Le repos du guerrier [PV avec Mitsuki]

Nageant dans les eaux profonds de mon sommeil, j'essayais de récupérer de mes blessures passées. Emmitouflé par divers bandages et d'un plâtre. J'essayais de comprendre la situation dans laquelle je m'étais mise auparavant. Il fut vrai que mon comportement avait suscité quelques bruits auprès de la direction de cet hôpital. Les médecins me donnant pour la plupart du temps des calmants pour me calmer afin que je puisse me rétablir du mieux possible...

Observant depuis mon lit le paysage désolé de Konoha. Pourquoi ce terme ? L'attaque du Chef de l'Akatsuki avait visiblement dévasté une bonne partie du village de la feuille. Ce fut ce que je pus comprendre depuis mon arrivée ici. Les travaux de reconstructions avaient bien commencés et le village semblait prospérait tranquillement, dans le calme et la bonne humeur. Comment pouvait-il être aussi naïf. Leur village fut détruit et la majeure partie de leurs forces militaire essaie de maintenir le pays de toute intrusion extérieure. Je n'arrivais pas à comprendre l'état d'esprit d'insouciance qu'avait les villageois de ce village.

Soupirante, je fermai mes yeux, me replongeant dans le monde du rêve. Ce fut dans ce monde que je pus revivre mes meilleurs moments de ma vie. Ma douce jeunesse, connaissant une joie, un bonheur. Cette jeunesse ou je ne connais pas encore la violence et les dangers du monde des adultes. Ces dangers bien cachés que l'on découvre à chaque printemps. Sommeillant durant plusieurs heures. Mon sommeil fut bouleversé par un cauchemar, un bien triste cauchemar qui me hanta depuis plusieurs lunes. Ouvrant rapidement mes yeux, je pus constaté que j'étais bien revenue dans le monde des vivants et non dans celui du rêve. Respirant doucement, je me mis en position assise. Mes cheveux écarlates encore non coiffé était en partis sur mon visage, ne laissant qu'un oeil à la vu de tous. Mon regard azur se porta à gauche, puis à droite. Observant de nouveau cette salle qui ressemblait plus à une cage, à une cellule. Je n'avais qu'une hâte. Pouvoir enfin sortir et prendre un bol d'air frais. Profiter de la verdure se trouvant autour du bâtiment, faire un bain de soleil....

Ce fus d'un air endormi que je pus voir un homme à la toison grise. L'individu vraisemblablement un ninja de Konoha, pris ses affaires et s'apprêtait à sortit de la pièce. Cependant, il fut gênée par mon réveil. Espérant sans doute partir sans me réveiller. C'était bien dommage, en effet mon réveil avait sans doute modifié ces plans. Dans sa gêne, il tenta de ma parler et ce fut dans un ton modéré qui s'exclama être un Junnin de Konoha et qui se dénommait Hatake Kakashi. Pour une étrange raison, ce nom ne me fut pas inconnu. Le regardant fixement durant un petit moment, mes yeux se détourna de sa direction pour fixer le mur en face de moi. A ce moment-là je me mis à ouvrir ma délicieuse bouche, laissant mes lèvres formaient les consonnes et voyelles qui allaient être dit grâce à ma voix de cristal.

"Hatake...Kakashi, Hein laissant un temps de silence avant de reprendre la parole de nouveau

Hmm Ah oui bonjour Puis ma main se posa sur ma tête, comme si un terrible mal m'avait frappé, mais ce ne fut pas le cas. Ce geste montra seulement mon état après un sommeil tourmenté.Euh... Ce n'est rien. Tu n'es pas en faute pour m'avoir réveillé. Disons que c'est pour une autre raison.

Le regard vide, fixant les draps blancs de mon petit lit douillet. Le fils du croc blanc de Konoha, pouvait, j'imagine voir dans la lueur de mes yeux, les difficultés que j'avais vécues. Toujours décoiffée par le sommeil agité que j'avais eu, je pus voir une infirmière qui entra dans notre chambre. Vêtue de blanc et de rose, elle nous salua Kakashi et moi avant de venir prendre ma tension et de me faire quelques examens rudimentaires. Cette soigneuse me demanda mon état de santé. Je lui répondis que tout était bon, ma forme physique et morale... la demoiselle vêtu de cette blouse d'infirmière me tendis mes médicaments. Prenant mes pilules accompagnée d'un verre d'eau

J'enviais un peu ce ninja de la feuille, car il pouvait bouger librement, sans aucune restriction. Telle une handicapé, je ne pouvais pas bouger mes jambes, ses jambes qui avaient subis de lourd dégâts...

