Sujet: Les Zetsu attaquent le pays du vent ! (2) Jeu 26 Juil - 16:50
[Je vous laisse faire pour la suite.]
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Sujet: Re: Les Zetsu attaquent le pays du vent ! (2) Sam 28 Juil - 16:42
L'immensité du pays du Vent s'ouvrait aux devants des quatre ninjas chevauchant les aigles géant des Nuages. Le désert à perte de vue hormis les quelques rochers nés des mouvements sismiques de la terre. Du sable, du sable et encore du sable. Finalement, ce petit village nommé Tanzaku. Un hameau d'une trentaine de bâtisses. Les montures posèrent leur passager approximativement cinq cents mètres au nord du patelin. Une fois au sol, Shaolan effectua quelques pas afin de se dégourdir les jambes de ce voyage. Il lui fallait, ainsi qu'à ses compagnons de mission, s'acclimater à la chaleur et la sècheresse de l'air.
Apparemment, les quatre ninjas avaient devancé les Zetsus, ce qui était une excellente chose. Toutefois, il restait à déterminer quelle était leur avance sur la menace. En effet, l'armée des clones pouvait arriver à n'importe quel instant. L'Iwajin s'écarta de quelques mètres du groupe et plongea son regard à travers la désertique étendue de sable. Constitué un défense de choix pour protéger le village allait être ardu. De plus, deux membres de l'équipe n'avait pipé mot. Ni nom, ni grade, ni spécialité. L'impolitesse était reine chez la jeune fille et l'homme qui mémorisait son arsenal. La jeunesse. Insouciante et avide de gloire. Sauf s'ils étaient muets, auquel cas l'ancêtre l'aurait précisé, ils pouvaient faire preuve de respect envers leurs deux autres équipiers. Quoi qu'il en fut, Shaolan réfléchissait à un plan de défense. Il était aisé de sécurisé le village. Cependant, il fallait également veiller à ce qu'aucun membre de l'équipe ne soit perdu. Personne ne perdait la vie aujourd'hui.
Le jônin sortit de sa sacoche un kunai. Il commença à le faire tourner sur son index grâce à sa petite boucle. Puis, à sa grande surprise, l'impoli de Kumo s'élança dans sa première phrase. Finalement, le miracle fut. Il n'était pas doté de mutisme. Quelle aubaine pour le groupe qu'il puisse s'exprimer. Grâce à ça, l'équipe n'aurait pas à user du langage des signes. Cependant, il restait à savoir si la kunoichi pouvait elle aussi formuler une phrase à haute voix. Le Kumojin disait avoir en sa possession un plan, mais où était-il? Soit il s'était mal exprimé, soit il cachait son jeu. Shaolan avait balayé l'idée qu'il soit un Zetsu du fait que le groupe ne s'était nullement séparé jusqu'à présent.
"Avant que tu commences, tu pourrais nous faire le plaisir d'une once de politesse en te présentant. Cela est également valable pour toi, jeune fille."
Shaolan avait horreur de ne pas connaître ses équipiers. De plus, cela ne devait pas être compliqué de donner son nom, son grade et sa ou ses spécialité(s). Une remarque directe dont le jônin avait le secret. Il détestait faire dans la dentelle et prendre quatre chemins différents pour une simple chose. Il se rapprocha du groupe et prêta son attention à l'écoute des deux impolis. De plus, Shaolan doutait qu'ils aient le temps de définir un plan. La menace pouvait être là d'une minute à l'autre. Il était peut-être préférable de se reposer et se ressourcer. La bataille allait être compliquée. Le pays aride et sec, la température qui ne chutait pas d'un degré et un village à défendre. Il fallait espérer une seconde équipe pour évacuer Tanzaku au cas ou le combat tournait en défaveur de l'Alliance.
Raimei Hokoru Juunin de Kumo
Messages : 330 Date d'inscription : 20/06/2012 Age : 29 Localisation : Demandez à Misaki.
Sujet: Re: Les Zetsu attaquent le pays du vent ! (2) Dim 5 Aoû - 18:05
Œil du Cyclone
Le voyage s’était passé sans problème, des montagnes brumeuses et immobiles de mon village natal aux plaines vides, désertiques de la contrée du vent. Le sifflement éternel de l’air passant sur les dunes fut le seul accueil que mère nature était disposée à nous donner. Ma monture massive s’ébroua en poussant un cri perçant alors qu’elle agitait ses ailes de façon régulière, descendant des cieux pour venir me poser sur le sable chaud, sous une chaleur qui n’était nullement comparable à celle à laquelle je m’étais habitué durant notre passage dans les nuages. Flattant le col de cet aigle immense, je le remerciais silencieusement pour son service. Mes doigts profitèrent secrètement du contact duveteux de ses plumes démesurées, car mes phalanges s’appliqueraient bientôt à réduire des os en bouillies… vous m’accorderez qu’il s’agissait là de contacts plus violents. J’évitais de faire le fier en descendant d’un bond, après une telle route perché dans les nuages sur un oiseau il valait mieux appréhender correctement le retour à la « terre ferme », si l’on pouvait considérer les monceaux de sable friable comme tels. Passant ma jambe droite du côté gauche de mon compagnon de route majestueux, j’entrepris de descendre en me servant de sa parure naturelle. Une sensation de vertige très brève me saisit lorsque mes bottes s’enfoncèrent finalement dans les granulés blancs et fins qui composaient un tapis tout naturel au pays du vent. Je m’appuyais d’une main contre l’aigle géant qui attendait calmement en fixant les horizons désolés, avant de finalement faire quelque pas en me réjouissant de la facilité à respirer toute nouvelle et de ma circulation sanguine plus fluide. La chaleur des environs et le soleil tapant depuis le ciel tel un bourreau doré eurent vite fait de faire un sort à l’humidité de mes vêtements, de mes cheveux et de ma peau, accumulée durant notre passage dans les nuages. Je levais doucement les yeux vers l’astre brûlant qui semblait me toiser de toute sa hauteur, me dardant de rayon chauds. Trop chauds. Je détestais ce genre de climat… d’autant que ça ne m’aiderait pas à combattre. La sueur qui brouillerait ma vision, la fatigue accélérée… beaucoup de facteurs risquaient de mettre à mal notre expédition, du moins ma propre personne. Dans la mesure où nous étions tous humains ici, le schéma était sans doute applicable.
Je baissais les yeux pour en revenir au groupe qui avait touché terre dans ton intégralité. Le prénommé Shaolan s’était écarté de quelques mètres, sans doute pour se dégourdir les jambes lui aussi. Pour ma part je restais pour le moment muet en analysant la situation dans toute l’ampleur où elle m’était disponible. Nous étions en terrain ouvert. Constituer une défense physique, matérielle, était impossible. Du moins peu avisé. Nous n’avions aucune idée de notre avance sur les Zetsu, peut-être même étaient-ils dans les parages et nous observaient-ils. Se lancer dans des tentatives d’aménager la zone serait une perte de temps, d’énergie, un acte stupide. Nous allions devoir les affronter dans cette vaste plaine qui se trouvait à plusieurs centaines de mètres du village, dont on pouvait voir les structures au loin. Notre chakra allait être mis à rude épreuve : il me semblait improbable de préparer un piège fonctionnel avant l’affrontement. Nous allions combattre sur nos ressources personnelles. Le travail d’équipe et le couplage des affinités étaient les clés de la victoire. Je pouvais certes combattre longtemps… mais pas indéfiniment. Avec mes seules compétences de Taijutsu, je ne parviendrais pas à m’en sortir. Nous étions quatre, il était temps de fixer les règles du jeu, les rôles. Je doutais sincèrement de la bonté d’âme des Zetsu, aussi établir un plan devant leur nez semblait exclu. Tosen n’avait pas parlé de tout le voyage, muré dans le silence et la réflexion. Comme il était d’habitude plus jovial et bavard, il me semblait évident qu’il avait concocté quelque chose durant le voyage… en espérant que ça marche. Pour ma part je me rapprochais des autres tout en tentant de trancher. Devais-je garder mon plastron et mon haut, ou bien m’en délester ? La première option m’offrait la défense de ces vêtements. La deuxième me permettrait d’être moins éprouvé par la chaleur. Dans la mesure où j’allais affronter une masse compacte d’adversaires, je doutais qu’une couche de vêtement puisse me permettre de résister si je venais à être touché. Tout s’enchainerait rapidement : je devais compter sur mes esquives plus que sur mon équipement. Plissant les yeux, j’entrepris de me défaire de mon pourpoint, le laissant tomber sur le sable dans un bruit sourd. Le vent incessant eu vite fait de ronger ses bords de petits grains subtils, qui s’amassaient sur ses contours. Dans ma lancée, j’enlevais également mon haut de tissu qui ne me serait d’aucune utilité : il me gênerait plus qu’autre chose. Je le plaçais sous mon pourpoint pour éviter de le voir filer dans le courant d’air mesquin. Désormais à l’air libre, je laissais les muscles de la partie supérieure de mon corps prendre les rayons lumineux, certain d’être plus à l’aise ainsi... dévoilant également le cicatrice en forme de main humaine sur mon pectoral droit.
Comme j’aurai été près à le parier, mon coéquipier de Kumo n’était pas venu la tête vide. Il commença à évoquer un plan, vaguement, qu’il nous raconterait dans son intégralité avant de recevoir les objections et questions. C'était fidèle au personnage. La Kunoichi de Iwa ne nous avait cependant toujours pas adressé la parole. Se sentait-elle mal à l’aise avec trois autres hommes ? Je trouvais ça peu probable, ça aurait été étrange. En tout cas, elle n’était pas très loquace… moins encore que moi. Avant que Tosen n’ai pu poursuivre, le shinobi nommé Shaolan lui fit remarquer ainsi qu’à la jeune femme, d’une pique acide, que quelques présentations ne feraient pas de mal. Sans doute n’avait-il pas apprécié que dans ses réflexions il ne lui donne pas ses capacités. Je soupirais légèrement. Tosen n’apprécierait peut-être pas la remarque, mais sa politesse devrait rattraper le coup. Ce Shaolan sembla vouloir que les choses filent droit, la jeune fille ne disait rien depuis tout à l’heure. Un mauvais climat. Il nous fallait instaurer un climat d’équipe, non pas une simple entente cordiale. On ne battrait pas un millier de nos adversaires à coup de pointes verbales. Je jetais un coup d’œil à la plaine. Pas de mouvement à l’horizon. Dans mon dos, mon aigle s’éleva de nouveau dans les airs en poussant un cri strident, entrainant ses congénères avec lui. Ils firent route vers Tanzaku, se mettant sans doute à l’abri. Ils avaient bien été formés mais ne nous seraient plus d’aucune utilité ici. Je décidais de profiter de cet instant de silence fugace pour glisser ma propre opinion, avec une apparence de désintérêt total.
- Vous savez tous pourquoi nous sommes ici. L’ampleur de la tâche. Je suggère donc de partir sur de bonnes bases… cela impliquera sans doute des efforts de chacun. Mais c’est mieux que finir enterré six pieds sous le sable ou absorbé par ces choses. Tosen devrait certes dire à voix haute ses capacités. Néanmoins, s’il a un plan à proposer, je vous suggère de l’écouter attentivement.
D’une certaine façon, je prenais le parti de mon collègue car je savais que ce n’était pas par impolitesse qu’il s’était tu. Cela dit, je savais aussi ce qu’il valait et ce qui pouvait naitre de son esprit complexe. Ses idées pourraient nous être fort utiles pour la suite. Je n’avais pas de doute sur les capacités des autres car je ne les avais jamais vues à l’œuvre et qu’il n’y avait donc pas matière à juger. Mon intervention avait surtout eu pour but d’empêcher un mauvais climat de s’installer. Cela aurait signé notre ruine, tout simplement. J’avais d’autres choses hautement plus importantes à faire que mourir sous les vagues de Zetsus. Une chose était également primordiale : connaitre notre situation vis-à-vis des adversaires. Si ils étaient vraiment capables de se terrer sous nos pieds en attendant la meilleure opportunité, il nous fallait un moyen de les repérer. Être pris en traitre par un nombre d’ennemi aussi conséquent était synonyme d’une mort rapide. Ce qui était plutôt hors de nos objectifs… voire à l’opposé total. Si ils utilisaient la terre, peut-être que nos alliés de Iwa auraient des moyens de les remarquer en approche… du moins j’espérais.
- En tant que shinobis de Iwa, il y a de fortes chances pour que vous soyez tout deux d’affinité Doton, je me trompe ? Dans ce cas, si nos ennemis voyagent sous terre et que vous avez le moindre moyen de les sentir venir, je vous propose justement de les laisser venir. Si ils parviennent sous nos pieds, je m’occuperais de les faire sortir et en éliminer un paquet dès le départ.
Je connaissais déjà l'affinité de Shaolan, mais la question de base s'adressait plutôt à la jeune fille qui n'avait encore rien dit. Mon affinité Raiton était tout indiquée pour ce genre d’exercice. Une bonne décharge à même le sol et la constitution faible des Zetsu ne tiendrait pas le choc. C’était une alchimie parfaite et nos adversaires en feraient les frais. Pour cela, j’avais juste besoin d’être tenu informé de leur approche pour finalement les cueillir au moment où malgré eux, ils seraient les plus vulnérables.
Dernière édition par Raimei Hokoru le Mer 8 Aoû - 12:48, édité 2 fois
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Sujet: Re: Les Zetsu attaquent le pays du vent ! (2) Mar 7 Aoû - 20:19
Tosen s’attendait à une approbation totale de ses coéquipiers étant donné l’urgence de la cause mais il ne fut. L’Iwajin se prénommant Shaolan lui envoya au contraire ce qui n’était autre qu’une aiguille empoisonnée. Bien qu’en son for intérieur un temps soit peu étonné le Kumojin garda son calme et son sourire apparent. Avait-il réellement fait preuve d’impolitesse depuis le début de leur rencontre ? Le mutisme n’était pas réellement une forme d’impolitesse après tout. On n’a du mal à savoir ce que pense notre ninja vu de l’extérieur. Mais ce qui est certain c’est qu’il ne répondit pas l’espace d’un instant, comme s’il hésitait à répondre au senior du quatuor. Cependant avant que notre ninja ne pussent répondre quoi que ce soit, ce fut Raimei qui s’exprima en premier. Dans les paroles du jeune Juunin Tosen reconnut immédiatement le fait que son collègue souhaitait le protéger et éviter que les paroles ne volent haut en injure. Il avait raison après tout, partir sur de bonnes bases et une ambiance d’entraide était on ne peut plus la clef de la réussite ou non de cette mission. Raimei avait déjà vu à l’œuvre le talent de Kazuhiko en ce qui concernait l’élaboration d’une stratégie adéquate et efficace. Mais il n’en était point pour les deux autres protagonistes, il allait donc devoir se plier à leurs exigences. Une alliance inter pays ne pouvait pas être parfaite il devait obligatoirement avoir des moutons noirs après tout. Hokoru enchaîna ensuite sur une théorie intéressante qui consistait à utiliser aux mieux les compétences des deux Iwajins après tout, la probabilité qu’ils aient tous deux une affinité lié à la terre était grande. L’assurance pour l’un d’entre eux venait du senior du groupe. De plus le Taijutsu de Raimei leur sera fort utile. Finalement tout se clarifiait dans la tête de Kazuhiko et il allait pouvoir exposer son plan l’esprit tranquille. Souriant il finit finalement par reprendre la parole. Ses premières étaient destinées à Shaolan.
Tosen : Raimei-san à raison, je te présente mes plus plates excuses si tu as étais vexé par mon manque de respect ou quoi que ce soit d’autre. J’étais seulement en train de réfléchir à l’ampleur et à la difficulté de cette mission qui nous a été inculquée. Ainsi si tu veux connaître mon statut et mes capacités je vais te les donner.-tout en remontant ses lunettes- Je me présente, je me nomme Kazuhiko Tosen, je suis actuellement Juunin affilié au visage de Kumo. Quant à mes capacités… Je suis un stratège hors pair et ma plus grande spécialité en terme de puissance ninja je suis un spécialiste de l’illusion.
Après un hochement de tête et un nouveau sourire il reprit finalement afin de dévoiler son plan.
Tosen : En ce qui concerne les Zetsus ne vous en faîtes pas, bien que ma technique n’est pas parfaite je suis un ninja senseur je serais donc en mesure de vous prévenir lorsque le combat sera imminent. Maintenant, venons-en au plan, je vous conseil de suivre mes explications vont certes êtres relativement longue mais je vais aller le plus rapidement possible. En étudiant nos capacités respectives il est tout bonnement hors de question de se séparer durant cette mission.
Tosen : Vous allez me demander probablement pourquoi ? Et bien en voici la raison, les Zetsus sont capables de copier parfaitement notre chakra et notre apparence à notre simple contact. Hors, ici nous avons une personne incroyablement handicapé par ceci et il ne s’agit de personne d’autre que Raimei. Il est un spécialiste du Taijutsu et le moindre Zetsu qui rentre en contact avec lui qu’il n’est pas capable d’abattre lui prendra automatiquement son apparence. Sous le feu de l’action nous nous ferons aisément piégé et nous mourrons maladroitement. Ceci fera un effet de chaîne et nous serons abattu tous un par un. Nous avons en face de nous une armée composée pas moins de 1000 combattant. La probabilité qu’il y ait des Edo Tensei parmi eux est faible mais pas à exclure. S’il n’y a que des Zetsus nous aurons donc une chance. La partie la plus importante du travail incombera de vous les ninjas d’Iwa. De part vos affinités respective il est évident que vous êtes meilleur en combat à distance que nous. Ainsi il va falloir utiliser au mieux cette capacité. Voyez-vous, plus vous éliminerez de Zetsus avant qu’ils n’arrivent à nous et moins le risque de se faire déborder et de mourir viendra. Pendant que vous vous préoccuperez de les anéantir à distances moi et Raimei nous occuperons des quelques chanceux à avoir réussi à traverser votre limaille de fer. Vous allez devoir être endurant, une fois que la moitié sera éliminée nous pourrons alors envisager un combat au corps à corps. Moi et Raimei seront en avant nos techniques couplées vous permettront de souffler un minimum. Pendant que nous nous occuperons du reste de la bande il est évident que nombres d’entre eux profiteront du fait que nous soyons occupés avec la majorité de la bande à aller se frotter avec les villageois. C’est là que vous interviendrez, le temps que nous allons vous accorder va vous permettre de tendre des pièges ou des barrières permettant ainsi de vous concentrer sur les quelques Zetsus. Une fois le combat engagé je ne pourrais pas rester assez concentré pour vous indiquer où se trouvent les Zetsus qui se dirigent vers le village s’ils sont cachés sous terre ou pas. Je vous l’ai dit ma technique n’est pas parfaite. Enfin il y a de forte chances qu’ils arrivent sur nous par vague. En effet, déplacer 1000 Zetsus sous terre sur une cible si petite est impossible. Ils arrivent tous d’après nos services de renseignement du même endroit. Cela pourrait tourner à notre avantage. Je pense avoir été assez clair. Si vous avez des questions à poser c’est maintenant ou jamais.
Tosen venait finalement d’exposer son plan qui était on ne peut plus mûrement réfléchit. Maintenant leurs chances de survies ne tenaient plus qu’à un fil dont les deux Iwajins seraient les ciseaux. Leur temps était compté il allait falloir se préparer à une bataille rude et imminente. Dans le fond, ce que n’avait pas exposer Tosen est qu’il était clair que les deux Kumojins malgré leur affinité Raiton étaient largement désavantagé en ce lieu. Ils étaient entièrement dépendant des deux Iwajins et de leurs compétences en combat à distances. Les Genjutsus de notre Kumojin allaient certes pouvoir être utile mais contre une telle masse de Zetsu il serait difficile pour lui de maintenir une illusion efficace et assez longtemps contre eux.
