(+18) [Flashback] La lune sous la cascade

Complètement claquée, la jeune femme était sur le point de perdre pied. Fort heureusement, son soi-disant « ami » intervint assez vite et la prit dans ses bras. La belle se sentait beaucoup trop fatiguée pour se montrer surprise d'un tel geste. Néanmoins, elle n'avait tout de même pas l'habitude qu'on la porte d'une telle façon. Faible, la demoiselle ressentait actuellement l'inconfortable sensation d'être faible. Plongée dans cet état lamentable, n'importe quelle personne mal intentionnée pourrait facilement la tuer. Était-ce cela le prix à payer, la conséquence immédiate d'avoir eu la chance de toucher à l'ultime plaisir ? Nëssa se demandait à l'instant si ça en valait la peine. Au fond d'elle-même, la kunoichi savait très bien que cet avant-goût du parfait bonheur allait la hanter pour le restant de ses pitoyables jours. Après la rencontre, la pauvre femme avait peur de ne plus pouvoir se passer de son cher Tensai. Oui, car avec ce petit moment intime, leur amitié venait d'entamer un nouveau tournant. Sans nécessairement s'en rendre compte, le plan relationnel des deux personnages avait inéluctablement évolué vers un stade supérieur. Pour sûr, la beauté au regard flamboyant voyait son partenaire de nuit sous un oeil différent. Il n'était plus une simple personne, il n'était plus qu'un homme parmi tant d'autres sur cette planète ; Tensai représentait maintenant quelque chose d'ultra-important aux yeux de la douce demoiselle.

Finalement, peut-être que la belle était en train de tomber amoureuse de lui ou bien elle éprouvait déjà ce genre de sentiment envers sa personne. Nëssa l'ignorait totalement. L'amour était une chose encore étrange et inconnue de sa vie. Néanmoins, elle commençait à prendre, peu à peu, conscience des événements qui l'entouraient. La dernière survivante du clan Eikaeiën se mettait déjà à la rude idée que ce futur, à la fois si proche et si loin, la confronterait très certainement à de multiples décisions difficiles. En effet, la demoiselle n'était plus insensible à ce jeune homme. Désormais, elle se sentait même capable de se préoccuper de lui. Le perdre s'avérait être une chose inconcevable, son coeur ne le supporterait sûrement pas un choc aussi brutal. Était-ce bien de s'attacher à une personne, surtout que celle-ci allait être destinée à mourir de vieillesse un jour ou l'autre ? Toutefois, Nëssa éprouvait le besoin d'être proche d'un humain, sentir la chaleur d'un de ses semblables. Elle ne pouvait absolument rien faire face à ce phénomène inexplicable.

Impuissante, la belle se laissa bercer par les bras de son homme, profitant de ce moment unique. Nëssa avait beau se sentir effroyablement faible, mais Tensai était là pour la protéger, du moins, c'était ce qu'elle pensait. Il s'assit sur le sol, toujours en portant la jeune femme. Elle se colla contre lui, elle ne regardait que lui. Étrangement, il l'impressionnait pas mal. Il possédait bel et bien de fortes compétences dans la matière. Elle se demandait même comment il pouvait bien faire pour réaliser de telles prouesses sur son petit corps frêle. La demoiselle à la chevelure blanche fixait d'un oeil curieux le taijutsu no kami, essayant de trouver s'il avait quelque chose de spécial ou non. Bref, il ne semblait rien avoir, à part ses cheveux roux, tout était - presque - normal chez lui.

Toutefois, la nuit commençait à tomber et l'air froid ne tardait pas à s'installer. Corps dénudé, la kunoichi au physique de rêve se mit à frissonner légèrement sous ce maudit changement de température. Heureusement, son partenaire la couvrit à l'aide de l'un de ses vêtements. Le tissu était doux et chaud. En plus, ça possédait le même parfum plutôt agréable que portait Tensai, qui en profitait pour l'envelopper dans ses bras et déposer sa tête sur son épaule. « C'était bien... Et j'ai l'impression d'être libérée d'un lourd poids. Enfin, je doute être capable de réaliser une telle prouesse, même si tu tentes de me l'apprendre. Tu es bien plus fort que moi, ça ne risque pas d'être une technique adaptée à mon niveau. Dit-elle en réponse aux précédentes paroles du jeune homme à musculature parfaite. Soudain, la belle baissa la tête et ses petites joues adoptèrent une discrète teinte rosée, démontrant clairement un quelconque signe de timidité. Puis, elle recommença à s'exprimer. Moi, j'aimerai bien avoir la capacité de te faire ressentir des sensations semblables. »


...

Ignorante, la demoiselle n'avait pas trop connaissance de ses propos. Néanmoins, la teinte de ses petites pommettes était devenue légèrement rosée. Il s'agissait bien là d'un quelconque signe de gêne. Peut-être qu'elle avait honte de vouloir faire du bien à l'homme ou encore se sentait complètement ridicule de ne pas avoir conscience de certaines choses de la vie courante. Après tout, Nëssa était sur le point d'approcher les dix-huit ans. À cet âge, une aussi belle jeune femme devait sûrement savoir une foule de choses sur le sexe et pouvait réaliser une tonne de trucs féminins. Malheureusement, la ténébreuse ne vivait absolument pas dans ce genre de monde. Certes, elle possédait un physique de déesse, des formes plus que vertigineuses, une chevelure longue et soyeuse, mais au fond, elle enviait beaucoup les autres filles. La simplicité lui manquait, en quelque sorte. Avoir des enfants et épouser l'homme de sa vie, c'était peut-être une expérience qu'elle désirait connaître.

Toujours tête baissée, la demoiselle au regard sanguin écouta docilement les réponses de son Tensai. Bien sûr, elle ne remarqua pas la couleur de sa peau qui venait de virer au rouge pivoine. Cependant, la belle pouvait reconnaître une sorte d'hésitation mariée à une dose de timidité au sein de ses mots. Le maître du taijutsu lui disait que les moyens pour parvenir à lui procurer du plaisir n'étaient pas des plus potables, en gros. Sur le coup, la beauté soupira discrètement, assez déçue de sa réponse. Finalement, ce ne serait pas avec lui qu'elle apprendrait certaines choses. Nëssa ne savait toujours pas comment satisfaire un individu du genre masculin et c'était également valable pour le côté féminin. « Mais... Tu racontes quoi là ?! Je veux savoir et ce n'est pas en me cachant des choses que je vais apprendre. », s'exclama-t-elle d'une voix outrée. La pauvre kunoichi n'arrivait pas à saisir correctement le déroulement de la situation. Elle ressemblait à une pure idiote.

