Solo: Stratégies et mouettes.

Une discussion stratégique comme il les aimait, Akairyo et lui échafaudait des plans en regardant le bingo book. A chaque pages, à chaque nunkenins, à chaque Edo tenseïs, ils se faisaient un récapitulatif des éléments connus et essayaient d’esquisser un plan. Cet exercice avait un double emploi car ils leurs permettaient de comprendre la façon de réfléchir de l’un et de l’autre et surtout de savoir quoi faire si, au détour d’une de leurs missions, ils se trouvaient face à un de leurs ennemies recensés. Fushi no zodd était absent car il avait dû se rendre sur le continent pour une mission mais son tempérament sauvage faisait qu’il n’aimait pas vraiment ce genre de réunion, il préférait l’action.

Le nombre de page du bingo book avait augmenté de manière exponentielle depuis le début de la guerre. De nombreux trouillards préféraient déserter leurs villages plutôt que de se retrouver face aux monstres qui peuplés l’akatsuki. L’organisation, elle, avait fait revenir d’outre-tombe un nombre importants de shinobis des temps anciens ou moins anciens.

Ce genre de discussion entre les membres de l’équipe numéro une leurs avaient permis de connaitre l’ensemble des jutsu des uns et des autres. Si bien que leurs entrainements aux combats ne leurs réservé beaucoup moins de surprises qu’aux jeunes heures de l’équipe. Nanashi apprenait ou réapprenait de nouveau tours chaque jours et ce n’était pas pour lui déplaire. Il avait un objectif et cette monté en puissance permise par son équipe lui aiderai à l’atteindre. L’amnésique n’avait jamais parlé de son but à quiconque et il se demandait si son chef le partageait. Le monde ninja était peuplé de psychopathe alors comment expliquer aux autres que le seul but poursuivit est la puissance dans le but de protéger les plus faibles, espérant que ceux-ci fasse de même et ainsi de suite. Son nindo tenait en une phrase, rendre le monde plus « fraternelle ». Et pour ce faire, il y avait du boulot. Entre les politiciens et leurs parties d’échecs géantes, les hommes d’affaires sans scrupules qui tel des prostituées vérolées vendent tous ce qu’ils voient. Et l’akatsuki, jamais la terre n’avait connu un tel ramassis de sociopathes. Jouant les nécromanciens et agitant leurs maudites pupilles à tout bout de champs. N’hésitant pas à semer mort, chaos et désolation dans le but avoué de transformer la terre en paradis. Pfff, une parodie, voilà à quoi lui faisait penser leurs façons de faire. Comme si les plus grands criminelles, vivants seulement pour la guerre et le carnage voulaient réellement d’une terre de paix ! Une blague, je vous dis.

Une dizaine de jour plus tôt, Akairyo avait imposé à l’amnésique de maitriser une technique consistant à faire des clones consistants de corbeaux dirigeables par le chakra. Malgré tous ses efforts, il n’arriva pas à faire plus que de malheureux volatiles ressemblant plus à des mouettes qu’a des corbeaux, bien que l’apparence n’est ici aucune importance, et n’ayant pas toutes les faculté du jutsu original. Notamment celui de se dédoubler.

Nanashi savait que le Térumi lui demanderait un compte rendu de son avancement et il pressentait le blâme qui allait suivre l’aveu de l’échec. Malgré ses craintes, Akairyo prit le temps de lui expliquer ce qui allait pas dans sa façon de malaxer le chakra et il lui réimposa la maitrise rapide de ce jutsu qui, avait-il dit, apportait un large champ d’action.

La fin de leur séance stratégique approchait et ils reprirent ensemble les points importants a noter dans le compte rendu mensuel de l’avancement de l’équipe, document qui devait être rendu à la mizukage afin qu’elle puisse mieux connaitre les forces et faiblesses de chacun pour leurs attribuer les missions les plus adaptées.