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Sujet: Re: Les Zetsu attaquent le pays du vent ! (2) Jeu 9 Aoû - 14:43
Sagesse ou Lâcheté ? Courage, ou Bêtise ?
Dernière édition par Tori Hanekaijin le Lun 20 Aoû - 15:50, édité 1 fois
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Sujet: Re: Les Zetsu attaquent le pays du vent ! (2) Lun 20 Aoû - 15:07
La guerre. Tant d'émotions émanent d'un tel événement. De la joie lorsque l'issue est favorable. De la tristesse lorsqu'on perd un proche ou un ami. La vengeance nait de la perte de cette personne. De la haine envers le camp gagnant. Un soulagement quand le peuple non militarisé peut reprendre une vie normale lorsque la guerre est terminée. Ces émotions, les trois coéquipiers de Shaolan ne les connaissent peut-être pas. D'apparence, seul Kazuhiko a dû connaître un tel événement. Il doit avoir une certaine expérience des combats qui se déroulent lorsque la paix n'est plus. La comparse Iwajin est, elle, trop jeune pour avoir vécu quelque chose de cette ampleur. Aujourd'hui, elle a la malchance d'être prise en pleine quatrième guerre. Quant au quatrième équipier, bien que plus âgé que Tori, il ne doit, lui aussi, pas avoir connu la férocité des combats meurtriers de ce genre de période. En revanche et il s'agit d'un point plus que positif, ils sont tous conscients que ce qui se prépare peut s'avérer fatal dès la moindre erreur.
Tout en scrutant l'horizon, Shaolan a attentivement écouté le Kumojin prénommé Kazuhiko. Ce qu'il a dit à du vrai comme du faux, mais en partageant les idées, les quatre ninjas arriveront à mener cette mission à bien. Puis, vint le tour de Tori de s'exprimer. Elle s'était exprimée telle une réelle kunoichi du pays de la Terre. Entre temps, elle avait utilisé une technique permettant au groupe de se reconnaître lorsque le chaos règnerait sur le champ de bataille. Ainsi, les ennemis n'auraient aucune possibilité de les duper. Raimei était resté silencieux, approuvant ou désapprouvant intérieurement ce qui avait été dit. Le calme qui l'habitait, deviendrait certainement un atout pour le groupe. Bien qu'il avait pris la défense de son compère Kumojin, il ne s'était pas braqué contre Shaolan. Ce dernier avait été brusque avec Kazuhiko et Tori et cela aurait pu mettre en péril l'équilibre du groupe. Raimei ramena cette équilibre grâce à une parole emplie de simplicité.
En arrière plan, le village de Tanzaku. Un hameau de quelques habitations qu'il fallait protéger. Cependant, était-ce au groupe de jônin de couvrir le village ou y aurait-il une seconde mission en parallèle ayant cet objectif? Il était difficile d'y répondre sur le moment. Shaolan, regard toujours plongé dans l'immensité du désert, ressentit une perturbation. Quelque chose s'approchait et à bonne vitesse. La grande bataille allait débuter. L'homme s'avança de deux pas afin de se situer au plus haut point de la dune de sable. Quelques secondes plus tard, il fit volte-face et fixa le village. Il se savait en mesure de retarder la menace, mais pas de l'arrêter. Il avait mille et une idées qui lui passaient par la tête. Cependant, il fallait choisir la bonne. Celle qui s'alliait parfaitement au terrain et au groupe. Raimei possédait l'affinité Raiton et était un spécialiste en Tajitsu. Tori était une adepte des techniques de feu. La chaleur du désert serait un atout majeur pour la kunoichi. Kazuhiko, quant à lui, s'était défini comme un stratège hors pair et excellait dans l'illusionnisme. Et Shaolan, vétéran du groupe, un spécialiste ninjutsu d'affinité Doton. Ainsi, le groupe avait l'avantage de posséder d'excellent ninja aux capacités très variées.
"Il est l'heure, la menace est là. Ne tergiversons pas. Kazuhiko, ta technique de senseur sera utile au groupe. Il faudra que tu nous coordonnes afin que nos attaques fassent mouche. Raimei et Tori, vous êtes les plus aptes à combattre au corps à corps. Je ferai office de soutien défensif pour le groupe. A présent, buvons, mangeons et reprenons un maximum de force. Adaptons-nous à la température et au climat."
Shaolan s'était exprimé avec calme et de manière très directe. Aussi, il ne prit pas le temps de regarder la réaction de ses équipiers. S'ils avaient quelque chose à lui dire, il pouvait le faire. L'entente dans un groupe passait par l'écoute de tous. L'Iwajin l'avait compris grâce à l'intervention de Tori. Au loin, le village de Tanzaku respirait la tranquillité. Aucun être de ce village se doutait de ce qu'il se tramait à quelques encablures de leur hameau. Intérieurement, Shaolan espérait une seconde équipe serait envoyée au village pour l'évacuation et l'escorte en lieu sûr. Le soleil était haut dans le ciel et frappait la sable de ses innombrables rayons. Le jônin suait quand bien même il ne fournissait aucun effort physique. Il bascula son sac sur son flanc droit et l'ouvrit. Il chercha quelque chose. Quelques secondes plus tard, il en sortit une gourde. Il but une bonne gorgée avant d'en proposer à ses équipiers. Chaque petit détail comptait plus qu'autre chose dès à présent. Les quatre jônins devaient former un groupe uniforme et cela passait par là, s'entre-aider.
Raimei Hokoru Juunin de Kumo
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Sujet: Re: Les Zetsu attaquent le pays du vent ! (2) Mer 22 Aoû - 20:33
Grondement
Mon intervention semblait heureusement avoir calmé le jeu. Il faut dire que Tosen m’y avait beaucoup aidé, avec sa politesse et son humilité habituelle, s’excusant platement pour son manque de manières non souhaité avant d’embrayer sur un de ces longs discours explicatifs qui faisaient à mes yeux sa personnalité même. Il détailla point par point son plan et j’en approuvais le contenu. On aurait pu croire qu’il me pouponnait sur les bords mais il avait raison : le moindre adversaire que je ne parviendrais pas à abattre pourrait sceller ma mort, en plus de ça la défaite du groupe si il parvenait à duper les autres en prenant mon apparence. J’allais être particulièrement exposé durant ce conflit et je m’y attendais de pieds fermes. Chacun rencontrait toujours un instant dans sa vie où ses choix passés le rattrapaient. J’avais toujours choisi de privilégier l’effort du corps au reste, me lançant dans l’exigeante doctrine du Taijutsu, suant sang et eau pour développer chaque parcelle de mon corps et en faire une arme. Je m’étais entrainé jusqu’à l’épuisement et aujourd’hui, cet entrainement pourrait le sauver la vie… autant qu’il aurait pu me conduire à la mort, paradoxalement. Les choses allaient se révéler corsées pour chacun d’entre nous. Avec des adversaires aussi versatiles que ces Zetsus, nous allions chacun avoir notre dose de pain sur la planche. J’écoutais attentivement les paroles de mon coéquipier de Kumo jusqu’à ce qu’il eut terminé ses explications, ceci avant que la jeune fille ne reprenne la parole pour nous dévoiler son nom, Tori Hanekaijin. La suite des évènements fut tour à tour assez surprenante, dérangeante, et finalement rassurante
Après s’être présentée, elle nous confessa posséder un moyen d’empêcher toute confusion entre nous concernant l’identité vérace de chacun. Afin de nous empêcher d’être pris au dépourvu par un « allié » qui aurait en réalité été un de nos adversaires métamorphosé, elle possédait en effet une technique des plus inhabituelles. Je n’avais jamais vu quelqu’un faire usage d’une affinité Katon de cette façon, ce qui accentua le caractère insolite de cette capacité providentielle. Après avoir fini son affirmation, sans nous laisser le temps de lui demander de développer ou de poser la moindre question, elle toucha nos fronts respectifs ainsi que le sien de l’index. Formant un unique mudra, quelque chose passa soudain de façon fugace sur mon champ de vision, un changement de teinte incertain, trop peu opaque pour gêner ma vision mais bien réel. J’adoptais une légère incompréhension avant de constater que ma main semblait en feu. Loin d’effectuer de grands gestes paniqués, je regardais néanmoins la paume puis le dos en fronçant légèrement les sourcils, avant d’établir le même constat pour la main antagoniste. Pas que, d’ailleurs. Mes jambes, l’intégralité de mon corps semblait enrobé d’une flamme lancinante et paresseuse qui ne me provoquait aucune douleur. Mes compagnons étaient dans le même cas que moi. Je jetais un coup d’œil à l’Iwajin en reprenant une attitude plus décontractée et elle nous expliqua que grâce à ces flammes, elle pourrait connaitre notre localisation dans la mêlée. Non contente de cela, nous pourrions également nous reconnaitre entre nous. Je profitais d’un vide dans ses paroles pour y glisser un unique mot sur un ton qui contrastait avec son sens même.
- Surprenant.
Elle reprit la parole par la suite en annonçant à Tosen qu’elle n’était en aucun cas contre son plan. Néanmoins elle estimait qu’il ne prenait pas les Zetsus à la hauteur de leur dangerosité. De son point de vue, le nombre massif de Zetsu impliquerait forcément des contournements et des vides dans nos défenses, ce que j’approuvais intérieurement. Cela dit, Tosen avait évoqué un fait indéniable : tant d’ennemis sur une seule cible en une fois était impossible, surtout si ils voyageaient sous terre et venaient de la même direction. Il était probable qu’ils viennent par vague. Cela ne rendait pas l’argument de Tori pour autant invalide, mais ça risquait de limiter les fuites dans nos mailles. Selon les éclaireurs, il nous restait une journée avant de nous frotter à la menace. C’était suffisant pour récupérer et s’acclimater. Nous disposions de provisions individuelles. Pour ma part, le soleil risquait d’être mon adversaire le plus féroce. Cela dit, entre être restreint dans mes mouvements et mourir sur le champ et rentrer avec des conséquences médicales de l’ardeur dévorante de l’astre, mon choix était rapidement fait. J’assumerais les conséquences, comme je l’avais toujours fait. Une fois acclimaté, je serais entièrement opérationnel. Tori suggéra ensuite que nous gardions nos montures afin de nous battre à distance ou éventuellement de battre en retraite. Pour ma part, c’était obsolète et je comptais expliquer pourquoi. Par politesse et afin de conserver une bonne entente, je la laissais finir jusqu’au bout sur un avertissement dont nous avions tous sans doute conscience mais qu’il était bon de rappeler. Nous jouions nos vies, rien ne garantissait notre victoire. Il fallait se préparer à toute éventualité. Sur ces mots, elle rabattit sa capuche et soupira. Elle semblait de mon point de vue assez pessimiste quant à notre situation. Je pouvais le comprendre. Sur le papier, nous réalisions quelque chose de totalement suicidaire. Cela dit, je restais confiant… car si je perdais ma confiance, il ne resterait plus rien pour me faire combattre. J’entrepris de me prononcer d’une voix calme et posée, observant ma monture qui pour sa part filait déjà au loin.
- Pour ma part, garder ma monture est obsolète. Je ne combats pas à distance et j’aimerai éviter d’avoir à faire des attaques en rase motte avec cet animal, ce qui nous conduirait tous deux à la mort. De plus, je serais exclusivement dans la mêlée lorsque le conflit éclatera. M’en extirper deviendra trop difficile et si cet aigle vient à ma rescousse, tout ce qu’il réussira, ce sera se faire submerger par mes adversaires proches. Je préfère éviter ça. En combattant au corps à corps contre des adversaires si nombreux, j’ai déjà pris le pari de ne pas m’enfuir.
La dernière phrase pouvait sembler très noire mais elle ne faisait que résumer la réalité. Submergé par tant d’ennemis, m’enfuir était tout simplement obsolète. Même mes compétences d’esquives poussées seraient inutiles, à la vue du nombre de Zetsu. Je ne comptais pas risquer la vie de ma monture même si c’était en quelque sorte son rôle de braver les dangers pour me ramasser. Ce n’était pas un excès de confiance ou même de la vantardise, de l’inconscience. Juste un constat rationnel. Utiliser ma monture ne ferait qu’apporter plus de difficulté à ma part du travail. Sur ces mots, je me tu et regardais en l’air en plissant des yeux. Les rayons du soleil étaient réellement assassins. J’allais avoir le temps de m’habituer à cette chaleur, par la douleur ou non. Shaolan résuma la situation. Tosen devrait sans doute lui aussi se salir les mains. Ses capacités d’illusions lui seraient fortes utiles pour éviter d’être vaincu par le nombre. Il devait déjà avoir préparé quelque chose. Lorsque Shaolan eu terminé, il s’éloigna pour aller ouvrir son sac et en sortir une gourde dont il avala une bonne gorgée de liquide. Surement de l’eau, par un temps si chaud il nous fallait rester hydraté. Il nous la tendit ensuite en geste de bonne volonté. Solidaire. C’est ce que nous avions besoin d’être. Je m’approchais doucement de lui avant de me saisir de la gourde, un embryon de sourire sur le coin des lèvres.
Je portais la gourde à mes lèvres avant d’en prendre une bonne goulée à mon tour, me délectant des bienfaits de l’eau pure qui descendait dans ma trachée et me rafraichissait. C’était plus que bienvenu. Après avoir fini, je lui tendis de nouveau, lui rendant son bien et le remerciant d’un signe de tête, du regard. Je me reculais d’un pas et je passais ma main droite dans une des sacoches accrochées à ma ceinture, l’ouvrant pour en extirper une poignée de petites sphères lisses. Je décrochais le contenant avant de la déposer sur le sol, leur montrant ce que j’en avais extirpé avant de l’y ranger de nouveau, non sans en garder une moi-même que j’ingérais sans attendre.
- Des pilules de ninja. Consommez-en comme bon vous semblera. Autant préparer notre accueil sans lésiner sur les moyens.
Après ces mots, je me reculais moi aussi en me retournant vers la plaine désertique qui s’étendait à l’opposé du village de Tanzaku, la cible que nous devrions protéger. Dans l’optique d’une journée restante, il m’aurait semblé étrange que les citoyens n’aient pas été prévenus et évacués. J’étais certain que l’alliance s’était déjà occupé du problème, du moins que c’était en cours. Cela nous aurait sans doute libéré d’un grand poids moral d’apprendre que le village que nous devions protégé n’était plus qu’un assemblage de bâtisses vides. En tout cas, c’était déjà une perspective d’échec sur un autre plan qui s’évaporait. Je m’avançais dans ce grand vide jaune et blanc, sous un astre solaire vindicatif qui n’allait pas cesser de me darder violemment de sitôt. Un léger vent déplaçait les grains de sable sur des kilomètres aux alentours. Je voyais sans mal de timides gerbes s’élever un instant pour ensuite retomber avant de recommencer de plus belle. Mes yeux vides se fixèrent sur l’horizon, le lieu d’où l’attaque viendrait probablement. Je m’imaginais un instant la vue d’une vague de ces choses contre nous quatre. Elles étaient le vent et nous les grains de sable. Elles tenteraient de nous emporter comme des fétus de paille, réduire notre résistance à néant pour mieux massacrer la population. Je comptais aller contre le vent aussi longtemps qu’il me serait possible. Je resterai immobile. Grain de sable dans la tempête. Sur ces pensées, je fermais les yeux et prenais une grande inspiration avant de commencer à exécuter des mouvements lents et relaxants, néanmoins dans une certaine chorégraphie guerrière. C’était une façon pour moi de me préparer à l’affrontement, de me mettre plus en cohésion encore avec chaque cellule de mon être. De m’assurer que j’étais prêt. Mes poings ne fendaient pas l’air, ils la traversaient avec lenteur et calme. Je me concentrais sur moi-même et oubliais bientôt le vent, la morsure du soleil. Chaque geste était un bienfait nouveau. Après une série de gestes supplémentaire, je me retournais vers mes coéquipiers qui s’affairaient comme ils le désiraient. Nous étions un petit groupe d’inconnus qui se retrouvaient en plein désert contre une menace qui nous dépassait. Je ne connais que Tosen, et de peu encore, plus par ses compétences que dans sa propre personne. Nous n’avions aucun liens entre nous quatre.
C’est quelque chose qui me fit sourire intérieurement, quelque part. C’est vrai, nous étions de parfaits étrangers. Cela dit, j’avais l’impression que nous pourrions arriver à quelque chose. Il était temps de créer une base solide pour notre mission. Instaurer la confiance et le partage. Nous avions déjà commencé avec ces gestes emplis de simplicité et ces quelques paroles échangées. Il nous restait une journée de repos avant la tempête, dans laquelle nous ne pourrions plus nous permettre de souffler. Le choc allait sans doute être rude, mais en observant ces trois ninjas qui m’accompagnaient, je me sentais plus certain. Je n’avais aucunement l’intention de mourir aux mains de ces choses et il en allait de même pour chacun de mes coéquipiers, j’en étais intimement convaincu. Notre survie dépendait de notre capacité à nous adapter les uns aux autres. J’espérais sincèrement que ça ne serait pas un obstacle, mais bien une force. Cela dit, j’avais le sentiment d’être entouré de personnes assez mâtures pour le comprendre. Nous étions certes de Kumo, de Iwa. Mais nous étions aussi de l’Alliance. Et en tant que membres de cette Alliance, notre mission était de protéger cette ville ensemble. Je m’y ajoutais aussi un objectif simple : survivre sans perdre aucun de ces ninjas qui nous accompagnaient. Je me tournais de nouveau vers le terrain sablonneux et facétieux du désert, respirant cet air chaud qui nous accablait avant de fermer les yeux, m’en remettant à une séance de méditation.
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Sujet: Re: Les Zetsu attaquent le pays du vent ! (2) Ven 24 Aoû - 11:22
Peu de temps après la fin de son explication, Tosen put constater qu’il était dans la grande globalité de son plan accepté par ses camarades. Tori proposa d’ailleurs une idée astucieuse, une technique katon qu’elle avait mise au point. Elle l’appliqua sur ses coéquipiers. Tosen admirait d’un air serein les flammes qui commençaient à danser tels des braisiers sur son corps. Une technique réellement fascinante. Il semblait le regardait d’un air paisible. Simple et efficace, cette attaque retirerait toute ambiguïté si le malheur venait à faire se séparer le groupe. Puis soudain alors qu’elle venait d’appliquer sa technique elle regarda d’un œil qui pourrait être interprété comme provocateur. Expliquant que la possibilité que le village se fasse attaquer malgré tout était grande en effet. Tosen écoutait la théorie de la jeune Iwajin. Le Kumojin avait malgré tout compris quelque chose qui lui paraissait évident, il ne souhaitait en aucun cas le dire, mais après tout. Pourquoi tenter de mentir en vain ? Il fixait d’un regard amicale la jeune kunoichi, son sourire éternel sur le visage. Sa réponse était toute prête mais il préférait attendre que la demoiselle termine ses dires quant au plan. Elle proposa l’idée de garder nos montures, l’idée fut immédiatement rejetée. Raimei ne se bat qu’au corps à corps et il en va quasiment de même pour notre héros, et l’idée de se séparer serait du suicide. Non, impossible de s’amuser à aller à droite à gauche dès le début. Faire du vol plané n’était pas une solution trop de Zetsus passeraient entres les mailles du filet et la seule personne avantagé avec cette technique serait Tori. Prenant le temps de prendre une nouvelle bouffée d’air chaud, Tori expliqua aussi que les éclaireurs avaient estimés le temps à une journée afin que les Zetsus puissent arriver sur les lieux. C’était une bonne chose, il fallait dormir après tout, nous n’étions pas des machines de guerres, nous n’étions qu’un outil, un simple boulon que l’on peut jeter négligemment. Puis Tori termina son monologue sur une phrase qui était vérace.. La chance infîme que l’on avait pour pouvoir mener cette mission à bien.