Tandis que la belle regagnait son calme, le gros matou à la fourrure blanche se leva de son emplacement et vint se coucher en face du duo. Pépite semblait dévisager Tensai d'un oeil curieux, mais aussi possessif. En effet, la créature aimait sa chère maîtresse de tout son coeur. À vrai dire, le majestueux félin avait un énorme problème psychologique, car il ne supportait pas la présence d'hommes autour de sa Nëssa. Le tigre ressentait un grand amour pour celle-ci. Cela dit, le rouquin n'échappait au fatal jugement de l'animal spectral. Il était facile de deviner que Pépite était en train de maudire intérieurement le maître du taijutsu... Et encore plus lorsqu'il se mit à l'embrasser.

Quand l'homme se retira des lèvres sucrées de la beauté, Pépite commença à gronder, la queue dressée dans les airs. En tout cas, il faisait de son mieux afin de se montrer menaçant. Ayant senti le chakra négatif de son puissant fuinjutsu, la belle ouvrit brusquement les yeux à la fin de ce baiser. Ce fut un moment des plus agréables, mais elle avait cette triste idée de ne pas avoir pu profiter de cet instant au maximum. « Tensai... Je suis vraiment désolée. On ne peut pas faire ça... Tu vois... J'ai l'impression que la terre me tombe dessus. », dit-elle en jetant un petit regard à Pépite. Elle hocha même la tête afin de lui dire que tout allait bien. Maudit tigre, il venait encore de gâcher une scène censée être magique.


...

Certes, la créature spectrale n'appréciait pas la présence des hommes autour de sa splendide maîtresse et il n'aimait encore moins que Tensai rode près d'elle. Les hommes le dégoutaient amèrement. En fin de compte, Pépite représentait une partie de la personnalité de la belle survivante du clan Eikaeiën et tout cela ne camouflait rien d'autre qu'une triste vérité que la demoiselle recherchait à tout prix à éviter. Pendant tout le long de son enfance, le père de la gamine avait été un parent plutôt absent pour elle. En effet, celui-ci préférait prendre sous tutelle son fils, laissant Nëssa à son propre sort. Sa mère l'assista un peu, mais au final, elle avait toujours été très seule. Plus que quinconce, son papa ne l'avait jamais considéré. Son paternel ne s'était jamais montré tendre et rassurant lorsqu'elle en ressentait le besoin imminent. Du coup, la gente masculine s'imageait comme étant un mystère pour la jeune femme, un mystère assez effrayant. Oui, son défunt papa était une personne relativement effrayante. Il s'agissait d'un grand shinobi au sein de son clan. Pour la fillette innocente et pure qu'elle avait été, il s'exposait clairement comme un monstre, un tueur ! En plus de cela, tous les autres garçons de sa lignée lui ressemblaient étrangement. Inéluctablement, ça lui faisait peur. Les hommes shinobis étaient vraiment des personnes extrêmement terrifiantes. Même son « petit » ami Tensai arrivait à lui foutre la trouille ! Il possédait de gros muscles imposants au coton, d'énormes mains ainsi qu'un sourire presque maléfique. Après tout, il s'agissait, lui aussi, d'un ninja très puissant. La demoiselle à la chevelure de neige ne pouvait pas en vouloir au rouquin. Toutefois, elle arrivait quand même à en retirer une quelconque crainte.

Voilà donc pourquoi le gros matou à la fourrure blanche détestait autant le sexe masculin. Tout ça venait justement de sa maîtresse qui les percevait involontairement d'un mauvais oeil. La kunoichi pouvait-elle un jour éprouver de l'amour pour un homme, malgré sa rancune de sa pénible jeunesse ? Qui sait... Pour le moment, Nëssa semblait bien apprécier la compagnie du grand shinobi. Elle trouvait tout simplement qu'ils passaient de jolis instants ensemble. La ténébreuse commençait même à ressentir de fortes émotions destinées à son tendre compagnon. Néanmoins, le comportement de Pépite était en train de dévoiler le fond de la pensée que possédait la jeune femme au physique de déesse. Au fond, peut-être que la belle essayait seulement de changer une partie qu'elle ne pourrait jamais modifier. Sa tête lui disait sans cesse de profiter des riches opportunités que le destin était en train de lui offrir, de grâce, son coeur espérait une tout autre chose. En effet, son for intérieur refusait tout bonnement qu'un homme ne l'approche. Son passé l'avait beaucoup trop blessée. Nëssa ne désirait pas qu'un nouvel homme vienne la décevoir, elle ne voulait absolument pas qu'un mâle réussisse à la conquérir pour ensuite la quitter comme si elle n'était rien de plus qu'une misérable poupée de chiffon. Pour sûr, la jolie demoiselle cachait de lourds secrets à l'intérieur de son âme. Son coeur avait été brisé, très tôt au sein de son enfance guerrière, par la personne qui s'imposait comme étant son père. La pauvre encaissait sans arrêt cette maudite réalité, impuissante, celle de ne pas être acceptée par sa figure paternelle.

Tensai l'aimait sûrement en ce moment. Cependant, serait-ce la même chose dans six mois ? Dans dix ans ? Dans cinquante ans ? Dans cent ans ? Et après la mort ? La beauté ne voulait pas se faire laisser. Si jamais cela arrivait, sa vie en serait complètement chamboulée. Elle ne pourrait plus exister ! Déjà qu'elle n'était qu'une ombre à l'heure actuelle, alors imaginez si cela se produisait ! Et ce fut exactement le cas, Tensai venait de la quitter, mais pas définitivement. Le rouquin se dirigea en directement de Pépite. La demoiselle les observa de loin. Curieuse, elle se demandait ce qu'il était en train de lui raconter. Après tout, il ne s'agissait que d'un animal. Comment pouvait-il savoir s'il comprenait réellement ses dires ? Toutefois, Nëssa n'osait pas s'approcher davantage des deux mâles afin d'en tirer quelques brides pertinentes. La belle soupira, se demandant pourquoi son bonheur était une chose si compliquée à obtenir. Désormais, elle savait que ça n'allait pas être une quête aisée à accomplir. « Tensai ! C'est quoi tout ce cirque ? Tu peux m'expliquer ce qui se passe ?! », s'exclama-t-elle d'un air tout à fait surpris. Des shinobis les attaquaient. Mais...mais...mais... ! Comment pouvaient-ils se permettre un tel geste ? Ne voyaient-ils pas que le « couple » ne faisait de mal à personne ? La demoiselle avait envie de paniquer. Heureusement, elle n'en eut pas le temps. Tensai venait de prendre la situation en « main ». Oui, car c'était clairement le meilleur mot pour décrire la scène. Son ami ne manquait pas de s'approprier ses fesses en les serrant avec force à quelques reprises. « Tensai ! Tu..tu..tu... ! », dit-elle en rougissant. Ça l'embarassait vraiment qu'il la tienne par cette partie de son corps. La suite de l'histoire devenait donc des plus prévisibles.

