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| Un retour ensanglanté. | |
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Invité Invité
| Sujet: Un retour ensanglanté. Jeu 13 Sep - 15:42 | |
| " Ustinov a dit un jour; une surabondance de rêves s'accompagne malheureusement d'un nombre croissant de cauchemars"
Je n’étais que l’ombre de ce que j’étais vivant dans les ténèbres depuis des années apprenant à me servir d’eux pour ne pas sombrer plus profondément, j’étais l’enfant mal aimé de Kumo ou du moins l’enfant croyant être détesté, mais dans mon malheur j’avais croisé des gens des personnes profondément bonne m’ouvrant les yeux sur bon nombre de point. C’était sans doute grâce à leurs manières d’être envers moi que j’avais réussi à tenir tout ce temps à ne pas succomber, ne pas souhaiter la mort du monde ou encore la mienne. Mais ce fut certainement lors d’une escapade de mes kidnappeurs que j’avais compris la forme du mot espoir. En celui-ci résidait ma définition de la vie, celle que j’avais longtemps cherchée. Chaque homme souhaite quelque chose et de ce faite à l’espoir de voir son souhait se concrétiser et ceci les poussent à vivre, les poussent à avancer encore et encore sans jamais abandonner. Pour moi, rien ne valait la présence d’un être aimé. Et j’espérais au plus profond de moi qu’un jour des gens arriveraient à me donner ce que je recherchais. Durant mes années de captivités, j’avais rencontré une femme ou du moins une jeune fille à peine plus âgée que moi, nous avions réussi à tisser des liens fort, sans elle il était quasiment certain que ma vie aurait été écourté par mes gardiens. Mais un jour elle décida qu’il en était trop et me libéra de mes chaines. Ce jour était bénis mais à la fois maudis, en effet elle fut lâchement assassiné pour m’avoir aidé. Fou de rage, je parvins à tuer toutes personne ayant participé à ce massacre, mais c’était trop tard, avant de rendre son dernier souffle cette jeune fille me demanda de retourner là où j’avais vécu jadis et de me faire des amis, ce lieu n’était autre que le village de Kumo. Village souverain. En route pour mon lieu de naissance je me souvins de tous les moments passé là-bas, du moindre petit moment de bonheur au plus douloureux de tous. J’avais toujours été un enfant turbulent aimant plus que tout faire du mal autour de moi sans jamais ressentir le moindre remords, mais tout ceci avait changé le jour où je fus kidnappé. Il fut marqué par la pose d’un masque au niveau de ma bouche pour m’empêcher de crier j’étais capable de chuchoter tout au plus. En route pour Kumo, mon corps déjà très faible par ses années de réclusion était incapable de tenir la route, chute après chute je continuais tout de même à me relever encore et encore sans jamais regarder derrière moi ne voyant même pas mon corps se recouvrir d’un large manteau de sang. Arrivé enfin à destination je laissais mon visage s’illuminer mais personne ne pouvait le voir, après tout le bas de ma tête était dissimulé par un masque de fer. Arrivé à quelque mètre des grandes portes mon corps tomba et ma tête frappa le sol la première, je n’étais plus capable de rien si ce n’est de ressentir l’arrivé d’une personne, j’avais peur mais mon corps ne m’obéissant plus je ne savais comment faire pour réagir, c’est pourquoi d’une voie à peine audible je vins à demander.
« Qui, qui va là ? »
©Naruto Sensou |
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| Sujet: Re: Un retour ensanglanté. Jeu 13 Sep - 18:13 | |
| Chapitre I : Une errance à l'aveugle
Un ciel étoilé surplombant une ville active et particulièrement rocheuse. En cette belle matinée, je me baladais telle une hirondelle dans les étroites ruelles du village. Ma direction ? Inconnue. J'allais là où mes jambes me menaient. Là où les villageois m'y bousculaient. de mon apparence enfantine, bien des choses me traversaient l'esprit. La première d'entre-elles concernait ma position au seins de ce village. Une chose qui ne fit que ma traverser l'esprit, car aussitôt je pensais à autre chose. La doctrine de Kumo était simple : Combat sans fléchir. Ca revenait à dire : Combat sans réfléchir. Hors, ça ne me convenait pas du tout. Toutes mes pensées avaient malgré tout, rapidement été troublées. En effet, j'avais tendance à me repérer à l'odeur et une de ces dernières, loin d'être désagréable, se faisait de plus en plus forte. Inspirant à grand coup, j'expirais aussi vite. Me faufilant entre les passants, je tentais tant bien que mal d'atteindre la provenance de cette fabuleuse odeur. C'était un modeste stand de ramen. L'odeur que ces derniers dégageaient donnait assurément l'envie d'y goûter mais, sans un sous en poche, il m'était impossible de me remplir le ventre. Toutefois, je n'avais pas extrêmement faim et pouvait me passer d'avaler quoi que ce soit durant au minimum trois bonnes heures.