Raimei enchaîna par la suite expliquant tranquillement que se battre sur un oiseau n’était en aucun cas à son avantage. Ainsi, l’idée de se battre sur ces bêtes ailées venait d’être balayé comme une poussière. Tosen gardait son calme, il avait raison sur toute la ligne, ne pas fuir était réellement la règle d’or qu’il fallait se mettre en tête afin de mener à bien cette mission.
Tous avaient donnés leur point de vue. Enfin presque, Shaolan vint alors donner un bilan du plan qui s’avérait après tout intimement lié à celui de Tosen. Mais la bataille n’était pas pour maintenant. En signe de notre esprit d’équipe, Shaolan sortit une gourde probablement remplie d’eau qu’il proposa de partager avec ses coéquipiers pour leur bataille finale. Tosen accepta volontiers afin de montrer que le petit différent de tout à l’heure n’allait en aucun cas ternir leur esprit d’équipe. Raimei en fit de même et proposa au petit groupe de ninja s’ils le souhaitaient d’ingurgiter cette drogue appelée pilule ninja qui permettait à un soldat de pouvoir se battre nuit et jour et cela pendant 3 jours mais les conséquences étaient graves en effet, le corps en ressortait extrêmement affaibli et la mort pouvait même surgir dans certains cas. Mentalement, ils étaient tous prêt. C’est ainsi que Tosen décida de s’avancer et de faire appel à l’attention du groupe. Il laissait Raimei faire son exercice de Tai chi tranquillement, car il savait pertinemment que son collègue allait l’écouter consciencieusement malgré cette séance de relaxation musculaire.
Tosen : Je pense qu’il est temps... que je vous parle de ma théorie quant au réel objectif de cette mission.
Tosen gardait son calme, mais son sourire avait disparu, il était devenu bien plus grave et sérieux.
Tosen : Je suis sûr que vous savez à quelle point cette mission semble difficile voir impossible. Vous avez raison. Je suis à peu près sûr qu’à l’heure qu’il est, les villageois de Tanzaku ont déjà tous été évacués. L’alliance n’est pas assez bête pour laisser un village entier avec une si petite protection contre une armée aussi imposante. De plus en étudiant la carte on remarque que le village ninja de Suna n’est pas très loin. Seulement une heure de marche à pied. Cependant, malgré cette mesure, les Zetsus seront implacables, au nombre de 1000, s’ils venaient à atteindre non pas Tanzaku mais Suna, le village va devoir essuyer des pertes peu importes le nombres. Il n’y aurait pas en dessous de 10 tués. Voici donc mon idée, nous avons été déplacés ici à Tanzaku et non pas à Suna afin d’éviter que la bataille ne touche le village. De plus, la probabilité que l’on périsse est probablement de 99%. Le réel objectif de cette mission est probablement de détruire le plus de Zetsus possibles avant que l’on ne périssent nous-même. Ainsi si nous mourrons mais qu’il ne reste plus que 400 voir 150 zetsus, l’effort sera minime pour les annihiler, nous sommes les sacrifiés… De simples pions que l’on jette négligemment...
Laissant quelques secondes s’écouler afin de rajouter de l’importance à ses paroles il reprit finalement afin de terminer.
Tosen : Cependant il y a une chose qu’ils n’ont pas pris en compte.. C’est que nous sommes tous de valeureux ninjas probablement plus fort que la norme...
Puis Tosen se retourna dos au groupe, regardant les yeux plissés cette étendue infinie de sable fin brûlant, il suait, il faisait une chaleur trop intense pour que lui et le groupe aussi probablement se permettent de rester bien longtemps au soleil. De plus la nuit ne tarderait probablement à tomber il allait donc falloir trouver un abri, la nuit dans le désert le froid est plus mordant que n’importe quel hiver. Il respira un grand coup avant de tourner le visage vers ses coéquipiers toujours souriant.
Tosen : S’il s’avérait que l’on ne soit pas à la hauteur de la tâche je ferais en sortes qu’une seule personne moura demain. Il s’agira de moi…
Kazuhiko se déplaça de quelques mètres et regardait le village, qui semblait si calme, si apaisé. Il fit signe au groupe de le suivre, il était temps de se reposer et de récupérer des forces de plus cela leur laisserait le temps d’améliorer leur plan, notre héros avait probablement déjà une multitude d’idées en tête afin de pouvoir aider au maximum ses coéquipiers. Chacun de ses pas foulait le sol, le sable volait tout autour de lui et le soleil commençait à virer à l’orangé, les nuages passaient devant ce dernier, cachant momentanément et régulièrement la lumière du soleil, offrant une ombre appréciable au groupe de ninja. Qu’allait-il leur arriver ? Allaient-ils connaître le repos éternel ou deviendront-ils des héros aux yeux des gens. Peut être qu’ils l’étaient déjà…Tosen n’en savait rien. Mais ce qui est certain, c’est qu’il allait tout faire pour que ce petit pourcent où les quatre ninjas seraient vivant se réalise.
Sujet: Re: Les Zetsu attaquent le pays du vent ! (2) Mar 4 Sep - 19:41
Obscurité
C’était la triste vérité, mais seul quelqu’un de trop naïf aurait refusé de l’admettre. Tosen venait d’énoncer des faits qui étaient en eux même les plus aptes à dégrader n’importe quel individu, lui donner l’impression d’être un insecte, une simple fourmi dans la fourmilière, un rouage bon à jeter et remplacer par un plus rutilant. Mais c’était la réalité du monde ninja. Ceux qui devenaient shinobi devaient être prêts à devenir des armes avant tout. C’était un pari risqué mais des générations l’avaient prises et d’autres continueraient de le prendre pendant longtemps encore. Nous étions quatre Junin, quatre ninjas ayant atteint un niveau de capacité plus que correct et qui avaient su faire leurs preuves. Mais dans cette guerre, nous n’étions que quatre armes. Notre survie n’était qu’un point secondaire dans les objectifs de nos supérieurs… peut-être même n’en faisait-elle pas partie. Je restais silencieux tout en continuant d’exécuter quelques gestes, les yeux fermés. La voix de mon compagnon était calme mais empreinte de gravité. Je devinais facilement que son sourire poli n’était plus de mise. Les shinobi d’Iwa ne devaient pas avoir envie de sourire non plus, autant qu’ils devaient avoir conscience de cette situation plus que précaire dans laquelle nous nous trouvions. Une situation de vie ou de mort. Victoire, défaite, survie, trépas, tout était lié. Nous servions de boucliers humains à Tanzaku, qui n’était considérée que comme une avant-garde de Sunagakure no Sato. De la chair à canon, des bêtes sacrificielles qu’on abandonnait à l’autel sans même se retourner sur leur sort. Cela dit, nous avions été élevés dans cette optique. Nous avions été élevés pour être des armes, car c’est ce que tous les shinobis devaient être capables de devenir. C’était sans doute pour ça qu’aucune protestation ne suivit ce que le junin de Kumogakure no sato raconta, aucune voix ne s’éleva pour s’indigner du traitement qui nous était réservé. Ces choses, dans le monde ninja, étaient communes. Mon collègue termina cependant sur une note optimiste en faisant comprendre qu’il croyait en les capacités de chacun, mais surtout en notre cohésion. Un beau message d’équipe mais serait-il suffisant ? Rien n’était moins sûr.
Il semblait prendre très à cœur notre survie. C’était sans doute le poids des stratèges de tout temps. Façonner des plans, mettre chacun à la place où il serait le meilleur possible et surtout faire en sorte que tout fonctionne. Je n’avais jamais eu de don pour ce domaine et j’avais un grand respect pour les gens comme Tosen qui prenaient la responsabilité de l’échec, plus que les lauriers de la victoire. Qui tenaient entre leurs mains et non sans en avoir conscience la vie de leurs compagnons. Il déclara que si nous ne nous montrions pas à la hauteur de la tache il ferait en sorte d’être le seul à mourir, avant de s’éloigner. Je restais les yeux clos mais mes mouvements cessèrent à l’annonce de son possible décès. Notre survie lui importait-elle tant qu’il aurait donné sa propre vie pour tous nous sauver ? C’était un comportement rarissime, ces derniers temps. Je reprenais ensuite mes gestes durant un court instant, finissant mes exercices qui m’avaient débarrassé de certains poids. Il nous fallait trouver un abri pour la nuit, de cela personne ne doutait. Le soleil continuait de nous harasser pour le moment, même si je m’y acclimatais peu à peu. Cependant, la descente des températures serait une vraie descente aux enfers. Passer d’une morsure brûlante à un souffle glacé, de la luminosité violente et sans pitié à la plus sombre des nuits. Toujours aussi désert, toujours aussi silencieux, pas moins mortel. Observant autour de nous, je remarquais un python rocheux proche, une grande forme géométrique presque rectangulaire affublée de reliefs déchirés, pointant dans le ciel comme pour défier le climat. C’était le seul refuge que je trouvais valide dans les environs. Nous n’avions pas d’autre couvert plus proche. Les roches nous garderaient hors de portée du vent nocturne, nous épargnant la vile lacération glaciale. Cette excroissance terrestre serait notre Arche de Noé pour ce soir. Une rapide concertation avec le groupe nous permit d’un commun accord de partir vers cette localisation providentielle. Le voyage ne fut pas long, une petite trentaine de minutes tout au plus. Je n’oubliais pas de récupérer mes effets personnels, ils me seraient utiles pour me couvrir et éviter de succomber à l’hypothermie durant la nuit. Les marques du soleil étaient visibles sur ma peau sous forme de rougeurs douloureuses mais j’avais connu pire… surtout en terme de brulûre.
Le reste de la journée se passa dans un calme plat. Mes coéquipiers et moi-même nous ne disions pas grand-chose, sans doute perdus dans nos propres pensées. Le plan avait déjà été établi, restait à faire ses dernières prières et espérer que tout se passe au mieux. Comme Tosen l’avait dit, les choses s’annonçaient très sombres pour nous. Nous étions envoyés au casse-pipe. Est-ce que j’avais peur ? Sans doute, au fond. De ne pas pouvoir revoir ma sœur et tenir toutes mes promesses. Ma vie n’avait de sens que si je pouvais faire tout cela… en elle-même, je ne lui accordais pas tant de valeur. J’avais envie de vivre et de vaincre. Peut-être que la pilule de ninja et sa décharge d’énergie exacerbait ces instincts. Avivait un peu plus mon esprit. La nuit serait rude et sans doute peu reposante, j’allais me contenter de réfléchir et revoir toutes mes options. La petite cavité dans laquelle nous nous étions installés était délimitée par deux énormes roches aux découpes abruptes, sans doute résultats d’éboulis. C’était une grotte peu spacieuse mais elle ferait l’affaire et les environs coupaient accès au vent. Les configurations étaient parfaites. M’installant dans un coin, je laissais le temps s’écouler lentement, en proie à mes doutes et mes craintes, autant qu’en campant sur mes espoirs. Bientôt, la lueur du dehors faiblit et la chaleur descendit peu à peu pour laisser place à une fraicheur nouvelle qui ne tarda pas à se changer en un froid plus incisif. Couverts comme nous étions, nous ne risquions pas grand-chose tant que nous restions ici. Je tentais de trouver le sommeil… en vain. Au mieux, je somnolais de temps à autres. Etait-ce le médicament, ou ma psyché ? Sans doute un peu des deux. Les yeux rivés sur le plafond sombre et irrégulier, je tentais de trouver du réconfort… et à terme, le sommeil. Le temps s’écoulait, la morsure du froid se fit plus lourde jusqu’au cœur de la nuit. C’est alors qu’entre deux périodes de somnolence, je remarquais la silhouette singulière de Tosen qui se démarquait dans les ombres. Il ne trouvait pas le sommeil, lui non plus ?
Cet homme était de sept ans mon ainé, mais pas une fois il ne m’avait pris avec hauteur pour ce fait. Ces derniers temps, nous faisions de plus en plus de missions ensemble. Au village, beaucoup de monde connaissait l’histoire de sa famille qui s’était fait massacrer sans merci. Il était seul depuis et je pouvais comprendre une partie de sa peine. L’idée que quelqu’un ai mis à mort un être cher était une idée difficile à avaler. Pourtant je la connaissais et lui aussi. Le pire dans sa situation était qu’on avait toujours pas trouvé le meurtrier et il travaillait avec acharnement à ce but. Pour cela, il méritait mon respect… sans doute parce qu’en certains aspects, je me sentais assez proche de cet homme. Me relevant en sortant de ma torpeur, je m’approchais lentement de lui dans la pénombre, observant les grains de sable se faire emporter vers d’autres destinations au dehors, en proie à l’air prédateur. En silence, je vins m’asseoir à côté de lui et je lui adressais mon habituel regard absent, l’air assez neutre. Ce silence plana jusqu’à ce que je me décide à parler, ce qui ne tarda pas. Je me sentais relativement en confiance avec lui, il était d’un charisme rare.
- Difficile de trouver le sommeil en sachant que la mort nous attendra demain. En tout cas, je pense que ça me maintient plus éveillé que la pilule de ninja.
Je restais ainsi sans rien dire tout en observant l’étrange spectacle qui se déroulait au dehors. Des masses de sable inlassablement transportées par les courants d’air hargneux, la fraicheur de la nuit et la lumière lunaire omniprésente. Tout cela donnait un tableau naturel tout à fait prenant. J’aurai pu conserver mon immobilité ainsi un long moment, à observer ce manège. Il me semblait tellement sibyllin. Il n’y avait pas ce genre de chose, dans les environnements rocheux de Kumo. Cette fluidité propre au sable, cette volatilité. Me tournant vers les autres, ils semblaient dormir à poings fermés. Sans doute le voyage les avait-il éreintés. J’ajoutais finalement quelques mots.
- Cela dit… je dois admettre que je ne suis pas mécontent de t’avoir avec moi sur ce coup.
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Sujet: Re: Les Zetsu attaquent le pays du vent ! (2) Dim 9 Sep - 9:47
Le soleil commençait à s’abaisser sur le monde des shinobis. Il fallait au groupe trouver un abri pour la nuit. Ce fut Raimei qui le trouva, il s’agissait d’un rocher qui avait subi les méfaits du vent de la chaleur et du sable. Il était taillé de tel sorte que ses formes étaient devenues géométriques. Cependant ce dernier restait là, pointant toujours de sa pointe le soleil. Cela faisait penser ironiquement à la faiblesse de l’être humain qui était obligé de subir les méfaits de la vie. Mais il restait là, debout, ayant accepté ses faiblesses, cela ne les empêchait en aucun cas de rester debout et de continuer leur combat éternel pour leur rédemption. C’est en se dirigeant dans le calme vers cet abri qu’ils étaient tous les quatre en train de prendre conscience de l’ampleur de cette mission. Tosen n’avait plus ce sourire qui le caractérisait tant, il avait exposé sa théorie, son plan initiale. Mais quelque chose devait probablement lui harcelait la pensée. Il ne sillait point et regardait le sol tout en suivant grâce à son ouïe seulement les bruits de pas de ses camarades. La nuit qui arrivait s’annonçait terriblement calme. Un silence qui ne serait brisé que par les shinobis. Comme si le monde était paisible. Pourtant cela était tout l’inverse, dans une poignée d’heures seulement, cette endroit que l’on appelait désert aller devenir un champ de bataille terrible où quatre ninjas se battraient jusqu’à ce que mort s’ensuive afin de pouvoir réaliser leurs rêves. La température baissa et nous passâmes d’une chaleur accablante à une fraîcheur digne des hivers les plus rudes du pays. Mais les shinobis tenaient bons, ils mangèrent leurs provisions de ninjas qu’ils avaient amenés avec eux. Chacun semblait savourer son repas comme s’il s’agissait de son dernier. Aucun mot ne fut émis durant ce qui pouvait s’apparenter à un deuil. Leur cachette était situé non loin du village de tanzaku, entre deux rochers les ninjas avaient décidés de se loger. Les rochers pourtant archaïques offraient une protection luxueuse aux ninjas de l’alliance, à l’abri du vent, seul le froid mordant pouvait les empêcher d’avoir une nuit reposante. Cependant, les ninjas d’Iwa n’en firent guère attention et se couchèrent calmement, sombrant dans les bras de Morphée comme si rien n’était. Raimei tenta lui aussi de s’assoupir. La seule personne qui restait encore debout, n’était autre que l’expert stratège. Il ne trouvait pas le sommeil.
Il était assis là, entre les deux rochers, les jambes allongés, soutenant son buste à l’aide de ses bras. Il semblait admirer ce drap bleu marine tachetée d’un millier de couleurs blanchâtre qu’on appelait ciel étoilé. Tosen semblait rêveur, il avait un léger sourire en coin des lèvres. On aurait dit de loin qu’il s’agissait d’un gardien, un peu tête en l’air qui devait veiller au repos de ces shinobis qui étaient couchés derrière lui. Mais alors qu’il devait penser qu’il serait le seul à ne pas dormir cette nuit, il fut interpellé par l’arrivée d’un autre protagoniste qui n’était autre que le Kumojin Raimei Hokoru. Il s’assit à côté de lui et le regardait d’un air neutre, sans expression. Cependant son regard semblait exprimer peut être un certain regret. Comme s’il regrettait quelque chose qui était survenu il y a peu. Probablement le fait que tous les quatre ils étaient réunis ici ? Prêt à se jeter vers une mort certaine le lendemain qui c’est. Mais finalement un dialogue qui écartait le travail, le devoir de shinobi, débuta entre les deux hommes. Un dialogue que l’on pouvait qualifier d’amicale qui servait à resserrer les liens entre les protagonistes lorsque le temps de la crise était venu. Hokoru lâcha en premier lieux une phrase qui semblait plutôt humoristique mais il n’en était rien. Tosen ne daigna pas répondre aux premiers abords. Il regardait toujours le ciel d’un air ailleurs. L’avait-il entendu ? Très probablement il n’était pas du genre à ne pas être à l’écoute des gens qui venaient lui parler. Surtout cet homme qui devait avoir une place particulière dans le cœur mystérieux de ce ninja. Finalement, les vrais pensées du ninja furent révélé à l’expert stratège. Expliquant qu’il était heureux de l’avoir avec lui dans son équipe pour avoir à faire à une mission si périlleuse. Cette dernière devait probablement être plus difficile qu’une mission de rang S standard, en effet, cette fois-ci, il ne s’agissait pas d’une simple mission d’assassinat. Où il fallait tuer un chef de bande à la tête d’une pègre ninja composé d’une dizaine de membres. Non, cette fois, ils allaient devoir affronter une armée entière. De plus, chaque Zetsus blanc était capable de tuer aisément un genin et rivalisait avec un Chuunin. Que dire de plus à part attention ? Prenez gare, cette mission est périlleuse ? Les mots ne sauraient décrire la difficulté que rencontrerait le petit groupe le lendemain.
Aux paroles de Raimei, Tosen lâcha un petit rire qui n’était en aucun cas malhonnête. Fermant les yeux, il se mit ensuite à regarder les étendus de sable. Un grain de sable était si fragile, mais en nombres, cela formait des poignées puis des dunes, puis un désert. Et ceux-ci, étaient capables de renverser des êtres infiniment plus grands qu’eux. L’union fait la force, cela est bien connu. Tosen finalement, tout en regardant cette étendue infinie de sable, répondit à Raimei sur une phrase bien étrange .
