Renforcer l'Alliance - Konoha et Kumo se rencontre [PV Kuro]

Invité

Naruto Sensou
Poussez-vous, je suis en retard !

Tic. Tac. Tic. Tac. Tic. Tac
DRIIIIIIIIING!!!!

Ma main vient frapper violemment mon réveille-matin pour le faire taire. Quelle galère, pas maintenant ! Je rêvais tout juste que ma mère venait de poser un énorme gâteau sur la table. Hmm… J’en sens encore l’odeur. Raah. Comment je n’ai pas envie de me lever ! Je me retourne dans mon lit en balançant les couvertures par-dessus ma tête. Si je ne vois pas le soleil, il ne fait pas jour, donc je peux toujours dormir. Ooh ! cette douce sensation d’être bercée dans son lit au bord du sommeil. C’est le moment que je préfère. La tranquillité, le silence… je me laisse de nouveau emportée par mes songes. La brume des rêves qui m’enveloppe, oui, je me sens bien. Cependant, oui, cependant, quelque chose me dérange. Un bruit. Énervant. Hmm, qu’est-ce que c’est ? Roh, tant pis, sans doute mon imagination… CRACK!

_« AAAH SHIRO JE VAIS TE TUER !»_

Mon frère vient de violemment tirer les couvertures pour me faire tomber à plat ventre sur le plancher. Je le hais ! Je le hais ! Je le hais ! Si jamais je l’attrape, il aura la raclée de sa vie ! Quel bougre d’idiot ! Il me fait la vie dure, exprès ! Je n’ai pas le temps de me lever qu’il s’assoie contre mon dos pour m’immobiliser par terre. Oh non, il ne va pas oser ! Je me débats furieusement, mais ma position est mauvaise et il a plus de force que moi. Comment je vais le démolir si jamais je… Pas le temps de le maudire d’avantage, car j’explose de rire lorsque celui-ci se met à me chatouiller les côtes. Ah l’enfoiré ! Je vais le mettre en bouilli ! Il a le don de le faire exprès lui et de me mettre en colère. Je l’entends rire et se délecter de sa victoire pendant quelques minutes encore durant lesquelles il me torture, puis il finit par me relâcher, satisfait de sa tâche. Moi, comme seul réponse, je lui balance mon oreiller sur la tête et lui détale en courant. Vingt ans et pas mature pour deux sous ! Mon frère est mentalement aussi vieux qu’un enfant de six ans qui entre à l’Académie… et encore, je suis généreuse ! … Bon, j’exagère peut-être un peu, mais il a le don d’être parfaitement enfantin par moment. Je reste étalée par terre un de longues minutes à reprendre mon souffle. Quel idiot, je suis réveillée pour de bon, pas la peine de tenter de me rendormir pour quelques minutes encore… et puis, j’ai trop peur qu’il me refasse un sale coup pour ça. Il me le paiera, il peut en être certain ! Shiro a intérêt à surveiller ses arrières ! Il n’est pas le seul à avoir plus d’un tour dans son sac.

