Le début du voyage [ FB - Solo ]

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Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis ma bref discutions avec cette femme aux cheveux de blé. Ses mots restèrent encrés dans ma petite tête. Je me posais diverses questions, elles remplissaient mon cerveaux. Qu'avait-elle d'important à me dire pour autant se mettre à l'écart du village de la brume. Mettant le point sur le fait qu'il était déconseillé d'en parler au sein même du village, car les autorités auraient pu en avoir vent des informations que je recevrais, utilisant donc les moyens discrets pour mettre sous silence cette fille.

Allongeais sur mon lit, immobile, je restais fixée le plafond de ma chambre pendant des heures. La lumière de la lune fit briller mes yeux, sans pour autant qu'aucune larme n'en s'échappe. Triste ? non, juste déterminer à savoir et connaitre la vérité. J'en avais assez de vivre dans le mensonge, mais je savais que le monde de shinobi n'était que mensonge et conspiration. Tout ça maintenir en secret une paix certaine et illusoire. Tapis dans l'ombre je défendis ma nation.... A une certaine époque j'étais convaincu que c'était le bon chemin à suivre pour mes idéaux. Hélas en ces temps je n'étais qu'une gamine n'ayant pas compris l'influence néfaste du monde et je ne le découvris que trop tard.

Alors que l'heure du rendez-vous approchait, je me préparais à partir vers le lieu dit, hors du village. Dans une forêt parmi d'en autres sur les terres du pays de la brume, j'avançais en quête de réponse. Il me fallait plus de deux heures de marche pour enfin me situer dans ce qui me semblait être le lieu dit du point de notre rencontre. Avançant silencieusement dans la pénombre, je marchais parmi les arbres, bougeant les buissons de mon corps svelte. Continuant mon avancé dans la sylve ténébreuse, je pus rencontrer mon interlocutrice après cinq, dix minutes. Apparaissant dans mon dos, elle laissa sa voix céleste me caresser mes oreilles de ses paroles.

Tu es venu. J'avais peur que tu ne viennes pas. As tu été suivi ?

Me dit-elle d'un ton sec. Ne me retournant pas, je lui répondis que non et que j'avais fait attention lors de mon départ du village. Passant part des passages peu fréquentés et surveillés par les villageois et les ninjas de Kiri.

Non, j'ai fais attention en partant du village. Alors, comme ça tu as travaillée avec mon père. Durant quelle période ?....

Laissant un petit silence avant de reprendre la parole. Je me disais que de savoir là date où elle à commençais à servir mon père n'allait pas me servir à grand-chose, car au final... Mon père fut mort.

Oublie cette question. Tu me disais l'autre jour que tu avais des choses à me dire. Comme convenu je suis venu et j'aimerais bien connaitre les raisons qui t'ont poussaient à me parler et à me relever ce que tu as sur le coeur.

J'imagine que ce n'est pas juste pour taper la discution.

Quelles sont ces choses ?

M'avançant légèrement avant de me retourner, ma chevelure ardente ardente virevoltant dans les air avant de reprendre sa forme originelle le long de mon dos. La fixant méticuleusement j'attendais avec une certaine impatience ses mots. Cherchant le moindre mouvement de lèvre indiquant qu'elle allait m'adresser la parole. Honoka s'avança vers moi, laissant apparaître ses yeux émeraude, aussi clair que la verdure des plaines de Kiri. Sa longue toison de blé tombait à sa nuque, son visage enchanteresse au tient de crème me fit face. Dans son regard je pouvais lire une certaine inquiétude. De la peur ? J'allais bientôt le savoir, car elle se mit à me parler librement de ce qu'elle avait sur le coeur.

Je pense qu'il est temps de te dire les choses telles qu'elles le sont Mitsuki. D'une manière ou une autre, tu aurais su. Je vais te dire ce que ton père connaissait.......

Honoka, ninja de la brume, malgré sa chevelure éblouissante. Elle n'en restait pas moins mystérieuse, me laissant encore sur ma fin. Continuant à attirer ma curiosité comme les simples humains attirés par le feu. Comme lui je m'approchais d'une chose qui pourrait peut-être me brûler les mains.

Crache le morceau. Qu'est-ce que mon père savait ?

Insistant sur le ton de ma voix, car j'en avais marre, que cette femme me fasse tourner en rond pour ne rien dire de nouveau. Ce fut à ce moment que je pus savoir ce qui avait pu tuer mon père auparavant. Éclaircissant la troublante coïncidence entre les évènements qui étaient liés à moi et ceux qui s'étaient déroulés dans mon dos. Il semblait avoir découvert le vrai visage de celui qui tiré les ficelles au sein de Kiri à l'ère du quatrième Mizukage... La raison de la dictature de Yagura. Par la suite, il ne pouvait prouver sa théorie sans preuve. Dans l'ombre il essaya à d'obtenir des informations grâce à des agents infiltrés dans la hiérarchie. De plus, alors qu'il essayait d'obtenir des preuves, il put découvrir beaux nombres de projets que des seigneurs féodaux voulait mettre en place, mais qui n'arriva pas à mettre fin. Il fut remarqué et la sentence fut immédiate....

Ainsi c'est à cause de ça... Le passé sombre de Kiri hein.

Grâce à des supposition de sa part et de peu d'information qu'elle me procurait. Je pus commencer à faire mon puzzle. Je devais maintenant trouver les pièces manquantes et savoir le reste.

Mitsuki, je dois te prévenir. Certaine personne souhaite faire revivre l'ère du quatrième que ce soit sur notre village où bien ailleurs. Dans des endroits isolés du monde. Les ténèbres sont toujours enfouies. Attendant patiemment pour revenir.

Mon regard saphir croisa le sien. Durant quelques secondes, je pouvais voir qu'Honoka était sérieuse dans ses propos. Respirant un coup et soupirant, je fermais les yeux et j'allais repartir vers mon domicile. Toutefois, la discutions que je venais d'avoir été une sorte de mise en garde, car à Kiri. Il devait avoir des gens qui n'aimaient pas mon retour au sein de la patrie. D'une part à cause de ma famille tâché par le sang...

Sinon Honoka, tu n'aurais pas des informations concernant mes frères, depuis leurs disparitions de Kiri ?

M'arrentant net, laissant la nature prendre le dessus sur notre conversation, laissant l'air marin venir s'engouffrait dans nos chevelures. Respirant l'air marin qui selon les gens fut bénéfique pour la santé. La brume commença à s'installait sur notre lieu de rencontre. Ce fut à ce moment que je pus entendre le nom d'un pays.

Le pays du Son..... Tu y trouveras des pistes las-bas. Si jamais je trouve autre chose je te le ferais savoir.

La saluant de ma main droite, je repartie de Kiri, lui souhaitant bon courage et qu'elle s'en sorte de son côté. Espérant qu'elle ne se mette pas en danger. Dès demain j'allais me mettre en route pour Oto