu’il était facilement influençable, au point de croire aux paroles d’un jeune garçon de seize ans. Ces Uzumaki commençaient sérieusement à me mettre dans les bâtons dans les roues. Le pouvoir de la vie qui aurait dû être utilisé pour faire revenir Madara, mais l’orphelin l’a utilisé au profit des êtres tués à Konoha. Mais rien n’était encore fait, ce n’était que partie remise.

Tout comme on pouvait l’imaginer, le frère du Jinchuuriki de Hachibi fut fou furieux d’apprendre qu’un déserteur de Konoha, un criminel répondant au nom de Sasuke Uchiha, avait capturé son frère. Pourtant, cet enfoiré profitait de sa liberté, alors que le Raikage restait persuadé de sa mort. C’est donc dans ce but qu’une réunion entre les cinq grandes nations du monde ninja s’imposa. Une occasion imprévue pour mes plans. J’envoyais Kisame à la recherche du démon poulpe. Sasuke, lui, aurait la chance de venger son frère, réglant ses comptes avec Danzô. Le chef de l’ANBU racine allait bientôt mourir et Sasuke allait gagner en puissance. Mais ce gain de puissance allait également s’accompagner d’une perte de ses yeux, un usage répété des pouvoirs du Mangekyou. Il serait forcément contraint de finalement accepter les yeux de son grand frère, tout comme je l’espérais. Au pays du fer, je profitais pour croiser à nouveau le regard de l’hôte de Kyuubi. J’allais lui mettre les idées aux clairs, lui expliquer la véritable nature de son « ami ». Cependant, j’aurai bien aimé rester avec lui, accompagner de Kakashi et de l’héritier du Shodai, mais le devoir m’appelait. Je n’eus pas d’autres choix que de les laisser là, retournant auprès de Sasuke qui avait poussé un peu trop. Après avoir affronté le Raikage et le Kazekage, puis ensuite la Mizukage, le cadet du clan Uchiha affronta le Tsuchikage, le vieil Oonoki et sa poussière destructrice. Heureusement, j’arrivais à temps au conseil des Kage pour sauver mon protéger, le projetant dans la dimension du Kamui, ce qui le fit perdre connaissance. Aspirant plus tard, sa collègue, je pouvais aisément révéler mes intentions aux Kage. Le Tsuki no Me, un projet profitable à tous. En dépit de l’avancement de mes arguments, il y avait un désaccord entre nous. Dans ce cas, sans plus tarder, je les déclarais la guerre, la quatrième mondiale, à la surprise de tous. Chose faite, j’allais pouvoir être aux premières loges pour le combat opposant Danzô et Sasuke. Les deux misérables gardes du corps du vieillard essayèrent vainement de m’empêcher de participer à l’affrontement, dont je n’avais nullement besoin de m’immiscer, c’était un plaisir pour Sasuke que je ne voulais pas gâcher. Je m’emparais des deux ninjas de la racine, à qui je réservais un sort ultérieur. Danzô ne me permis pas de prendre le précieux œil d’Uchiha Shisui, après s’être éclaté grâce à son ultime sceau. Toutefois, j’avais d’autres projet, j’avais encore la possibilité de mettre la main sur des yeux encore plus précieux, ceux de Madara, le Rinnegan qu’il a prêté à Nagato. Une dernière épine était à retirer aux pieds de mes ambitions avant de pouvoir prétendre à ce pouvoir. L’unique femme de l’Akatsuki, l’amie de Nagato qui protégeait sa dépouille. Konan ne voulait me laisser prendre ce qu’elle pensait être le don divin comme un trésor donné au pays d’Ame. Dans un rude combat, j’eus à entendre un extrait de ce que les avait raconté Naruto, elle et Nagato, mais je n’avais pas le temps d’écouter les âneries d’une femme aussi désespérée qu’elle. Elle arrivait tout de même à faire sauter une partie de mon masque, puis me contraindre à utiliser Izanagi, fermant à tout jamais l’un de mes précieux Sharingan de ma collection. Collection formée grâce au massacre du clan Uchiha. Mais la récompense était encore plus belle que le sacrifice, puisque je pouvais enfin prendre le corps sans vie de Nagato et ses pupilles inestimables. M’implantant un Rinnegan au trou vide de mon œil, la guerre pouvait enfin commencer, mais avant cela, je devais rencontrer à nouveau Kabuto. Le reptile binoclard avait réussi à m’impressionner avec l’Edo Tenseï en invoquant les membres de l’Akatsuki morts au combat, mais surtout l’invocation de Madara, une preuve indiscutable qu’il savait partiellement que je n’étais pas le véritable leader Uchiha. Je me demandais bien comment ce type avait pu être au courant. Ayant envoyé de puissants Edo sur le champ de bataille, puis doubler la force de mon armée de Zetsus, je pouvais aisément le forcer à m’expliquer le fonctionnement de sa technique de résurrection, avec pour sacrifice les hommes de Danzô, qui avaient été gardé sous Genjutsu tout ce temps.

Tout fonctionnait à merveille jusqu’à présent. Sasuke avait finalement accepté les yeux de son aîné, Itachi, pour ainsi de nouveau se battre contre son ami Naruto. Le Mugen Tsukyomi serait bientôt réaliser. Du temps, voilà ce qu’il restait. Je pourrais très prochainement revoir ma Rin, quand j’en aurais fini de ces ineptes qui luttent pour un monde sans cause...

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Yamato
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MessageSujet: Re: TOBI - Tsuki no Me   TOBI - Tsuki no Me EmptyMer 6 Mar - 23:59

Fiche terminée.

Spoiler:

Au cas où la prez' est bonne, j'aimerai si possible avoir un test RP pour me tester avec le personnage, merci.
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MessageSujet: Re: TOBI - Tsuki no Me   TOBI - Tsuki no Me EmptyJeu 7 Mar - 2:22


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MessageSujet: Re: TOBI - Tsuki no Me   TOBI - Tsuki no Me EmptyJeu 7 Mar - 22:14

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Yamato
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