Comme si sa vie en dépendait (et c'était exactement le cas), la belle s'accrochait de toutes ses forces au corps de l'homme. Des larmes coulèrent de ses fines mirettes, elle pleurait face à cette situation qui la dépassait. Nëssa se sentait tout simplement trahie par le destin, sa confiance avait été lâchement trompée. En plus de flipper à mort, la prise que Tensai possédait sur son derrière était absolument gênante. La pauvre, elle n'avait pas l'habitude de ce genre de chose. Actuellement, elle se sentait comme un objet que cet homme pouvait manipuler à sa guise. Dès le début, elle aurait dû s'écouter et ne pas relâcher ses gardes. Tremblante, la demoiselle ferma les yeux, espérant que le tout-puissant ait la bonté de les épargner. Malgré qu'elle soit une kunoichi confirmée, la jeune femme avait vraiment peur. En duel, elle se débrouillait, mais contre plusieurs, elle ne valait pas plus qu'une simple fourmi. N'ayant que l'enveloppe charnelle de Tensai pour se maintenir, la belle ne la lâcha pas de prise. À l'instant, son compagnon ne représentait que son seul et unique espoir de survie. À la toute fin du combat, la douce ténébreuse rouvrit les paupières, constatant l'ampleur des dégâts. Quoi ?! C'était Tensai qui avait fait tout ça ? Franchement, ça l'impressionnait. Pourtant, de son côté, le combat ne semblait pas avoir été si violent que cela. Malheureusement pour elle, le pire n'était qu'à venir. Lorsque le rouquin au regard écarlate la déposa au sol, Nëssa prit ses paroles d'une façon assez négative. Oui, un autre homme exprimait l'intention de la quitter. Tandis qu'il était en train de s'éloigner d'elle, la beauté tenta de se relever, mais trébucha, tête première, aux pieds de son sauveur. La honte était sur le point de l'envahir. « Tu vas partir, c'est ça hein ? Tu vas me laisser toute seule, après tout ce qu'on a vécu ensemble ? Ça...ça me brise le coeur ! », cria-t-elle entre ses pleurs et ses éternels fantômes de jeunesse. Il se permettait de la tripoter et maintenant il envisageait la possibilité de partir ? Nëssa n'arrivait pas à y croire...

Et s’ils n'étaient pas seuls ? Et s’il y avait d'autres personnes de cachées dans l'ombre ? Non ! Tensai ne pouvait pas la quitter tout de suite. S'il osait faire ça, eh bien, eh bien... Nëssa voudrait sûrement aller se pendre !


...

La belle était en train de chuter, mais Tensai s'interposa finalement. Avant que son petit corps ne touche le sol rendu froid par la nuit, il la rattrapa, puis la maintint dans ses bras. La pauvre Nëssa pleurait à chaudes larmes, hantée par le démon de la peur. Elle était totalement effrayée à l'idée que son ami envisage la possibilité de la quitter. Bon sang ! Mais qu'est-ce qui lui prenait à se comporter de cette manière ? Ce caractère si « féminin » ne lui ressemblait pas du tout. Il fallait qu'elle tente de se ressaisir un peu.

Malheureusement, elle n'en eut pas le temps, car son partenaire en profita pour se serrer, une nouvelle fois, sensuellement contre son enveloppe charnelle dénudée. La demoiselle réussit tant bien que mal à calmer ses ardeurs. Elle venait tout simplement de se rendre compte que sa façon d'agir était beaucoup trop ridicule. En effet, Nëssa était une shinobi et une femme en quête de puissance. Comment pouvait-elle concevoir à s'attacher aussi facilement à une personne ? Certes, elle aimait Tensai, mais la beauté devait se faire à l'idée qu'elle ne passerait pas toute son existence aux côtés de cet homme. Un jour ou l'autre, il allait mourir d'une cause mortelle comme la vieillesse ou la maladie. Si elle s'attachait trop à lui, la douce ténébreuse risquait assurément d'être blessée à jamais. La jeune femme avait vraiment l'impression que tout se jouait maintenant. Leur avenir, leur futur et leur relation... Pourquoi prédire les événements de demain était une chose autant compliquée ?

L'homme à la chevelure rouge passa ses doigts sous les mirettes écarlates de la belle, essuyant les petites larmes sucrées qu'elles avaient produites précédemment. Nëssa ne quittait plus le rouquin des yeux, elle ne bougeait plus. Figée là comme une pauvre chose, elle ne demandait à ce que l'on s'occupe de sa personne. La demoiselle cessa de pleurer, soulagée par ce retournement de situation. Toutefois, elle savait que tout cela n'était que trop beau pour être vrai. Ce monde lui jouait souvent de mauvais tours. Au fond d'elle-même, la dernière survivante du clan Eikaeiën savait qu'elle regretterait cette rencontre pendant tout le long de sa vie.

Néanmoins, son coeur était en train de lui raconter absolument tout le contraire. En fait, une véritable bataille entre son cerveau et son coeur se livrait en ce moment. La douce n'arrivait pas à aboutir à une décision stable. La kunoichi avait envie de blâmer son Tensai pour cela, mais ce serait vraiment stupide de sa part. Après tout, il ce n'était pas de sa faute. Nëssa éprouvait seulement de la difficulté à se fixer sur ses décisions. Certes, les paroles de son partenaire vinrent la réconforter et...et...et... elle trouvait son sourire absolument magnifique. En le voyant, cette petite boule d'énergie enfermée dans sa poitrine se mit à battre de toutes ses forces.