Up ! Aller, il est le temps de se lever, j’ai une rencontre importante ce matin avec un Kumojin pour faire des présentations. Je n’ai toujours pas vraiment compris pourquoi je devais faire ça, mais à ce qu’il parait, c’est bon pour l’Alliance ! Meuh, si vous saviez comme je n’y fais plus confiance à cette « Alliance ». Je pense irrévocablement à se Kirijin que j’ai eu le malheur de croiser quelques semaines auparavant. Il existe des traitres dans cette alliance ninja et il n’est sans doute pas le seul. Oh, quelle galère. Les dirigeants s’en rendent-ils seulement compte ? Eux qui en ces temps de guerre ne parviennent même plus à contrôler leur propre ninja, voilà qu’un nouveau conflit menace d’éclater. Pour encore combien de temps cette alliance dura-t-elle ? Je l’ignore sincèrement. Et à vrai dire, ça me fait peur. Cependant, je préfère ne pas y penser et faire confiance aux Kages… ils savent ce qu’ils font… Pas vrai ? Chassant ses idées de ma tête, je me prépare tranquillement, me lève, m’habille, m’équipe, sait-on jamais ce que la journée nous réserve, mieux vaut être préparé. Je déboule jusqu’à la cuisine où l’odeur d’un petit déjeuner me fait frétiller les narines. Hmmm, comme j’ai faim. Je m’installe à genoux à table sous le regard moqueur de mon frère à qui je lance des éclairs avec mes yeux. La guerre entre nous deux est silencieuse, si bien que mes parents n’en sont pas vraiment au courant. Ce sont des coups bas, une espèce de jeu qui ne se passe qu’entre nous deux. Une bataille éternelle dont personne n’est jamais le vainqueur, le but est de résister le plus longtemps possible et tous les coups sont permis. Cet affrontement dure depuis des années entre lui et moi. Et ce n’est toujours pas terminé, je doute en fait qu’il y ait un jour une fin. On se hait par moment, mais c’est un jeu, on s’aime par moment et c’est bien ainsi. C’est une rivalité complice. Et rien au monde ne pourra changer cela.

Tout le monde mange à la table, ma mère, mon père, mon frère et moi. La famille chez nous est importante. Alors pour les repas, on essaie d’être ensemble le plus souvent possible, car ce n’est pas toujours une occasion qui nous est donnée. Entre la vie de ninja, les missions, la famille, les entraînements, les amis, le temps nous manque. Il faut savoir profiter de la vie. Je l’ai compris il y a peu de temps et j’ai bien failli passer à côté. La mort nous arrache tout sans rien demander, j’aurais bien pu ne plus jamais revoir ma famille et mes amis. Mais le sacrifice fait parti d’une mentalité de ninja, nous serions tous près à le faire pour sa patrie. Le jour de l’attaque de Pein, c’est ce que j’ai fait. J’étais prête à mourir et théoriquement je suis morte ce jour-là. Mais le destin en a voulu autrement. Enfin, je ne sais pas encore ce qui s’est réellement passé, mais mon heure n’était pas venue. Je me compte éternellement chanceuse sur ce point. Depuis, je profite de chaque instant. Ce sont les petits bonheurs qui construisent une vie et la font belle. J’aimerais que tout le monde s’en rende compte, mais ce n’est pas le cas. Alors j’essaie d’être un soleil, simplement pour égailler un peu la journée d’un étranger, même si ce n’est que pour un court moment. Car les gens ne s’en rendent pas compte et n’accrochent pas aux détails futiles qui font qu’on se sent bien et heureux. Et c’est dommage. Car le bonheur ne se trouve pas toujours dans les grandes choses.

Mon frère me donne un coup de coude sur la table et on s’engage alors dans une guerre silencieuse pendant que nos parents discutent de leur journée. Les sourires en coin, les regards pétillants sont les seuls signes de notre guérilla. Sous la table, il y a un champ de bataille, mais au-dessus, nous sommes aussi rigides que des statuts. Tout ce joue dans la subtilité, nous l’avons appris depuis longtemps. Durant cette échange violemment silencieux, on termine notre déjeuner et chacun part de son côté. J’ai encore un peu de temps, alors je fais un détour au magasin de fleur des Yamanaka pour y acheter un bouquet de lys blanche. C’était les fleurs favorites de mon grand-père. Chaque fois que j’ai le temps, je passe le voir au cimetière. Il nous a quittés depuis bientôt un an. Le temps passe trop vite. Ce qui me désole le plus, c’est qu’il n’ait pas pu assister à ma promotion de Chuunin. J’aurais voulu qu’il soit là pour voir ça. J’étais tellement fière. Mais je suis certaine que de là-haut, il me regarde et me protège. Il aurait été fier de moi, je n’ai pas de doutes là-dessus. Arrivant devant sa tombe, je dépose les fleurs au sol, entre les vieilles chandelles rouges éteintes. J’ai parfois l’impression qu’une fois qu’on est mort, les gens nous enterrent puis nous oublie. Il est si rare de voir quelqu’un trainer en cet endroit. Peut-être ont-ils peur ? Mais de quoi… C’est une excellente question. Quoi qu’il en soit, je suis ici le plus souvent que je le peux, car je ne l’oublie pas. Il a gravé quelque chose en moi, une flamme qui me brûle à vif et m’anime. Ça, ça ne s’oublie pas, peu importe ce qu’on fait, ce qu’on devient. C’est en nous, c’est là et on y peut rien. Et moi, ça m’arrange bien. Mes cheveux sont fouettés par le vent qui se lève. Quelle heure est-il donc ? Oh ! Non, je suis en retard !