Tu t'apprêtes à partir n'est-ce pas ? Je t'envie un peu...

L'infirmière s'exclama qu'il fallait que je patiente avant de pouvoir marcher normalement à cause des blessures que j'avais encaissées. Soupirant un coup, ce soupir montra ma déception et un profond regret, un regret de ne pas profiter du merveilleux temps qui s'était installé hors du bâtiment.

Me lamentant sur mon sort, je ne pensais pas que ce ninja allait perdre son temps avec une jolie inconnue comme moi, une inconnue infirme qui plus et. L'homme à la chevelure gris répondit clairement à ma question, affirmant sa volonté de sortir prendre l'air. Seulement mon réveil avait tout simplement changé l'ordre de ses priorités. Toutefois, cet homme se proposa de rester à mon chevet pour me tenir compagnie. Était-ce un signe de pitié ? Avait-il pitié de moi. En mon-moi intérieur, ma fierté était bel et bien bafoué. J'étais là dans ce lit impuissante, faible. Je haïssais le fait d'être immobile et de ne rien faire. Cela me rendit presque malade. Cependant, face à tout ceci, je pouvais quand même dire que j'avais eu de la chance de survivre à ma chute et aux blessures que j'avais. Face à cela je ne pouvais que qu'accepter l'aide d'autrui, même dans cette situation délicate. Je pris donc sur moi cette offense. Je n'avais aucun droit de prendre la mouche pour les soins que j'avais reçus jusqu'à maintenant. Au contraire je devais être reconnaissante envers les gens qui m'avaient sauvé la vie.

Observant l'homme à l'oeil unique, qui portait d'après mon intuition un certain intérêt pour la personne que j'étais. Il pouvait sans doute comprendre ma frustration que de rester ici, seule entre ces quatre murs peint de blanc. L'infirmière après avoir fini son travail quitta la pièce en nous souhaitant à L'homme à la toison grise et moi-même une agréable journée. Fronçant un sourcil, je me disais dans ma petite tête à la chevelure rouge : "Elle se paie ma tête !!" . Comment pouvais-je passé une agréable journée. Aucune visite de personne que je connais et je ne pouvais même pas sortir de ma chambre. Le comble dans tout ceci et que je n'avais aucun loisir à portée de main pour m'occuper de ces longues journées. Journées qui devenaient interminables. Puis dès lors que cette infâme sorcière sortit de la pièce, je pus de nouveau regarder dans les yeux mon compagnon de chambre. D'ailleurs, une question trotta dans ma tête. Pourquoi, étais-je dans une chambre mixte ?? Était-ce à cause de l'attaque récente qu'avait subis Konoha ?...Tout ceci n'avait pas d'importance au final.

"A ce que j'entends, tu m'as l'air d'être un habitué des hôpitaux. D'ailleurs tu n'as pas l'air si mal en point."

Puis l'homme qui me regardait, posa une question pertinente. Il était tout à fait normal d'ailleurs de poser cette question. Il fut rare de voir un ninja de la brume au sein du pays du feu, au sein même de son village caché. Pouvais-je vraiment lui dire ? .. Le doute s'installa. Un blanc se mit en place pendant que je réfléchissais à une réponse correcte. Je ne pouvais dire : " Tu vois j'étais au pays des rizières pour trouver des informations sur mes frères dans l'un des repaires du Sannin Orochimaru. Repère trouver par l'aide de Sasuke Uchiha". Cela était trop gros et j'aurais plein de questions... Puis je me disais qu'au final, les autorités l'avaient peut-être compris. Ce fut pour cette raison que je ne pouvais avoir l'accès aux parchemins obtenu lors de ma visite...

"Konoha, n'était pas vraiment sur ma liste de lieu à visiter. Je suis tombée ici par hasard. Mais, j'apprécie le fait que tu veux rester avec une infirme.

Sinon, j'enquêtais aux pays des rizières et un vieil homme m'a recueillis au bord d'un fleuve sur vos terres. Il demanda de l'aide auprès de vos ninjas qui m'ont emmené ici même. Et toi pourquoi es-tu ici ?"

Disais-je. Je ne voulais pas trop en dire sur mes véritables intentions. Toutefois, à un moment donnée il faudrait que j'arrive à mettre la main sur les documents volées chez le serpent blanc.