Remise en route, c'était dans une toute autre direction que je me dirigeais. Les odeurs se dissimulaient mais, je percevais pour la plus grande partie, ce qu'elles décelaient. La plupart du temps, il était question de bouffe. Néanmoins, certaines odeur étaient plus attrayantes que d'autres même lorsque le même sujet était confronté. De cette manière, il était aisé de différencier la bonne cuisine de la mauvaise. Une chose qui pouvait paraitre obsolète mais, qui était un atout primordial pour éviter d'ingurgiter n'importe quoi. D'ailleurs, il n'était pas rare de refuser un repas préparer ma mère. Avec le temps, elle avait fait des effort cela dit. Il faut dire qu'à la base elle n'était pas destinée à être femme au foyer, loin de là. Cependant, sa cuisine actuelle pouvait se qualifier de bonne voir même d'excellente. Une preuve irréfutable qu'avec ardeur et acharnement, on pouvait faire des choses pour lesquelles nous n'avions pas les compétences à la base.
Plus j'avançais sans même regarder où j'allais, simplement guidée par les odeurs avoisinante, plus je me rapprochais des grandes portes du village. En cette direction, le nombre de citoyens se faisait nettement moins important voir obsolète. A vrai dire, les précédentes attaques envers le village et surtout la guerre aux portes du monde en étaient les causes principales. Nagato Uzumaki, un nom qui restera longuement gravé dans la roche éternelle de Kumogakure. Sa seule intervention a suffit à mettre le village sur une défensive absolue. Le nombre de shinobis qui gardaient les portes en était d'ailleurs une preuve irréfutable. Ils n'étaient pas deux ou trois mais, une bonne dizaine. De plus, aux abords du village, d'autres Juunin expérimentés étaient placés de sortes à tendre une embuscade à tout assaillants et ce quel qu'il soit. Balayant cette ère bâtie sur la guerre de mes pensées, je revenais à ma vision des choses actuelles.
Par mon arborescence aux shinobis de Kumo, je n'avais aucun difficulté à me promener aux alentours de ces fameuses portes. Je n'étais pas un villageois sans défense et de ce fait, je n'étais pas répliquée par les gardes. Une chose était cependant venue me troublée. Avant même de voir un jeune Gennin en provenance du monde extérieur, franchir les portes, c'était son odeur que j'avais perçue. Une odeur de sang mêlée à une fatigue certaine. D'un quart de tour, j'avais pris mes jambes à mon cou pour franchir ces gigantesques portes. Derrière, il y avait cette fameuse odeur. Une jeune garçon enseveli sous une quantité de sang commensurable. Du sang de différentes personnes et le sien y compris. Sa vue en était d'ailleurs troublée et ses yeux gorgés de cette couleur rougeoyante. « Qui, qui va là ? » Dit-il d'un air apeuré et d'une voix presque inaudible. Il semblait très fatigué voir au bord de l'évanouissement. « Une collègue je suppose ... Tu devrais te dépêcher d'entrer, je vais te conduire à l'infirmerie ! » Dis-je d'une voix calme malgré la situation.
Les Juunins gardant les portes nous avaient laissés le champs libre. Eux étaient reliés à la protection de la zone et conduire le jeune garçon à l'infirmerie est hors de leurs cordes. Toutefois, je ne savais même pas s'il allait me suivre, peut-être que ce bandeau sur son front était un mensonge pur et simple. Peut-être qu'il n'était qu'un shinobi infiltré. De toute manière, j'allais rapidement le savoir. Bien que dévoilé une identité de ce type serait contraignant pour lui en ce lieu et moment-même. L'infirmerie n'était pas tout près, j'avais l'espérance qu'il allait tenir jusque là-bas. Le contraire aurait été contraignant, je me voyais mal le porter et encore moins attendre du secours. Si jamais il venait à s'écrouler à mes côtés, je l'aurais tout simplement laissé là. Il n'y avait que dans ce genre de situation que la doctrine de Kumo était appliquée pour ma part : Ne jamais faiblir. Chose qui pouvait sembler ironique encore une fois. Ma marche était quant à elle très lente, il ne fallait pas non plus le semer. A contrario, il fallait qu'il puisse me suivre sans difficultés. Son état lui permettait-il au moins de continuer à marcher ?
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| Sujet: Re: Un retour ensanglanté. Jeu 13 Sep - 19:50 | |
| "Le choix ultime pour un homme, pour autant qu'il lui soit donner de se transcender, est ... créer, ou détruire... aimer, ou haïr. Erich Fromm"
J’étais là aux portes de mon village natal en train de me vider petit à petit de mon sang, mes plaies étaient si ridicules qu’on pouvait croire que l’hémoglobine n’était pas mienne en revanche la mort était palpable autour de moi, mon état physique était plus que délabré, j’avais marché sans jamais m’arrêter et cela pendant des jours et des nuits sans m’hydrater sans me nourrir je n’étais plus que l’ombre de ce que j’avais été, mes cheveux avaient eu poussés mes traits c’étaient tiré et c’est pourquoi malgré mon retour chez moi je craignais de ne pas être reconnu, cinq années d’absences sans donner signe de vie les recherches à mon encontre avaient dû être stoppé si toute fois recherche il y avait eu, je n’étais qu’un petit garçon imbu de moi-même qui ne faisait que bêtise sur bêtise sans jamais réfléchir aux conséquences. Une voie se fit entendre grâce à celle-ci je compris que je n’étais pas mort du moins pas encore je sentais le restant de mes forces partirent doucement, mais j’avais décidé de me battre pour Yukena, cette fille qui m’avait durant des années durant aidé en secret et qui avait finalement donné sa vie pour moi très certainement la seule femme avec ma mère qui avait sacrifié quelque chose pour moi. Mais c’était encore une femme qui se trouvait là à mes côtés et qui me venait en aide, j’arrivais difficilement à la voir mais je pouvais constater un petit bout de fille portant une robe blanchâtre. Ce qui me surprit le plus c’est qu’elle ne m’aida pas à me relever, elle se proposa juste de me conduire en lieu sûr, cette façon d’être me rappelait encore ma douce Yukena. Cette facilité à se détacher des choses sans réellement l’être c’était à mes yeux ce petit plus qui faisait d’elle ce qu’elle était mais aujourd’hui en voyant cette jeune fille je constatais qu’elle n’était pas seule ainsi. Ce qui me laissait croire que j’avais loupé plein de chose depuis mon kidnapping. Je me redressai en utilisant toute la force qu’il me restait dans les bras, je du mètre approximativement cinq bonnes minutes pour y parvenir mais le résultat était tout de même là, enfin debout je me mis à suivre cette jeune fille sans poser de question, elle se disait ma collègue, mais à côté je sentais qu’elle doutait de moi du moins de mon identité c’est pourquoi toujours d’une fois très faible je réussis à lui dire quelque mot avant de me concentrer sur la marche.