Un dernier au revoir à mon grand-père et je détale comme un lapin vers le lieu de rendez-vous. Bon sang, qu’est-ce que je vais donner comme impression d’arriver en retard pour accueillir quelqu’un qui ne connait pas le village ! Quelle idiote, je n’ai pas vu passer le temps ! C’est ce qui arrive quand on traine trop des pieds et qu’on est lunatique. Je vais encore me faire taper sur les doigts. Je bouscule quelques marchands dans ma course, m’excusant maladroitement au passage en rattrapant parfois quelques pots pour ne pas qu’ils cassent au sol. J’essaie de me remémorer les quelques informations que j’ai eu à son sujet, son visage, son nom… Son nom… Quel est son nom déjà ? Oh non, je n’ai pas oublié ça ? Et dire que j’ai laissé le papier chez moi ce matin ! Aller, un peu d’effort, je peux me rappeler. Par quelle lettre il commençait déjà… L… non ce n’est pas ça… R… non plus… K… Oui K ! Son nom commence par K… Ka… Ki… Ku… Ku… Kuro ! Oui voilà ! Génial, il s’appelle Kuro ! Pfiuu, j’ai eu vachement chaud pendant un instant de ne plus m’en rappeler. J’aurais eu l’air bête, déjà que je suis en retard. Parcourant les rues à vive allure, j’arrive finalement près des portes et, oh! , malheur, il est déjà là. Je glisse sur mes pieds en arrivant à sa hauteur, faisant lever un léger nuage de poussière où je m’arrête.

_« K-Kuro-san ! Pardonnez-moi, je suis en retard ! » dis-je avec une main derrière la tête. « Je suis Hikari, celle qu’on vous envoie pour votre séjour au village de Konoha… »_

Je lui souris un peu bêtement, gênée d’être en retard pour le rendez-vous, j’espère fortement qu’il n’a pas attendu trop longtemps. Ce que j’ai l’être bête. Néanmoins, j’en profite pour l’observer du coin de l’œil. C’est étrange, je ne m’attendais pas à ça. Les apparences sont trompeuses j’imagine… enfin, je crois.

©Naruto Sensou

VISITE A KONOHA

La guerre faisait encore et toujours rage dans ce pauvre monde qu’est le monde ninja, là où se trouvaient l’alliance Shinobis opposée à une grosse association criminelle, l’Akatsuki, ou « La Lune Rouge ». Durant cette guerre, plusieurs batailles se déroulèrent, comme l’attaque de Kyuubi contre Konoha, bataille durant laquelle Minato, quatrième Hokage et père de Naruto Uzumaki, y laisse la vie, ainsi que la bataille durant laquelle Nagato avec ses corps nommés Pain arrivèrent et saccagèrent tout afin de choper Naruto… Remarque, il portait bien son nom… « Pain »… « Souffrance »… En effet, le roux avait énormément souffert durant sa petite vie, avec, pour commencer, le fait de vivre dans les rues, seul (jusqu’à sa rencontrer avec Konan et Yahiko), puis de perdre son meilleur ami, Yahiko.

De plus, il y a une nouvelle attaque de la part de l’Akatsuki et de Kabuto, Nukenin de Konoha, récemment. Kuro et deux Kirijins y remédièrent rapidement lors d’une mission de rang S, qui consistait tout simplement à arrêter l’Akatsukien blond de tout faire péter au pays de l’herbe. Et cet Akatsukien n’était autre que Deidara, déserteur d’Iwa, connu aussi sou le nom « d’Artiste » de l’Akatsuki. Bien que cette mission fut un véritable succès, le Kumojin et le Terumi était assez mécontent, car le criminel ne put être scellé, et ce àa cause de l’intervention du nouveau serpent qui créa les Edo Tensei. Bref.