À vrai dire, la belle était tellement obsédée par le beau visage de l'homme, qu'elle n'écouta pas ou que très peu les paroles de celui-ci. Lorsqu'il commença à lui caresser tendrement les cheveux, cela donna, en quelque sorte, un coup de grâce à la jeune femme. Le plaisir qu'elle en ressentait en était presque orgasmique. Elle voulait qu'il continue encore et encore sans jamais qu'il ne s'arrête. Cédant à la tentation, la beauté nue colla avec tendresse ses lèvres rosées contre celles de Tensai. Ses paupières se fermèrent, tandis que sa langue ne se gêna pas pour aller s'introduire à l'intérieur de la bouche de son partenaire. Nëssa n'était pas la plus douée dans ce genre de chose, mais elle espérait tout de même que son compagnon la guide de son mieux.


...

La kunoichi tentait le tout pour le tout en embrassant son partenaire. Malheureusement, elle n'avait pas une très bonne idée de l'impact de ses futurs gestes sur celui-ci. À vrai dire, la belle était surtout en train de tester de nouvelles expériences avec le sexe opposé, ne sachant pas exactement si elle éprouvait de véritables sentiments à l'égard de son compagnon de nuit. Elle espérait tout simplement de ne pas le regretter. Mais bon... Comment un simple baiser pouvait venir à lui faire du mal ? À son humble avis, elle n'avait rien à craindre. Tensai venait de la protéger de ces maudits agresseurs, elle et son gros matou de Pépite, et il avait aussi soulagé son atroce mal de dos. Il était donc impossible de concevoir le fait qu'il pourrait se métamorphoser en une menace.

Collées sur celles de l'homme à la chevelure écarlate, ses lèvres étaient bien occupées à l'embrasser. Sa langue s'amusait à réaliser plusieurs mouvements, essayant une fois de temps en temps une nouvelle chose. La belle constata assez rapidement que certains gestes l'excitaient plus que d'autres. Nëssa pouvait passer, d'une seconde à l'autre, d'une sensation plutôt intense à une beaucoup plus douce et passionnée. Après tout, la beauté au regard sanguin n'était pas une femme expérimentée dans la matière. Il était fortement probable que sa façon de procéder ne soit pas si exemplaire que cela. Les petites mains de la demoiselle vinrent se placer sur le torse parfaitement musclé de l'homme, caressant du bout des doigts ses pectoraux. Au même moment, la main de son compagnon se faufila une fois de plus au sein de la longue chevelure soyeuse de la belle, ce qui la fit frémir de tous les nerfs de son corps. Maintenant c'était clair, la jeune femme adorait ce genre de caresse attentionnée. Elle se sentait vraiment vivante, pour la première occasion de toute sa misérable existence.

Soudain, sans interrompre leur baiser, l'homme fit doucement basculer la demoiselle vers l'arrière. Nëssa se retrouva bien assez vite couchée sur le dos avec son « amant » positionné sur elle. Sur le coup, la kunoichi se sentit un peu brusquée par ce geste, n'ayant pas vraiment l'habitude des échanges de ce type, mais elle ne perdit pas son sang-froid. Il s'agissait d'une sorte de défi personnel qu'elle s'imposait. La belle se disait intérieurement qu'elle devait satisfaire son partenaire et ne pas trop se montrer faiblarde à ses yeux. Toutefois, la ténébreuse venait de découvrir un élément plutôt... excitant. En effet, elle appréciait particulièrement se laisser faire et guider par son tendre Tensai. Elle n'aimait pas prendre les devants et mener la danse. Oui, la frêle Nëssa adorait être dominée ; elle voulait devenir la chose de son homme. La belle avait besoin de quelqu'un au coeur de sa vie et cette personne devait absolument se montrer capable de la contrôler. Afin d'élire l'élu de sa destinée, la jeune femme risquait certainement de se retourner vers celui qui possède le comportement le plus possessif envers elle.

Elle ne put se retenir de pousser quelques gémissements, lorsque Tensai retira ses lèvres et commença à caresser certaines zones assez sensibles de sa parfaite anatomie féminine. Lentement, ses paupières s'ouvrirent qu'à moitié, mais se refermèrent assez vite quand les crocs de l'homme s'emparèrent de son fragile petit coup. La belle échappa quelques rires coquins, ça l'amusait. « Tensai, arrête ! Ça chatouille ! Mais, qu'est-ce que tu fais là ? », dit-elle, sourire aux lèvres. La beauté n'avait pas l'habitude de se faire toucher, tellement que sa peau en était extrêmement sensible au moindre geste.


...

Nëssa était bel et bien en train de vivre de nouvelles expériences « enrichissantes », si l'on pouvait bien appeler ça d'une telle façon. Tensai lui procurait des sensations totalement inédites. Néanmoins, la demoiselle au physique de déesse ne savait pas exactement comment interpréter cela et encore moins si ses réactions étaient plaisante ou non pour son partenaire. En effet, la jeune femme était en train de rire d'amusement, sans réellement se soucier de l'impact de son comportement. Peut-être que le rouquin allait prendre cela comme un rejet de sa tentative de lui faire plaisir, qui sait ? Toutefois, ce n'était pas vraiment dans les intentions de la belle. Elle agissait toujours d'une manière aussi innocente, puis n'avait pas la moindre idée du comportement à adopter et encore moins conscience des gestes qu'elle devait poser afin de ne pas lasser son tendre compagnon.

Oui, Nëssa laissait ses instincts les plus primitifs la guider. La beauté écoutait ce que son coeur avait à lui confier, pour la première fois de sa cruelle vie. Son « amant » la guidait, tout simplement. Calmant ses rires, la dernière survivante du clan Eikaeiën ouvrit lentement les paupières. Elle fixa, pendant quelques secondes, le doux visage du rouquin positionné par-dessus elle. « Hum, alors prépare-toi à travailler d'arrache-pied. », dit-elle, sourire imprégné sur ses jolies lèvres sucrées. Malheureusement, la belle n'eut pas le moindre temps d'en rajouter davantage. L'homme à la chevelure écarlate lui déroba, une fois de plus, un langoureux baiser. Encore, la demoiselle s'envola vers son petit monde de rêve, fermant les yeux. La beauté en oubliait tous ses satanés problèmes, toutes les erreurs du passé, tous ceux et celles qui l'avaient blessé ainsi que toutes les incertitudes qui s'amusaient à venir constamment la hanter.