Tosen : N'as-tu jamais pensé que ta vie ne tiens qu'à un fil si fragile que ce dernier serait capable de se casser au simple contact d'un grain de sable ? Je suis ce grain de sable…
Tosen eu un rire léger en regardant le visage tout d’abord étonné de Raimei qui sembla peut être avoir un peu de mal à comprendre lors de sa première énonciation. Puis, il se remit de nouveau à admirer les dunes de sable, l’air calme.
Tosen:Tu sais… Je connais un peu ton histoire. Notamment les liens affectifs qui te relient à quelqu’un de très proche. Ta sœur. Toi qui possède encore de la famille je comprend à quel point tu te dois de le préserver et ce, en restant vivant. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour te laisser en vie toi qui a encore à perdre. Mais pour cela il va falloir que tu te couches. Tu es encore jeune et tu as besoin d’énergie.
Puis, sans dire mot, Kazuhiko se releva lentement, retirant d’un geste de main leste les grains de sables qui s’étaient collés sur ses pantalons avant de regarder Raimei droit dans les yeux, toujours son sourire habituel aux lèvres. La lune faisait briller les cheveux de Tosen de sa lumière faible mais qui représentait l’espoir. La lumière de l’amitié venait d’apparaître entre ces deux hommes qui joueraient leur destin une fois de plus ensemble.
Tosen : Je pense qu’il est temps pour moi d’aller me balader dans les environs afin de m’assurer du terrain. Ceci est un ordre venant de ton aîné. Je te demande d’aller dormir auprès de tes camarades afin de récupérer de l’énergie. N’essais pas de me suivre, je serai de retour avant votre réveil.
C’est sur ces mots que Tosen pivota et commença à s’en aller à travers le terrible désert, en solitaire. Et sans ce retourner, il disparut du champ de vision des shinobis endormis. Qu’allait-il pouvoir faire ? Cela ne sera pas décrit dans ce récit. Tout ce qui est sûr c’est qu’il revint plusieurs heures passées, la lune était baissée et le soleil commençait de nouveau à pointer de nouveau son nez. Tosen était assis sur le rocher, attendant patiemment que ses nakamas se réveillent afin de se diriger vers le champ de bataille.
Raimei Hokoru Juunin de Kumo
Messages : 330 Date d'inscription : 20/06/2012 Age : 29 Localisation : Demandez à Misaki.
Sujet: Re: Les Zetsu attaquent le pays du vent ! (2) Lun 10 Sep - 13:31
Aube
Notre discussion ne fut pas longue… mais le peu de chose que consentit mon camarade à me dire furent troublantes et poignantes. Sa métaphore concernant le grain de sable et le fil si fragile me laissa dans une perplexité profonde. Je tentais d’y trouver une signification, alors que j’étais allongé là, attendant toujours le sommeil. Mon collègue et ainé était parti depuis un petit moment déjà pour voir le terrain. Le connaissant, il n’avait pas fait ça sans prendre conscience des risques qu’il encourait, à savoir le froid meurtrier de la nuit du désert. Sans doute avait-il prévu le coup, c’était la dernière personne à faire quelque chose sans raison. Ce qui m’avait également poussé à ne rien dire et me laisser faire était son anecdote concernant ma sœur. Il avait parfaitement raison… en couplant les mots prononcés, je commençais à me créer ma propre explication. Il voulait que j’aie le temps de m’occuper d’elle. Il voulait me voir en vie, mais pour ça je devais lui faire confiance. Il était le grain de sable dont dépendait l’intégrité du fil de ma vie... c’était la signification la plus logique. Si j’écoutais ce qu’il me disait et m’endormait, lui laissant le loisir de faire ce qu’il comptait faire et reprenant mes forces, alors il pourrait améliorer nos chances de survies. Il pourrait préserver ce fil, autant qu’il aurait pu le rompre. Penser à quelque chose de cet acabit en plein milieu de la nuit était sans doute malvenu, mais je ne pouvais m’empêcher de méditer sur ses paroles. Il n’était pas si autoritaire que ça d’habitude. Je ressentais une pointe d’importance dans ce projet, pour lui. Il n’avait pas parlé à la légère quelques heures plutôt, il désirait réellement donner le maximum pour nous permettre de nous échapper de cette dévastation infernale en vie. Notre stratège attitré allait faire preuve de toute son ingéniosité pour accueillir l’armée inhumaine comme il se devait. Tenter de concevoir ses desseins m’aurait été trop douloureux. Malgré la pilule de ninja, mon mental était fatigué. Tous ces doutes, la chaleur, la situation… c’était beaucoup à gérer, encore plus quand on était conscient de n’être qu’un agneau envoyé à l’abattoir pour le bien commun. Me tournant parfois sur les côtés, j’observais en silence mes compagnons du pays de la terre depuis la pénombre, enviant même leur sommeil qui semblait bien plus facile à obtenir que cette chimère pernicieuse derrière laquelle je courrais depuis un moment déjà en vain. J’aurai apprécié pouvoir tomber comme eux dans les bras de Morphée, malgré les suspicions qui m’habitaient, déchiraient mon âme comme des lames de rasoir imprégnées d’un vil venin. J’aurai voulu m’en guérir : car si ces inquiétudes étaient empoisonnées, je n’avais toujours pas trouvé l’antidote.
Je ne dormis que peu, durant cette nuit-là. Tout comme je l’avais commencée, je la terminais par à-coups, mon esprit trouvant la délivrance dans la brume mystique du repos avant d’être titré de la torpeur providentielle par un mélange mesquin, à mi-chemin entre visions déplaisantes et effets de mon médicament de la veille. Alors que la lueur se faisait plus intense dans notre abri de fortune, sans pour autant que le soleil ne se soit encore pointé à l’horizon, j’abandonnais l’espoir d’un sommeil réparateur pour me soumettre à ces séquences prometteuses, mainte fois porteuses de réconfort, mainte fois décevantes. Néanmoins, je ne m’en faisais pas trop quant à mon état physique. La drogue que j’avais ingérée me donnerait assez de punch pour affronter mes adversaires, tant que je n’étais pas blessé outre mesure… ou n’utilisais pas certaines techniques de mon arsenal. Ce qui risquait fort de nous arriver. Nous étions en position de faiblesse dès le début. D’un point de vue pessimiste, j’aurai pu dire que nous avions deux choix : mourir en abandonnant ou mourir en donnant le paquet. Comme aucune des deux ne me convenait, je me concentrais sur l’idée excentrique que nous survivrions en donnant le meilleur de nous-même. Je n’étais pas encore prêt à passer l’arme à gauche, surtout pas aux mains de ces saletés pompeuses de chakra. Tout perdre face à des choses de ce niveau, avec des méthodes si outrageuses… perdre face à nos adversaires. C’était quelque chose que je pouvais concevoir mais j’étais loin d’en avoir envie. Je faisais le vide alors que le soleil se levait lentement, dégageant toute trace de frustration de mon esprit alourdi par ce bagage inutile. Je retrouvais mon calme placide et immuable. Le Raimei incertain et craintif disparu en même temps que le voile opaque de la nuit, laissant le jour réanimer ce que je devais être aujourd’hui : un éclair. Vif, acéré. Sans pitié. Jusqu’à ce que nos ennemis soient tombés, je resterai ce guerrier acharné, ce combattant de mêlée sans temps morts. Oui… quelque part, je comptais bien en attirer le plus possible vers moi. Je voulais qu’ils me craignent et me haïssent tout à la fois. J’étais le mieux placé pour servir d’appât dans notre situation précaire. Il était hors de question de faire courir le risque à quelqu’un d’autre. Mes apprentissages du passé faisaient de moi le pion parfait pour cette besogne. Ce serait moi.
Plus tard, je me levais en avance sur les Iwajin qui nous accompagnaient, même si ils ne tarderaient sans doute pas se réveiller aussi pour que nous fassions tous front ensemble. Tout allait se jouer aujourd’hui. Les Zetsu arriveraient d’ici trois ou quatre heures, tout au plus. Le temps tout juste bon à nous habituer à la température qui allait remonter pour nous harasser de nouveau. Il devait être sept heures du matin. Je m’étirais lentement tout en observant mes compagnons encore endormis. Qui savait ce qui pouvait bien les motiver à survivre, eux ? Personne à part les intéressés. Peut-être que nous le saurions un jour, mais je n’y prétendais pas. Je soupirais avant d’engager un pas lent vers la craquelure dans la roche qui faisait office d’entrée à notre caveau de fortune. Une fois au dehors, l’élévation de température fut brusque, mais pas insoutenable. Plaçant une main devant mes yeux qui peinaient à se faire au soleil déjà levé. M’arrêtant sur place, je laissais l’air chaud aller par flux et reflux sur ma peau et par-dessus mes vêtements, revêtis pour affronter la rudesse de la nuit. Je ne tarderais sans doute pas à de nouveau abandonner mon haut. Il était hors de questions que je combatte si mal à l’aise, ça avait infiniment plus de chances de me tuer que ce fichu astre solaire qui me narguait de son perchoir en me balançant ses ondes. Certes, je risquais de m’exposer à la fureur lumineuse, je n’en ressortirais pas indemne. Mais c’était toujours mieux que me gêner moi-même et mourir stupidement aux mains de mes ennemis.
Je fis quelques pas au dehors de la grotte, mon regard voletant de par l’horizon. J’étais captivé par cette étendue morte et silencieuse qui deviendrait bientôt grouillante d’adversaires, tous venus ravager ce que nous tentions de protéger… et nous éliminer, aussi. Le contraste était inimaginable. Le seul bruit que l’on pouvait percevoir était celui du vent, lancinant et sans répit. Ce simili-silence serait bientôt brisé en mille morceaux, destinés à tomber en poussière. Des fragments de calmes jetés au fourneau, brutalement. Le brouhaha de nos adversaires serait bientôt aussi harcelant que la boule de feu qui nous méprisait, de là-haut, puis viendraient les premiers bruits de combat, le son du sable qui virevolte au gré de la danse acharnée et mortelle. Les éclairs, la terre, le feu, tout allait fuser aux quatre coins du champ de bataille. Soudain, les flammes doucereuses m’enveloppèrent de nouveau et je me tournais vers l’intérieur de la grotte. Tori en sortit, elle venait sans doute de se réveiller et avait désactivé cette capacité durant son sommeil. Mieux valait prendre toutes nos précautions… au moins, nous étions certains de n’être qu’entre nous. Les salutations se firent rapidement avant que je ne retourne à ma contemplation, pour finalement remarquer Tosen qui était assis sur un rocher, contemplant lui aussi la plaine mouvante devant nous. Je m’approchais donc en défaisant déjà mon plastron que je laissais choir au sol dans un bruit étouffé, qui lui indiqua sans doute que j’étais venu.
- Le terrain est prêt pour l’arrivée de nos invités, je présume ?
Je n’en avais pas le moindre doute… il n’avait certainement pas chômé durant cette nuit. De plus, son identité ne faisait aucun doute de par la flamme caractéristique qui brûlait en silence autour de lui. Je tentais d’imaginer les pièges qu’il avait prévu pour nos adversaires… rien de spécial ne sortit du lot. En tout cas, quelque chose était certain : nous allions les recevoir comme il se le devait.
Invité Invité
Sujet: Re: Les Zetsu attaquent le pays du vent ! (2) Dim 16 Sep - 19:30
Tosen avait le dos tourné au groupe, il était assis sur une zone plane d’un rocher situé en hauteur par rapport au groupe. Il regardait l’horizon, prêt à en découdre. Son corps se remit alors à flamber tel un brasier alors qu’il ne ressentait probablement aucune brûlures. C’était un spectacle assez étonnant, il était perdu dans ses pensées, des poches très fines pouvaient se voir en dessous de ses yeux. Il était après tout lui aussi sujet à la fatigue comme tout le monde. Il sentit alors ses camarades venir vers lui et Raimei lui adressa la parole calmement. Il lui demandait si le terrain était prêt pour leur affrontement. Tosen hocha de la tête puis descendit de son rocher afin de les rejoindre. Il se plaça en face de ses trois nakamas qui étaient rangés en ligne. Ils n’attendaient plus qu’un mot du stratège afin qu’ils se dirigent finalement vers la place du combat. Mais contre toute attente, Kazuhiko joignit ses mains. Soudainement, de l’électricité se mit à crépiter à ses côtés, cette dernière prit une forme humanoïde avant de commencer petit à petit à être à l’effigie de Tosen. Il venait de créer un clone de foudre. Puis ce dernier salua poliment les membres du groupe. Le véritable Tosen demanda alors à Tori d’user de cette fameuse technique qui faisaient d’eux un brasier sur le clone. Ne cherchant pas à comprendre elle s’exécuta et le clone se mit lui aussi à crépiter d’un feu magique.
Sans leur dire pourquoi, Tosen demanda au groupe de ne pas bouger quelques instants. Il se déplaça alors jusque derrière la roche qui le cachait du reste du groupe. Que pouvait-il bien faire ? L’on se demandait bien, tout ce que l’on peut vous dire, c’est que le groupe attendait deux minutes ici sans rien faire. La curiosité devait bien éveiller leur conscience mais il ne firent rien. Puis on vit alors une ombre s’en aller vers le village de Tanzaku. Tosen ressortit alors de derrière les rochers, souriant le groupe.
Tosen Il est allé voir si le village de Tanzaku est bel et bien déserté et sécurisé. Mettons-nous en route.
Le groupe se mit alors à se déplacer en marchant, l’affrontement devrait commencer dans une dizaine de minutes. Et la zone de combat d’après les télépathe n’était pas bien loin. Tosen remonta le haut de la fermeture éclair de sa veste, laissant entrapparaître un morceau de papier avec un étrange message inscrit dessus. Qu’avait-il pu bien écrire la dessus ? Personne ne le sait. Au bout de quelques minutes de marche, Tosen fit signe au groupe de s’arrêter de marcher. Il était temps de patienter, de loin on pouvait percevoir quatre silhouette debout au milieu du sable volatile, déterminées, ces quatre personnes allaient être les acteurs principaux d’une pièce dramatique. Tosen ferma les yeux et respira une grande bouffée d’air, s’étirant en même temps. Il fit retombé sa tête, se concentrant. Il réfléchissait.
Tosen rouvrit alors les yeux et commença à faire les cents pas autour des autres Juunins. Il mit ses doigts sur son menton, il était clair qu’il attendait quelque chose comme un signe de l’arrivée de l’armée ennemi qui s’apprêtait à leur fondre dessus. Il attendait le premier pas vers la mort. La chaleur commençait à devenir insoutenable, le pouls du stratège devait être élevé. De la sueur commençait à perler à flot de son front et ses lunettes étaient tâchées par la poussière. Il prit soin de prendre les lunettes et de les nettoyer avec un vêtement avant de les inspecter et de les reposer sur le bout de son nez. Puis, soudain, Tosen sentit quelque chose, du mouvement très proche mais pourtant qui n’était pas visible à l’œil nu. Il se retourna alors en direction de l’horizon, il regardait quelque chose mais quoi ? On ne voyait rien et pourtant il savait quelque chose. Il a repéré quelque chose. Il se retourne alors calmement vers ses acolytes et se mit à fixer Raimei avant de dire d’une voix calme.
Tosen :Raimei... Le sol.
Il se mit à reculer alors en priant Shaolan et Tori de s’écarter de Raimei qui restait stoïque. La lumière de l’astre solaire reflétait dans ses lunettes. Ce dernier souriait et se déplaçait calmement tout en attrapant la poignée de son katana qui était dans son dos. Il le dégaina tranquillement, la lame lâchait un bruit léger au fur et à mesure qu’elle sortait de son fourreau. Sortant lentement de sa tanière elle ne présageait aucune bonne augure. Elle allait connaître le sang et la souffrance une fois de plus. Cette messagère de mauvaise aventure allait faire parler d’elle aux yeux du monde et aller laisser exploser sa rage au grand jour. Sa fureur jadis enfermée dans son fourreau qui était sa prison allait refaire surface tel un torrent de colère. Il fit un geste vif dans le vide, la faisant se tenir dans la même ligne que dessinait son épaule. En faisant une petite rotation avec sa lame on pouvait bien voir le reflet de Raimei Hokoru, Juunin de Kumogakure No Sato. Le combat allait enfin pouvoir commencer. Tosen se retourna sur lui-même il allait enfin pouvoir jouer pleinement son rôle et réussir cette mission qui leur a été confiée à la lettre. L’heure d’un bain de sang et de larmes avait sonnée. Une bataille comme jamais, quatre piliers inébranlables allait frapper le gong qui annonçait la guerre. La guerre entre l’humanité et les êtres les plus abjects tout droit venu des enfers. Ils allaient connaître le courroux du monde au-dessus. Celui qui peut sembler faible aux abords et qui pourtant est roi car toujours sur son trône, souveraine.
Raimei Hokoru Juunin de Kumo
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Sujet: Re: Les Zetsu attaquent le pays du vent ! (2) Jeu 20 Sep - 22:36
Fracas
« Raimei… le sol. »
Il n’en fallut pas plus à mon camarade pour me faire réagir. J’avais déjà abandonné mon haut pour débuter la bataille. Ainsi, l’heure était venue… nous allions commencer les hostilités. Les hordes étaient sur nous et comme les pauvres insectes que nous étions sensés représenter, elles allaient tenter de nous écraser sans laisser plus de trace de notre présence que des giclures sanguines dans les grains de silice. Du moins, c’est ce que leur schéma prévoyait sans doute. Mais les insectes seraient de véritables lions durant toute la durée du combat. Peu m’importait combien s’en prendraient à moi, j’avais la ferme intention de broyer leurs os et électrocuter leurs enveloppes corporelles jusqu’à ce qu’ils ne soient que des cadavres calcinés sur le sol. Ces abominations méritaient tout ce qu’on pouvait leur offrir de pire : surement pas la vie. Elles allaient tenter de ravager un village innocent et à terme un centre stratégique. Elles étaient l’ennemi à abattre et j’avais été bien formé : j’abattais mes ennemis. Alors que Tosen s’éloignait vers l’arrière et avec mes camarades, je leur fis signe de se préparer à mon signal. La zone autour de moi allait devenir très dangereuse au contact lorsque j’utiliserai ce jutsu. Je plaçais mes mains l’une contre l’autre, me concentrant, formant un mudra avant de commencer à malaxer mon chakra en fermant les yeux. Cela me prendrait un peu de temps, mais Tosen me tiendrait prêt. Je sentis cette énergie monter en moi, dans mon corps, traverser mes cellules et se répandre dans mes bras, alors qu’autour de moi le chakra se mit à crépiter sous forme d’éclairs naissants. Cette technique, je l’avais développée pour ce genre de situations. J’allais dénicher ces couards de leur cachette. À la vue de leur niveau, ça allait même sans doute les court-circuiter. Le sable n’était pas le meilleur conducteur électrique à date, mais ce serait amplement suffisant, l’impulsion de mon propre chakra ferait le reste du travail et ces saletés allaient souffrir. J’attendis que l’énergie ce soit accumulée, crépitant, tout en gardant un œil sur Tosen pour savoir quand j’allais avoir à frapper. Il avait dégainé son épée et semblait relativement serein. Je me demandais souvent ce qui pouvait lui passer par la tête, mais à cet instant… c’était encore pire. Nos compagnons d’Iwa, eux, n’émettaient pas le moindre commentaire et se tenaient là, prêts à réagir, attendant eux aussi le début des hostilités. Puis Tosen me donna le signal que j’attendais, me signifiant qu’il était temps de frapper.
- Restez hors de contact avec le sol.