« Je m’appel Ayano, Ayano Kichi, j’étais membre de ce village il y a quelque années de cela. »
Puis c’est silencieux que je continuais de marcher suivant la jeune femme tout en titubant essayant tant bien que mal de ne pas la perdre de vu, cette vue qui diminuait petit à petit troublé par le sang qui coulant le long de mon visage, mais ce n’était pas cela le pire, ce même sang coulait et venait s’agglutiner dans ma bouche, ce gout était infecte, à force m’empêchant de parler comme je le souhaitais, m’empêchant de respirer correctement mais ce masque que je portais était impossible à enlever pour moi il avait été vissé à même mon crane, une vise sur le front une au-dessus de chaque oreille et une à l’arrière de mon crane, le tout étant recouvert pas mes cheveux qui empêchait tout autre personne de s’en rendre compte. Et m’arracher une telle machine revenait à me suicider en m’arrachant du même coup la voute crânienne. J’avançais doucement mais toujours avec un rythme constant pour ne pas faire perdre de temps à cette femme qui avait déjà eu le réflexe de venir me secourir. Nous étions encore en train d’avancer mais là l’hôpital se faisait entrapercevoir, la foule du village aussi était visible malgré ma perception troublé, elle était fort distincte. Je me mis alors en tête de remercier la jeune fille pour son aide.
« Je vous remercie sincèrement d’être venu vers moi je pensais mourir avant d’avoir pu revenir chez moi. Comment vous ap… »
Je n’avais pas terminé ma phrase qu’un enfant turbulent comme je l’avais été vint me bousculer et me faire tomber tête en avant. Me souvenant de ce que j’étais avant, je ne pris pas la peine de le disputé, peut-être que je n’en avais pas la force ou simplement pas l’envie allez savoir. Je parvins néanmoins à me relever en m’aidant avec un des poteaux lumineux se trouvant sur ma droite laissant une mare de sang à même le sol. Mais trop affaibli par mon voyage, je continuais mon chemin malgré le faite de ne souhaiter que la mort.
©Naruto Sensou |
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| Sujet: Re: Un retour ensanglanté. Ven 14 Sep - 17:32 | |
| Chapitre II : Un infirmier pas très futé
Le jeune garçon se faisait attendre. Il avait tant de mal à marcher ... Pourtant, bien que j'étais disposée à l'emmener à l'infirmerie, je ne voulais en aucun cas l'aider physiquement. Je ne l'avais pas remarquer d'entrée de jeu mais, il était plus qu'étrange à vrai dire. Hormis d'être recouvert de sang, on pouvait aisément distinguer au travers sa chevelure imposante, un masque de fer lui couvrant les trois quart de son visage. Seuls ses yeux et son front n'étaient pas recouvert pour dire vrai. Un gloussement avait prit naissance en ma trachée pour preuve de cette épouvante. Alors qu'il semblait pensif, il m’avait énoncé son nom et prénom. Ayano Kichi, d'après lui, un ancien membre de Kumogakure. Sans même pointiller l'adjectif ancien dans un premier temps, j'analysais ce fameux nom. Je me souvenais bien d'une armurerie assez réputée ayant pour enseigne et comme propriétaires des Ayano.
D'ailleurs, certains Kunais et Shurikens ont encore ce nom et ce prénom gravés sur leur métal. Certains des miens ont d'ailleurs cette inscription. Après tout, il y a avait eu des armes en quantité énormes dans Kumo. De plus, en creusant plus profondément dans mes souvenirs, leur fils avait disparu il y a de cela quatre ou cinq années. Épatée de ma fabuleuse mémoire, je n'avais pas directement fait le rapprochement. Une famille remplie de mystère et un gamin qui rentrerait au bercail après tant donnée juste couvert de sang ? C'était suspect. De toute manière, l'heure n'était pas à la réflexion, car peu importe son nom ou ses origines, ce gamin était blessé et sans aide médical, qui sait ce qui pouvait lui arriver.