Soudain, elle sentit la main de Tensai empoigner la sienne. S'accrochant à elle, il la fit doucement descendre du long de son corps, jusqu'à attendre son entrejambe. La demoiselle se mit à ressentir des sensations plutôt... inconnues. Premièrement, cela lui procura un petit effet d'engourdissement, mais l'expérience devint très vite enrichissante et surtout plaisante. Au fur et à mesure qu'elle s'autoinfligeait des caresses intimes, Nëssa perdait le contrôle de sa propre enveloppe charnelle. Son corps était trempé de sueur et elle ressentait une étrange substance visqueuse sous ses doigts. C'était un liquide assez chaud et gluant, relativement agréable à toucher. Lorsque Tensai interrompit leur baiser, la jeune femme ouvrit les yeux et le regarda descendre, puis se régaler de sa divine poitrine. Tandis que l'homme vaquait paisiblement à ses occupations, la kunoichi parfaitement sculptée se mit à éprouver de puissantes pulsations qu'elle ne pouvait pas contrôler.

Inéluctablement, Nëssa gémissait et criait de toutes ses forces, surtout quand son doigt s'introduisit à l'intérieur de son intimité. Celui-ci avait du mal à se frayer un chemin, tellement que c'était un espace étroit. « Tensai...Je...Je... », marmonna-t-elle avec un certain mal. Après quelques secondes passées, des secondes qui ressemblaient à une éternité aux yeux de la demoiselle, elle cessa de lutter. Comblée, elle perdit toutes ses faibles forces. Son ultime plaisir avait été beaucoup trop épuisant pour sa petite personne et elle en subissait encore les conséquences. Il fallait croire que deux orgasmes dans la même heure étaient peut-être une chose trop éprouvante. Les mirettes mi-closes, la belle en sueur savourait un peu ce moment afin de se reposer. Après tout, la nuit s'annonçait longue et riche en surprise.


...

À une seconde reprise, la splendide jeune femme venait de connaître ce que l'on nomme un orgasme. Désormais, elle était complètement crevée. Oui, tout cela était beaucoup trop pour son pauvre petit corps fragile. Après tout, la demoiselle n'avait jamais eu vraiment l'occasion de s'habituer à ce genre de plaisir charnel. Tensai lui faisait tout découvrir. Néanmoins, elle se demandait bien pourquoi il prenait cette peine. En effet, Nëssa était encore très loin de se douter des réels sentiments de son partenaire et ne comprenait toujours pas la véritable définition de l'amour. Pouvait-on donner du plaisir à l'autre sans nécessairement l'aimer ? Malgré tout, la ténébreuse savait que la luxure n'était rien d'autre qu'un pêché, surtout s'il cela s'exerçait sans le moindre sentiment. Pendant que la beauté en sueur se reposait, elle hésitait grandement à poser des questions à son amant de la soirée. L'aimait-il de tout son coeur ? Pourquoi décidait-il de s'occuper d'elle et de lui apprendre de belles choses ? La désirait-il à ses côtés ou n'était-ce qu'un bête coup de tête ? Pour sûr, la kunoichi allait sûrement bientôt le découvrir. À l'instant, il était peut-être mieux de reprendre quelques forces.

Alors qu'elle se prélassait, épuisée à la suite de son fantôme d'effort, ses yeux écarlates se dressèrent vers son ami. N'ayant plus de force dans ses bras, la main de la demoiselle se laissa gentiment guidée par l'emprise de l'homme. Il glissa son petit doigt à l'intérieur de sa bouche et se mit à le sucer. Du coup, la belle se demandait quel goût ça l'avait. En tout cas, cet étrange liquide paraissait assez délicieux et semblait faire le bonheur de son tendre compagnon. Peut-être qu'elle devrait le savourer, elle aussi. Malheureusement, elle n'osait pas vraiment faire ce geste et la pauvre était encore plutôt timide. La dernière héritière du sombre clan Eikaeiën vivait sa première expérience dans le genre... Elle ne désirait absolument pas réaliser un faux pas, de peur que son Tensai ne la rejette comme un vieux déchet. D'ailleurs, celui-ci se détacha d'elle et s'allongea sur son côté. La belle tourna lentement son regard en sa direction et écouta ses paroles. « Rassure-moi, nous n'avons pas fait de bébé là ? Je n'ai pas envie d'avoir un gros ventre moche... », dit-elle en toute ignorance. Visiblement, la kunoichi à la chevelure de neige n'avait toujours pas très bien compris le fonctionnement du système reproductif. À vrai dire, l'idée de s'accoupler avec le Taijutsu no kami la faisait pas mal flipper. Elle n'arrivait même pas à s'imaginait la gueule de leurs futurs enfants, puis Nëssa n'était pas tout à fait prête à se lancer au sein d'une mésaventure pareille. En plus, elle ne pouvait pas très bien concevoir les sentiments de son amant et encore moins les siens.

Naturellement, la beauté angélique lui répondit par un sourire. Malgré tout cela et toute cette fatigue, elle était incapable de cacher le fait qu'elle se sente satisfaite d'avoir vécu une expérience semblable. Néanmoins, ce n'était pas terminé, oh que non ! En effet, les diverses caresses de son cher et tendre Tensai semblaient porter leurs fruits. Étrangement, la jeune femme ressentait son état physique se renouveler, la fatigue ainsi que l'épuisement semblaient ne plus exister, du moins, pour le moment. « Tensai...Euh ? Tu es en train de me faire quoi là ? », constata-t-elle, tout simplement. Toutefois, la belle calma assez rapidement ses sens lorsque les lèvres de son homme se collèrent, une nouvelle fois, contre son cou. Ça ne la chatouillait pas, non, c'était surtout agréable. La demoiselle ferma les yeux, se laissant faire. À vrai dire, la kunoichi n'avait pas souvent l'occasion d'être dorlotée aussi habilement. Au même instant, il glissa ses doigts vers son intimité. Quand ceux-ci entrèrent en contact avec, la beauté au corps nu poussa un gémissement aigü. Sous le toucher divin de son amant, Nëssa recommençait à se trémousser, à suer et à trembler. Elle n'était plus capable de se contrôler.

De nouveau, ils s'embrassèrent, tandis que le majeur de Tensai en profitait pour s'introduire comme un voleur à l'intérieur de sa base secrète. Même si leurs lèvres étaient collées ensemble, la belle ne put s'empêcher d'émettre quelques gémissements à l'improviste. Les sensations étaient beaucoup trop fortes et elle ne pouvait pas résister à la tentation. D'autant plus que le doigt de l'homme s'avérait être particulièrement gros au sein de son intimité étroite. Discrètement, la main droite de la beauté alla effleurer le long de la verge érigée de son partenaire. La demoiselle ne savait pas parfaitement comment s’y prendre. Peut-être que Tensai déciderait de la guider un peu...


...