Une fois encore dans le village de la brume, Nanashi s’était levé tôt afin de faire ses entrainements quotidiens qu’il s’imposait et dont il ne dispensait que très rarement. Seulement pour aujourd’hui, l’amnésique avait décidé de ne pas commencer la journée par son habituel footing mais plutôt par une séance « zen ». Tranquillement installé sur le sol de son petit logement, il se mit en tailleur, ferma les yeux et se concentra sur son chakra. Exercice au combien chiant mais nécessaire pour la maitrise de certain ninjutsu. La veille, il avait eu une longue discussion avec son chef d’équipe sur les erreurs qu’il faisait et qui l’empêchait de réaliser cette technique dont il avait tant besoin.

Les minutes passèrent, peut-être pas une heure, mais suffisamment de temps pour qu’il ai des fourmis dans les jambes et que sa patience s’estompe. Décidant que la séance de zenitude avait suffisamment duré, il quitta son domicile et commença enfin son footing matinal qui devenait une sorte de drogue pour lui. L’endorphine libérée par les efforts physique était d’un tel plaisir pour lui qu’il aurait eu bien du mal à s’en passer.

Il arriva à son terrain d’entrainement favori, le numéro 7, celui la même où il avait rencontré ses co-équipiers. Il l’aimait, La rivière coulant en son sein apportant la musique redondante mais apaisante de l’eau courant sur les rochers lui permettait de s’évader un peu, de ne plus penser à la raison qui le poussait à s’entrainer si durement, la guerre. Parfois, quand l’envie d’une pose le prenait, il s’asseyait et regardait les remous incessant de l’élixir de vie qui donnait ses pouvoirs au trois quarts de Kirijin, aux utilisateurs du suiton.

Aujourd’hui, il ne ferait pas de pose avant d’avoir réussi à maitriser cette technique. Il s’étira et se mit en place afin d’être à l’aise et au maximum de ses possibilités de réussite. Nanashi prit de longue et profonde inspiration et commença à former son chakra de la manière la plus ressemblante possible aux explications d’Akairyu. Lorsqu’il se senti enfin prêt, il exécuta la technique, quelques oiseaux de malheur apparurent mais ils se dissipèrent quelques seconde après être apparu, à peine avaient-ils eu le temps de lancer un des leurs cris si distinctif. C’était un bon début, lors de ses précédents entrainements, il n’avait réussi qu’à faire apparaitre de vulgaire mouette débile.

La journée avançait à grand pas et son ventre gargouillait fort tandis que son entrainement progressait lui aussi de belle manière. Il arrivait à créer des corbeaux consistants qu’il contrôlait plus ou moins bien mais ce n’était pas encore assez parfait pour lui. Il poussa le vis de la perfection jusqu’à l’aube ou il rentra chez lui exténué mais satisfait de la réussite de sa journée. Lors de son prochain entretient avec l’équipe 1 de kiri, il pourrait enfin annoncer sa réussite.

Et, plus encore que la satisfaction de remplir une mission donné par son supérieur hiérarchique, il maitrisait une technique qui pouvait, si elle était bien utilisé, faire des merveilles, il en avait eu la preuve quelques jours plus tôt lors de sa rencontre avec le nunkenin mort vivant de renommée mondial, Deïdara. Rencontre dont ils s’étaient, Akairyo, un kumojin et lui tiré avec les honneurs en forçant le nunkenin de Konoha maitre des Edo tenseï à faire replier une de ses pièces. Bien sûr, les trois ninjas de l’alliance aurait préféré le sceller une fois pour toutes et ainsi remporter une victoire sur l’adversaire mais ils devaient s’estimer heureux d’avoir combattu le ninja qui avait réussi à capturer le Kazekage a l’intérieur même de son propre village et de s’en tirer indemne.

Lorsqu’il retrouva son lit, l’amnésique n’eut pas le temps de compter les mouton tans il s’endormit rapidement d’un sommeil lourd et profond.