Débouchant dans une nouvelle ruelle, on tentaient de passer entre les villageois parfois même très pressés. Bousculé par un gamin, Ayano Kichi n'avait pas pu terminer sa phrase mais, j'en pouvais aisément deviner la fin de ses paroles. « Je vous remercie sincèrement d’être venue vers moi je pensais mourir avant d’avoir pu revenir chez moi. Comment vous ap… ». Ces mots, il les avaient prononcés avec une voix bien trop basse. Si ça continuait ainsi, je n'allais plus pouvoir lui répondre et lui seul en serait fautif. Gardant mes distances, je le regardais se relever avec une difficulté certaine prenant appui sur son environnement. J'avais du mal à m'imaginer qu'il pouvait encore tenir debout. Certes les blessures ne valaient rien sur un homme et ne comptait que pour une poignée de vie mais, la façon dont il se tenait laissait penser qu'il souffrait au plus haut point. « Suruga Shinobu ... Épargne ta salive, j'ai pas envie que tu me claque dans les doigts. » Dis-je d'une voix angoissée. Je n'étais pas venue vers lui, que du contraire. Seulement, avec tous ces shinobis autour des grandes portes, si je m'étais faufilée en dehors du problème, il y aurait eu des représailles.
Plus nos pas étaient nombreux et plus l'infirmerie du village se faisait proche. Une logique en soi. Fort heureusement, ce lieu où la médecine y était maitre n'était jamais enseveli sous une masse de villageois. Le passage devait être libre pour les éventuels blessés grave. Chaque seconde pouvait compter après tout. Ce qui était une bonne chose, car j'en avais par dessus la tête de me faire bousculer à tout bout de champs sans même entendre une quelconque excuse. C'était comme si la bousculade était une cérémonie propre au village. Quoi que ça l'était peut-être. Kumo était un village bâti sur une énorme base militaire et il était fort possible que les villageois eux même en ai prit la doctrine. D'un mouvement de la main, je balayait toutes ces pensées absurdes pour me concentrer à nouveau sur le jeune garçon. « Dis moi, tu es ce Ayano Kuchi ? » dis-je avant de sortir un kunai de ma poche lui montrant l’inscription qui y était inscrite. Néanmoins je n'étais pas folle. Je lui montrais le kunai mais, j'étais prête à répliquer s'il venait à me le prendre des mains.
S'il était définitivement le jeune garçonnet disparu il y a de cela quelques années, il avait des comptes à rendre avec le Raikage et surtout, des explication à fournir. C'était étrange mais, toute cette histoire devenait de plus en plus croustillante et commençait à m'intéresser. D'un banal et bancal shinobi blessé il se transformait en un cercle de mystère à résoudre. Au seuil de l'infirmerie, je l'avais fait entrer le premier lui maintenant les portes. Ce qui était bien avec Kumo, c'était qu'avec le nombre important de shinobis blessés dû à cette guerre perpétuelle, les infirmiers étaient devenu rapides à la tâche. D'ailleurs, à peine nos premiers pas furent entrepris dans l'établissement qu'un jeune homme était venu à notre service quémandant la source du problème. « Qu'est-ce que je peux faire pour vous ? Lequel de vous deux est blessé ? » Avait-il dit d'une voix énergique. D'un simple geste je lui avait montrée le jeune homme à mes côtés. Je n'avais pas pris la peine de prononcer la moindre parole, il ne fallait pas me prendre pour une idiote non plus. Lorsqu'une gamine et un adolescent se présentaient devant un infirmier alors que l'un d'eux était couvert de sang, il n'était pas question de se tromper. Une chose impossible qui pourtant éveillait encore les soupçons.
D'un quart de tour, il nous indiquait de le suivre dans une pièce voisine. J'aurai très bien pu laisser le jeune homme à disposition de ses médecins mais, j'avais envie d'en savoir plus et puis, je devais le prendre en charge jusqu'à ce que son identité soit déclarée comme véridique. Il lui fallait d'ailleurs un soin rapide de sorte à ce qu'il puisse se déplacer sans crainte de crever en route jusqu'au bureau du Raikage.