Essayant de se frayer un passage de choix, la main de la belle alla se perdre d'une façon hasardeuse sur le sexe droit de l'homme à la chevelure rouge. À vrai dire, elle ne savait pas comment s'y prendre afin de lui procurer du plaisir et encore moins quel genre de mouvement effectuer. La demoiselle était loin d'être une professionnelle dans cette histoire d'anatomie masculine. Certes, elle détenait son organe reproducteur entre ses doigts, mais il fallait faire quoi après ? Cela dit, Nëssa ignorait qu'elle devait effectuer un procéder de va-et-vient à l'aide de son membre. Elle venait à peine de connaître la jouissance de son côté et donner la même sensation à son partenaire relevait d'un véritable casse-tête, un défi qu'elle craignait de relever.

Néanmoins, la poigne du jeune homme vint se lier à celle de la beauté. Finalement, il acceptait de la guider au sein de la procédure encore inconnue aux yeux de la demoiselle à la chevelure blanche. Sa verge était chaude et dure au toucher. En effet, c'était une expérience assez agréable, il fallait l'admettre. Ça ressemblait à une sorte de jouet pour enfant et Nëssa avait l'impression qu'elle pouvait passer des heures et des heures à s'amuser avec. Bref, le sexe masculin possédait des caractéristiques intéressantes ; cela donnait envie à la kunoichi de le découvrir plus en profondeur. Après tout, il s'agissait d'une partie de son Tensai, c'était indéniable.

Étrangement, la ténébreuse ressentait le désir de le goûter... Malheureusement, elle savait très bien que ce n'était peut-être pas une idée de génie. La belle risquait fort bien de mal s’y prendre et de faire des bobos à son tendre partenaire. La femme ouvrit les paupières, respiration saccadée, elle laissa la main de son amant guider ses mouvements. Tout semblait se dérouler si vite... Bientôt, ses gestes devinrent un automatisme, comme si elle connaissait parfaitement la technique à employer. Sans le chercher, ses instincts prirent le dessus. Ce moment était tout simplement magique.

Entre ses gémissements et ses cris de plaisir, le petit coeur de la demoiselle battait à plein régime, surtout lorsque son compagnon se donnait la permission d'augmenter le régime. D'ailleurs, celui-ci ne tarda pas à baisser les armes sous le toucher divin de la si désirable Nëssa. Machinalement, elle cessa de le branler, tandis qu'il gicla tout son copieux nectar sur la sublime anatomie féminine de la belle. Toutefois, Nëssa ne s'en occupa pas plus que ça, puisque son esprit était coincé à l'intérieur de ce cercle de jouissance. Les mordillements et la prise que possédait Tensai sur son magnifique postérieur s'amplifiaient dangereusement. La demoiselle n'était rien d'autre qu'une vulgaire poupée, un objet, facilement manipulable par les mains expertes de son maître. Ainsi, il pouvait lui faire subir à peu près n'importe quoi sans qu'elle ne lui impose une quelconque résistance.

Soudain, le doigt du taijutsu no kami la pénétra dans toute sa profondeur, d'un geste à la fois sec et précis. La voluptueuse kunoichi n'en pouvait plus et elle poussa un cri particulièrement puissant, à en faire réveiller toute la population de la forêt. Pour la troisième fois de cette généreuse soirée, la belle venait de subir l'ultime plaisir. La pauvre était complètement épuisée psychologiquement et physiquement. Silencieuse, elle déposa l'une de ses mains sur le poignet de Tensai afin qu'il comprenne qu'il devait stopper son activité. Nëssa se sentait vidée de toutes ses forces vitales, elle avait besoin de se reposer un peu.


...

D'un oeil à la fois choqué et curieux, Pépite observait docilement ce spectacle digne de l'histoire de Roméo et Juliette. Eh oui... Il ne fallait jamais, au grand JAMAIS, oublier ce gros matou, au risque de le regretter par la suite. Trainant les fins vêtements de sa tendre maîtresse dans sa gueule, l'animal décida de prendre un petit break, puis se coucha sur le sol. Il lâcha les tissus sur le côté et se mit à bayer aux corneilles. Tsss, cette scène était d'un ennuie mortel ! Sa seule envie : trucider cet homme qui osait poser ses sales pattes sur sa Nëssa adorée. Toutefois, il savait qu'il devait se retenir, car Madame allait sûrement mal le prendre s'il se tapait encore l'incruste au sein de toute cette mésaventure puérile. Bon sang ! Pourquoi fallait-il qu'il soit toujours la victime ? N'était-il rien d'autre qu'un banal animal de compagnie aux yeux de sa créatrice ?

Pendant ce temps, la belle savourait l'opportunité qui s'offrait à elle et ne se préoccupait pas vraiment de son beau Pépite. Elle était principalement focalisée sur son amant qui lui en faisait voir de toutes les couleurs. Épuisée par ses efforts psychologiques et physiques, la jolie kunoichi ne pouvait plus bouger d'un seul cheveu. La pauvre, elle se sentait si faible et si fragile. C'était cela, l'incontestable prix de la jouissance. Ne connaissant pas la réelle durée de cet état extrêmement lamentable, Nëssa croyait qu'elle allait rester ainsi tout le long de sa vie, mais bon... Elle n'avait pas la capacité de réfléchir et d'utiliser son cerveau, alors ce n'était pas une chose si dramatique que cela. La beauté aux formes vertigineuses reprenait son souffle, tout en réalisant ce qui venait de se produire. Malgré son inexpérience au sein de la matière, la ténébreuse savait qu'elle était liée pour l'éternité avec Tensai. Jamais elle ne serait capable d'oublier ce précieux moment, peu importe ce qui pourrait lui arriver plus tard. Néanmoins, Nëssa n'était pas certaine de ses sentiments envers le rouquin. Certes, il représentait clairement plus qu'un ami, mais peut-être pas de là à le considérer comme étant le futur père de ses enfants ou bien de son mari. C'était encore beaucoup trop loin pour elle. La demoiselle possédait de nombreux objectifs encrés à l'intérieur de sa tête et avait constamment de nouvelles expériences à aboutir. Elle ne désirait pas sacrifier sa liberté afin de mener une simple vie de couple avec son homme, du moins, pour le moment.