Ils comprendraient parfaitement qu’il leur suffisait de sauter pour éviter d’être touchés. Je formais la dernière série de mudras. C’était peut-être une impression, mais j’aurai presque pu sentir les êtres difformes sous mes pieds qui creusaient jusqu’à moi, le sourire carnassier et le geste hargneux. Dommage pour eux, ceux qui se prenaient pour des prédateurs allaient finir rôtis comme le porc que je mangeais avec mes miso-ramen. Au final, c’était même insulter le porc que de penser une chose pareille. Je pointais mes deux bras vers le ciel, vindicatif, alors que tout mon corps se mit à crépiter d’une intense dose de chakra. Puis j’abattis mes deux mains contre le sol, m’agenouillant par la même occasion.
- Raiton, Dengeki !
Toute l’électricité que j’avais emmagasinée se déversa au travers de mes paumes dans le sol granuleux, circulant dans les grains de sable pour s’enfoncer en profondeur autour de nous. Il ne fallut que quelques secondes avant de percevoir un résultat. Une clameur sourde se fit entendre puis des corps s’expulsèrent du tapis sablonneux pour aller s’écraser plus loin, dans d’atroces convulsions. Les Zetsu. Ces créatures étaient vraiment des abominations. Poussant des cris atroces, beaucoup suivirent ce schéma et rendirent l’âme dans les dunes, après être sortis du sol suite à mon attaque. Ils étaient si nombreux… un millier pour nous quatre, et mon assaut en avait déjà tué plusieurs dizaines qui s’étaient précipités sur nous comme des vautours sur un cadavre. Cela avait donc fonctionné, et pas qu’un peu. J’étais fier de ma réussite sur ce coup. Visiblement, les choses allaient changer d’allure maintenant. Je retirais mes mains du sable chaud, jetant un dernier regard au soleil moqueur qui allait observer ce qui ressemblait à une mise à mort. Puis je me mis en garde, soupirant longuement. Nos adversaires semblaient dotés d’un brin d’intelligence puisqu’ils décidèrent d’abandonner l’idée de se placer sous nos pieds. Un grondement sourd nous parvint alors que chacun, nous nous préparions à notre manière. Puis ils apparurent enfin, formant une ligne compacte. Des silhouettes humanoïdes qui s’extirpaient du sable à plusieurs dizaines de mètres en face de nous, lentement, avec une sorte de patience morbide. Si ils voulaient nous effrayer, il en faudrait plus que ça… en tout cas, pour ma part, je n’étais pas du genre à me faire facilement impressionner. Ils le comprendraient sans doute mieux après avoir engagé le corps à corps avec moi.
- On s’en tient tous au plan. Il faut quelqu’un pour les accueillir et ce sera un plaisir pour moi.
Je me tournais vers les deux Iwajin rivés vers les rangs adversaires qui lentement, poussaient hors du sable comme une gangrène que l’on ne contrôle plus et qui s’étend, encore et toujours. Shaolan malaxa son chakra, prêt à faire face, sans doute en train d’accumuler l’énergie nécessaire à l’utilisation de son Doton. Tori restait plus silencieuse mais elle n’aurait bientôt plus le choix. Il allait lui falloir combattre… suicide ou pas. L’heure n’était plus à prendre des gants pour s’occuper de la situation. J’allais m’en remettre à mon expérience et mes capacités en Taijutsu pour le moment. Ma consommation précédente de chakra n’était pas des moindres et une petite pause ne serait pas de refus. Tant que je ne m’y voyais pas obligé, j’allais donc les affronter à mains nues sans faire usage de cette ressource qui risquait de se raréfier au cours de la journée. Il nous restait tellement d’adversaires à abattre… tant d’ennemis à tuer. Les choses commençaient maintenant. Je fis quelques gestes dans le vide, mon expression changée par l’appel de la bataille. Mon regard était d’acier, autant que mes poings me donnaient la sensation d’être. Puis, ma voix devenue froide et tranchante s’éleva dans les airs. Ninja de Kumo, j’allais être l’aigle qui chasserait ces choses.
- J’y vais !
Concentrant une infime partie de mon chakra dans mes jambes, je m’élançais tel un léopard dans les dunes, droit devant moi, droit sur la grande ligne qui semblait progresser comme un cortège impie, nous toisant, se délectant d’un massacre proche. Ils allaient être déçus de voir que les proies étaient infiniment plus coriaces que ce qu’ils auraient pu penser. Leur assaut ne porterait pas ses fruits. Jamais. Mes pas soulevaient des gerbes de sable alors que je laissais mes mains filer dans mon dos, me rapprochant un peu plus d’eux à chaque seconde. Une fois assez proche, je me saisissais de deux Kunai auxquels étaient accrochés des parchemins explosifs avant de les lancer en diagonale de chaque côté. Ils allèrent se fichèrent dans les rangs adverses avant d’exploser dans un brouhaha assourdissant, soulevant des paquets de sables qui se disloquaient dans le souffle des explosions avant d’être emportés par le vent. Des cris s’élèvent, la clameur du combat se fait plus pressante, l’air sur ma peau semble plus lourd et je me jette dans la mêlée à corps perdu, filant comme une comète vers la première créature dégénérée dans mon champ de vision. Celle-ci se jeta sur moi avec le peu de niveau qu’elle possédais… mais leur nombre leur donnait un avantage certain.
J’effectuais un bond et lui enfonçais mon pied en plein visage, lui défonçant sans doute le crâne par la même occasion compte tenu de la violence du coup. C’était le premier, le premier à tomber au corps à corps et les autres suivraient. C’était mon intention. Un deuxième se lança sur moi, tentant de porter un coup lourd à mon visage. Leurs gestes étaient imprécis, vifs, sauvages. Ils attaquaient dans l’optique de me submerger plus que de réellement me toucher à chaque coup. Esquivant en passant sous son bras, je lui assénais un coup de genou dans le ventre puis je sautais par-dessus lui pour frapper un de ses congénères derrière d’un coup de poing porté dans la pomme d’Adam, l’incapacitant et le repoussant en arrière, avant de tordre le cou de mon support d’un geste vif. Ils étaient nombreux, agressifs, avides de sang. J’étais seul, tout aussi agressif, mais j’ai une formation qui me rendait infiniment plus puissant qu’eux en combat singulier. Effectuant un autre bond, j’esquivais un Zetsu qui tenta de me culbuter et je passais mes genoux de chaque côté de la tête d’un autre, lui disloquant les vertèbres d’un coup sec avant de propulser son corps sur plusieurs autres d’une extension vers l’arrière, me reprenant sur mes mains, la tête à l’envers. Je basculais mes jambes pour venir frapper un adversaire derrière moi, me propulsant par les paumes pour éviter un nouvel assaut. Ce combat requérait toute ma concentration, les coups pleuvaient et la moindre seconde d’inattention aurait pu m’être fatale. Ils tombaient les uns après les autres mais il en venait encore, encore et toujours. Il fallait que je les frappe et m’assure qu’aucun d’entre eux ne se relèvent… je possédais ce qui me serait utile pour ça. Faisant passer un Zetsu par-dessus mon épaule, je pris appui sur un autre après avoir sauté par-dessus son poing entrouvert, frappant de mes deux pieds au niveau de ses pectoraux pour prendre un peu de hauteur. J’en profitais pour analyser un peu le tout. Ils formaient une masse compacte et grouillante, un peu de ménage n’aurait pas été de trop dans cette foule mutante. Je me laissais retomber droit vers eux, décidé à donner toute la hargne que j’avais dans chaque coup.
- Rakanken !
Invité Invité
Sujet: Re: Les Zetsu attaquent le pays du vent ! (2) Sam 22 Sep - 17:06
Ce sourire qui ne quittait jamais le visage de Tosen devenait réellement dérangeant… Il se retourne alors, faisant volte-face à la mare des Zetsus qui commençaient à sortir du sol, lentement, mais sûrement. Tels une armée de zombie assoiffée de sang, une main qui s’accrochait au sol et qui soulevait le corps lent de l’abomination. La gueule béante et le regard vide. Ils étaient réellement innombrables. Un millier de ces abominations. C’était tout simplement fantastique de voir toutes ces choses qui sortaient du sol afin de s’attaquer impitoyablement à un si petit groupe. Grâce à l’indication de celui qui semblait avoir été désigné comme capitaine du groupe, quelques dizaines d’entre-eux avaient péris sans même pouvoir sortir du sol. Raimei les avaient fait hurler tellement la douleur vindicative fut atroce mais ce n’est que le début de leur pèlerinage mortel. Ils allaient devoir désormais affronter la foudre non pas d’un seul mais de quatre ninjas préparés mentalement pour une telle bataille. D’un signe de main il fit signe à Tori ainsi qu’à Shaolan de prendre des emplacements tactiques qu’ils prirent tout en effectuant leurs mudras sans faillirent. Une poignée de Zetsus se mirent à courirent, Raimei était allé dans la mêlée. Il était clair, net et précis qu’il souhaitait les contenir un maximum…C’était un bon plan mais il était dangereux s’il mourrait, il est très probable que le reste du groupe se fasse lui aussi annihiler. Seul possibilité ? Nettoyer les Zetsus approchants en trop grand nombre le maître du Taijutsu. Tosen pointe alors de son index un groupe de Zetsus qui s’approchaient dangereusement de Raimei et d’un simple mot, la justice allait s’abattre.
Tosen :Feu.
Un tonnerre de jutsu s’échappa alors partant de part et d’autres de Tosen qui souriait en direction des Zetsus. Une attaque de feu et de terre combinée qui fonça droit sur les ennemis sans faillirent. Le sol qui se mouvait de façon anormal fit sauter dans les airs un bon nombre de Zetsus, leurs cris infâmes et bel et bien répugnant parvenait à leurs oreilles malgré la distance qui les séparaient. Puis avant qu’ils ne puissent toucher le sol ils se faisaient carboniser, griller, par le souffle colérique d’un véritable dragon. Leurs os calcinés, leurs peaux fondues il ne restaient que des amas de carbones qui sentaient réellement mauvais. Tel un chef d’orchestre Tosen se trouvait entre les deux autres Iwajins, il leur donnait des indications, les sorts pleuvaient sur le champ de bataille où ravage régnait dans le camp ennemi. Le plan se déroulait comme prévu jusqu’à maintenant. La phase 1 de la bataille du désert de Tanzaku avait commencée et elle allait être brillamment remportée. Il fallait cependant penser à la suite des évènements, certes ils se faisaient balayer mais il était incontestable qu’à ce rythme de la bataille cette dernière allait être perdue par les juunins qui allaient être à court d’énergies. Ils se battaient avec hargne, chaque jutsu lancé par un Iwajin faisait de nouveaux décès parmi les Zetsus. Ils s’alternaient tout les deux entre chaque jutsu afin de récupérer un petit peu de l’effort qu’ils avaient fournis. Tosen le savait, la phase 2 allait bientôt être enclenchée et ce serait à lui d’intervenir afin de montrer de quoi il était capable, mais il fallait qu’un maximum de Zetsus soit éliminées avant le clou du spectacle. Et il comptait probablement attendre un maximum… Il est venu préparer le terrain, il sait ce qu’il recèle, il est le marionnettiste de cette bataille, cela se voit. On ne le dirait pas mais avec ce rictus mesquin au coin de ses lèvres on sait pertinemment qu’il prépare quelque chose mais quoi ? Alors le dernier jutsu katon fut lancé, Tosen remarqua que le rythme des sorts avait été ralentis. Ils commençaient ainsi à fatiguer. Raimei était toujours dans la mêlée en train de combattre. Tosen gonfla alors ses poumons avant d’hurler à Raimei de lui demander de revenir à ses côtés afin de laisser du répits aux deux iwajins qui venaient d’éradiquer un nombre conséquent de Zetsus. Le champ de bataille ornait déjà bon nombre de cadavres blanchâtres. Mais alors que Tosen se demandait si Raimei avait bien entendu son message, il vit une quinzaine de Zetsus à vues d’oeils s’échapper des rangs et ils étaient en train de leur foncer dessus. Il était finalement temps pour Tosen de montrer de quoi il était capable.
Tosen : Je me présente… Je suis Kazuhiko… Kazuhiko Tosen-sama… Il est temps que je vous fasse comprendre qu’à moins que je ne le decide moi-même… Vous ne me toucherez même pas…
Il prit alors de sa sacoche deux shurikens qu’il lança à droite à gauche du groupe. Il les lança dans le sable ! On se demandait bien ce qu’il pouvait faire. Cependant, aussi fou que cela pouvait sembler, à chaque fois qu’il lançait un shuriken un trou apparaissait alors, le sable coulait et les Zetsus tombaient dans des cris terrible. Tout avait été prévu, le terrain était fait pour que le groupe gagne il ne faisait aucun doute. Dans sa tête il devait probablement réfléchir à tous les pièges qu’il avait posé la veille et à ceux qu’il devait activer au bon moment. Soudain alors que personne ne s’y attendait, trois Zetsus sautèrent du sol en direction de Tosen. Ce dernier se retourna, comme si il avait déjà prévu le coup à venir. D’un léger pas sur le côté il esquiva les trois zetsus avant de piquer un parchemin explosif avec son katana, d’une attaque d’estoc il colla sur la figure d’un des zetsus le parchemin avant de s’enfuir d’un saut en arrière, faisant exploser le parchemin d’un simple mudra. Les zetsus arrivaient maintenant par dizaines, il sortit alors de sa sacoche arrière une dizaine de Kunai qu’il lança chacun à une distance égale à une dizaine de mètres en face de lui. Les shurikens se plantèrent alors dans le sable libérant alors chacun un parchemin explosif, une explosion en chaîne eu alors lieu faisant sauter les corps des Zetsus en mille morceaux. Le spectacle était réellement fascinant. Tosen plaça alors toujours dans les airs son katana piquant droit vers le sol et en retombant il empala un Zetsu au passage qui tenta d’attaquer Raimei dans le dos. Atterrissant aux côtés de son coéquipier il lui sourit alors et lui fait signe de retourner vers les deux Iwajins qui avaient eu le temps de récupérer et qui affrontaient eux aussi les Zetsus de leur côté. Tosen tout en se défendant pour éviter de se faire toucher comme il le disait reculait encore et encore se dirigeant petit à petit vers les deux iwajins en compagnie de son coéquipiers.
Raimei Hokoru Juunin de Kumo
Messages : 330 Date d'inscription : 20/06/2012 Age : 29 Localisation : Demandez à Misaki.
Nous nous étions lancés comme des bêtes dans le combat. Peu après que mes assauts aient enfoncé leurs rangs, certes fournis, mais composés d’une masse de créatures individuellement incapables de faire quoi que ce soit de dangereux à mon égard, les Jutsus de soutient des deux Iwajins avaient fait un véritable carnage dans les environs. Alors que celui que je devinais être Shaolan manipulait la terre et faisait décoller les dunes, arrachant au décor des cris éthérés d’agonie, un feu dévastateur se répandait dans les airs pour venir calciner jusqu’aux os les Zetsus blancs, qui ne retombaient que sous la forme d’un amalgame à mi-chemin entre tas de cendres et restes d’os carbonisés. Ces êtres venus des enfers allaient y retourner. Poussière tu étais, poussière tu redeviendras : je n’aurai jamais cru avoir l’occasion de voir cette célèbre phrase s’appliquer devant mes yeux. Cela dit, même si le spectacle en valait le détour –la coordination des ninjas du pays de la roche était tout bonnement excellente- je n’avais guère le temps de m’arrêter sur leur assemblage pyrotechnique. J’avais mes propres chats à fouetter, par paquets, par dizaines, qui n’attendaient de ma part qu’une bonne raclée. J’étais au cœur du combat, esquivant, frappant, détruisant les os et fendant la chair de mes coups. Le sang impropre de ces choses ruisselait autour de moi et recouvrait ma peau, ma respiration plus lourde se faisait rythmée comme j’avais appris à le faire durant des années. Des années de douleur et d’acharnement en tant que pratiquant du Taijutsu pour en arriver à ceci : des situations de vie ou de mort durant lesquelles je n’étais plus le même Raimei. Le Raimei au calme décontracté avait été jeté aux oubliettes pour un autre, un combattant à la placidité froide et meurtrière. La situation exigeait de moi que je devienne le guerrier le plus froid et efficace que je fus capable d’être. Un tueur, un tueur entrainé, un tueur talentueux et aux gestes précis, tranchants. Une créature leste dotée d’un esprit excluant toute trace d’hésitation ou de pitié. Un prédateur, camouflé en brebis dans une meute de loups répugnants. La cacophonie de nos ennemis odieux était toujours à son summum. La bataille, de leur côté, n’était guère plus une question de stratégie : alors que Tosen aboyait ses ordres tant bien que mal au-dessus de l’hécatombe, alors que nous gardions un sens stratégique et nous couvrions mutuellement, eux ne pensaient même pas. Ils pouvaient se le permettre : ils étaient un millier, un millier contre quatre. Ma pilule de ninja me permettait de tenir le choc de façon stable, je continuais à mouliner des bras et des jambes, à me contorsionner entre les coups, à constamment conserver la vie que j’avais en moi comme si elle allait s’évaporer. D’un coup de poing violent, je fis atrocement craquer la mâchoire d’une de ces choses, qui expédia quelques dents couvertes de cette hémoglobine dégoutante au dehors avant de s’effondrer, le crâne incliné dans une position surnaturelle. J’avais évité d’utiliser mon chakra depuis le début du conflit, mais ça n’allait pas durer. Profitant d’un moment de liberté, je fis un pas vers l’arrière mais un Zetsu me pris par surprise pour me serrer dans ses bras. Mon sang ne fit qu’un tour : si ces créatures étaient capables de se nourrir de nos apparences et de nos forces, celle-ci ne ferait pas la sangsue bien longtemps.
- Raiton, Kaihou !
Déchargeant mon chakra dans une soudaine impulsion, le Zetsu qui s’était agrippé à moi dans l’optique d’effectuer sa besogne dégoutante poussa un cri et fut forcé de me lâcher, la peau fumante à cause du choc électrique que je venais de lui infliger. Sans attendre, je bondissais tout en me retournant et lui brisait la nuque d’un coup de pied, l’envoyant s’étaler au sol dans un nuage de sable et un râle glauque. Les choses se corsaient, je ne serais pas capable de répéter ce jutsu indéfiniment. Il me semblait que je commençais à ne plus avoir le choix… mon chakra savamment gardé allait devoir être utilisé. Esquivant un coup de poing avant de répliquer, défonçant la cage thoracique de mon faible adversaire, je cru entendre Tosen aboyer quelque chose à mon égard. Mais il m’était tout simplement impossible de l’entendre. Je devais me rapprocher pour comprendre ce qu’il me disait : c’était crucial, il était le cerveau de l’opération sur ce coup et peut-être qu’il fallait modifier notre façon de procéder. Bordel, ils étaient beaucoup trop nombreux pour ça… ils me barraient sans cesse la route et je devais ma mobilité à mes seules compétences martiales, sautant par-dessus les adversaires, les dégageant de mon chemin. L’adoption de la posture du Rakanken m’avait été d’une utilité certaine, chacun de mes coups détruisant leurs os et les envoyant voler quelques mètres plus loin dans les meilleurs des cas, tout ça sans ralentir mon rythme. Mais c’était également plus épuisant, la hargne demandée était plus grande et il me fallait mobiliser plus de puissance. J’allais devoir m’en remettre à mes réserves, le doute ne m’était plus permis. En attendant, je devais rejoindre mon camarade. Les Jutsus de nos alliés d’Iwa faiblissaient ! Une seconde d’inattention fut suffisante pour qu’un Zetsu ne me frappe droit vers le visage, m’obligeant à arrêter son poing et me mettant en situation peu avantageuse. Je pestais tout en lui flanquant un coup de genou dans le bassin.
- Bordel de merde ! Hors de mon chemin !