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| Sujet: Re: Un retour ensanglanté. Ven 14 Sep - 21:54 | |
| "Christian Nestell Bovee a écrit : Aucun homme ne peut-être heureux si il n'a pas d'illusions. Les illusions sont aussi nécessaires à notre bonheur que les réalités." Particulière était cette fille bien que sa ressemblance avec Yukena était flagrante, cela restait tout de même bizarre comme si elle savait comment se comporter avec moi pour attirer mon attention. Cela m’aurais amusé si toute fois j’étais en état, mais actuellement cela m’étais totalement égal pour la simple et bonne raison que je me concentrais plus sur mon état physique que sur ce qui pouvait être fait ou bien même pensé autour de moi. Mais lorsqu’elle me montra l’une des fabrications de mes parents je fus littéralement bloqué, je savais que leurs boutiques portaient notre nom de famille mais j’ignorai totalement que mon prénom y était aussi. Moi qui avais toujours pensé que je n’avais été qu’un fardeau pour eux, je tombais des nus comprenant enfin qu’ils avaient fait de moi une source d’inspiration et de réussite. Mais je ne souhaitais pas répondre, le sang pénétra une fois de plus dans ma gorge et je savais que si j’essayais de parler ceci ne serait pas compris comme il le désirait. Pour finir, il constata que la jeune fille lui tenu les portes de l’hôpital, je fus étonné et ne compris pas pourquoi elle restait à mes côtés alors que sa mission était accompli, peut être le faite que je n’ai pas répondu à sa question ou peut être qu’elle souhaitait en savoir plus sur moi mais dans tout cela je n’en avais pas remarqué qu’un infirmier était intervenu, ceci dit l’avoir remarqué ou non n’était pas très important, il n’était pas très futé ce jeune homme, ne pas avoir compris au premier coup d’œil que j’étais la personne à soigner était quelque peu troublant surtout pour un homme censé avoir pour métier le bien d’autrui. Bref je me mis tout de même à suivre cet homme qui était lui-même suivit par la jeune Suruga. En chemin je me stoppais net face à une petite fontaine pour y laisser couler plusieurs litre d’eau sur son visage d’une part pour se nettoyer le visage et du même coup retirer le sang agglutiné dans sa gorge et d’autre part pour m’hydrater, oui je n’avais pas bu depuis longtemps. Une fois après avoir suffisamment bu, je sentis un peu de force me retrouver et c’est ainsi que je me mis en tête d’enfin répondre à cette jeune fille mais avant cela je demandais à l’infirmier de me laisser seul avec Suruga et d’aller chercher un médecin compétant. Pour finir je posai mon postérieur sur le lit et attendit, tout en reprenant quelque peu ma respiration après ce long moment. Je pris après plusieurs minute de repos la parole d’une voie certes douce et faiblarde mais parfaitement audible pour toute personne n’étant pas sourde.
« Je vous demande pardon pour le temps de réponse, mais oui, je suis bien le Ayano Kichi de votre Kunai, du moins le fils des fabriquant de celui-ci. Je me doute également que vous vous posez quelque question sur moi plus personnellement. Alors j’aimerai si vous le voulez bien soigner mes blessures et si possible retirer ce masque infernal pour pouvoir vous répondre. »
J’étais certes jeune mais je n’étais pas idiot, je savais que mon retour me pousserait à donner des explications aux hauts gradé du village. Même si j’avais une peur bleue que je sois néanmoins rejeté du village malgré mes explications seul deux personnes pouvaient encore confirmer mon identité du moins physiquement. Mais la jeune fille qui était à côté de moi semblait particulièrement intelligente mais le plus troublant pour moi étant sans nul doute sa ressemblance avec Yukena et je n’arrivais pas à me défaire de son visage c’est donc pourquoi je lui avoua d’un ton timide.
« Vous me rappelez étrangement une jeune fille qui m’a aidé à tenir aussi longtemps, votre beauté et votre comportements sont si semblable. »
©Naruto Sensou |
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| Sujet: Re: Un retour ensanglanté. Sam 15 Sep - 18:28 | |
| Chapitre III : Une identité à dévoiler
Quel inconscient. Il venait de renvoyer l'infirmier pour un médecin plus compétent. A son stade, il fallait surtout accepter toute aide et ce peu importe sa provenance. Et puis, il semblait complètement exigeant. Assis sur le rebord du lit qui lui avait été convié, il me fit part de la vérité. C'était bien le nom de ses parents qui était inscrit sur le kunai que je lui avais montré. Toutefois, il souhaitait m'en dire plus qu'une fois son masque de fer retiré. Je pouvais encore attendre, car après tout ce n'était pas aujourd'hui qu'il allait sortir de cet hôpital et avant d'être questionné par un membre supérieur, il allait falloir attendre quelques jours. Et quand bien même il en déciderait autrement, les infirmiers et les médecins ne laisserait pas une telle chose se passer. Dés ses premiers pas en cet établissement il avait été sous la responsabilité des hommes compétents. A son plus grand regret sans doute. Lorsqu'il était venu à me comparaitre avec l'une de ses anciennes amies, un léger soupire s'échappait de mon être. S'il savait le fond de ma pensées, il ne penserait sans doute pas cela. après tout, qu'il vive ou qu'il meurt, j'en avais rien à faire. De plus, j'avais presque le double de son âge malgré les apparences parfois trompeuse. Tout de même, c'était bien la première fois en plus de vingt ans qu'on m'avait sortie ce genre de phrase. « Tu n'es qu'un idiot ... Comment peux-tu me comparer à l'une de tes connaissances alors que tu ne me connais même pas ? On vient de se rencontrer et ton histoire a juste éveillée ma curiosité il ne s'agit pas là d'une quelconque pitié. » Dis-je d'un ton sec.
Apparemment, c'en était un et je ne savais pas quoi lui dire de plus. Par évidence, une fois qu'il sera pris en charge par un médecin, il me sera impossible de l'accompagner. Plus qu'une question de respect, c'était une raison médicale. Un médecin était rapidement venu à notre rencontre. Il s'agissait d'une grand homme de corpulence moyenne vêtu d'une grande blouse blanche. Il nous avait serré la main avant de se mettre à parler. « Bonjour ! Puis-je prendre votre nom et votre prénom pour récupérer votre dossier médical ? » Afin d'éviter que le jeune homme ne gaspille sa salive et afin que son identité soit audible pour le médecin, c'est moi même qui lui avait répondu. Toutefois, Ayano Kichi ne semblait pas être une personne qu'il connaissait lui-même, il devait donc chercher dans le registre. En quelques secondes à peine il l'avait trouvé mais, il y avait une incohérence selon lui. Le personnage était considérer comme disparu il y a de cela cinq années. Pour lui, on était en train de faire une erreur sur l'identité du blessé. Néanmoins, de mon côté il n'y avait aucune erreur, je ne faisais que répéter ce que le soit-disant descendant des Ayano m'avait dit quelques minutes plus tôt.