En pleine possession de ses moyens, Tensai ne paraissait pas affecté par la malédiction de la fatigue. Normal, il était un maître dans la discipline du taijutsu, donc son corps devait sûrement être entrainé à l'endurance et à supporter ce genre de chose. Sur ce point, la belle l'enviait absolument, car elle aurait tant voulu se montrer davantage résistante en faisant durer le plaisir un peu plus longtemps, par exemple. Heureusement, son Tensou interrompit rapidement ses complexes en lui donnant un baiser sur le front, puis il la souleva dans ses bras. Comme une poupée inoffensive, la jeune femme se laissa transporter, se contentant tout simplement de fixer son kidnappeur.

Les deux tourtereaux s'enfoncèrent au creux de la source. Sur le coup, la beauté ne put s'empêcher de frissonner, puisque l'eau était assez tiède, ce qui créa un contraste relativement inconfortable, car sa délicieuse enveloppe charnelle était toujours aussi bouillonnante. Tandis que son amant l'enlaçait dans ses bras musclés, la belle en profita pour se blottir de toutes ses minces forces contre son torse. Le couple resta là pendant un dizaine de minutes à s'embrasser et à se minoucher. À vrai dire, Nëssa aurait aimé faire ça pendante toute la nuit, mais Tensai prit encore les devants. Il souleva le corps de la jeune femme et l'assit sur la terre ferme. Lorsqu'il ouvrit ses cuisses, la déesse demeura silencieuse, tout en baissant son regard sanguin vers lui. Puis, elle sentit son bout de langue parcourir son intimité. « Ahhhhh, Tensai... », gémissa-t-elle d'une intonation des plus sensuelles. L'homme se mit à tripoter les généreuses formes de la belle, ce qui la fit davantage trembler de plaisir. Cédant à la tentation, les douces mains Nëssa pénétrèrent dans la chevelure rouge de son amant et exercèrent une petite pression afin de l'insister à la fouiller plus en profondeur...


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À la fois excitée et épuisée, la demoiselle ne savait pas de quel côté trancher. Tensai était la première personne à mettre sa langue là où il le fallait. Étrangement, elle se sentait assez soulagée, ayant l'impression qu'elle se débarrassait d'un grand mal intérieur. Néanmoins, il ne fallait pas que son homme en fasse trop, car sinon elle risquait de devenir dépendante de ce genre de plaisir charnel et cela n'était peut-être pas très recommandable pour un shinobi. Après cette soirée, la belle devrait sûrement tourner la page et ne plus penser à cette aventure d'un soir, ne désirant pas être blessée par après. Oui, parce que Tensai avait sûrement ses occupations qui lui étaient propres et Nëssa aussi. Son éternelle quête de puissance n'allait certainement pas s'arrêter suite à cette nuitée. La terre ne s'arrêterait pas de tourner à cause d'une quelconque expérience charnelle, mais bon... La ténébreuse ne pouvait tout simplement pas renier le fait qu'elle soit liée pour l'éternité avec cet homme. Désormais, elle l'aurait toujours dans la tête et serait incapable de s'en débarrasser si facilement.

La sombre beauté gémissait sous les nombreux coups de langue de son amant, n'étant plus vraiment dans la possibilité de se contrôler elle-même. À l'aide de ses petites mains, le dernier spécimen vivant issu du clan Eikaeiën dictait au bellâtre d'y aller davantage en profondeur. Cela ressemblait presque à de la soumission, vu sous un certain angle. Sans qu'elle ne s'en rende nécessairement compte, la somptueuse kunoichi était dans une sorte de position de domination. Si Nëssa le désirait, elle pouvait imposer quasiment n'importe quoi à son amant. À vrai dire, cette idée l'excitait assez, tellement que cela lui procurait une sorte d'arrière plaisir très agréable. Alors que les mains musclées du rouquin parcouraient son corps, la demoiselle ne put s'empêcher de mordiller doucement ses doigts lorsqu'ils passèrent sous ses divines lèvres, trouvant qu'ils avaient plutôt un bon goût. Cette action lui donna encore plus l'envie de goutter à la chaire de son heureux partenaire.

Son frêle petit corps suait à grosse goutte, en plus d'être encore mouillée par l'eau tiède de la source, son intimité dégoulinait d'une matière blanchâtre et visqueuse. Celle-ci dégageait un parfum fortement agréable. En effet, la jouissance de la douce jeune femme n'avait pas seulement qu'un excellent goût. À l'heure actuelle, Tensai devait sûrement se régaler de ses sécrétions à coeur joie et Nëssa aimait bien cette idée. Toutefois, elle ne devait pas succomber trop rapidement; cela en devenait une lutte contre sa propre personne. En tout cas, c'était vachement difficile avec tout ce que lui infligeait son tendre compagnon. La ravissante albinos était surtout sensible aux coups de langue qu'il effectuait à l'intérieur de son étroite grotte inondée.

Tandis que la main du mâle parcourait la soyeuse chevelure blanche de la divinité, celle-ci en vint à frémir, adorant quand il lui fouillait dans les cheveux de cette façon. Ayant une prise de choix sur elle, il en profita pour l'allonger au sol, alors qu'il continuait soigneusement son travail de pro. « Tensai... Dis-moi, tu aimes ça, hein ? Mhn... Tu as bien de la chance, moi aussi j'aurai aimé te manger... », dit-elle d'une voix particulièrement saccadée et sensuelle. Ce fut des paroles placées entre deux gémissements. En effet, Nëssa avait de la misère à contrôler son rythme ainsi que ses pulsions, donc parler était une chose assez compliquée dans ce genre de situation.


...

Nëssa venait de faire une étrange requête à son compagnon. En effet, cela était une chose assez inhabituelle chez elle. Ayant la manie de fuir la chaleur et le contact humain, la belle ne se reconnaissait plus très bien et ça l'avait tendance à la mettre un peu mal à l'aise, comme si on la transportait dans une nouvelle atmosphère. La kunoichi possédait la désagréable impression que toute cette aventure était, est, malsaine. Et si Tensai ne s'adonnait pas à être l'homme de sa vie ? Et s'il la laissait tomber pour x raisons? Ou pire encore, qu'ils arrêtaient de se parler ? Toute cette histoire n'avait aucun bon sens et la beauté ne comprenait pas réellement la signification de la situation actuelle. Elle croyait surtout que son ami l'encourageait à emprunter la voie du pêcher. À vrai dire, la ténébreuse était une femme très archaïque, au centre de ses méthodes. L'amour ne devait pas être une chose prise à la légère, sinon c'est... mal ! Les humains ne devaient pas s'orienter vers un monde corrompu. Afin de pratiquer le sexe, ressentir quelque chose de profond est une étape cruciale. Néanmoins, la demoiselle à la chevelure argentée vivait plutôt de l'incertitude. Après tout, elle ne faisait que sortir de son petit nid douillet, celui que l'on appelait " l'adolescence ". Puis, il s'agissait aussi de sa toute première fois. Tensai s'avérait être le seul homme nu qu'elle avait eu la chance de contempler de ses propres yeux durant son existence, donc ça l'attisait relativement sa curiosité féminine.