Alors que ma cible se pliait en deux, je fis un tour sur moi-même, en profitant pour repousser et assommer les créatures qui voulaient profiter de cette opportunité. Si je ne bougeais pas rapidement, ce n’était qu’une question de minutes avant que je ne sois submergé, entrainé dans la masse, happé par cette vague grouillante et blanchâtre de meurtriers artificiels. Pivotant de nouveau vers l’autre Zetsu qui tenait de se remettre, je fonçais droit vers lui en prenant tout mon élan, le transperçant presque de mon coude, sentant les os se pulvériser sous la pression que je venais de lui infliger.
-Kumo Kaigansho !
La chose que j’avais frappée se plia de douleur et rendit l’âme sur le coup alors qu’un souffle dévastateur entraina plus loin celles qui se trouvaient derrière, elles aussi frappées avec force. Cette compétence martiale était capable de détruire la roche, nul doute que ces frêles copies ne pouvaient soutenir le choc abominable qu’elle pouvait provoquer. Un couloir était désormais ouvert devant moi et je couru vers Tosen, qui était lui aussi entré en combat, utilisant avec une dextérité notable sa maitrise du terrain qu’il avait sans doute passé toute la nuit à piéger de fond en comble. Cela dit, lui apporter mon aide n’aurait pas été de trop : il était plus à l’aise sur les longues distances, je devais conserver les contacts rapprochés le plus possible car c’était ma spécialité. Je filais contre le sable en dégageant des gerbes de silice à chaque pas, suivi par les créatures qui tentaient de me rattraper. Hélas, elles me barrèrent la route, surgissant du sol et m’obligeant à me jeter sur le côté. Ma réception fut assurée et je me relevais pour faire face, de nouveau passablement encerclé par l’ennemi. Les échanges recommencèrent, ils ne lâchaient absolument rien et ne comptaient pas me laisser l’occasion de les esquiver plus longtemps. Quelles plaies ! Après plusieurs nouveaux échanges, j’entendis un son différent du reste dans mon dos et un léger mouvement me permit de remarquer que c’était Tosen qui se tenait derrière moi, le vrai Tosen. Il venait de m’éviter une attaque surprise qui m’aurait sans doute couté très cher… Le remerciant du regard, je continuais à repousser les adversaires. Il en fit de même alors que nous reculions doucement jusqu’à nos alliés.
Alors que je dégageais d’un coup de pied sans merci un autre Zetsu qui tentait de s’approcher de Tosen, j’observais nos alliés d’Iwa rapidement, constatant qu’ils s’en tiraient bien de leur côté. Cela dit, ils perdaient leur avance peu à peu, les Zetsu s’approchant de plus en plus, parfois même engageant le contact. Bientôt, le groupe fut rassemblé à nouveau, chacun combattant pour conserver sa part de terrain, à portée de voix des autres. Les katon de Tori et les Doton de Shaolan avaient le mérite de nous laisser pas mal de répit et de dégrossir les rangs de ces choses de façon drastique. Plusieurs centaines devaient déjà être tombées, à l’heure même. Nous devions continuer sur cette lancée ! Notre cercle se refermait peu à peu, malgré les efforts que nous mettions à ne pas être décontenancés. Combien de temps encore ce combat allait-il durer ? Je n’en avais pas la moindre idée, le temps passait et repassait inlassablement, si bien que je ne faisais même pas attention au soleil qui tournoyait dans le ciel sans se soucier de notre sort, observant avec une certaine paresse les massacres perpétrés sous son regard. Les créatures continuaient de nous harceler, comptant uniquement sur leur nombre qui diminuait à chaque coup porté par notre équipe. La tâche était ardue mais pas impossible… même si les choses étaient loin de se présenter sous un jour avantageux, actuellement. Cet état des faits dura encore, et encore… notre petit cercle maintenait la cadence et conservait sa position, alors que le soleil descendait désormais, offrant une teinte plus chamarrée à l’environnement, nous indiquant que nous combattions déjà depuis plusieurs heures. Mes muscles commençaient à me faire souffrir et la chaleur de l’astre solaire me tapait sur le crâne. La durée du combat était notre pire ennemie dans cette situation. Plus le massacre continuerait et moins nos chances de l’emporter seraient importantes. Mon chakra baissait peu à peu, j’avais abandonné le Rakanken pour utiliser le nin Taijutsu et cela signifiait entre autre que chacun de mes coups utilisait une part de mon chakra, aussi infime fut-elle. Le résultat, lui, était d’une efficacité plus que correcte : ces créatures qui voyageaient sous le sol avaient l’air de détester l’élément de foudre, ce qui était une aubaine pour moi. Je haletais de plus en plus et mon cœur battait la chamade. Mes phalanges étaient rougies par les coups innombrables que j’avais portés. Peu à peu, l’étau se resserrait autour de nous. Entre deux mouvements, je passais à côté de Tosen, m’adressant à lui avec un calme qui me caractérisait malgré le fait que nous vivions peut-être les derniers instants de notre vie.
- Tu as une idée pour nous sortir de là ?
Avant que je n’aie pu entendre sa réponse, un cri parvint à mes oreilles et je me retournais dans la seconde qui suivit, pris d’une crainte nouvelle : celle que l’un de nous quatre n’ai succombé. Ce n’était pas aussi grave que ça, mais ça entraina une réaction en chaine tout à fait terrible : Shaolan avait été submergé et plusieurs Zetsu avaient réussi à le renverser, se jetant désormais sur lui. Ce qui devait arriver arriva. Tori tenta de lui venir en aide, mais en vain : utiliser un Katon aurait été le carboniser avec le reste des adversaires, et l’instant de réflexion que cela nécessita permit aux adversaires qu’elle tenait en respect depuis un moment déjà de s’approcher d’elle, un peu trop. Bientôt, elle se retrouva elle aussi en prise avec eux de façon directe et il ne fallut pas longtemps avant qu’elle ne soit elle aussi débordée. Mon sang ne fit qu’un tour et je filais droit vers eux, conscient que j’abandonnais Tosen, espérant simplement qu’il aurait lui aussi remarqué la situation critique et agirait en conséquence. Les Zetsus nous encerclaient. Arrivé a proximité de mes coéquipiers du village de la roche, je dégageais les ennemis aussi vite que j’en fus capable, mais le mal était fait : mes collègues avaient été tabassés en bonne et due forme, en plus de la fatigue accumulée avec la tonne de techniques qu’ils avaient utilisée depuis le début du combat… ils étaient certainement hors circuit. Je devais les sortir de là à tout prix. Utilisant une nouvelle fois le Kumo Kaigansho, occasionnant une certaine douleur dans mes muscles, je m’offris un moment de répit assez grand pour avoir le temps d’invoquer un Raiton Bunshin. Celui-ci apparut à mes côtés, attendant mes ordres qui furent simples.
- Emporte les loin d’ici, hors de la mêlée !
Il hocha de la tête et entreprit de soulever mes deux compagnons, ce qui ne fut pas forcément une mince affaire. Je m’occuperais de lui laisser un passage. L’entrainant vers l’endroit où ces choses mutantes semblaient se compresser le moins, Je sautais dans les airs d’un bond souple qui m’emmena bien assez haut pour que j’utilise une autre technique de Nin-Taijutsu.
- Raiton, Tenshi no Shunoukeringu !
Je piquais vers le sol, quelques mètres devant mon clone, lui dégageant le chemin en repoussant violemment les ennemis qui furent tués sur le coup dans une gerbe électrique intense. N’écoutant que mes ordres, mon bunshin s’extirpa à toute vitesse de la mêlée alors que j’attirais sur moi l’attention des créatures restantes, sans doute désireuse de voir ma tête tomber alors que je les narguais, dansant entre leurs attaques depuis un long moment déjà. Je tentais de retrouver Tosen dans la mêlée, me débarrassant de tous les assaillants que je trouvais avec un peu plus de difficulté à chaque fois. Il nous fallait revoir nos plans et immédiatement ! Privée des deux shinobi de Iwa, notre équipe se retrouvait fortement affaiblie et nos plans de bataille invalides. Tout ce que j’espérais, c’était que mon coéquipier stratège ait prévu ce genre d’éventualité… sinon, je ne donnais guère cher de notre peau.
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Sujet: Re: Les Zetsu attaquent le pays du vent ! (2) Mer 26 Sep - 13:09
Le combat continuait et la balance commençait à pencher. Les quatre héros qui s’opposaient actuellement à cette marée blanche qui n’apportait que la mort commençaient à perdre du terrain. La fatigue commençait à se faire ressentir et malgré leur talents leurs ressources commençaient à s’épuiser. Tosen était en compagnie de Raimei en train de se rapprocher de leurs deux acolytes le tout semblait être difficile mais ils parvenaient à rester indemne. Ils ne se firent aucunement touché par leurs attaques belliqueuses. La chance souriait aux juunins sur le fait qu’ils étaient incapable d’avoir une once de réflexion dans le combat. La seule force qui les animaient était celle de tuer. Ils laissaient ainsi beaucoup d’ouverture. Leur seule véritable force était tout simplement leur surnombre qui était réellement affolant. Comment allaient-ils faire ? Alors qu’ils étaient en train de donner le meilleur d’eux-mêmes chacun de leurs côtés afin de maintenir les Zetsus à distances, soudain, Tosen ouï les cris de Shaolan. Tosen se retourna et admira avec effroi que Shaolan avait disparu se trouvant sous une montagne de Zetsus. Il subissait réellement un passage à tabac. Tori qui dans un élan de charité tenta d’aller le secourir n’eut pas plus de chances. Le passage des Zetsus se fit ressentir et malgré l’intervention rapide de Raimei, il n’avait malheureusement pas réussi à les sauver et ils étaient désormais hors combat. Qu’allait bien pouvoir faire ce simple groupe de deux personnes désormais ? Il fallait absolument trouver une solution afin qu’ils s’en sortent leurs chances de l’emporter s’approchait de plus en plus du zéro absolu. Mais pour une raison qui nous échappait, Tosen souriait toujours, pour qu’elles raisons ? Avait-il prévu une telle situation ?
Raimei eut la bonne idée de trouver un moyen afin de dégager le passage, il créa un clone et abattit quelques Zetsus afin de laisser libre passage à son Raiton Bushin qui put emporter les corps des deux juunins qui s’étaient vaillamment battu afin de les emmener en lieu sûre. Tosen utilisa alors des paroles bien enigmatiques.
Tosen :Il est temps…
Il prit de sa sacoche deux fumigènes qu’il lança en direction des Zetsus. Faisant signe à Raimei de le suivre. Ils s’éloignèrent ainsi du groupe de Zetsus d’une vingtaine de mètres. Assez loin pour avoir une petite discussion rapide. Tosen devait à tout prix révéler la fin de son plan à Raimei, la partie du plan qu’il ne connaissait probablement pas. Ce dernier le regardait l’air serein, tout en attrapant de deux doigts la fermeture éclair de sa tenue classique de Juunin.
L’ultime plan de Tosen.
Tosen regarda son compagnon tout en souriant. Il commença à lui parler tout en baissant lentement sa fermeture éclair.. Que pouvait-il bien cacher à l’intérieur ?
Tosen : écoutes-moi Raimei-san… Tu vas rester en arrière et ne me suis sous aucun prétexte. Je te laisse te charger de la fin de la mission… Et n’aies pas peur pour moi… Je sais ce que je fais.
Tosen finit d’ouvrir la fermeture éclair de sa tenue de Juunin et retire un à un les bras de ce dernier le jetant à terre. Là, une vision d’horreur. On découvre qu’il avait recouvert son torse ainsi que son dos entièrement de parchemins explosifs. Et il souriait encore et toujours. Se retournant vers Raimei et d’un simple geste de ses doigts il venait de lui dire adieu. Il regarda alors les Zetsus qui approchaient dangereusement l’air bien plus sévère que d’habitude. Tout ce qui allait suivre était d’une importance primordiale et il comptait bien mener à bien ce plan fou. Tosen fit alors un mudras, ses jambes se mettaient à illuminer en chakra électrique. Il était temps des déplacements rapides dont été capable ce Juunin pas comme les autres.
Tosen :C’est parti…
Tosen disparut alors en un éclair, sa vitesse était réellement foudroyante il allait bien plus vite que les Zetsus. Sa course effrénée esquivait les Zetsus, il zigzaguait à travers leurs rangs, bien trop rapide pour se faire érafler. Sa vitesse était telle que les Zetsus n’étaient plus que des formes irréelles qui défilaient à la vitesse de la lumière. De loin on voyait que la marée que formée les Zetsus commençait à se mouvoir et à converger vers ce point qui se déplacer si vite jusque leur milieu. Tosen était désormais leur nouvelle cible bien plus proche et si fragile. Raimei lui était de son côté et malgré tout, il avait de quoi s’occuper car l’armée bien trop grande encore allait immanquablement continuer sa marche méthodique vers le village de Tanzaku. Il se retrouva alors d’un bon au-dessus du point qu’il semblait atteindre. Il prit un Kunai de sa poche qui possédait un parchemin lui aussi accroché dessus. Il le lança et le souffle de l’explosion libéra le passage. Il y tomba et là il attrapa une sorte de piquet en métal forgé enfoncée dans le sol. Il sauta, les cadavres de Zetsus blancs se trouvaient tout autour de lui. Se saisissant du piquet il tira alors dessus de toute ces forces et ce dernier finit par céder, libérant ainsi un étrange câble grisé.
Il se mit alors à tirer dessus, il fit découvrir à la lumière du jour plusieurs câbles qui sortaient eux aussi du sable. Il tenait les câbles au-dessus de sa tête. Les Zetsus approchaient à grande vitesse, on aurait pu penser que de la bave puisse dégouliner de leurs bouches. Les câbles formaient vu de haut un pentagone gigantesque. Chaque angle était relié par un autre fil qui rejoignait en un seul point le centre de la figure géométrique qui n’était autre que l’emplacement de notre Kumojin. Mais ce n’était pas tout. On pouvait voir des billets express pour les enfers accrochés sur les câbles. Tosen avait trouver les réserves et avait eu le temps de préparer une telle quantité de parchemins et un tel stratagème dans la nuit. Cela était son véritable but, son véritable plan. Tosen tendit la main alors en direction des Zetsus qui s’approchaient de lui à vive allure.
Tosen : Je suis le maître d’orchestre de cette bataille, ces fils sont mes instruments qui vont jouer leur musique la plus douce et vous… Zetsus… Vous êtes ma chorale. Chantez pour moi.
De sa main libre Tosen récupéra les ressources de chakras qu’il avait en lui, il préparait son corps à son jutsu ultime. Son chakra était chargé, ça y est il était prêt. Il écarquilla alors les yeux avant de prononcer le nom de sa technique. Son corps crépitait d’éclairs. Et annonça finalement le nom de sa technique.
Tosen : Raiton Hiraishin !
L’électricité parcourue à une vitesse folle la totalité du pentagone qui s’illumina d’une couleur bleutée magique. Là, soudainement le tout commença à avoir de plus en plus d’intensité. On remarqua alors à ce moment là que le corps de Tosen lui-même crépitait de cette lueur éphémère. Et dans un dernier sourire alors que les Zetsus alentours qui avaient atteint son niveau lui sautaient dessus avec l’intention d’en finir une bonne fois pour toute. Mais ils n’eurent guère le temps de le toucher. L’explosion qui s’ensuivit fut cataclysmique. Les Zetsus qui avaient été pris par le piège volaient en éclat, leur corps se fit déchiqueter par une explosion aux proportions gargantuesques. L’explosion qui fut provoqua un véritable tonnerre sonore, le cri de ces créatures hideuses se faisait entendre à probablement des kilomètres à la ronde. Le spectacle qu’avait manigancé Tosen depuis le début prenait ainsi fin ? D’ici, on ne pouvait pas voir le cadavre de notre Kumomjin. Car à l’endroit où il était, il n’y avait rien d’autres que des Zetsus blancs entassés, morts, pour de bons. Il était temps maintenant, il fallait absolument que Raimei termine cette mission… Cependant, le combat semblait courut d’avance. Il commençait à fatiguer… Qu’allait-il pouvoir faire car malgré cette attaque qui avait porté ses fruits… Il restait encore un peu plus de 500 Zetsus blancs….
Raimei Hokoru Juunin de Kumo
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Sujet: Re: Les Zetsu attaquent le pays du vent ! (2) Mar 2 Oct - 19:47
Pertes
La fumée se dissipa lentement alors que je plaçais encore un avant-bras devant mon visage. Je toussais à plusieurs reprises, en proie au mélange de sable qui voletait et du nuage opaque de produits nocifs dégagés par la déflagration titanesque. Autour de moi, des corps avaient atterri de cette distance, complètement carbonisés dans le meilleur des cas… en morceaux pour les autres. Je me redressais, une sueur froide parcourant mon échine et une goutte visible sur ma tempe, fixant droit vers l’endroit d’où était survenue l’explosion. Tout le temps que mon camarade avait manœuvré, attirant la majorité des Zetsu sur lui… je n’avais pas encore réalisé. J’étais resté pantois avant d’avoir à me défendre à nouveau, jusqu’à ce que son piège soit activé et qu’il emporte des dizaines et des dizaines d’adversaires dans le processus. Tosen… venait-il de faire ce que je l’avais vu faire ? Non… il n’avait quand même pas… donné sa vie ? À cette idée, je serrais les dents tout en respirant un peu plus lourdement, tentant de le voir, de l’apercevoir en vie dans les décombres de ce qui semblait être sa dernière mise en scène meurtrière. C’est alors que je me souvins de ses paroles de la veille. Si nous devions ne pas être à la hauteur… il ferait en sorte d’être le seul à mourir ici. Nous n’avions pas tenu la ligne suffisamment longtemps. Shaolan et Tori avaient été mis hors combat, mais également en sureté. Puis il avait fait en sorte de me laisser une opportunité de survivre aussi… en allant actionner de lui-même un énorme réseau de parchemins explosifs qui l’emporteraient avec eux. À cette pensée, je crispais encore plus le visage et serrais les poings avant de courir vers le cratère béant creusé dans le sable, débordant encore de carcasses déchiquetées et complètement noircie. Pas lui… pas Tosen ! Je m’attendais à le voir sortir de n’importe où avec le sourire, m’annonçant que nous allions pouvoir reprendre le combat ou qu’il avait autre chose de prévu. Il n’avait pas tout simplement disparu… je refusais de le croire. Pourtant, il n’était toujours pas là. Les Zetsus avaient été repoussés par l’énorme explosion et semblaient désormais dans l’expectative, dans les environs. Je m’arrêtais aux abords de la marque béante dans le désert, cherchant mon coéquipier des yeux dans la désolation qu’il avait laissée derrière lui. Je tournais le regard de droite à gauche, pivotant sans cesse, la fatigue accumulée au court de ces heures de combat ne faisant qu’aggraver mon état de choc.
- TOSEN !