« K-Kuro-san ! Pardonnez-moi, je suis en retard ! » Vous vous demandez sans doute pour une jeune fille s’adressait ainsi au grand, ténébreux et courageux Kumojin musclé, n’est-ce pas ? Faisons un mini flash-back, deux jours avant, vous comprendrez tout ainsi…

~FLASH-BACK~

Ce matin-là, Kuro se promenait non loin de la tour du Raikage lorsqu’un messager l’accosta brusquement, encore une demande du Raikage, tout du moins c’était ce que pensait Kuro.

« Suivez-moi. » Lui dit ledit messager, brusquement, d’une vois sèche et qui se voulait intimidante, bien que Kuro n’ait pas capté l’once intimidante dans cette petite voix de messager. Bref, il le suivit sans faire d’histoires. Une fois arrivé dans les bureaux du catcheur, il le salua respectueusement, puis patienta le temps que celui-co sirte un parchemin. « Gosh que j’en ai marre de faire mon hypocrite… Vivement que je trouve une raison valable pour déserter, j’en ai vraiment ras le cul là » Songea-t-il, intérieurement. Bref. Le Raikage aux allures de catcheur ordonna au jeune Juunin fraîchement promu de se rendre à Konoha. Il avait rendez-vous avec une Chuunin afin de faire connaissance et ainsi de renforcer les liens entre Kumo et Konoha, à nouveau. Il sorti et se prépara afin de partir au plus vite pour le pays du feu…

~FIN DU FLASH-BACK~

Une jeune femme s’approcha vivement du Kumojin, alors que celui-ci venait tout juste d’arriver. « Je sais pas pourquoi, mais je sens que je vais finir par péter un câble force de jouer faux auprès de mon village et des autres… » Pensa-t-il, intérieurement.

« K-Kuro-san ! Pardonnez-moi, je suis en retard ! » Dit-elle la main derrière la tête. Je suis Hikari, celle qu’on envoie pour votre séjour au village de Konoha.. » Finit-elle par se présenter.

« Ha ha, ce n’est pas grave, je te pardonne. La rassura Kuragari en rigolant légèrement. Moi, je suis Kuragari, mais comme tu l’as fait avant, continue à m’appeler Kuro, et tutoies-moi aussi, s’il te plaît, le vouvoiement me vieillit je trouve. » Dit-il au final pour se présenter à son tour, un grand sourire sur les lèvres. Kuragari la trouva plutôt mignonne pour son jeune âge (n’allez pas vous imaginer des trucs hein !), puis il lut sur son visage qu’elle ne s’attendait à un Shinobi aussi grand.

« Tu ne t’attendais pas à recevoir un ninja de ma taille, n’est-ce pas ? » Lui demanda-t-il, tout en la taquinant gentiment, toujours aussi souriant.

Invité

Naruto Sensou
Un entrainement pour faire connaissance !

