L'effort de guerre [Rang D]

₪ Depuis le début de la guerre, la pression du village sur les ninjas n'a jamais été plus importante. Les missions afflue et les effectifs sont toujours les mêmes. Le village est forcé de faire des concessions et c'est ainsi que Nanami c'est retrouvé seule pour mener une mission de livraison. Trois parchemins de taille imposante qu'elle doit livrer à une ninja du pays de la foudre, des ressources de guerre, c'est tout ce qu'elle sait. La mission n'a rien de bien compliqué, on lui a trouvé une place dans un navire marchand et le capitaine a quelques liens avec le village de la brume. Seulement tout peut arriver. Une information qui fuit, un groupe de brigand ou simplement l'Akatsuki souhaitant s'emparer de ses ressources. C'est le froid et la fatigue qui fait que son esprit divague. L'Akatsuki n'a que faire de trois parchemins, ce n'est qu'un infime rouage dans la machine de guerre. Si l'adversaire doit frapper il visera des cibles plus importantes. Tout ce qu'elle espère pour le moment c'est que son contact au pays de la foudre soit au rendez vous. Avec la neige qui ne cesse de tomber il pourrait très bien être en retard. Attendre dans une auberge et le meilleur moyen de se mettre en danger. Dés lors des centaines et des centaines de question commence à assaillir l'esprit de la jeune femme. Le doute, l'anxiété, la peur même et finalement elle chasse tout cela d'un revers de la main. Elle travail trop, elle s'entraîne trop. A ce rythme, elle va finir par craquer avant d'avoir été utile à son village. Le voyage est encore long, elle décide de se coucher.

₪ Au bout de quelques minute la poignet de sa cabine grince et s'ouvre, elle se saisie d'un kunaï. Un visage apparaît dans l'enclavure de la porte, le capitaine du bateau. La genin se redresse et fronce les sourcils, elle s'attend à une mauvaise nouvelle. Il tient deux chocolats chauds dans ses mains, elle se met à rire de sa propre bêtise. Il lui tend sa tasse et s'appuie sur le rebord d'une table en lui expliquant que son chocolat apaise les esprits troublés, un truc de marin. Elle ne se prive pas d'en prendre une gorgée.

Capitaine – "Je suis toujours frapper de voir un enfant participer à la guerre."

Nanami – "J'ai seize ans …"

Capitaine – "Tu restes une enfant à mes yeux."

Nanami – "Même nos ancêtres le serait face à vous"

₪ Et ils se mettent à rire, ça lui fait du bien. Le capitaine prend congés de Nanami, et elle se couche. Elle arrive sans encombre jusqu'à un port de fortune. Elle met un manteau long sans manche, rabat la capuche. Dans son dos sont attachées les trois parchemins. Avant de partir le capitaine l'a prévenu qu'une tempête de neige se prépare et qu'elle ne pourrait rentrer au pays de l'eau que le lendemain. Mauvaise nouvelle, mais pas catastrophique. Elle se met en route jusqu'à l'auberge. Un chemin sans encombre, elle n'a croisé pas âme qui vive. Au bout d'une petite demi heure se dessine l'auberge et elle en pousse la porte.