La belle continua de pousser régulièrement des soupirs ainsi que des gémissements, malgré ses quelques doutes, Nëssa en demandait toujours plus encore. La pauvre avait tellement perdu la tête qu'elle en devenait presque incohérente au sein de ses profondes pensées... Ah tiens, en parlant de profondeur ! La fouineuse langue de Tensai s'aventurait de plus en plus à l'intérieur de son jardin secret. Sur le coup, la demoiselle renferma vigoureusement sa poigne sur le crâne du rouquin, maintenant une certaine pression tout le long de son geste. Elle n'en pouvait plus, à un tel point, que la douce était bientôt prête à recevoir son quatrième orgasme de la soirée. Mais bon ! Il ne fallait pas rêver, hein ! L'homme s'arrêta pour remonter vers son fin visage, tout en prenant soin de bizouter son sublime corps de déesse grecque, ce qui ne manqua pas de la refaire frissonner. Avec douceur, la belle dégagea sa petite main de la chevelure rouge de son parfait amant et celle-ci alla se perdre dans l'herbe fraiche, effectuant parfois des prises sur elle lorsque Tensai lui procurait des sensations particulièrement jouissives. D'ailleurs, les doigts du taijutsu no kami était restés à caresser ses lèvres intimes. Certes, le plaisir n'était pas comparable ni aussi intense que tout à l'heure, mais il s'agissait quand même d'une expérience agréable.

La bouche de l'homme vint de joindre à celle de l'heureuse élue, savourant cet indescriptible nectar divin. Néanmoins, Tensai ne pourrait pas lui échapper, pas cette fois ! En effet, la demoiselle avait déjà son petit plan malicieux de bien encré à l'intérieur de sa tête. Au moment où ses lèvres s'éloignèrent, Nëssa s'empressa de diriger ses crocs vers le cou de sa proie. Tel un félin en période de chasse, elle le saisissait violemment entre ses canines. Lorsque le doigt du bellâtre commença à s'enfoncer au sein de sa caverne inondée, l'étreinte de la panthère se renferma davantage, ne lui laissant aucune futile chance de fuite. De toutes ses forces, elle le mordait comme s'il n'était rien d'autre qu'un vulgaire morceau de viande. La féroce créature se mit à le sucer, histoire de mieux savourer la chair qui s'offrait à elle, mais elle préférait beaucoup plus pratiquer l'art de la morsure ! Ses dents se placèrent à différents endroits du cou de Tensai. Sans retenue ni hésitation, la belle lui infligea plusieurs morsures, plus ou moins puissantes, s'amusant et testant les différentes réactions de son tendre steak.


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Elle le mordait, d'une passion et d'une extase à en faire peur. La belle savourait le cou du jeune homme. La tigresse le dévorait, sans lui laisser la moindre échappatoire. Elle avait envie de le gouter; elle désirait le manger tout rond. Depuis le temps qu'ils se connaissaient, la demoiselle avait toujours eu une fixation pour le parfait physique de Tensai. Elle rêvait secrètement de se l'approprier et d'en faire sien. Mais maintenant, la chance lui souriant enfin ! La beauté pouvait dorénavant bouffer ce petit bout de viande tant convoité. En toute débutante, une telle activité la stressait un peu. Heureusement, son instinct féminin semblait prendre le dessus sur ses craintes. Ce mâle n'avait plus qu'à bien se tenir !

La voluptueuse jeune femme sentit un autre doigt la pénétrer, d'un coup sec, ce qui eut pour effet direct de faire lâcher prise ses crocs bien implantés dans la peau du dieu du taijutsu. La déesse des morsures poussa un gémissement digne de sa divinité et sa délicieuse anatomie se mit à en trembler de plaisir. Ce moment était juste... divin ! Encore plus lorsqu'il commença à l'embrasser à pleine bouche. Le bel homme se déplaça afin de prendre l'emplacement de sa douce compagne. Très vite, les deux bêtes se retrouvèrent allongées sur le sol, sous le regard indiscret de ce gros matou de Pépite. Toutefois, la position des amants était assez spéciale : Nëssa se trouvait au-dessus et Tensai en dessous. Leurs lèvres se quittèrent. N'ayant même pas le temps de réaliser quoi que ce soit d'autre, la demoiselle se fit imposer un " léger " pivotement. La belle voyait désormais le sexe érigé de l'homme en gros plan, directement vers sa figure. Jamais de sa courte vie elle n'avait eu l'occasion d'en contempler un de si proche. Et, il fallait aussi avouer que celui de son partenaire était pas mal impressionnant.

Elle fixa sa verge droite avec des yeux à la fois gourmands et intrigués, tandis qu'il commença à lui dévorer son entrejambe. Nëssa hésita à franchir le premier pas, mais les sensations que lui provoqua son amant la força à y aller de l'avant. La belle approcha doucement son visage du fameux manche, respirant son parfum sucré et l'imprégnant à tout jamais au sein de sa mémoire. Du bout de ses doigts, elle y toucha timidement, tout en y déposant quelques baisers. Rapidement, la demoiselle prit de l'assurance et sa langue se mit à parcourir, de haut en bas, la queue de son partenaire. Chaque léchée était d'un ultime délice pour la ténébreuse. Il goûtait incroyablement bon. À l'aide de ses mains, la belle écarta les cuisses de l'homme, puis plaça avec tendresse ses testicules entre ses lèvres chaudes et humides. Après avoir passée quelques secondes à les sucer, elle retourna vers le sexe dur comme le roc de son homme et passa son organe buccal sur son gland, réalisant plusieurs mouvements circulaires. Nëssa sentit son compagnon s'impatienter. Mettant fin à son supplice, la beauté pénétra la masculinité de Tensai dans sa bouche. Elle lui fit subir d'intenses va et viens répétitifs. La belle accentua de plus en plus son geste, excitée par les sensations et les réactions de celui-ci, allant jusqu'à engloutir sa verge profondément à l'intérieur de sa gorge. À vrai dire, la kunoichi était plutôt en train de s'amuser comme une petite gamine.


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