Répondre n'était plus de mon ressort. Et quand bien même le jeune homme tenterait d’approuver, pour le médecin, il était disparu il y a des années. Et évidemment, s'il avait réapparu, il en aurait rapidement été informé. « Procédons à une analyse sanguine ainsi nous serons fixés ! Mais avant cela, je dois vous ausculter. » Dit-il d'une voix sereine et professionnelle. S'étant levé, il s'était assis juste en face du jeune garçon sur un tabouret de taille basse. Se rapprochant du visage de son sujet, il avait vite eu de lui écarquiller les yeux pour les observer longuement. Ce qu'il faisait ou à ce qu'il pensait en cet instant là, je n'en avais strictement aucune idée. Lorsqu'il eut enfin terminé d'ausculter le jeun garçon, il sortit une grande seringue en verre qu'il lui planta aussitôt dans l'avant-bras.
Un seringue pleine de sang, voilà ce qu'il lui fallait pour déterminer l'identité du jeune homme.Toutefois, différencier des cellules allait durer quelques bonnes minutes en laboratoire. Siégeant une absence, le professionnel prit congé un petit moment nous laissant tout deux dans cette salle blanchâtre. « Dit moi, d'où te vient ce masque contraignant et surtout peu esthétique ? » Dis-je d'un ton ironique tentant de détendre l'atmosphère. Ce dernier était vissé sur sa boite crânienne et j'avais un sérieux doute sur son utilité. D'une manière fictive, il ne servait strictement à rien si ce n'est camouflé un visage qui peut-être peu joli esthétiquement. Quoi qu'à choisir entre un visage moche et un masque de fer, le choix était vite fait.
Mon rôle ici allait très rapidement s'estompé. Après tout, je n'étais là que pour le conduire à l'infirmerie et puis si son identité se révélait être bonne, il allait rapidement être prit en charge par le service médical et il me serait impossible d'y participer. Quelques jours suffiront à le remettre sur pied mais, après cela, il devrait rapidement faire part de sa réapparition et fournir d'innombrables explications à l'administration de Kumo. Je suivrai sans doute tout cela de loin .
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un retour ensanglanté. Sam 15 Sep - 20:34 | |
| "Se qui demeure secret chez le père s'exprime chez le fils, et je découvre souvent grâce à lui, le secret que son père n'a jamais dévoilé" Friedrich Nietsche" Idiot, ce mot résonne dans ma tête, je n’avais de cesse de l’utiliser durant mon trajet pour revenir chez les miens, j’avais été idiot de bien des façons mais cela ne regardait personne, du moins je le pensais mais le simple fait de soulever cette pensée en moi me faisait comprendre que dès aujourd’hui je n’étais plus seul, que je devais même si je ne le souhaitais pas avouer mes péchés et sans nul doutes apprendre à me confier plus que je ne le faisais dans le temps. J’étais un ancienne enfant perturbé, j’étais aussi un enfant qui aimait plus que tout embêter les anciens, mais je n’étais pas un mauvais bougre bien au contraire juste un petit homme à la recherche de réponse. Tiré de mes pensé par un médecin qui lui semblait connaitre son métier, je fus vite rattrapé par mon absence, il fit remarqué que mon kidnapping ou du moins ma disparition et ma soudaine réapparition étaient plus que troublante, ce qui me fit froncer les sourcils de rage, malgré mon état plus que faiblard, je me mis à crier d’un voie tout aussi faible.
« Ce qui est impossible c’est que durant tant d’année, vous n’ayez pas été fichu de mettre la mains sur moi, ce qui est impossible c’est aussi que pendant plus de dix longues années vous n’ayez pas trouvé qui a assassiné mes parents et le pire est que par votre incompétence, des gens innocents sont morts pour me sauver moi et d’autre enfant retenu captif. Faites ce que vous avez à faire, mais ne toucher pas à mon masque il est ma punition pour avoir été trop faible pour sauver des vies innocentes. »
Ces mots se stoppèrent par une quantité assez impressionnante de sang coulant le long de mon masque. Mais toujours fou de rage après avoir remarqué de telles idioties je me rappelais du discourt de la jeune fille ceci était certes fondé que je n’étais pas un grand intellectuels, mais elle se permettait de donner un jugement sans fondement, mais à peine avais je le temps de penser à ma réponse qu’elle reprit cette fois pour d’étendre l’atmosphère, ceci était fort bien tombé car je m’apprêtais à l’envoyer paitre mais ça remarque me fit sourire, sans connaitre mes raisons elle s’interrogeait, elle était encore plus semblable à Yukena qu’auparavant, de plus la remarque qu’elle avait avancé tantôt fini par faire rire l’enfant que j’étais, de plus, tout ceci me fit même glousser ouvertement, c’est pourquoi d’une voie toujours aussi faiblarde je pris la peine de dire.