Écoutant avec attention, mon compagnon de chambre, j'essayais de cerné le personnage qu'était cet homme à la chevelure grise. Intriguant ce fut les premiers mots qui me venaient à l'esprit. Toutefois, malgré son air bienveillant, il essayait tant bien que mal d'obtenir plus d'information de ma part sur les causes de mon accident. Du moins voulait-il savoir pourquoi j'étais parti au pays des Rizières.... Seule.... De toute manière cette enquête était personnelle avant tout. Kiri n'avait rien à voir avec mon initiative de chercher des traces de ma famille. Néanmoins, le fait qu'ils furent Nukenin posaient certes un certain problème à ma hiérarchie. Du moins pour cet homme en particulier... Tout ce système me tapait sur les nerfs. .. Néanmoins, cela était le cadet de mes soucis. Plus important je devais me rétablir au plus vite pour pouvoir repartir le plus rapidement possible de ce pays. Ce n'était pas que je n'aimais pas ce pays chaleureux, mais j'avais des priorités que je devais régler.

Dans les premières phrases de Kakashi, je ne pouvais que hocher la tête, confirmant qu'en effet, la bonne fortune avait bien été généreuse avec ma petite vie insignifiante. Me sauvant la vie après cette rencontre bien hasardeuse. Rencontre avec un groupe que je n'avais jamais vu. Que voulait-il vraiment.... Une chose fut assez claire pour moi. J'avais entre mes mains la réponse à mes interrogations.... Si seulement je pouvais lire ces parchemins.

En effet, j'ai eu de la chance de tomber sur cet homme. S'il n'avait pas été là, je serais morte.... Probablement.

Disais-je d'un ton calme, cependant, je pouvais imaginer le triste destin qui aurait pu m'arriver si cet homme ne m'avait pas secouru à temps. dérivant le long de ce fleuve. Aurais-je repris connaissance ? Aurais-je eux assez de force pour rejoindre un rivage. Peut-être, mais le cas de mes blessures étaient un sujet que même seule face aux éléments. Je n'aurais pas pu me soigner. Tout ça pour dire que je devrais quand je sortirai d'ici remercier cet homme qui m'avait sauvé, alors qu'il n'était pas obligé de le faire. Un grand homme, sans aucun doute. Néanmoins, pourquoi avais-je l'image de Jiraya-sama en tête ? Étrange, très étrange.

Vous avez en effet de bons citoyens dans votre pays. Ce n'est pas forcement le cas chez nous. Néanmoins, quand je sortirai d'ici j'irai remercier cet homme pour sa générosité ainsi que sa bienveillance. Il le mérite largement.... pour avoir sauvé ma vie.

Je souriais, car il fut celui qui me donna l'espoir une nouvelle fois de croire à mon rêve et de pouvoir le continuer, car le sombre destin qui m'était destiné fut balayé. Une nouvelle chance sans doute de pouvoir réaliser ce que je souhaitais. J'oubliais tous mes tracas du moment pour me concentrer sur l'instant présent et profité de la compagnie du fils du croc blanc de Konoha. Même Masqué, Kakashi possédait un certain charme et un charisme particulier. Sans doute celui que son père lui avait laissé. Malgré le comportement qu'il possèdait, un peu tête en l'air, il semblait être un homme bon, du moins, sur ce que je pus voir de lui.

Peu après sa deuxième phrases, le contenu de celle-ci, me fit rigoler. Il ne dura qu'un court instant. Il était accompagné d'un petit sourire, non pas moqueur, mais taquiner. Rien de bien méchant. D'une certaine manière, Kakashi me ressemblait à vouloir tout donner. Toutefois, un point m'intrigua dans ses paroles. Un point que je n'aurais pas soupçonné. A l'annonce de l'homme aux milles-techniques, ce dernier confirma qu'il était sous la tutelle de cet homme à la toison d'or. Je fus surprise et étonnée. Non pas comme ceux de mon village qui le craignaient pour sa puissance et sa vitesse légendaire. Je fus surprise, étonnée, admirative et replie d'une certaine envie de crier **whoua il connait mon idole!!!** Seulement, je n'étais pas une de ces gamines et ce genre de choses reste pour les groupies adolescentes. Seulement Kakashi pouvait sans doute remarquer cette étincelle de vie, cette admiration, curiosité que j'avais dans mon regard lorsque qu'il prononça le "Quatrième Hokage". L'éclair Jaune de Konoha, l'homme que je cherchais à surpassé. Minato Namikaze.

"Ainsi Tu as connu l'éclair jaune de Konoha ?.....