Il y a parfois des moments qui nous surprennent, où on s’imagine des choses déjà toutes faites dans notre tête et ce n’est que lorsqu’on se retrouve devant qu’on réalise à quelque point on avait tort. Il me semble d’ailleurs que c’est ce qui m’arrive à l’instant lorsque j’observe Kuro-san. Oui, c’est vrai, je ne m’attendais pas à voir quelqu’un d’aussi grand, sur la fiche qu’on m’avait donné, ce détail là n’était pas précisé et il n’y avait que la photo de son visage. Du coup, je l’imaginais davantage de ma taille… Mais disons le ainsi, j’ai l’air de moustique à côté de lui. Les gens de Kumo sont-ils tous aussi imposants ? C’est une excellente question en fait. Ce n’ai pas un village que j’ai eu l’occasion de visiter, en fait, avant la guerre, les communications étaient difficiles, du coup, on ne pouvait pas débarquer quelque part pour une simple visite, il nous fallait une autorisation officielle du Kage, sans quoi, on pouvait bien se faire abattre à vue. Mais aujourd’hui, c’est fort différent, mais j’ignore si c’est une bonne chose en fait. Les liens sont certes importants pour l’Alliance, est-ce cependant nécessaire ce genre de rencontre ? J’imagine que je le verrai bien assez tôt. Néanmoins, Kuro-san a l’air bien sympathique, ce qui me rassure un peu, car je suis plutôt nerveuse lorsque je rencontre des gens que je ne connais pas. Il a sans doute davantage l’habitude que moi, car il me rassure un peu avec son rire amusé. J’aime quand les gens souris, car ça me fait sourire aussi. C’est d’ailleurs ce que je fais en riant un peu. D’accord, ne plus le vouvoyer, j’en prends note. Une habitude de politesse chez moi quand je fais face à un plus haut gradé que moi et surtout si je ne le connais pas, mais ça ne plait pas à tout le monde il faut croire. Je piétine un peu, comme intimidée par la taille de mon interlocuteur, c’est qu’il y en a peu des gens de cette grandeur à Konoha. Alors du coup, ça impressionne, voilà. Et j’ai encore cette étrange impression de n’être qu’une chuunin qui en a beaucoup à apprendre, alors que jonin tel que lui doit en avoir vu bien plus et expérimenté des évènements que je n’ai pas connu. Quoi que je me demande combien, en dehors des gens de mon village, ont expérimenté la mort et en sont revenus vivants et non pas en zombis contrôlés par je ne sais qui. Sans doute peu. J’ai au moins le… mérite, si on peut dire ça comme ça, d’avoir vécu cet évènement marquant dans une vie et pouvoir en parler après. Je sais au moins que la mort est moins pire que ce qu’on croit. Est-ce un avantage ou pas ? Je me le demande.

« Ayee, non ! » réponde-je à la dernière question du kumojin. « Les gens de cette taille sont plutôt rares à Konoha ! »

Un léger rire franchit mes lèvres, alors que je me tortille légèrement les mains derrière mon dos. En fait, bien que ça ne paraisse pas particulièrement sous le revers de ma timidité, je cherche désespérément la suite des évènements, car je n’ai absolument rien prévu pour cette journée. On ne m’a pas donné plus de détails sur cette affaire, seulement que je devais accueillir un homme de Kumo pour tisser des liens avec le village où se trouvait notre QG. Cela dit, qu’entendaient les dirigeants du village par « tisser des liens » ? C’était bien là tout mon problème. Il me fallait trouver quoi faire et rapidement, histoire de ne pas avoir l’air d’une sotte devant l’invité. Je regarde à gauche, puis à droite, dans l’espoir qu’une idée illumine mon esprit, mais rien. Que le vide, le néant, le vent souffle dans ma tête à l’instant présent. C’est pathétique, quelle galère ! Je ris nerveusement pour faire passer le malaise. Je n’aime pas les silences, ça me rend mal. Puis je tousse.

« Euuhm… Je… je dois avouer que je… je n’avais pas vraiment rien prévu…. » dis-je à me tordant le pied au sol. « Héhé, c’est un petit détail auquel j’ai oublié de penser, mais… » Je m’arrête dans ma phrase, car une idée m’éclaire soudainement ! Oh oui, j’espère que ça lui plaira, j’ai peut-être un plan de match finalement ! « En fait, à bien y penser, j’ai peut-être une idée… Si cela vou… » Je me rattrape de justesse sur le vouvoiement. « Te dis, peut-être que Kumo et Konoha pourraient se démontrer chacun leurs forces ! » C’est une invitation à un combat. Et de toute façon, un entrainement ne fait jamais de mal à personne et j’en ai besoin. « Après, je vo…. t’emmène ! chez Ichiraku manger un bol de ramène ! C’est les meilleurs dans le village ! Et pour ajouter un peu de défit, le perdant paye le diner du gagnant ! Ça te va ? »