« Dame Shinobu vous avez utilisez le terme idiot pour me qualifier et bien oui je suis idiot, idiot de vous avoir comparée à elle plutôt car vos manières d’être sont relativement semblable, je ne parle pas de pitié, vous n’avez fait que vous trouvez au mauvais endroit au mauvais moment, mais voilà vous êtes semblable et cela rien ni personne ne pourrait me faire changer d’avis. Ensuite vous souhaitiez connaitre les raisons de ce masque fort peu esthétique et bien les voilà, ce masque m’empêche de crier car il bloque ma mâchoire à un certain point d’où ma voie si faible, il est aussi là pour montrer mon appartenance à un groupe d’esclavagiste. Et pour des raisons plus personnel, il n’est dorénavant utile comme punition pour avoir laissez mourir cette même femme qui vous ressemble. »
J’avais été honnête et sincère montrant alors mon véritable visage, j’étais certes jeunes et sans grande expérience de la vie, mais je n’étais pas totalement abrutit, j’avais changé depuis ma vie au village grâce au traitement sadique qui m’avais été porté durant mon séjour dans les cellules de mes geôliers. C’était plus un calvaire mais une véritable expérience à part entière, de plus j’avais plus grandis là-bas qu’ici même, après tout depuis la mort de mes parents je n’avais pas tissé de liens avec personne. Et la première fois fut donc en ce lieu maudis. J’étais devenu plus fort physiquement et mentalement mon retour en étant la preuve.
©Naruto Sensou |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un retour ensanglanté. Sam 15 Sep - 22:55 | |
| Chapitre IV : Le retour d'un soldat
A peine le médecin était-il revenu avec les résultats d'analyse qu'il avait été assiégé d'une voix basse mais d'un ton rancunier de la part du jeune garçon blessé. Son masque était vraiment une plaie pour respirer mais, aussi pour se faire entendre. Toutefois, il ne semblait pas vouloir que l'on lui enlève, il prenait cela comme un fardeau, une punition. Une chose que je ne comprenais pas du tout. S'il aurait été question de ma propre personne, enlever ce masque aurait sans nul doute été la première chose à laquelle j'aurais pensée avant même de soigner une quelconque blessure. De plus, il en voulait clairement à Kumogakure et plus précisément à ses villageois dans ses paroles. Une haine qui ne semblait pas seulement datée de sa disparition mais, aussi sur l'assassinat de ses parents. Avec une telle haine, comment pouvait-il ne serait-ce que remettre un pied dans ce village ? Comment pouvait-il espérer être accueilli et soigner en bonne et due forme ? Comment pouvait encore t-il être ce qu'il était ... Bien des question se présentaient dans ma tête. J'en venais même à me demander pourquoi il n'était pas devenu déserteur vouant une haine grandissante envers Kumo. Un scénario purement tragi-dramatique. Peut-être que ce mode de vie ne lui aurait pas convenu. Néanmoins, il ne devait pas en vouloir au village mais, à lui seul. Seul lui était fautif de sa disparition. S'il avait été enlevé, la cause en avait du être son manque de puissance, son manque de courage.
Renvoyée à une version plus réelle de la chose, de nouvelles paroles vinrent éclairées ma lanterne. Dame Shinobu ... Ces deux avaient été la cause d'un léger sourire suivi d'un rictus bien marqué. C'était ironique la manière dont il s'adressait à moi. Il n'était pas au courant de mon secret mal gardé et en face de lui, j'avais l'apparence d'une fillette à peine âge d'un peu plus d'une demi-douzaine d'années tout au plus. Ce mot "dame" ma classifiait de supérieure à lui-même. Encore une fois, il avait recensé la ressemblance qu'il m'avait trouvé avec son ancienne amie d'antan qu'il avait laissée mourir. Je ne savais trop quoi dire à ce sujet donc, je l'avait laissé continuer son explication. Explications plus détaillées sur l'origine de son masque de faire mais, aussi son utilité factice pour ceux l'ayant placés. Ce masque n'était en réalité qu'un signe d'esclavagisme empêchant les esclaves de crier en toutes circonstances. Enlever ce masque par la forme se résumait à un suicide. J'aurais très bien pu compatir à sa douleur mais, il n'en était rien. Ce que je voulais, je le savais désormais.
Durant cinq longues années, il avait été esclave pour je ne sais quel but. La manière dont il s'était aux portes du village étaient encore inconnue mais, je le saurai un jour où l'autre. Ne souhaitant pas couper encore une fois les paroles du médecin agressé de son arrivée avec les résultats, je l'avais laissé parler. Les résultats avaient été positifs à sa plus grande stupéfaction. Cependant, avant d'en informer les autorités compétentes, il fallait prendre en charge le gamin et survenir à ses soins. Sans plus attendre, il avait demandé au jeune Ayano de le suivre dans une autre salle où il pourra être soigner avec le matériel adéquat. Je les avais suivi jusqu'à cette nouvelle pièce mais, pour moi, il m'était interdit d'y entrer. Sous raison médicale bien entendu.Tous vêtu d'un accoutrement blanchâtre et d'un masque leur camouflant le bas du visage, j'étais exclue du procédé. Avant même que ma rencontre de ce jour ne puisse disparaitre, je lui avait légué mes dernières paroles. « Ne pas retirer ce masque est idiot ... Penses-tu que ces gens morts pour ta libérations auraient aimés avoir engendré une personne si bornée prenant un signe d'esclavage comme punition à leurs efforts ? » Dis-je avant de m'en aller dans une direction opposée.