Alors, il est comment ?! Physiquement ?! Mentalement ?! C'était un bon professeur ?! Il aimait quoi ?! Il détestait quoi ?! Je veux tous savoir de lui ! Parle-moi de lui. ! Parle-moi de cet homme extraordinaire. Kakashi-san !

Disais-je d'une voix claire comme du cristal. J'étais excitée de savoir la vie de mon idole. Je voulais savoir comment il était au quotidien. Mon regard fut flamboyant, remplie d'une certaine soif de curiosité. Après ceci, il devait sans doute me prendre pour une folle hystérique. Puis je laissais un petit moment de blancs avant de m'excuser bêtement en me frottant la nuque sous ma chevelure de rose.

Excuse-moi Kakashi, dès qu'on parle du Quatrième Hokage, je m'emporte. Désolé. Il faut dire que je suis cet homme depuis mon enfance. Il fut pour moi un modèle. C'est grâce à lui que je suis devenue Shinobi. Même en ne connaissant pas son visage. Je l'imaginais dans mes rêves d'enfants....

Mais qu'est-ce que je raconte-moi. Voilà que je raconte ma vie! Ah j'oubliais. Je me nomme Mitsuki.

Je fus gênée par mes paroles qui furent remplie de sincérité et de vérité. Je venais de dévoiler le motif qui m'avait fait devenir un kunoichi de la brume. Du moins le début de ma petite vie qui avait fait de moi celle que j'était maintenant.

Ecoutant attentivement les sages paroles du ninja copieur, je m'abreuvais des récits que Kakashi conté. Les souvenirs de sa vie avec Minato-sama. Comme je le supposais, son nom était craint de part le monde et non pas seulement dans mon pays natal. Le monde shinobi le craignait, lui et sa vitesse incroyable. Kakashi confirma d'ailleurs que tous les ennemis avaient pour ordre de fuir s'il voyait l'éclair jaune de Konoha . Ce qui coïncida avec le comportement des shinobis de la brume que j'avais croisés durant mon adolescence. Le simple fait d'en parler et de citer son nom inspirait la peur sur le visage des hommes et des femmes de Kiri. Le quatrième Hokage n'était pas n'importe qui. Mon collègue de chambre mis en valeur le côté humain de mon idole. Aimé de son peuple et de son pays. Sage et bienveillant. Les mots du fils du croc blanc de konoha me réchauffèrent mon coeur et en mon moi intérieur je me disais que je ne m'étais pas trompée en le choisissant comme mon modèle.

Affichant toujours ce petit sourire heureux, ne laissant aucun mot sortir de ma bouche, mes lèvres ne bougèrent pas d'un centimètre. Respirant tranquillement l'air, mon visage angélique fit face à celui de kakashi, laissant mon regard saphir croiser celui de l'homme aux milles techniques. Mes mains posées sur la couette qui servi à recouvrir mes jambes meurtries. J'oubliais un instant mon état de santé.

Ressassé le passé, me fit penser à mon ancien maitre disparu. Comme Kakashi, celui qui nous avait appris la triste vie de ninja n'était plus à nos côtés. Laissant un immense vide dans nos coeurs. Je pouvais imaginer la souffrance qu'il eut subi lors de la perte de cet être cher. Un moment douloureux... Ce fut au bout d'un certain temps que mon visage un visage attristé... J'avais quelques remords concernant ma demande. J'avais sans doute éveillé de vieux souvenir désagréable pour Kakashi. J'avais un peu honte de moi...

Excuse-moi Kakashi, peut-être que le fait de me dire ceci te remémore de mauvais souvenir.

M'excusant de ma bêtise, j'espérais que ce dernier me pardonne de mon égoïsme. J'avais également remarqué qu'il fut une des rares personnes à ne pas trop insister sur mes origines, ni même sur les raisons de ma présence. Il me l'avait subtilement demandé plus tôt, mais il ne poussa pas son questionnement plus loin. Stratégie ou bien était-ce de la sincérité au final que de laisser une jeune femme blessée tranquille le temps qu'elle récupère paisiblement. De toute manière au vu de mon état, je n'étais pas vraiment une menace pour ce village et ce n'était pas mon but de toute manière. Je poursuivais un tout autre combat et la quatrième grande guerre n'était pas mon affaire. Ironique n'est-ce pas. Moi qui prône pour la justice, je me fichais des événements qui allaient se dérouler lors de cette bataille épique qui regroupe les cinq nations.