Pas de réponse, rien d’autre que le vent qui balayait inlassablement le charnier fumant devant mes yeux. Je lâchais plusieurs jurons tout en serrant les poings. Même Tosen n’avait pas pu prévoir comment nous en tirer tous indemne… alors que devais-je penser ? J’étais encerclé, l’assaut reprendrait dès que les créatures mutantes auraient compris qu’il n’y avait plus de piège activable dans les environs. J’étais seul contre encore des centaines d’adversaires. Je venais de perdre mon coéquipier… pas des moindres. Nous commencions à développer quelque chose de plus fort qu’une simple coopération cordiale. Mais la vie d’un ninja était rarement juste et je venais d’en avoir un exemple, encore un autre exemple droit dans mon visage pour me rappeler que je n’avais pas le droit de rêver à trop de choses heureuses. Me tournant vers la marée blanche qui s’approchait doucement, j’affichais un rictus de mépris et de colère, les dents serrées et la mâchoire crispée. Ces choses n’en avaient que trop fait et avec ce qui venait de se passer, je n’allais plus leur montrer aucune pitié… plus aucune. Mes chances de survies me semblaient bien faibles et cela ne faisait que m’enrager encore plus. Mourir ici… c’était hors de question ! Je devais encore vivre pour veiller sur ma sœur, vivre pour protéger mon village, vivre pour voir la fin de cette guerre… vivre ! Ces créatures étaient une véritable marée de déchets, des détritus envers lesquels je n’avais qu’une seule et unique intention : les atomiser jusqu’aux derniers. Mon calme pourtant si solide se faisait la malle, laissant place à toute la frustration qu’avait pu provoquer en moi le tournant de notre bataille. Laissant place à la colère d’imaginer que j’allais périr ici, entre les mains de ces mutants dégénérés. Laissant place à la rage qui s’emparait de mon esprit quand je revoyais, inlassablement, les derniers actes de mon coéquipier et ami, allant se jeter dans la mêlée pour disparaitre dans une énorme gerbe de flammes et de cendres, emportant avec lui dans son dernier voyage des dizaines de nos adversaires… qui revenaient inlassablement. Cela allait-il prendre fin, oui ou non ?! Je fléchissais les jambes tout en gardant ce rictus vindicatif sur le visage, me tournant dans toutes les directions, chacune étant bloquée par une ligne blanchâtre qui commençait à reprendre de la vitesse tout en avançant vers moi. Je pouvais presque la sentir… cette dégoutante joie malsaine, ce sentiment tout à fait atroce et répugnant qui les animaient. Le meurtre, pur et simple, sans aucun état d’âme si ce n’était un certain sadisme à effectuer leurs actions, une extase morbide à donner la mort et le mal. Je voyais presque d’ici leurs sourires carnassiers alors qu’ils continuaient de progresser vers moi. Plus vite… plus vite encore. J’allais devoir combattre, mais je ne le ferais pas seulement pour moi.
J’allais le faire pour Tosen, Shaolan, Tori. Pour Tanzaku. Parce que j’avais envie d’étriper jusqu’aux derniers de ces immondes meurtriers inhumains, de les envoyer au plus profond des enfers et de ne jamais en voir un seul ressortir, sous peine de l’enterrer encore plus et avec encore plus de hargne. J’allais combattre par survie. Par colère. Par envie de vengeance et de justice pour le sacrifice auquel je n’avais pu qu’assister, bouche bée, avant de me rendre compte de son ampleur. J’allais rendre hommage à notre équipe et si les ninjas de Iwa survivaient, ils sauraient que nous n’avions pas combattu pour rien. Ils sauraient que leurs compagnons de Kumo se seraient battus jusqu’à la fin, aux prix les plus chers. La vague blanche commençait à s’approcher, se resserrer autour du cratère fumant et nauséabond. Des cris me parvenaient, des gloussements et des jappements en tous genres. Leur bonheur détestable ne faisait que me monter la bile dans la gorge, si bien que je crachais au sol rien que de penser à l’état complètement inacceptable de bien être dans lequel se trouvaient ses choses à l’idée d’en finir avec moi et de me massacrer, tout comme elles avaient toutes voulu nous massacrer. Je malaxais mon chakra de nouveau, mon élément de prédilection crépitant autour de moi alors que je me préparais à en faire un usage intensif. J’allais mettre fin à leurs vies, jusqu’à ce que j’en tombe d’épuisement. J’allais les électrocuter jusqu’à ce que leurs cris emplissent le désert. Si c’était la dernière chose que je ferais, au moins les Zetsus comprendraient que les humains qu’ils tentaient sans cesse de submerger pouvaient se révéler bien pire qu’eux. Ils ne méritaient pas la moindre once de réflexion, de doute, de pitié. Pas le moindre geste de retenue, pas l’ombre même d’un relâchement. Tout ce qu’ils méritaient, c’était de pourrir dans les grains de sables et d’être rayés de la surface de ce monde à tout jamais. Ce que j’allais m’employer à faire jusqu’à ce que je ne sois plus en état de le faire.
Lorsque la lutte reprit, j’étais devenu un autre homme. Plus de stratégie, plus d’objectifs réfléchis. Je ne faisais que frapper pour sauver ma peau et déchirer celles des monstres qui m’approchaient. Je combattais par un savant mélange d’instinct et de technique. Je laissais libre court à mes émotions là où j’avais froidement appliqué un plan quelques temps plus tôt. J’étais seul dans la mêlée, sans aucune aide extérieure, me contentant de sauter au-dessus des adversaires, brisant leurs os, explosant leurs vertèbres, fracturant les mâchoires comme je pouvais pulvériser les cotes. J’employais tout mon arsenal ninja dans le processus, mes derniers parchemins explosifs faisant ravage dans la mêlée générale où tous les Zetsus s’entassaient tels un tapis grouillant de vers blancs. Chaque nouvelle déflagration me procurait un sentiment de satisfaction très noir, non seulement parce que je réduisais leur nombre encore et encore, mais également parce que chaque « vie » que je prenais était un pallier de plus que je passais dans ce chemin inéluctable qu’était la vengeance pour mon compagnon. Cependant, ils étaient encore trop nombreux, bien trop nombreux pour que je parvienne à les arrêter sans y avoir recours. J’avais un dernier atout dans la manche, c’était mon ultime carte et si je ne l’utilisais pas maintenant, j’aurai commis l’une des plus grandes erreurs de mon existence. Dès lors, je commençais à malaxer mon chakra, l’amplifiant à chaque instant, l’emmagasinant dans chaque parcelle de peau, de muscle et de nerfs de mon enveloppe corporelle. Ce que j’allais faire serait à coup unique. Si je ne parvenais pas à me défaire de tous les Zetsus restants après l’utilisation de cette technique que j’avais élaborée au fil de nombreux mois et qui était encore loin d’être parfaite, alors je mourrais. J’en avais conscience. Mais si je ne l’utilisais pas… je mourrais de toute manière.
Il était temps pour moi de voir si les Zetsus connaissaient la peur.
Raimei Hokoru Juunin de Kumo
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Sujet: Re: Les Zetsu attaquent le pays du vent ! (2) Mer 3 Oct - 13:29
[HRP :Il a été convenu que je poste deux fois de suite.]
Dernier atout
« Stand up, be strong. »
Mon chakra s’intensifia encore autour de moi, commençant à dégager les grains de sable à mes pieds. Je me mis hors de portée de la plupart de mes adversaires alors qu’ils restaient dans l’expectative, se demandant visiblement ce que je pouvais leur préparer. Ils n’allaient pas être déçus… oh que non, au contraire, ils allaient même goûter à leur dernier spectacle, ici et maintenant. Je formais les mudras à grande vitesse, fixant d’un œil d’aigle mes ennemis qui recommençaient déjà à se déplacer vers moi, leur période de doute ayant été de courte de durée. Tout comme je pouvais en attendre de ces créatures sans cervelle. L’électricité autour de moi pris une autre allure, plus intense et compacte. À mes pieds, le sol friable se dégageait lentement mais sûrement. Je commençais à le sentir… ça montait en moi et je n’avais plus qu’à le laisser couler librement. Jusqu’à la dernière goutte.
- Butsuri no Kaigan !
Un Zetsu me sauta dessus au même moment et grand mal lui en pris. Il se retrouva tout bonnement électrocuté par l’activation de la technique que je venais d’utiliser. Ma dernière technique. La foudre m’enveloppa complètement et mes cheveux se dressèrent dans ma nuque, alors que j’ouvrais un peu plus les yeux. Le monde avait l’air de tourner au ralenti, à cet instant précis. C’était toujours le cas quand j’activais ce jutsu. Je sentais cette énergie qui coulait en moi, submergeant mes terminaisons nerveuses, s’invitant dans le moindre de mes muscles. Mes yeux filèrent d’un adversaire à l’autre, observant les pauvres Zetsus qui me semblaient bien lent, tout à coup. Ils n’auraient plus la moindre chance contre moi, jusqu’à ce que cette technique se soit achevée. Après… ce serait une autre histoire. Je fléchissais les jambes, prêt à bondir comme un léopard. L’électricité crépitait autour de moi, épousant les courbes sèches de mes muscles, courant sur ma peau et mes vêtements, se reflétant dans mes yeux. C’était l’heure… l’heure de leur faire payer un à un. Je n’avais pas la moindre seconde à perdre et c’est dans cette optique que j’effectuais mon premier mouvement. En un éclair, je me retrouvais contre un premier Zetsu, hâtif de lui montrer et de montrer à ses congénères à quel point ils allaient subir ma colère. Mon poing s’enfonça droit dans son visage dans un bruit sourd, à mi-chemin entre le bruit d’un objet lourd qu’on laisse tomber au sol et celui des os qui sont pulvérisés sans autre forme de procès. Ses yeux se révulsèrent et il alla s’écraser bien plus loin, renversant dans son sillage quelques Zetsus qui voulaient prendre sa place dans la mêlée. Un autre tenta de me bondir dessus, mais à peine avait-il commencé son mouvement que je lui avais déjà martelé les cotes plusieurs fois, lui éclatant le bas du tronc avant de l’utiliser comme projectile semi-vivant dans ses congénères. Ils étaient bien trop lents pour rivaliser avec moi dans cet état… mais leur nombre était un problème vraiment harassant. Je pouvais en détruire une bonne partie, mais parviendrais-je vraiment à tous les réduire à néant ? Dans cet état, je n’avais plus besoin d’aucune technique pour contrer leurs assauts, mes poings et pieds suffisaient. Mes réflexes étaient grandement accrus, ainsi que ma force et ma vitesse. Mais cette technique avait la fâcheuse tendance à me laisser complètement hors service après son utilisation. Si je ne parvenais pas à tous les descendre avant d’avoir fini... je mourrais entre leurs mains. Je préférais encore pourrir dans le désert à la merci du soleil. Il me fallait les vaincre en grand nombre et rapidement. Dans cet objectif, je me lançais donc à corps perdu, filant entre leurs rangs sans leur laisser le temps de réagir, frappant de toutes mes forces au hasard complet. Je les propulsais les uns contre les autres, j’en frappais plusieurs sans même qu’ils puissent réagir, toujours insaisissable et toujours plus hargneux. Leurs rangs dégrossissaient, lentement mais sûrement.
Les effets de cette technique étaient réellement explosifs… mais elle disposait de beaucoup de failles et il me faudrait la retravailler à l’avenir. En attendant, je profitais au maximum de ce qu’elle pouvait me procurer. Ils ne faisaient guère plus le poids. Ma force était bien supérieure à la leur, si bien que même lorsqu’ils parvenaient à me saisir –ce qui n’arriva en outre que deux fois- je les projetais aisément. Mes jambes et mes bras avaient désormais une détente bien plus importante et chaque coup que je portais était comme un lancé d’enclume droit dans mes adversaires, qui décampaient en rebondissant contre le sable brûlant au rythme effréné de mes assauts salvateurs. Plus le temps passait, plus ils tombaient. Je m’adonnais à la tâche avec toutes les forces qui me restaient, n’hésitant pas à frapper à plusieurs reprises le même adversaire lorsqu’il se révélait plus coriace que la moyenne. La vitesse à laquelle je réagissais était tout simplement trop grande pour qu’ils parviennent à me piéger et me prendre de court. Je voyais venir la plupart de leurs attaques puisqu’à mes yeux, ils étaient d’une lenteur effroyable. Ils se jetaient sur moi comme on se jette dans la gueule du loup : le résultat était le même pour chacun d’entre eux. Ils finissaient par rendre l’âme, s’attaquant à bien trop gros pour eux. Les minutes passaient alors que mon chakra s’épuisait de seconde en seconde. Je les éliminais à tour de bras, me déplaçant tel un éclair dans la mêlée, les confondant dans mes gestes, arrivant de gauche pour finalement frapper à droite, les utilisant les uns contre les autres. Chaque prétexte pour les éliminer un peu plus vite était bon. Je n’utilisais cependant plus aucune autre technique afin de préserver au maximum mon chakra. Le temps passa encore, et encore. Ces quelques minutes comptent parmi les plus longues de mon existence, ceci sans aucun doute possible. Combien en avais-je tué ? Des dizaines… plus d’une centaine même. Voire plus encore. Je ne les comptais tout simplement pas, j’avais autre chose à faire. Tant qu’ils viendraient et que je serais en état, je combattrais. C’était aussi simple que ça. Malgré tout, mon rythme faiblissait déjà… j’étais loin d’avoir une réserve de chakra infinie à disposition. Lentement mais sûrement, je commençais à perdre de mon efficacité. Dès lors, je commençais à utiliser mes dernières ressources pour m’éloigner d’eux au plus possible, les utilisant comme des supports pour me propulser encore plus loin. J’avais encore un peu de chakra… peut-être pouvais-je porter un dernier coup ? Merde, j’aurai du me douter que cette technique ne me permettrait pas de les vaincre entièrement. Ils étaient bien moins nombreux que tout à l’heure mais… Il en restait encore beaucoup. Je formais quelques mudras tout en affichant un air déterminé, toujours aussi crispé. Mon chakra de type Raiton commença à parcourir mon bras droit lentement, l’entourant bientôt totalement. Avec cette technique, j’avais encore une chance d’en retirer un grand nombre… Encore un peu, juste un peu. Je voulais juste un peu plus de temps. Un peu plus de temps que je n’obtins pas.
L’électricité se dématérialisa en disparaissant dans l’air, alors que mes cheveux retombaient de façon molle et éparse dans ma nuque. Les effets se firent tout de suite ressentir. Soudain, mes muscles devinrent lourds comme du béton et une douleur cuisante envahi l’intégralité de mon corps alors que je basculais vers l’avant sans aucun moyen de me retenir. Plaçant mes bras de façon maladroite, je m’écroulais à moitié dans le sable, tentant de regarder les ennemis qui couraient vers moi. Qui seraient bientôt sur moi. J’avais… j’avais échoué. Mon esprit s’embrumait lentement, je perdais ma capacité à penser correctement, en proie à une lassitude titanesque. Je voulais me relever, c’était impossible. Est-ce que c’était la fin ? Allais-je vraiment mourir… ici, en plein milieu du désert, dans les mains de ces choses immondes ? Allais-je vraiment finir comme un pion sacrificiel ? Je n’avais même plus la force de combattre cette idée, intérieurement. Plongé dans une lourde léthargie, mes yeux commençaient à se fermer d’eux même. Je toussais, tentait de reprendre mon souffle, mais mes poumons me firent souffrir eux aussi. Ma vision se troubla sévèrement alors que les sons eux même disparaissaient dans le néant de l’inconscience qui me guettait. Mes bras cessèrent de me soutenir et mon visage bascula à son tour dans le sable, le reste de mon corps s’étalant sans plus aucune résistance. Mon esprit s’évadait… lentement mais sûrement, je perdais conscience de tout ce qui se produisait autour de moi. C’était sans doute le fait de ma vision défaillante mais… la dernière chose que je parvenais à capter fut le sol qui vibrait étrangement entre moi et la marée blanche qui comptait en finir.
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Sujet: Re: Les Zetsu attaquent le pays du vent ! (2) Mer 3 Oct - 15:04
??? : Parfait…
??? : Je crois que c’est à nous de jouer désormais…
??? : Oui… En route Kuroi.
La voix de cet homme résonnait. Ce dernier ce tenait debout mais il semblait beaucoup plus grand que d’habitude. Il dépassait le toit des maisons elles-mêmes et ce de quelques mètres. Une entité écailleuse au regard de sang le soutenait. Le monstre haut de dix mètres se tenait droit comme un piquet, le soleil l’asséchait mais il n’en avait que faire. Le mastodonte commença à placer un pied devant l’autre, avançant lentement vers le champ de bataille.
*Une heure avant le début de la bataille dans le désert du pays du vent.
Tosen se trouvait avec son clone derrière le rocher. Les trois ninjas avec qui ils faisaient équipe ne savaient pas de quoi ils étaient en train de parler. Ils n’entendaient rien. En effet, il n’y avait aucunement besoin de parler dans une telle situation. Un simple regard entre le ninja et le clone suffisait afin qu’ils puissent se comprendre. Tosen lui tendit une ceinture accrochée à un nombre incommensurable de parchemins explosifs. Le clone le récupère sans broncher et la plaça sur son buste, refermant son manteau par-dessus. Il hocha la tête lorsque cela fut terminé et Tosen concentra son chakra dans ses jambes avant de s’en aller à la vitesse d’une étoile filante en direction du village de Tanzaku. Le sable volait à mesure qu’il se déplaçait et léger un nuage opaque derrière lui. Son sourire éternel ne quittant pas son visage tandis qu’il remontait ses lunettes.
Quelques minutes de courses suffirent au Juunin de Kumo avant d’arriver au seuil des portes du village de Tanzaku. Il regarda alors à droite à gauche afin de vérifier si personne n’était là, que ce soit un civil ou un Zetsu. Tosen ferma alors ses yeux se concentrant et il nota finalement qu’il n’y avait pas âme qui vive à environ 500 mètres à la ronde. Ainsi donc son raisonnement était une nouvelle fois vérifié. L’alliance n’avait pas pris la peine de songer une seule seconde si jamais les quatre ninjas réussiraient à tous les annihiler et ils ont déplacés la totalité du village. Cela avait sûrement dû être supervisé par d’autres shinobis de l’alliance pour que toutes les heures correspondent. On aurait cru à une véritable mise en scène. Tosen se concentra quelques instants se connectant à son clone, remarquant que la bataille n’avait pas encore débutait. Tosen joint alors ses mains et commença son incantation diabolique. Le chakra commençait à se libérer par tous les pores de sa peau. Cela demandait une quantité phénoménale de chakra. Son plan allait-il être mené à bien ? La technique qu’il s’apprêtait à utiliser assure une coma immédiat en cas d’utilisation. Et si jamais il en venait à sombrer dans le coma, alors son clone disparaîtrait et une défaite cuisante s’ensuivrait. Il fallait que la pilule qu’il avait ingurgité puisse le maintenir ne serait-ce qu’éveiller afin qu’il puisse maintenir le clone.
Une fois qu’il eut fini d’amasser la quantité de chakra nécessaire à son invocation, il lève sa main jusqu’à ses lèvres et se mord le pouce de a main droite jusqu’au sang. Chaque minutes étaient importantes désormais à la veille de la bataille. Tosen effectua alors une série de mudras avant de soulever sa main en l’air, il retomba genou à terre et apposa sa main sur le sol. Un sceau gigantesque apparut alors sur le sable lui-même. Comme si une encre venait d’être projeté dessus. En une fraction de seconde un écran de fumé gigantesque apparut au milieu de tout ceci. Un cri de rage sortit alors de cet écran de fumer. Un bras gigantesque en sorti, un bras écaillé avec des griffes acérés, une queue puissante qui faisait se soulever les sables que l’on aurait cru s’enfuir par dune. Un oeil rouge vermeille perce la fumée qui s’en aller. Son haleine crachait de la fumée malgré la chaleur ambiante du désert. La fumée se dissipa et il inspira de l’air à n’en plus pouvoir avant de le recracher avec une satisfaction intérieur non camouflée. L’invocation avait réussi avec succès. L’invocation la plus puissante des lézards venait d’apparaître. L’empereur, Kuroi Koutai venait de fouler pour une fois depuis une dizaine d’année sur cette planète. Il était de par sa stature une créature véritablement imposante. Il mesurait aisément la dizaine de mètre de haut. Son poids ? Plusieurs tonnes. Aussi étonnant que cela puisse le paraître, contrairement à tous les lézards que vous avez pu croiser jusqu’à ce jour, ce dernier se tient droit, sur ses deux pattes arrières qui sont capable d’écraser des murs d’un simple pas aussi aisément que vous écraseriez un insecte. Il possède aussi une collerette comme certains lézards qu’il garde repliée pour le moment mais peut être qu’à l’avenir il la révélera si la situation l’exige. Sur ses épaules il porte une veste de kimono noir qui tombe jusque la moitié de ses cuisses. Dans son dos, on peut y voir marquer un kanji gigantesque couleur rouge sang signifiant dans notre langage commun « Lézard ». Il était borgne, son œil gauche est crevé et une balafre gigantesque lui sied la moitié de la figure. Une de ses mains si on peut le dire ainsi attrapa Tosen et paume relevé il soutenait ce dernier tandis que de l’autre il caressait le pommeau de son katana délicatement rangé dans son fourreau. Tosen se trouvait, essoufflé et couché dans la main de son invocation. Cependant, il était toujours conscient.