Je n'attendais aucune réponse de sa part et je ne lui en avait pas laissé le temps. A vrai dire, j'espérais le faire cogiter au sujet de son masque en insistant sur l'idiotie que cela était de le laisser tel qu'il était, fixé à sa boite crânienne. Cependant, je n'avais plus aucune inquiétude à son sujet. Il était en de bonne main et une fois qu'il sera rétabli, il devra rapidement se rendre dans une administration. Si ce n'est pas lui qui le fera, ce sera les médecin qui s'en chargeront de toute manière dés ses soins terminés voir même pendant ceux-ci. Après tout, on ne revient pas comme un volatile après plusieurs années de disparition. Personne ne pouvait accepter cela et encore moins un village tel que Kumo. Malgré tout, j'espérais pour lui, qu'il allait parvenir à s'y faire, car en son temps d’absence, le monde avait changé et avec lui, Kumo et l'alliance avec les autres grands villages.
De mon côté, il n'était pas question de rester une seconde de plus dans cet hospice. Prônant la sortie, c'est un grand bol d'air frais que j'avais prise observant ce village éveillé. La journée n'était pas encore tout à fait terminée et j'avais largement le temps de faire d'innombrables choses encore. Comme un court entraînement ou même une détente aux sources chaudes. Sans oublier qu'il fallait aussi rentrer à la maison avec les ingrédients du repas sans quoi, ma mère ne saurait me préparer un repas digne de ce nom. Ni une ni deux, c''était d'un grand bon en avant que m'élançais dans la foule en direction d'une fin de journée plus arrosée.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un retour ensanglanté. Lun 24 Sep - 12:57 | |
| "Le choix ultime pour un homme, pour autant qu'il lui soit donner de se transcender, est ... créer, ou détruire... aimer, ou haïr. Erich Fromm"
Le temps passait et le médecin décida qu’il était temps pour lui de me prendre pleinement en charge, il était rapide celui-ci contrairement à celui à qui j’avais eu affaire précédemment, c’était tout de même un comble que de ne pas avoir remarqué au premier coup d’œil qui était la personne en danger. Bref tandis que je suivais j’étais amené aux portes de la salle d’opération je fus vite rattraper par les paroles de la jeune Suruga, celles-ci avaient agies sur moi comme un véritable coup d’électrochoc ni plus ni moins, elle avait visé juste et moi comme un abrutit je n’avais su y penser par moi-même mais le pire dans tout cela c’est que je n’avais pas pu la remercier ni même répondre à sa phrase j’étais sous le choc de ses mots, les yeux écarquillés je n’avais pas les mots pour lui répondre. Mais le médecin ne m’en laissa pas plus il m’installa sur la table et ni d’une ni deux je sombrais dans le sommeil artificiel que lui et ses compères avaient créé pour moi. Sans même me demander qu’elle était mon choix vis-à-vis de ce masque. Durant mon sommeil j’avais entrevu les âmes de chaque personne décédé pour m’aider moi qui n’étais rien de plus qu’un garçon comme tous les autres du moins c’étais se que je pensais de moi mais d’après leurs dirent, j’étais plus j’étais quelqu’un de foncièrement bon qui se cachait derrière un masque depuis longtemps quelqu’un qui avait le pouvoir de renverser certaine injustice. Mais ce fut lors de ma vision de Yukena que la révélation se fit, elle m’avait demander de ne plus vivre cacher derrière un masque. Elle ne parlait certes pas du masque de fer mais de ce voile que j’avais créé depuis la mort de mes parents. Une sorte de coquille vide car c’était la réalité sous cette aspect froid et méchant sans amour ni bonté se cachait tout l’inverse à savoir un enfant comme les autres une pale copie du monde actuel. A mon réveil je me sentis léger voir peu être un peu trop et ce fut un choc que de constater que durant l’opération les médecins en avaient profité pour m’hotter ce masque infernal qui faisait figure de condamné à mort. Mais le docteur s’expliqua très rapidement il avait entendu mon souhait de le garder avant l’intervention mais durant celle-ci j’avais prononcé l’inverse. Et la tout prit son sens, je n’en voulais pas aux médecins de ce choix bien au contraire je l’en remercia avec beaucoup de gentillesse chose qui ne me ressemblait pas. Comme si durant un temps j’avais écouté les dires des âmes en peine qui s’étaient sacrifié pour moi. Un temps après je me remis en marche en direction de l’administration du village cette fois pour m’expliquer sur cette absence qui fut mienne durant un long moment. J’étais heureux de mon retour j’étais aussi très heureux de pouvoir retrouver les quelques personnes qui avaient croisé ma route avant ma disparition, mais avant tout je voulais revoir cette fille qui m’avait escorté jusqu’à ma renaissance. Sans elle j’aurai certainement perdu la vie et gaspillé la mort de mes défunts amis. Mais avant de pouvoir faire cela je me devais d’expliquer ma disparition. C’est pourquoi le visage enfin libre de ses chaines je traversais la ville pour me rendre chez le Raikage et m’expliquer. J’étais libre mais personne ne pouvait prétendre me connaitre ou même me reconnaitre personne sauf cette Suruga qui avec mon allure et mes longs cheveux bleu était en mesure de me reconnaitre. Mon visage lui étant inconnu elle ne pourrait être qu’étonné de cette douceur que je dégageais.
©Naruto Sensou |
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