Inconsciemment je me disais qu'avec toutes ces personnes réunies pour une même et unique bataille, ils n'auraient pas besoin de mes services... Le fait de ne pas y participer m'arrangea de mon point de vue, car de cette manière je pus me déplacer dans les autres pays sans trop de risque. Profitant de l'alliance ninja pour accomplir mon objectif.

Heureuse que cela te fasse plaisir que nous partagions la même chambre, toutefois j'imagine que suite à l'attaque récente que vous avez subi, il estnormal qu'un homme et une femme partage la même chambre, Mais, cela ne me dérange pas au finale

Cela ne me gêna pas vraiment, mais dans l'idée en général, dans les hôpitaux et même ailleurs, on essaie de ne pas faire de mixte en homme et femme. M'enfin, ce ne fut qu'un détail minuscule et je n'allais pas rester sur ce problème plus longtemps. Kakashi voulait avoir une confirmation sur mon admiration sur son maitre. L'éclat bleuté de mes yeux suffisait largement à répondre à ce qu'attendait le junnin de Konoha. Hélas, même si dans sa grande gentillesse Kakashi souhaitais me raconter davantage sur l'être que je convoitais, je n'allais pas lui demanderdavantage. L'idée même d'en savoir plus me brûler de l'intérieur et j'avais envie d'abreuvé cette soif de curiosité. Cependant, je n'allais pas forcer mon compagnon de chambre à le faire s'il n'en avait pas envie.

Kakashi. C'est à toi de voir si tu veux en parler ou non. Je ne vais pas te forcer. Je n'ai jamais eu la chance de le voir, même en étant Genin, Chunnin, voir Junnin. Mais c'est une autre histoire. Tu as eu de la chance d'avoir eu un maitre aussi bien aimé de son village et de par ces pairs.

Puis je pus m'apercevoir quelques instants plus tard, du rire un peu gêné de Kakashi. Pensait-il que si son maitre était encore en vie, quelle réaction aurait-il eu en me voyant, moi ! Une grande fan de son talent.
Ce fut vrai en y repensant que cela était assez amusant d'imaginer la scène et je mis à mon tour à émettre un petit rire, non moqueur, mais de gentillesse. Hommage sans doute à Minato-sama. Cela me gêna aussi également, car j'avais l'impression de rire toute seule comme une parfaite idiote.
Mon visage se mit à rougir, d'un seul coup je tournais ma tête en direction opposée à Kakashi pour qu'il ne vit pas ma grande gêne et mon visage rouge comme la rose ou plutôt la tomate.
Puis à voix basse, je me mis à dire « je suis jalouse », puis je repositionais ma tête à sa position d'origine avec un grand sourire. Remerciant d'avance Le ninja copieur du temps déjà passé en ma compagnie.

Cependant, je pris un visage plus sérieux, mitraillant du regard l'homme à la chevelure grise.

Kakashi, je vais être honnête avec toi. Cependant, je ne possède pas les informations nécessaires pour te répondre clairement à ce que tu as tenté subtilement d'obtenir au début de notre conversation. Tu te doutes bien que je ne suis pas allée au pays du riz par simple choix touristique. Si je te dis cela maintenant, c'est parce que semble être quelqu'un de bien et surtout parce que tu as été l'élève de Minato-sama.

Laissant un temps de pause, j'allais reprendre ma phrase calmement, indiquant les raisons de mon choix vers ce pays, cherchant des indices sur l'éventualité que un de mes frères furent à Oto

Je cherchais des informations concrètes dans ce pays sur le passage de mes frères, mon informateur à entendu des rumeurs sur la possibilité qu'un de mes frères y soient. J'ai donc décidé d'y aller. Ce fut à ce moment durant mon exploration dans l'antre du serpent que je fit la rencontre d'un groupe d'individu suspect... Hey, hey, hey, j'étais en train de parler là. Vous faites quoi là ? Kakashi on en rediscutera plus tard ok.

Je fus interrompus de ma grande tirade, par le corps hospitalier de l'établissement. Il était venu me dire qu'il me changeait de chambre afin de finir les derniers traitement concernant mes blessures. Je n'eus même pas le temps de dire ouf que mon lit fut emporté par les infirmiers. Me transférant vers une nouvelle chambre avec un nouveau voisin, qui je l'espérais, sera de bonne compagnie, seulement, en y repensant, je ne pensais pas du tout rencontrer un individu extraordinaire grâce à ce changement de chambre. L'être en question semblait avoir eu une certaine renommée depuis peu. Une nouvelle légende pour dire vrai.

Alors que j'arrivais dans cette chambre je pus voir cette tête de blondinet au loin.