En tout cas, moi ça me convenait amplement. Les entrainements permettent le rapprochant, enfin, à mon avis. On découvre l’adversaire qu’on a en face de nous sur toutes ses facettes. Car en combat, on est nous-mêmes et pas personne d’autre, ce n’est plus un jeu. Les masques tombent. Alors en riant, je pars en courant vers le terrain d’entrainement sans attendre s’il a dit oui ou non. Je suis spontanée, parfois je me dis que j’en fais trop, mais je n’y peux rien, c’est moi, c’est tout. Habituellement, ça à le mérite de plaire aux gens, mes airs un peu frivoles et lunatiques, c’est mon genre. Je ne suis pas du genre à changer pour plaire non plus. Alors qu’importe qu’on aime ou pas, au fond, ce n’est pas tant important. À la lueur du soleil montant tranquillement dans le ciel, je l’entraine à travers une partie du village de Konoha qui s’éveille doucement en cette fraîche matinée. Tantôt, la chaleur serait probablement écrasante et brûlante, mais d’ici là, l’entrainement serait terminé et nous mangerions tranquillement à l’ombre de la tente d’Ichiraku. Je crois que cette idée me plait bien au fond. Il ne restera que l’après-midi à remplir… d’ailleurs, je me demande combien de temps il restera ici… Hmm… Tant pis, je lui demanderai plus tard. Ce n’est pas le plus important dans l’instant. Arrivant finalement sur le terrain, je me laisse glisser au sol, mes pieds soulevant la poussière au passage. L’endroit était désert, il n’y avait personne, alors on serait tranquille. La clairière était entourée de quelques arbres le long de la clôture et un petit étang se trouvait au milieu. Les poings sur les hanches, je souris.

« Rien de mieux qu’un entrainement pour faire connaissance ! Pas vrai ? »

©Naruto Sensou

VISITE A KONOHA

La jeune Konohajin regardait toujours Kuro du mieux qu’elle le put tant la différence de taille était imposante. Elle lui répondit qu’elle ne s’attendait pas vraiment à voir un mec de cette taille, et qu’à Konoha, les gens n’étaient pas vraiment xes géants comme notre Kumojin, ce que Kuro comprenait parfaitement. Durant quelques instants, un énorme blanc s’installa entre les deux Shinobis, Kuro laissant la jeune Kunoichi débiter ses paroles.

« Ha ha, je me doute bien de ça, ne t’en fais pas. Commença-t-il à lui répondre pour essayer de la rassurer. Et puis… J’suis le plus grand de Kumo aussi, hein. » Finit-il, toujours aussi souriant qu’avant. Néanmoins, celle-ci reprit directement avec tout son blabla, assez hésitante. Apparemment, elle n’avait rien prévu pour la visite du Juunin des Nuages, puis il sourit d’avantage, remarquant également le sourire de son interlocutrice. Elle commença à évoquer son idée, puis s’arrêta au milieu de sa phrase… Avant de proposer un combat à Kuragari ! Oh oui, il était content, et amusé à la fois de voir que sa jeune compagne fourcha plusieurs fois sur le tutoiement. Elle ajouta également une sorte de défi : celui qui perdait le combat devait payer l’addition chez Ichiraku ! Ah la la… L’innocence des jeunes… Elle ne savait pas à quel point Kuro n’aimait pas dépenser de l’argent, surtout pour les autres !

« Je suis toujours partant pour un combat, sache le ! Accepta Kuro, tout lâchant un léger sourire sadique. J’espère que c’est vraiment le meilleur pour les ramens, car à Kumo y en a un de pas mal ! » La taquina-t-il, tout en la suivant.

Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent sur un terrain d’entraînement, complètement vide. « Au moins, on sera tranquille, là. » Pensa le Misatachi, contemplant le vaste terrain plat, comportant quelques objets utiles à la permutation, bien qu’il ne jugea pas utile de l’utiliser, tout u moins pour le moment.

« Oui, tu as raison ! Acquiesça le Kumojin d’un ton faussement enthousiaste, suite à la dernière question de la Konohajin. Tu commences ou j’commence ? » Finit-il par demander.

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