Kuroi Koutei : Cela fait longtemps que tu ne m’avais pas appelé Tosen…
Tosen : Oui, j’ai besoin de toi pour cette bataille. Cependant t’invoquer est difficile il va falloir que l’on patiente quelques heures avant de rejoindre le champ de bataille.
Kuroi Koutei : Tu n’es qu’un pauvre vermisseau. Soit, racontes-moi pourquoi tu es faible au point d’avoir besoin de m’invoquer, moi, le tout puissant Kuroi Koutei, l'empereur des lézards en personne.
C’est ainsi que débuta une longue discussion entre les deux protagonistes à l’entrée du village de Tanzaku. Tosen profita de cette discussion pour récupérer, il était clair qu’il n’aurait pas récupéré la totalité de ses capacités, cependant, il serait en mesure de se déplacer et de se défendre un minimum. Avec un tel atout avec lui qu’était l’empereur des lézards, aucun risque pour lui de mourir s’il est capable de s’enfuir. Tosen utilisa des mots et des explications simples afin que le lézard ne se perde pas dans la discussion et qu’il comprenne l’ampleur de la situation bien qu’il passait clairement plus de temps à ce moquer de ce dernier qu’à hocher de la tête. Puis, soudain alors que les deux protagonistes discutaient, une explosion gigantesque retentit, ils tournèrent alors leur tête en direction de cette dernière. L’ampleur de l’explosion correspondait à ce qu’avait prévu Tosen. Les deux souriaient finalement… Il était temps qu’ils se déplacent jusqu’au champ de bataille.
Tosen :Parfait...
Kuroi Koutei : Je crois que c’est à nous de jouer désormais
Tosen :Oui… En route, Kuroi.
Les deux protagonistes commençaient alors à se déplacer à pas lent vers le champ de bataille qui faisait rage. Chaque pas de ce monstre faisait trembler la terre, se réjouissant de la bataille à venir. Soutenant son allure tout en caressant le pommeau de son katana qu’il allait brandir dans quelques instants.
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Sujet: Re: Les Zetsu attaquent le pays du vent ! (2) Mer 3 Oct - 18:38
Alors que le duo marchait en direction du champ de bataille. On pouvait percevoir de cette distance une véritable marée blanche se dirigeait en un seul point. Ces Zetsus ils étaient vraiment nombreux, on en aurait jamais jugé ainsi, cette armée était réellement titanesque pour quatre Juunin. Des éclairs jaillissaient parfois du champ de bataille, on pouvait voir sur les lunettes du shinobis des reflets bleutés ainsi que des cadavres de Zetsus qui volaient en de hors de la masse, l’amenuisant peu à peu. Tosen en déduisit qu’il devait s’agir de Raimei, il était bien plus puissant qu’il ne l’aurait imaginé probablement. Il est vrai qu’ils avaient combattu Muu, mais à en juger la situation actuelle du combat, il était probable qu’il soit en train de combattre seul. Ainsi, les deux Iwajins ont été défaits bien plus tôt que prévu. Tosen devait probablement penser qu’ils seraient assez endurant afin de rester en état de combattre jusqu’en son retour mais il ne fut point. Un simple haussement de ses épaules suffisait à faire comprendre qu’il n’en avait guère que faire. Rien ne pressait de se dépêcher, ils n’étaient plus qu’à quelques minutes du champ de bataille lorsque soudainement le regard de Tosen fut attiré par deux petites masses du haut de son perchoir. L’invocation s’en approcha à grand pas, feignant de les enterrer vivant sous la quantité phénoménale de sable qu’il soulevait à chacun de ses pas de géants.
Et ce qui devait arriver arriva, Tosen reconnu finalement les deux corps inertes allongés là sur le sable. Ils étaient à l’abri du vent et du soleil adossés contre une roche relativement épaisse. Souriant, Tosen se retourna de nouveau en direction du champ de bataille et ordonna à Kuroi Koutei de presser le pas malgré ses paroles de mécontentements. La marée des Zetsus avait bien baissée depuis le début. Il ne devait en rester guère plus que le tiers et Raimei était encore en train d’en éliminer. Cependant, malgré sa force, il ne tarderait pas à lâcher. Même avec la drogue qu’il avait ingurgité, son corps aussi puissant qu’il avait allait atteindre ses limites. Notre duo devait arriver sur les lieux avant qu’il ne se fasse tuer par ces déchets. Cela serait réellement déshonorable, et qui plus est, ce dernier pensait probablement que Tosen était mort dans l’explosion. Cela a eu pour effet de booster ses capacités, affronter de telles monstruosités en surnombre lorsque l’on est seul a pour effet d’accroître notre férocité. Un renard coincé contre un mur est plus redoutable qu’un lion au milieu de la jungle. L’étonnante alchimie du corps et de l’esprit. Tout être vivant pourvu d’un encéphale au minimum est ainsi. Lorsqu’il est acculé et qu’il se sent en danger il puise dans ses dernières ressources. Raimei et Tosen ne faisaient pas exception à la règle et le résultat était on ne peut plus satisfaisant pour notre fin stratège, du moins, nous le pensons.
Tosen et Kuroi Koutei arrivèrent au niveau du champ de bataille et admirèrent le tableau qui aurait mérité d’être immortalisé. Raimei était dans une situation critique. Il venait d’épuiser ses dernières ressources d’énergie et avait posé un genou à terre. Il faut rapidement le sauver, il avait mérité de le droit de vivre de part son acte. Tosen effectua un mudra afin de malaxer une petite partie du chakra qui lui restait. Il ne lui fallut pas plus d’une seconde pour descendre du haut de son perchoir et courir à vive allure jusqu’à Raimei qui venait de perdre connaissance. Il l’attrapa et mis son épaule sur sa nuque avant de le soulever avec son dos. Légèrement cambré pour éviter que sa tête ne parte en arrière, il se volatilisa de nouveau. Il déposa ensuite le corps aux côtés des deux autres Iwajins qui n’étaient pas loin du champ de bataille qui s’était déplacé depuis l’ouverture des hostilités. Il ne fallait pas qu’ils avancent plus. La dernière action de Raimei qui visait à prendre un peu de distance vis-à-vis des Zetsus fut une bonne idée. Tosen hocha de la tête et se releva après avoir bien vérifié que sa figure ne soit pas attaquée par le soleil. Bien qu’il n’était pas médecin, même un idiot serait capable d’admettre qu’attraper une insolation dans de telles conditions pouvait se relever être fatal.
Tosen salua d’un bref geste de sa main Raimei qu’il devait considérer désormais comme un ami. Tosen prit un air bien plus grave avant de retourner aux côtés de Kuroi qui trépignait d’impatience en voyant la marée blanche approcher.
Kuroi Koutei : Tosen… Il n’en reste plus beaucoup... Tu aurais pu t’en occuper.
Tosen : J’aurai juré qu’ils seraient morts avant notre arrivée et qu’il en resterait au moins le double. Je m’étais trompé, ils ont été bien plus efficace que je ne l’aurai jamais espéré. Cela me prouve une fois de plus que mes stratagèmes ne sont pas infaillibles… Dans tous les cas… Il faut tuer ces choses… rapidement.
Kuroi Koutei : Non seulement tu n’hésites pas à m’invoquer sans raison, mais en plus tu me demandes de finir le travail aussi RAPIDEMENT ? Tu es vraiment une ordure. N’oublies pas Tosen… On finit TOUJOURS par payer la note.
Le roi des lézards se cambra alors rapidement, se mettant de profil et fléchissant son genou droit. Sous la pression de son poids le sable se situant sur sa jambe avancé se souleva alors que les Zetsus approchaient à vive allure. Tête baissé il attrapa son katana gigantesque d’une main. Là, il le dégaina avec une rapidité époustouflante pour un monstre cette taille. La vitesse de ce qui n’était à priori pas une attaque souleva du sable et une bourrasque faisant se soulever les Zetsus qui s’étaient approchaient trop près du mastodonte. La lame du katana dégoulinait d’une étrange substance mauve. Il s’agissait du poison propre aux lézards. Un poison rapide qui était en mesure de paralyser une personne au moindre contact. Kuroi Koutei concentra alors son chakra un petit peu plus sur ses jambes se repliant sur lui-même avant de sauter la gueule ouverte laissant découvrir des dents dont chacune faisait la taille d’un homme normalement constitué. Droitier, il place la lame de son sabre près de sa joue gauche avant de donner un vif coup horizontal lorsqu’il arriva au contact de ces créatures abjects. Ils volaient tel de feuilles, ceux qui se faisaient avoir par la lame étaient coupés net, leurs souffrance se terminaient rapidement. Il leva alors son pied gauche au niveau de sa ceinture avant de l’abattre violemment sur le sol. Les dunes de sable se soulevées jusque son niveau, les Zetsus volaient par dizaine. Et avant qu’ils n’atteignent le sol, la gorge du lézard cracha une boule de feu en direction des Zetsus dans les airs. Calcinés jusqu’au dernier, ce qui restait de leur corps n’était pas beau à voir. Il n’en n’avait probablement pas terminé dans sa lancé il en restait encore beaucoup, l’empereur avait de quoi s’amuser. Les Zetsus tentaient de l’attraper par les pieds, tout ce qu’ils pouvaient faire afin de lui pomper son chakra jusque la moelle. Telles des fourmis à l’assaut d’une proie bien plus grosse qu’eux.
Kuroi Koutei effectua alors un mudra, concentrant son chakra dans sa bouche, il recracha alors sur le sol sur une dizaine de mètres de long de la boue qui figèrent quelques Zetsus. Là, de ses deux mains il les appose sur le sol, « Doton, le mur de boue » siffla-t-il. Un mur tellurique jaillit alors du sol, soulevant ces monstres blanchâtres. Là sans faire attention où il frappait il attrapa des vers blancs dans sa main gauche avant de les regarder de son unique œil. Rigolant aux abois il frappa le mur de toute ses forces avec les zetsus toujours présent dans son poings. Le mur vola alors en mille morceau, les Zetsus présents dans sa main s’étaient fait écrasées, sa main était rougeâtre et dégoulinait de ces morceaux d’affreuseté. Le mur vola en mille morceaux et des rochers s’écroulèrent sur le champ de bataille. La différence de force n’était pas à faire, ces pauvres bêtes étaient en train de se faire massacrer. Les fourmis avaient choisies une proie bien trop grosse pour eux. Depuis son arrivée une centaine avait déjà périe et le spectacle n’était pas terminé.
Le lézards planta son katana dans le sol avec assez de force pour que ce dernier reste figé ainsi. Il se mit alors à quatre pattes et se mit à hurler, un cri inhumain qui ne se trouve que dans vos pires cauchemars. Sa collerette s’ouvrit et laissa dévoiler des motifs couleurs or et sang en son intérieur d’une beauté ironique avec l’aspect de l’invocation. Son cri si puissant, était à considérer comme étant une rafale de vent dangereuse pour les civils. Les Zetsus peinaient à rester sur place et à ne pas s’envoler. Kuroi se mit alors à courir au milieu de la masse blanche, écrasant, découpant de ses dents, griffant tout sur son passage. Effectuant des attaques en courant tout droit, comme s’il était aveuglé il frappait partout où il le pouvait. Une fois qu’il avait traversé la masse il attaquait sous un nouvel angle. A chacune de ses attaques les zetsus mourraient par dizaines ils volaient criaient, étaient démembrés. Cependant, Tosen qui restait tant bien que mal dans la position la plus agréable possible sur la tête du lézard devait reconnaître une qualité certaine aux Zetsus. Leur obstination. On pourrait croire des ninjas de Konoha, à vouloir s’acharner ainsi en sachant pertinemment que l’adversité est bien trop élevé et qu’ils courent droit au massacre.
Kuroi sauta alors au-dessus des Zetsus et atterrit au côté de son katana, l’attrapant afin de s’en servir comme appuie. Il se redressa alors et rengaina son sabre dans son fourreau. Les deux protagonistes jugeaient du nombre de Zetsus qui se regroupaient de nouveau en masse, il devait en rester une centaine. Soudainement, le roi des lézards fut prit d’un rire non camouflé, d’un rire sadique et mauvais. Tosen lui souriait aussi, il devait probablement avoir compris le plan du roi des lézards.
Kuroi Koutei : On le fait Tosen…
Tosen : J’en serai honoré, après toi.
L’expert stratège descendit alors du haut du crâne du lézard qui d’un saut s’en alla en arrière à une dizaine de mètres derrière Tosen. Ce dernier commença alors une série de mudra. La pression lié à son chakra était monstrueuse, oppressante et malsaine. Ce qu’ils préparaient ne laissait présager rien de bon. Tosen sortit alors son katana. Probablement, qu’il souhaite faire gagner du temps à ce monstre. Les Zetsus arrivaient par petit nombre, en tuer une dizaine devrait probablement suffire. Ce dernier se jeta alors sur les Zetsus. Rapide et précis, il découpa la main du premier Zetsu à sa porté avant de le décapiter net en un éclair avant que le second ne puisse l’attaquer. Tosen utilisa sa lame comme protection afin d’éviter le coup porté par un nouveau Zetsu qui venait tenter sa chance. Retournant sa lame il déstabilisa momentanément le Zetsu qui était dans les airs avant d’effectuer une attaque d’estoc dans l’œil, la zone la plus fragile et la plus facile à utiliser afin d’apporter un coup fatal au niveau du visage. Retirant retirant le Zetsu mort qui était toujours enfoncé dans son sabre il saisit une autre ces vils créature par le menton le soulevant avant de le découper en deux net ce dernier ayant tenté de saisir le Juunin afin de lui voler son chakra grâce à son abdomen. Cette fois-ci, les Zetsus arrivèrent à deux, Tosen d’un pas vif se décala sur le côté prenant soin de ne pas se mettre au centre de leurs deux attaques il en profita pour donner un coup avec son pommeau dans la nuque du plus proche avant de pivoter sur lui-même, lame du katana en avant décapitant de nouveau cette créature. Il sentit alors le chakra de Kuroi Koutei montait intensément, il comprit que le moment était venu. Il sort alors de sa sacoche un fumigène qu’il fait éclater au sol. Chargeant ses jambes de son chakra avant de se volatiliser de nouveau et se retrouva derrière son invocation.
Kuroi Koutei : C’est parti.
Le roi des lézards fut alors pris comme d’une convulsion puissante. Sa technique la plus puissante allait être utilisée en exclusivité pour toutes ces créatures qui avaient fait l’affront de voir le jour ici. Ils allaient désormais savoir qu’il était vivement déconseillé d’affronter l’alliance aussi vainement. Ce n’était qu’une perte de temps pour eux. Une défaite totale pour l’akatsuki. Le mur des quatre valeureux shinobis qui étaient venu ici n’était pas tombé et était resté imperturbable. Tandis que l’armée de Zetsus, elle, était tombé en morceau au fil des heures. Les derniers, ils allaient tout simplement se faire balayer. Quelle joie pour les Zetsus déjà mort de ne pas avoir à subir cette attaque.
Kuroi Koutei : Katon, Koutei no Gekido !
Kuroi Koutei aspire alors l’air tel un forcené. Il n’a que faire des grains de sable qu’il aspire avec une telle force. On peut penser que ses poumons sont sur le point d’exploser. La technique la plus puissante du répertoire des lézards afin libérée depuis des années durant. Le roi des lézards repli alors violemment son ventre, collerette ouverte lors de la libération, coudes rejetés en arrière, pieds enfoncés dans le sol afin d’éviter d’être projeté par la force du recul, gueule béante. Un véritable laser enflammé jaillit alors de sa gueule. La force de frappe de cette attaque est tout simplement phénoménale, le jet est tellement rapide que les Zetsus n’ont même pas le temps de songer à éviter une telle technique. Ce dernier dévaste tout sur son passage. Les premiers pris dans le souffle sont tout bonnement réduit en poussière. Le sable semble avoir fait un couloir de la mort, soulevé par cette onde progressive dévastatrice. Les Zetsus les plus résistants étaient projetés par le souffle. Toute cette haine, ces horreurs de la nature s’envolaient si aisément. Balayées comme de la poussière avec un aspirateur, ils étaient totalement rayés de la carte. Même les Zetsus plus éloignés de la position des deux protagonistes étaient tués.
A la fin de cette technique, il ne restait plus que des cendres. Et quelques cadavres chanceux, cependant tellement carbonisés qu’il était inutile de regarder si on serait en mesure de les reconnaître et de discerner la silhouette du Zetsu. Tosen souriait et jouissait d’une telle puissance avec cette invocation, il ne regrettait en aucun cas d’être arrivé à une fin pareille. Cette technique venait de clore le spectacle. Elle venait d’abaisser le rideau sur ce champ de bataille qui aura opposé quatre valeureux shinobis de l’alliance à un millier de ces monstres.
Tosen se retourna, dos au champ de bataille, le roi des lézards hurla de rire une dernière fois avant de clamer haut dans les airs « cela faisait longtemps que je m’étais pas éclaté comme ça. » et il disparut alors dans un écran de fumée. C’est vrai, Tosen n’avait plus besoin de lui désormais, il venait de remplir sa tâche haut la main. Notre héros se déplaça jusqu’aux trois ninjas inertes, trop exténués par cette bataille. Il les regarda d’un œil bienveillant. Il était temps qu’il utilise ses quelques petites dernières gouttes de chakra.
[hrp : Onch Onch, musique d’ambiance pour bien terminer ce rp :troll : ]
Il se fit de nouveau saigner légèrement la main avant d’effectuer quelques mudras de sa main, il l’appose alors au sol.
Tosen : Kyuchiose No Jutsu, Kaimetsu
Au moment de son incantation il fait alors apparaître un nouveau lézard. Cette fois ci beaucoup plus petit que le premier, il était cependant assez long il mesurait le mètre soixante en hauteur pour trois mètres non négligeables de longs. Tosen lui explique rapidement sa mission, ce dernier attrape alors avec sa queue Tori et Shaolan encore inerte, complètement sonnés, il les posent alors confortablement sur son dos. Tosen lui s’abaissa au niveau de Raimei et passe une main au niveau de ses cuisses et l’autre au niveau de sa nuque. Le soulevant, il pose son buste sur ses épaules et le porte ainsi, se calant à son tour comme il faut afin de se fatiguer le moins possible. Cette bataille avait duré la quasi-totalité d’une journée, on pouvait voir le soleil qui commençait à virer au rouge sur le désert du pays du vent. D’un signe de tête de Tosen, le Kumojin ainsi que son invocation commencèrent à se déplacer en direction du village de Sunagakure no Kuni. Il était enfin temps pour les quatre acteurs principaux de cette pièce de théâtre de se reposer. La silhouette de Tosen et de son drôle animal de compagnie disparaissaient lentement de notre champ de vision…
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